03 janvier 2015
Le français PIKETTI sera t il le nouveau MARX?
Le refus d’accepter la légion d’honneur de la France fait la une des journaux financiers du monde entier ce débat certainement bashing ET qui n'est donc plus une anecdote fraocoparisiennejustifie à mon avis que les avocats puissent en prendre connaissance
Mais qui est thomas Piketti cet enfant de Lutte Ouvrière
Thomas Piketty refuse sa Légion d’honneur: le monde entier en parle
Cliquer pour lire la presse économique internationale qui parle ce cette "anecdote"
Certaines de ses propositions ont été reprises –avec beaucoup de souplesses et nuances par C LAGARDE au FMI
Quelques thèse de T P
Tendanciellement, la croissance est un accident de l’histoire économique fortement fonction de l’accroissement de la population. De 0 à 1750 dans les pays développés la croissance estimée aurait été de 0,1%/an. Depuis la révolution industrielle, la croissance annuelle des pays développés n’est que de 0,8%/an. Des taux de croissance () de 5 à 10% annuels n’ont eu lieu qu’en Europe pendant les « 30 glorieuses » et dans les pays en développement pendant une quinzaine d’année. Ils sont dus pour les premiers à la reconstruction suite aux deux guerres mondiales et à la grande crise ; pour les seconds au « rattrapage » rapide sur les économies développées. D’après Piketty et plusieurs confrères, les périodes de très fortes croissances sont terminées.
Le Taux de rémunération du capital () est historiquement stable et supérieur à la croissance. Aussi loin que l’on puisse l’estimer (Piketty reprend des études qui font cette estimation jusqu’à l’empire romain), puis le calculer, le taux de rendement du capital qu’il soit agraire, industriel ou foncier, se situe entre 4,5 et 5%/an. Piketty ne voit absolument aucune raison pour qu’il en aille différemment dans la suite du xxie siècle.
Structurellement, r (tx de rémunération du capital)> g (tx de croissance) implique une concentration toujours plus grande du capital. Si vous prenez une création de nouvelles richesses au rythme de 0,1%/an (ou même de 0,8%) et une accumulation vers les propriétaires existant d’une ampleur de 4,5-5%, il est historique et évident que la richesse se concentre progressivement (et à un rythme qui va en s’accélérant) dans les mains de quelques uns…
Si cela n’a pas été le cas pendant nos fameuses 30 glorieuses, car c’est la seule période historique où la concentration du capital a été aussi faible grâce à la conjugaison de plusieurs facteurs : forte croissance ; forte inflation (qui diminue le Taux de rendement net du capital) ; imposition confiscatoire sur les hauts revenus et sur les grosses transmissions (respectivement jusqu’à 80% et 90% pour les tranches les plus élevées). De plus, tous ces phénomènes se sont concentrés sur une capitalisation quatre fois plus faible qu’en 1914
Piketty propose enfin des pistes. La meilleure solution, a priori, passe par un impôt réellement progressif et se décline en impôts confiscatoires sur les tranches les plus élevées des transmissions et des revenus pour limiter l’effet « naturel » de concentration ainsi qu’un impôt sur le capital pour accélérer une nouvelle répartition. Cette solution présenterait également l’avantage de résorber sans trop de dommages humains les énormes déficits publics.
Chacun y trouvera sa vérité mais le FMI et sa président Chrisitine Lagarde avaient en octobre 2013 osé envisager en public lors de l'assemblée générale des propositions loin des être éloignées des principes de PiKETTI
FMI: TAXING TIMES une fiscalité plus lourde pour les riches
Les réflexions de Jean Marc Vittori Les Echos 15.10.13
FMI assemblée annuelle L'étude complète en pdf
L’analyse de claire Guelaud du Monde cliquer
LE SEMINAR EN VIDEO Avec la position très avancée de C Lagarde
Les défis que doivent relever les responsables actuels des politiques fiscales sont redoutables :ils doivent assainir les finances publiques sans obérer les perspectives de croissance à court et moyen termes ;s’attaquer aux aspects d’équité, au cœur des préoccupations avec le creusement des inégalités dans de nombreux pays ;« réparer » le système fiscal international ; améliorer la mobilisation des ressources intérieures, étant donné le recul probable de l’aide au développement ; et trouver des solutions pour tirer au mieux parti des nouvelles ressources.
Le séminaire s’est attacher à deux questions :
1) comment structurer les systèmes fiscaux pour affronter ces problèmes dans les meilleures conditions possibles ; et
2) quels sont les obstacles à une réforme de fond des politiques fiscales et les moyens pour les surmonter?
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MM. Dominique Lefebvre, député et François Auvigne, Inspecteur général des finances, ont remis le 13 mai 2014 au Premier ministre, Manuel Valls le rapport du groupe de travail sur la fiscalité des ménages
rapport_sur_la_fiscalité_des_menages
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Une autre solution plus radicale serait elle la suivante ?
Un moment de notre Histoire
30 septembre 1797 La banqueroute des deux tiers
«J'efface les conséquences des erreurs du passé
pour donner à l'État les moyens de son avenir»,
Dominique Ramel (dit Ramel-Nogaret), ministre des Finances du Directoire, ferme le marché des titres publics et fait voter une loi annulant de facto les deux tiers de la dette publique
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