La nuit de la faillite s'approcherait elle ? (17 juin 2014)

 Rla nuit de la faillitte.jpgue Cauchy, 15e arrondissement de Paris,ce lundi 22 septembre 2014 à  2 h du matin. Celui qu’on appelle « le Monsieur », et qui n’est autre que François Hollande, reçoit un coup de téléphone urgent. .......

La nuit de la faillite par Gaspard Koening 

Un moment de notre Histoire  

 

«J'efface les conséquences des erreurs du passé 
pour donner à l'État les moyens de son avenir»

30 septembre 1797 Dominique  Ramel-Nogaret)
ministre des Finances du Directoire,

 

OCDE Pour un choc fiscal en France...!!!!

 

mise à jour juin 2015

Cour des comptes 

Le budget de l’État en 2014 (résultats et gestion)      Le rapport mai 2015 

L’exécution du budget de l’État en 2014 se caractérise par une aggravation du solde budgétaire par rapport à 2013, du fait d’une baisse des recettes nettes et d’une hausse des dépenses nettes du budget général. La dette de l’Etat continue à progresser à un rythme soutenu 

Le budget de l’État en 2014 présente un déficit de 85,56 Md€, en hausse de 10,69 Md€ par rapport à 2013. La réduction du déficit budgétaire de l’État, constatée depuis plusieurs années, a été interrompue. 

En 2014, les recettes de l’État se sont élevées à 291,9 Md€, en diminution de 9,3 Md€ par rapport à 2013, sous l’effet d’une baisse des recettes fiscales, la première depuis 2009, à hauteur de 9,7 Md€. Cette baisse provient essentiellement de mesures de réduction d’impôts antérieures à la LFI pour 2014.
Des hypothèses de croissance économique exagérément optimistes et des hypothèses d’élasticité des recettes également trop élevées sont à l’origine d’un niveau de recettes inférieur de 10 Md€ aux prévisions initiales.
Le montant des dépenses fiscales en 2014 est estimé à 78,87 Md€ dans le PLF pour 2015

Avis n°2015-02 relatif au solde structurel des administrations publiques présenté dans le projet de loi de règlement de 2014 (PDF, 385,24 kB)

 

 

la dette de Maastricht des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur 

Source : Comptes nationaux base 2010 - Insee, DGFiP, Banque de France

 

2013T4

2014T1

2014T2

2014T3

2014T4

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ensemble des adm. publiques

1 953,4

1 998,9

2 027,6

2 035,4

2 037,8

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

en point de PIB (*)

92,3%

94,0%

95,2%

95,2%

95,0%

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

dont, par sous-secteur, (*) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

État

1 535,9

1 579,2

1 614,4

1 609,6

1 610,2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Organismes divers d'adm. Centrale

22,6

22,4

21,2

21,3

22,6

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Administrations publiques locales

183,3

181,2

179,6

180,2

188,2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Administrations de sécurité sociale

211,7

216,3

212,4

224,4

216,8

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La dette française va exploser tous les records en 2014

Les vrais chiffres  de la France au 31 décembre 2013  

L’ÉVOLUTION DE LA DETTE (1) DES AMINISTRATIONS PUBLIQUES

 

 

2010

2011

2012

2013

Dette des administrations publiques (1)

1 615,3

1 738,5

1 855,4

1 939,7

Dette en pourcentage du PIB total

80,8

84,4

88,7

91,8

(1) Dette notifiée

Source : Insee, Comptes Nationaux publiés le 15 mai 2014 selon les principes du système européen des comptes 2010 

Avis n° HCFP-2014-02 du 23 mai 2014 relatif au solde structurel des administrations publiques présenté dans le projet de loi de règlement de 2013

 

Avis du Haut Conseil relatif aux projets de lois de finances rectificative et de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2014  diffusé le 11.06.14 

Les rapports de la cour des comptes sur les déficits sociaux  

 

L’analyse du projet de loi de finances de juin 2014 a fait observe au Haut Conseil des Finances  Publiques (cliquer ) la conclusion suivante fort diplomatique dans la forme mais négative  dans le fond

Au vu des informations disponibles à ce jour, le Haut Conseil constate que les aléas baissiers qui affectent la prévision de croissance de 1,0 % en 2014 se sont accrus depuis la présentation du programme de stabilité au mois d’avril. Il estime que les effets positifs attendus des décisions de la Banque centrale européenne annoncées le 5 juin ne pourront se faire sentir que progressivement. En conséquence, il considère que, sans être hors d’atteinte, la prévision de croissance du Gouvernement pour 2014 paraît désormais élevée.

Par ailleurs, les données macro economiques fournies dans la loi de règlement du budget 2013 sont pour le moins mauvaises tant dans leur flux que dans leur masse ( avis du HCFP)

Au terme de son examen de l'article liminaire du projet de loi de règlement pour 2013, le Haut Conseil constate que

 ― le solde structurel des administrations publiques, qui s'établit à ― 3,1 % du PIB en 2013, est dégradé de 1,5 point par rapport à celui prévu dans la loi de programmation des finances publiques du 31 décembre 2012 ;

 ― cet écart de 1,5 point de PIB provient pour 0,6 point des écarts se rattachant aux années 2011 et 2012, dont une partie avait déjà été constatée il y a un an par le Haut Conseil. S'y ajoute un ajustement structurel qui a été inférieur de 0,9 point à la programmation en 2013

 ― cet écart, qui est « important » au sens de l'article 23 de la loi organique du 17 décembre 2012, puisque supérieur à 0,5 point de PIB, déclenche le mécanisme de correction Le Haut Conseil appréciera les mesures de correction présentées par le Gouvernement dans son avis portant sur les prochains projets de loi de finances ou de loi de financement de la sécurité sociale.

Nous sommes fort éloignés de la sympathique euphorie de nos pouvoirs publics qui tentent de diminuer les dépenses tout en promettant des baisses fiscales ou sociales

 

Mais quel sera la position de la finance internationale qui possède 66% de la  dette française ainsi que 46 % de nos entreprises cotées à la bourse 

 

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« Pour guérir d'un excès de dettes, un endettement encore plus grand est une impasse. Des économistes cherchent d'autres solutions, qui passent par l'impôt ou le défaut. Dans les deux cas, l'épargnant est le perdant. »

Les réflexions de Jean Marc Vittori Les Echos 15.10.13

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La France se situe à un moment crucial dans la conduite du redressement de ses comptes publics. Après les déficits historiques des années 2009 et 2010, elle s’est engagée depuis 2011 dans une trajectoire de retour à l’équilibre. De premiers résultats ont été obtenus dans la résorption du déficit de la sécurité sociale.

 Pour autant, ce déficit demeure massif, à un niveau deux fois supérieur à ceux de la période 2006-2008. En 2012, sa réduction s’est en effet sensiblement ralentie. Et, en 2013, contrairement à la prévision de la loi de financement de la sécurité sociale votée fin 2012, le redressement des comptes sociaux connaît un coup d’arrêt du fait de l’atonie de la croissance.

La dette sociale gonflera de plus de 70 milliards d’euros d’ici à 2018, selon le rapport annuel de la Cour des comptes sur la Sécu. Une "spirale anormale et particulièrement dangereuse", pointe Didier Migaud. Pour qui il existe "des gisements d’économies considérables" dans l’assurance-maladie.

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Les dettes publiques n'en finissent pas de grimper en Europe

La dette publique s'est alourdie au premier trimestre 2013 dans la zone euro pour représenter 92,2 % du PIB.Son taux dépasse désormais 160 % du PIB en Grèce - contre 136,5 % il y a un an - et 130 % en Italie.

Le lien direct avec Eurostat

 

Du théâtre budgétaire : Le Diable Rouge 

Colbert : Pour trouver de l'argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus. J'aimerais que Monsieur le surintendant m'explique comment on s'y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu'au cou…
Mazarin : Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu'on est couvert de dettes, on va en prison. Mais l'Etat… L'Etat, lui, c'est différent. 

  LA REFLEXION POLITIQUE

M. Philippe Marini,  le 3 juillet

Débat d'orientation des finances publiques (DOFP) pour 2014 -
Examen du rapport d'information
 cliquer 
 

Le  rapporteur général –Mr MARC PS a su  concilier la réalité des chiffres avec la nécessaire solidarité politique. Les chiffres et les clefs d'analyse que vous nous avez donnés constitueront un patrimoine commun à partir duquel il nous sera loisible de bâtir nos interprétations. Car la vertu des chiffres est d'autoriser plusieurs lectures, n'est-ce pas ?

Je remercie le rapporteur général de son objectivité. Je note une certaine dichotomie. D'une part, un discours, qui s'adresse à Bruxelles, sur l'effort sans précédent de réduction des dépenses publiques - et le moindre coup d'oeil dans le rétroviseur doit inciter à l'humilité car nous avons été loin d'être exemplaires par le passé. De l'autre, la réalité des réformes structurelles, qu'on ne voit pas venir.

"Or nous sommes au pied du mur"

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L'argent toujours plus cher par Yves Genier (hebdo ch

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« Les Européens ne parviennent pas à faire ce qu’ils devraient faire : restructurer. (...) Je ne suis pas si loin de penser que l’Europe rate sa gestion de la crise.

Un moment de notre Histoire 

30 septembre 1797 La banqueroute des deux tiers

«J'efface les conséquences des erreurs du passé
pour donner à l'État les moyens de son avenir»

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