La micro-taxe comme solution au « ras-le-bol fiscal » ? Par Marc Chesney (Zurich) (17 novembre 2019)
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En décembre 2018 les courageux journalistes libres de sud ouest ont publie la proposition de reforme fiscale iconoclaste de Marc Chesney, professeur à l’université de Zurich. Ex-professeur et doyen associé à HEC (Hautes études commerciales) Paris, auteur de
« La crise permanente », en video mai 2018).
Le grand débat de la SUISSE - Micro-taxe: le big bang fiscal
« Le système fiscal date de plus d’un siècle. Il est archaïque et particulièrement bureaucratique. Il ponctionne ceux qui en ont déjà peu et appauvrit la classe moyenne. De par sa complexité excessive, il permet à ceux qui ont accumulé d’immenses fortunes de mettre en place des montages permettant l’évasion fiscale. »
Cette réflexion (r)évolutionnaire est fondée sur le postulat simple que nous apprenons tous dans nos Cours de finances publiques
UNE BON IMPÔT EST UN IMPÔT AVEC UNE ASSIETTE LARGE
ET UN TAUX FAIBLE
UNE NOUVELLE REFORME A LA MAURICE LAURE ??
Les conséquences budgétaires pour la France par Mathilde FARINE
Micro-taxe, macro-efficacité ? - Solidaires Finances Publiques
En 2016 Marc Chesney s’est associé avec quatre autres personnes pour lancer une initiative populaire en suiise visant à taxer à un taux de 0.1% toutes les transactions, financières et commerciales CLIQUE
UNE INITIATIVE POPULAIRE EN SUISSE EN JANVIER 2020
Par Etienne Meyer-Vacherand du temps
L’initiative populaire pour la mise en place d’une micro-taxe sur les paiements électroniques prend forme. En 2015, Le Temps se faisait déjà l’écho de ce projet qui vise à remplacer trois impôts fédéraux (la TVA, l’impôt fédéral direct et le droit de timbre) par une taxe unique d’environ 0,1% appliquée aux transactions sans espèces. Le comité à l’origine de cette proposition a dévoilé son agenda à l’occasion d’une conférence de presse à Berne vendredi 15 novembre .
Le texte a été soumis à la Chancellerie fédérale et la récolte des 100 000 signatures devrait débuter dans le courant du mois de janvier.
Pour Felix Bolliger, gestionnaire de patrimoine zurichois et membre du comité, qui a émis le premier l’idée en Suisse dans un texte en 2013, le concept est très simple. L’ensemble du trafic des paiements en Suisse représente environ 100 000 milliards de francs par an selon les initiants. «Soit 150 fois le PIB de la Suisse, souligne Marc Chesney, professeur de finance à l’Université de Zurich. L’économie réelle suisse aurait peut-être besoin de transactions de l’ordre de dix fois le PIB, mais pas plus.»
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