déclaration des droits du gardé à vue

PROJET DE LOI

portant transposition de la directive 2012/13/UE
du Parlement européen et du Conseil, du 22 mai 2012, relative
au droit à l’information dans le cadre des
procédures pénales.

05.05.2014

CE TEXTE A ETE VOTE PAR L ASSEMBLEE NATIONALE

MAIS N EST PAS ENCORE DÉFINITIVEMENT ADOPTEE   AU 5 MAI 2014

 

 

LA PETITE LOI VOTEE LE 5 MAI

LE DOSSIER PARLEMENTAIRE

Dispositions relatives à la déclaration des droits
devant être remise aux personnes privées de liberté

Article 4

I. – Le titre X du livre V du code de procédure pénale est complété par un article 803-6 ainsi rédigé :

« Art. 803-6. – Toute personne suspectée ou poursuivie soumise à une mesure privative de liberté en application d’une disposition du présent code se voit remettre, lors de la notification de cette mesure, un document énonçant, dans des termes simples et accessibles et dans une langue qu’elle comprend, les droits suivants tels qu’ils s’appliquent au cours de la procédure en vertu des dispositions du présent code :

« 1° Le droit d’être informée de la qualification, de la date et du lieu de l’infraction qui lui est reprochée ;

« 2° Le droit, lors des auditions ou interrogatoires, de faire des déclarations, de répondre aux questions qui lui sont posées ou de se taire ;

« 3° Le droit à l’assistance d’un avocat ;

« 4° Le droit à l’interprétation et à la traduction ;

« 5° Le droit d’accès aux pièces du dossier ;

« 6° Le droit qu’au moins un tiers ainsi que, le cas échéant, les autorités consulaires du pays dont elle est ressortissante soient informés de la mesure privative de liberté dont elle fait l’objet ;

« 7° Le droit d’être examinée par un médecin ;

« 8° Le droit de connaître le nombre maximal d’heures ou de jours pendant lesquels elle peut être privée de liberté avant de comparaître devant une autorité judiciaire ;

« 9° Le droit de connaître les modalités de contestation de la légalité de l’arrestation, d’obtenir un réexamen de sa privation de liberté ou de demander sa mise en liberté.

« La personne est autorisée à conserver ce document pendant toute la durée de sa privation de liberté.

« Si le document n’est pas disponible dans une langue comprise par la personne, celle-ci est informée oralement des droits prévus au présent article dans une langue qu’elle comprend. L’information donnée est mentionnée sur un procès-verbal. Une version du document dans une langue qu’elle comprend est ensuite remise à la personne sans retard. 

 

 

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