ETUDES FISCALES INTERNATIONALES , PATRICK MICHAUD
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Fraude fiscale internationale Rapport Bocquet (juillet 2012)

 

Commission d'enquête sur l'évasion des capitaux et des actifs hors de France
et ses incidences fiscales

Rapport n° 673 (2011-2012) de M. Éric BOCQUET, fait au nom de la Commission d'enquête Evasion des capitaux, déposé le 17 juillet 2012

Disponible au format PDF (6,5 Moctets)

  AVANT-PROPOS

  INTRODUCTION - UN PHÉNOMÈNE SOUS-ESTIMÉ AU CoeUR DE L'ÉCONOMIE CONTEMPORAINE

  • I. I. UNE CARENCE GLOBALE DES ESTIMATIONS PUBLIQUES QUI DOIT ÊTRE CORRIGÉE
    • A. UNE CARENCE GLOBALE DES ESTIMATIONS PUBLIQUES...
    • B. ...QUI ABOUTISSENT À DES ÉVALUATIONS SOUVENT PRÉSENTÉES COMME PEU SIGNIFICATIVES
      • 1. La comptabilité nationale
      • 2. Les chiffres du Conseil des prélèvements obligatoires
      • 3. Remédier à la carence des estimations de source publique
        • a) Une insatisfaction tous azimuts
        • b) La nécessaire mobilisation de notre intelligence statistique
  • II. UN FAISCEAU D'INDICES RECOUPÉS PAR DIFFÉRENTES ESTIMATIONS DÉCRIT UN PHÉNOMÈNE À TRÈS FORTS ENJEUX
    • A. LA VALEUR AJOUTÉE À RISQUE
      • 1. Une technique souvent mentionnée lors des auditions de votre commission
      • 2. Une estimation du risque pour la France
    • B. LA MASSE FINANCIÈRE À RISQUE
      • 1. Derrière les investissements directs (IDE), des opérations de prêts-emprunts intragroupes en forte expansion
        • a) La complexification du fonctionnement financier des groupes transnationaux
        • b) L'application d'une nouvelle convention statistique permet d'affiner le diagnostic en précisant la vraie dimension des flux d'investissement direct, de plus en plus marqués par les opérations financières internes aux groupes
        • c) Une image plus fidèle des pays de provenance des investissements étrangers en France révèle le rôle primordial...de la France
        • d) Un panorama des stocks et des opérations qui confirme le rôle des prêts-emprunts intragroupes
      • 2. L'âge du offshore
        • a) La place du offshore
        • b) L'étude de G. Zucman sur les avoirs français à l'étranger non déclarés
        • c) Les évaluations de Tax Analysts
        • d) La structure capitalistique des firmes multinationales
      • 3. La « masse des individus à risque »
        • a) Un « phénomène » sans évaluation
      • 4. Quels liens entre l'expatriation et l'évasion fiscale internationale ?
  • III. RESTAURER LA FORCE DE L'ADAGE « UBI EMOLUMENTUM IBI ONUS »
    • A. UN RÉEL EMBARRAS DE LA PENSÉE DEVANT L'ÉVASION FISCALE
    • B. LA POSITION DU PROBLÈME PAR LA DOCTRINE FISCALE ET LE TÉMOIGNAGE DES PROBLÈMES POSÉS PAR L'ORIGINE JURIDIQUE DU CONCEPT D'ÉVASION FISCALE
      • 1. Aperçus sur la doctrine
      • 2. Les « constructions » juridiques fondent la lutte contre l'évasion fiscale : de la dualité au multiple
        • a) L'abus de droit... et ses dérivés
        • b) L'acte anormal de gestion... et ses dérivés
    • C. POUR UNE NOUVELLE ÉTAPE DANS LA DIALECTIQUE JURIDICO-INSTITUTIONNELLE
      • 1. Instaurer une règle générale anti-évasion fiscale
      • 2. Adapter les institutions

  PREMIÈRE PARTIE : LES VISAGES MULTIPLES DE L'ÉVASION FISCALE

  • I. DE LA FRAUDE FISCALE À L'USAGE ABUSIF DU NON LEGIFÉRÉ FAVORISANT L'ÉVASION FISCALE
    • A. LA FRAUDE FISCALE, LA SANCTION DU MENSONGE
      • 1. La fraude fiscale des particuliers, lieu commun de l'évasion
        • a) « Pour vivre heureux, vivons cachés » ?
        • (1) La violation des obligations déclaratives
        • (2) La dissimulation comme infraction pénale
        • (a) Le délit de fraude fiscale
        • (b) Les seize facettes de la fraude fiscale
        • (3) Une tentative de définition de la fraude fiscale
        • b) La dissimulation d'actifs à l'étranger : la nouvelle frontière de la fraude
        • (1) Non plus franchir, mais contourner les frontières
        • (2) La diversité des supports de la dissimulation d'actifs à l'étranger
        • (3) Le trust, une pratique anglo-saxonne fraudogène
        • (a) La dissimulation de biens dans des trusts
        • (b) Une illustration du recours aux trusts : le marché de l'art
        • (i) La dématérialisation des oeuvres d'art dans les trusts
        • (ii) La « nébuleuse » du marché de l'art
        • c) S'évader tout en restant chez soi ? Le cas des faux expatriés
      • 2. La fraude fiscale des entreprises : du petit entrepreneur à la multinationale
        • a) Une fraude fiscale des entreprises principalement sanctionnée chez les petits entrepreneurs...
        • b) La fraude à la TVA : massive, variée et de plus en plus complexe
        • c) Une évasion fiscale des grandes entreprises trop ignorée
      • 3. La sanction limitée du « cas-limite » : l'abus de droit
        • a) L'abus de droit, une notion juridique complexe et évolutive
        • (1) Quelques rappels historiques
        • (2) Des lacunes de l'abus de droit comblées par des interventions du juge
        • (3) La réforme de la procédure d'abus de droit en 2008
        • b) L'abus de droit appliqué à l'évasion fiscale internationale
        • c) Le talon d'Achille de l'abus de droit : démontrer le but exclusivement fiscal d'un schéma d'optimisation
    • B. L'EVASION FISCALE, ENTRE TROMPERIE ET MANIPULATION
      • 1. Les moyens d'une « grande évasion » des bénéfices des entreprises
        • a) Les prix de transfert : au-delà des évidences
        • (1) Une définition des prix de transfert
        • (2) Un levier d'évasion fiscale
        • (3) Des transferts de bénéfices vers les paradis fiscaux, mais pas seulement
        • (4) L'insaisissable manipulation des prix de transfert sur les incorporels
        • (5) Les prix de transfert, un « siphon » fiscal pour les pays en développement ?
        • b) Des « capitalisations fines » pour une imposition réduite
        • c) Tout délocaliser... sauf l'usine : les « contrats de façonnage »
        • d) Le cas spécifique du crédit impôt recherche
      • 2. La dissimulation des revenus des particuliers : comment omettre sans mentir ?
        • a) L'interposition de structures, premier élément opacifiant
        • (1) La création de sociétés « écrans » à la propriété
        • (2) Une illustration du recours aux sociétés-écrans : la gestion de l'image des sportifs
        • b) Le recours aux « techniques écrans », un double voile
        • (1) Les prête-noms
        • (2) Les actions au porteur
    • C. LES « FROTTEMENTS » FISCAUX
      • 1. Les contradictions de la fiscalité française : une illustration du complexe « concurrence fiscale-évasion fiscale-délocalisation fiscale »
        • a) Les régimes de « participation-exemption »
        • b) Le bénéfice mondial consolidé et le principe de territorialité de l'IS
      • 2. L'interaction défaillante des régimes fiscaux
        • a) Les dispositifs hybrides, effets secondaires du frottement des souverainetés fiscales
        • b) Le jeu dangereux des conventions de suppression des doubles impositions : la double exonération
  • II. UNE CARTOGRAPHIE À GÉOMÉTRIE VARIABLE
    • A. LES « PARADIS OFFICIELS  PERDUS »
      • 1. Des « paradis » aux contours multiples, évoluant au gré de la satisfaction de critères formels
        • a) Les paradis à l'ombre des listes officielles
        • b) 2012, des listes « allégées »
        • (1) Le Forum mondial : la transparence au milieu du gué
        • (2) France : la course à l'accord
        • (3) Le GAFI : la dimension criminelle de l'évasion fiscale
        • (4) Le Conseil de stabilité financière : l'approche prudentielle
      • 2. Une grille de lecture complexe de la liste française
        • a) Différentes approches conduisant à des résultats divergents
        • (1) Deux éléments communs à la liste française et celle du GAFI
        • (2) Trois éléments communs entre la liste française et celle de l'OCDE
        • (3) Absence d'élément commun entre la liste française et celle du Conseil de stabilité financière
        • b) Une liste française à dimension discrétionnaire
        • c) La conclusion d'accords sans garantie de mise en oeuvre effective
    • B. LES PARADIS RETROUVÉS
      • 1. Le maintien de « zones d'ombre », la résistance des paradis réglementaires
        • a) Les « territoires coquilles »
        • (1) Des abysses règlementaires à combler
        • (a) Les paradis des Caraïbes
        • (i) Iles Vierges britanniques
        • (ii) Antigua-et-Barbuda
        • (iii) Trinité-et-Tobago
        • (iv) La Barbade
        • (v) Iles Turques et Caïques
        • (b) Les îles de l'Océan indien
        • (i) Les Seychelles
        • (ii) L'île Maurice
        • (c) Les îles d'Océanie, une opacité fiscale intense
        • (i) Le Vanuatu
        • (ii) Des paradis toujours officiels : Nauru, Nioué et les Iles Marshall
        • (2) Un début théorique de transparence
        • (a) Iles Caïmans
        • (b) Les Bahamas
        • (c) Les Bermudes
        • (d) Saint-Vincent-et-les-Grenadines
        • (e) Iles Cook 
        • b) Les « zones d'ombre »
        • (1) « Le marché ciblé de l'évasion » européen et asiatique
        • (a) La Suisse
        • (b) Une tension dans la zone euro : le Luxembourg et l'Autriche
        • (c) Le Liechtenstein
        • (d) La Belgique
        • (e) La City de Londres
        • (f) Les « satellites repentis » ?
        • (i) Les îles anglo-normandes
        • (ii) Saint-Marin
        • (g) Les « paradis sélectifs », les principautés de Monaco et Andorre
        • (h) Le marché européen de l'évasion fiscale concurrencé par les territoires asiatiques
        • (2) La résistance à la transparence en Amérique latine
      • 2. Les paradis technologiques : la « e-évasion »
        • a) La technologie, nouveau défi pour la lutte contre l'évasion fiscale
        • (1) Les nouveaux horizons de l'évasion fiscale
        • (2) La dématérialisation des « paradis »
        • b) « L'optimisation fiscale internationale » des entreprises du numérique
        • (1) L'évasion fiscale des grands acteurs du commerce électronique 
        • (2) La solution européenne en matière de TVA sur le e-commerce
        • (3) Le problème irrésolu de l'imposition des bénéfices du « numérique »
        • (4) L'institution d'une taxe sur les services de publicité en ligne et sur les surfaces commerciales virtuelles : deux essais à transformer ?

  DEUXIÈME PARTIE : UNE POLITIQUE DE LUTTE CONTRE L'ÉVASION FISCALE AUX EFFETS INCERTAINS ET À LA TRANSPARENCE PERFECTIBLE

  • I. DES RÉACTIONS TOUS AZIMUTS TEMOIGNANT D'UN BESOIN DE RENOUVELLEMENT DE L'ACTION ENCORE INABOUTI
    • A. LA LUTTE CONTRE L'ÉVASION FISCALE : DE L'OUTIL À LA FINALITÉ
      • 1. La lutte contre la fraude fiscale, outil d'endiguement de la criminalité financière
        • a) La répression du blanchiment de fraude fiscale 
        • (1) Un cadre général : le GAFI
        • (2) Le délit de blanchiment de fraude fiscale
        • b) ... détectée grâce aux déclarations de soupçon à Tracfin
      • 2. La transparence fiscale, vecteur de lutte contre l'évasion
        • a) La norme internationale : l'échange sur demande de renseignements « vraisemblablement pertinents »
        • b) Une procédure d'examen en deux phases
    • B. QUEL RETOUR SUR INVESTISSEMENT ?
      • 1. La coopération administrative en matière fiscale : 2015 la fin des paradis ?
      • 2. Tracfin, élan ou essoufflement ?
  • II. L'UNION EUROPÉENNE EN ORDRE (TRÈS) DISPERSÉ DANS SA LUTTE CONTRE L'ÉVASION FISCALE
    • A. LA LUTTE CONTRE L'ÉVASION FISCALE, UNE PRÉOCCUPATION CROISSANTE A L'ÉCHELLE EUROPÉENNE ?
      • 1. Un marché et une monnaie uniques, mais 27 souverainetés fiscales en concurrence sur les actifs les plus mobiles
        • a) Une régulation de la fiscalité amorcée pour assurer « une concurrence loyale » au sein du marché unique
        • b) Une intense concurrence fiscale
      • 2. Les premiers garde-fous contre les dommages engendrés par la compétition fiscale européenne : code de conduite et « directive épargne », un ensemble insuffisant
        • a) Une jurisprudence ambiguë admettant, avec peine, la lutte contre l'évasion fiscale comme motif d'intérêt général
        • b) La directive Epargne de 2003 pour tenter de sécuriser la fiscalité des personnes physiques
        • c) Un code de conduite pour encadrer la fiscalité directe des sociétés
      • 3. Un nouvel élan imputable à la crise des finances publiques que traverse l'UE
        • a) Le renforcement de la coopération entre administrations fiscales comme réponse à la crise des finances publiques
        • b) Un nouvel élan politique préfigurant une action commune plus ambitieuse ?
    • B. L'AMBITION D'UNE ACTION COMMUNE CONTRE L'ÉVASION FISCALE CONTRARIÉE PAR LES INTÉRÊTS NATIONAUX
      • 1. En matière de fiscalité des personnes physiques : l'inatteignable échange automatique d'informations
        • a) Le Luxembourg et l'Autriche bloquent la nécessaire révision de la directive Epargne
        • b) Le double jeu de la Suisse, plus grand commun diviseur de l'UE
        • c) Le refus français de céder à la tentation « Rubik »
      • 2. En matière de fiscalité des sociétés : les obstacles à une concurrence fiscale loyale
        • a) Le projet d'assiette commune pour les sociétés en panne : un enjeu pour la France, un dispositif répondant dans son esprit à la problématique de l'évasion fiscale internationale
        • b) La fin de l'inertie face aux doubles non impositions exploitées par certaines sociétés de l'UE ?
      • 3. En matière financière : les freins à la taxation et les résistances à la transparence
        • a) La longue route vers la nécessaire taxe sur les transactions financières
        • b) De nouvelles règles de transparence sur les marchés financiers
        • c) Les résistances à la transparence comptable pays par pays des sociétés européennes, notamment extractives
  • III. UN « ARSENAL LÉGISLATIF » FRANÇAIS DÉSARMORCÉ
    • A. DES EFFORTS INDÉNIABLES EN TERMES JURIDIQUES
      • 1. La traduction juridique interne des engagements internationaux : des mesures de rétorsion frappant les États et territoires non coopératifs
        • a) Le renforcement des dispositifs de lutte contre la fraude et l'évasion vers les « paradis fiscaux »
        • (1) Le dispositif anti-évasion des entreprises de l'article 209 B du CGI
        • (2) Le dispositif anti-évasion des personnes physiques de l'article 123 bis du CGI
        • b) La majoration des taux de retenue à la source pour les flux financiers à destination des ETNC
        • (1) Majoration en matière de profits immobiliers pour les résidents des ETNC
        • (2) Majoration en matière de revenus passifs à destination des ETNC
        • (3) Majoration en matière de gains provenant de dispositifs d'actionnariat salarié et de dispositifs assimilés
        • c) La non-déductibilité des paiements réalisés par des résidents français au profit des personnes domiciliées dans un ETNC
        • d) Le durcissement du régime des entreprises
        • (1) L'exclusion du régime des plus ou moins values de long terme pour les cessions de titres de sociétés établies dans des ETNC
        • (2) L'absence de bénéfice du régime mère-fille à raison de distributions faites par des entités situées dans des ETNC
        • (3) La création d'une obligation documentaire en matière de prix de transfert
      • 2. De nouveaux outils juridiques pour l'administration fiscale
        • a) Le renforcement des outils d'information de l'administration fiscale
        • b) De nouvelles procédures de recouvrement et de contrôle
        • (1) La lutte contre la fraude à la TVA
        • (2) La flagrance fiscale
        • c) La création d'une « police fiscale »
      • 3. Un effort de sécurisation de l'assiette de l'impôt
    • B. ... LIMITÉS PAR DES MOYENS DE LUTTE CONTRE L'ÉVASION FISCALE MOINS MOBILES QUE LE PHÉNOMÈNE QU'ILS S'EFFORCENT D'ENDIGUER...
      • 1. Un pilotage difficile de structures foisonnantes
        • a) La « galaxie » des intervenants
        • (1) Les administrations éclatées
        • (2) L'articulation entre l'administration fiscale et la justice pénale
        • (3) Les auxiliaires de l'administration fiscale en matière de signalement
        • (4) Les organismes de coordination  entendus par la commission
        • b) Des cloisonnements et des différences de « culture professionnelle » persistants
        • (1) Des passerelles insuffisantes à l'intérieur de l'administration
        • (2) Une collaboration frileuse de l'administration avec la justice
        • (3) La pertinence du « domaine fiscal réservé » à l'administration et du filtrage des plaintes pénales
        • (4) Les réticences des professionnels à « dénoncer » leurs clients
        • c) Un « catalyseur » pour mieux interconnecter les services et cibler les risques majeurs d'évasion
        • (1) Un impératif dicté par de nouvelles menaces.
        • (2) Le ciblage des risques et des contribuables
        • (3) Une lutte contre la fraude instantanée insuffisante
      • 2. Une carence en moyens humains et techniques
        • a) La nécessité d'un renforcement du contrôle fiscal international au moins par redéploiement des effectifs
        • (1) Une « sanctuarisation » des moyens du contrôle fiscal ?
        • (2) La Cour des comptes en faveur des redéploiements
        • (3) Des effectifs de lutte contre l'évasion fiscale insuffisants
        • b) Une gestion des ressources humaines à améliorer
        • c) Le retard français en moyens techniques
      • 3. Des instruments de recherche limités : l'asymétrie des moyens d'accès à l'information financière et fiscale
        • a) Des entités administratives insuffisamment interconnectées et confrontées au traitement de gros volumes de données
        • b) « Surveiller l'argent là où il est »
        • (1) Des banques soucieuses de leur image d'exemplarité
        • (2) Une régulation bancaire et financière  trop limitée à un contrôle en superficie des moyens anti-fraude
        • c) Pour une meilleure prévention de l'évasion fiscale
        • d) L'efficacité de la « police fiscale » 
    • C. ... FRAGILISÉS PAR L'INSUFFISANCE DES RECOUVREMENTS ET DE LA RÉPRESSION
      • 1. Des redressements globalement insuffisants
        • a) L'analyse des performances de la direction chargée du contrôle fiscal des entreprises
        • b) Les résultats perfectibles du contrôle des contribuables les plus fortunés
        • c) La DNEF, « tête chercheuse » de l'administration fiscale, confrontée à une diversité de missions
      • 2. Les interrogations de la commission d'enquête sur le procédé de la transaction
        • a) La sécurisation du recouvrement...
        • b) ... préjudiciable à la traçabilité et l'exemplarité de la sanction
      • 3. Des sanctions inefficaces
        • a) Une évasion au gré du droit
        • b) L'insuffisance de l'exemplarité des sanctions
    • D. ... ENTRAVÉS PAR UNE POLITIQUE CONVENTIONNELLE FRANÇAISE NON ABOUTIE
      • 1. Les débuts de la coopération administrative
        • a) Les obstacles juridiques
        • b) Les obstacles pratiques
      • 2. La coopération judiciaire en panne ?
        • a) Les obstacles juridiques
        • b) Les obstacles pratiques
    • E. ... ANNIHILÉS PAR UN SYSTÈME INCITATIF À L'ÉVASION
      • 1. La libre circulation des capitaux et des personnes, un vecteur de l'évasion
        • a) Un contexte favorable au développement des libertés de circulation
        • b) La traduction juridique de libertés de circulation, frein majeur à la lutte contre l'évasion fiscale
      • 2. La « culture de la faille »
        • a) Les mille visages de l'évadé
        • (1) Les limites subjectives au devoir fiscal
        • (2) L'affirmation du pragmatisme fiscal
        • b) Les facteurs incitatifs à l'évasion fiscale
        • (a) Le rapport à la loi
        • (i) L'insuffisance de dialogue avec l'administration
        • (ii) L'absence de dissuasion de la sanction
        • (b) Le « marché du conseil »

  TROISIÈME PARTIE : REMETTRE L'ÉVASION AU CENTRE DU DÉBAT

  • I. RÉVEILLER L'ÉLAN CITOYEN DANS LA LUTTE CONTRE L'ÉVASION FISCALE
    • A. CRÉER LES CONDITIONS D'UN DÉBAT DÉMOCRATIQUE SUR L'ÉVASION FISCALE
      • 1. Structurer l'action publique en lui donnant une réelle visibilité politique
      • 2. Intégrer la fraude et l'évasion fiscales au débat parlementaire
      • 3. Évaluer la politique de lutte contre la fraude et l'évasion fiscales
    • B. VALORISER LA CITOYENNETÉ FISCALE
      • 1. Promouvoir un comportement fiscal socialement responsable de la part des entreprises
      • 2. S'appuyer sur la démocratie sociale, voie inexplorée de la lutte contre l'évasion fiscale
      • 3. Promouvoir un État exemplaire
  • II. RENFORCER L'ADMINISTRATION AU SERVICE D'UNE POLITIQUE DE LUTTE CONTRE L'ÉVASION FISCALE EFFICACE
    • A. MIEUX INFORMER L'ADMINISTRATION
    • B. AMPLIFIER LA « FORCE DE FRAPPE » DE L'ADMINISTRATION
      • 1. Rendre l'administration en mesure de répondre aux nouveaux enjeux de l'évasion fiscale
      • 2. Permettre une répression effective de la fraude et de l'évasion fiscales
  • III. AMÉLIORER LES OUTILS JURIDIQUES POUR ENDIGUER L'ÉVASION FISCALE
    • A. MIEUX ENCADRER LES PRATIQUES DE RESTRUCTURATION ET LES PRIX DE TRANSFERT
    • B. PRÉVENIR LA FRAUDE ET L'ÉVASION FISCALES
      • 1. Prévenir plutôt que guérir l'évasion fiscale
      • 2. Renforcer le dialogue entre les administrations et les entreprises
    • C. CONFORTER LE DISPOSITIF DE SANCTION DE L'ÉVASION FISCALE
  • IV. MISER SUR L'ÉCHELON EUROPÉEN COMME LEVIER DANS LA LUTTE INTERNATIONALE CONTRE L'ÉVASION FISCALE
    • A. POUR RENFORCER LA TRANSPARENCE ET LA COORDINATION, CLÉS DE L'EFFICACITÉ DE LA LUTTE CONTRE L'ÉVASION FISCALE
      • 1. Systématiser l'information sur les revenus de l'épargne des personnes physiques, une conquête indispensable
      • 2. Sortir les trusts, notamment européens, de l'ombre
      • 3. Centraliser l'information sur les comptes bancaires dans l'UE
      • 4. Imposer aux multinationales une transparence comptable pays par pays
      • 5. Approfondir la coopération entre les administrations fiscales européennes
      • 6. Développer le contrôle fiscal à l'échelle de l'UE
    • B. POUR EN FINIR AVEC LA CONCURRENCE FISCALE DÉLÉTÈRE
      • 1. Instaurer une assiette commune pour l'impôt sur les sociétés dans l'Union européenne
      • 2. Adopter des règles communes en matière de prix de transfert
      • 3. Donner plus de force juridique au code de conduite encadrant la fiscalité des entreprises dans l'Union européenne et étendre son champ d'action
    • C. POUR MIEUX PESER DANS LA GOUVERNANCE FISCALE INTERNATIONALE
      • 1. Négocier ensemble avec la Suisse un accord commun plutôt que des Rubik bilatéraux
      • 2. Adopter une taxe sur les transactions financières
      • 3. Mettre la bonne gouvernance fiscale au coeur des accords signés par l'UE avec les pays tiers
      • 4. Assurer davantage de cohérence entre le niveau européen et le niveau international en matière de lutte contre les paradis fiscaux
      • 5. Promouvoir une gouvernance fiscale mondiale

  QUATRIÈME PARTIE : CONTRIBUTIONS

  • CONTRIBUTION DE MME CORINNE BOUCHOUX
  • CONTRIBUTION DE M. JACQUES CHIRON
  • CONTRIBUTION DES SENATEURS DU GROUPE COMMUNISTE REPUBLICAIN ET CITOYEN
  • CONTRIBUTION DES ELUS DU GROUPE UMP

  EXAMEN EN COMMISSION

  ANNEXES

  ANNEXE 2 - LISTE DES MEMBRES DE LA COMMISSION D'ENQUÊTE

  ANNEXE 3 - LISTE DES PERSONNES AUDITIONNÉES ET RENCONTRÉES

  ANNEXE 4 - RÉPONSE AUX QUESTIONNAIRES ADRESSÉS À LA DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES (DGFIP)

  ANNEXE 5 - RÉPONSE DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DU TRÉSOR

  ANNEXE 6 - RÉPONSE AU QUESTIONNAIRE ADRESSÉ À L'AUTORITÉ DE CONTRÔLE PRUDENTIEL (ACP)

  ANNEXE 7 - DOCUMENTS PRÉSENTÉS LORS DES AUDITIONS

  ANNEXE 8 - ÉTUDE SUR LA MISE EN oeUVRE DE LA COOPÉRATION FISCALE INTERNATIONALEfr

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