OCDE imposition des salaires 2014 (15 avril 2015)

 La charge fiscale sur les salaires s’accroît dans la zone OCDE alors même que les taux d’imposition n’ont pas augmenté 

Les impôts sur les salaires du travailleur moyen ont augmenté d’environ 1 point de pourcentage entre 2010 et 2014 dans les pays de l’OCDE,, alors même que dans la majorité des pays, le taux légal de l’impôt sur le revenu n’a pas été relevé, selon un nouveau rapport publié par l’OCDE. 

Le communiqué

Selon le rapport intitulé Les impôts sur les salaires 2015, la charge fiscale dans la zone OCDE a augmenté dans 23 pays et baissé dans 10 autres pendant cette période. 

Une visualisation de données est disponible  à l’adresse

 : www.compareyourcountry.org/taxing-wages?lg=fr

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 OCDE imposition  des salaires 2013

 

L’essentiel de la hausse provient d’une augmentation plus rapide des salaires que des abattements et crédits d’impôt. En 2014, le taux légal de l’impôt sur le revenu des travailleurs percevant un salaire moyen n’était supérieur à celui de 2010 que dans sept pays, et dans six pays, il était inférieur.

 

En 2014, la charge fiscale pesant sur un travailleur moyen dans la zone OCDE a augmenté de 0.1 point de pourcentage pour passer à 36.0%, alors qu’aucun pays de l’OCDE n’a relevé le taux légal de l’impôt sur le revenu des travailleurs moyens. La charge fiscale a augmenté dans 23 des 34 pays de l’OCDE, mais baissé dans neuf d’entre eux et elle est restée stable dans deux autres.

Les impôts sur les salaires 2015 présentent des données comparatives entre pays sur l’imposition des revenus des salariés ainsi que sur les cotisations sociales versées par les salariés et les employeurs. Ces deux éléments jouent en effet un rôle déterminant dans les décisions prises par les particuliers pour choisir un emploi et par les entreprises cherchant à embaucher. 

La charge fiscale au titre de l’impôt sur le revenu et des cotisations sociales est mesurée à l’aide du « coin fiscal », c’est-à-dire le montant total des impôts versés par les salariés et les employeurs, après déduction des prestations familiales reçues, exprimé en pourcentage des coûts totaux de la main-d’œuvre pour les employeurs.

Le rapport de cette année contient un chapitre spécial consacré aux revenus du travail dans cinq grandes économies non membres de l’OCDE : Afrique du Sud, Brésil, Chine, Inde et Indonésie. L’analyse fait apparaître des écarts significatifs entre ces pays. Ainsi, au Brésil et en Chine, pour un travailleur moyen célibataire, le coin fiscal était comparable en 2013 à celui observé dans nombre de pays de l’OCDE. En revanche, en Afrique du Sud, en Inde et en Indonésie, le coin fiscal était bien inférieur pour les salariés à ce qu’il était dans la grande majorité des économies de l’OCDE.

Parmi ces cinq pays, le dosage des prélèvements sur le travail varie également, les cotisations sociales constituant l’essentiel des mesures de la charge fiscale pour les ménages types étudiés dans quatre des cinq pays, sauf en Afrique du Sud.

 

L’une des conclusions les plus frappantes de cette analyse est qu’à la différence de ce que l’on observe dans la grande majorité des pays de l’OCDE, les prestations familiales ne contribuent que très modestement, voire pas du tout, à réduire la charge fiscale pesant sur les travailleurs avec enfants dans ces cinq économies.

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