02 mars 2021
OCDE Nouvel outil pour rendre plus efficace la lutte contre les délits fiscaux
Ce nouvel outil de diagnostic permettra aux juridictions d'auto-évaluer leurs capacités dans un éventail de domaines juridiques, stratégiques et opérationnels afin de soutenir leurs efforts pour lutter efficacement contre la criminalité fiscale.
Modèle de maturité des enquêtes sur les délits fiscaux
30 novembre 2020
Une enquête efficace sur les délits fiscaux est cruciale pour préserver les recettes, lutter contre la corruption et le financement du terrorisme, lutter contre les flux financiers illicites ainsi que pour maintenir la confiance du public dans l'équité du système fiscal", a commenté Grace Perez-Navarro, directrice adjointe de le Centre de politique et d’administration fiscales de l’OCDE.
"D'après les commentaires reçus pendant le développement et le pilotage du nouveau modèle de maturité, nous sommes convaincus qu'il sera un outil utile pour les pays développés et en développement", a-t-elle ajouté.
Lutte contre la criminalité fiscale: les dix principes mondiaux
Le but est de permettre aux juridictions de comparer leur cadre juridique et opérationnel et d'identifier les domaines dans lesquels des améliorations peuvent être apportées. Les travaux futurs dans ce domaine comprendront l'ajout de détails spécifiques au pays, couvrant un large éventail de pays.
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26 février 2021
FRAUDE FISCALE LE GUIDE OCDE CONTRE LES INTERMÉDIAIRES FRAUDEURS
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Les crimes en col blanc, comme la fraude fiscale, les pots-de-vin et la corruption, sont souvent occultés par des structures juridiques et des opérations financières complexes spécifiquement conçues par des juristes, des comptables, des établissements financiers et d’autres « intermédiaires fiscaux ».
Cette criminalité a des répercussions substantielles sur les recettes publiques, la confiance des citoyens et la croissance économique, y compris sur la reprise post-COVID 19.
Un nouveau rapport de l’OCDE présente une série de stratégies et de mesures que les pays peuvent adopter pour s’attaquer aux intermédiaires spécialisés qui pratiquent la fraude fiscale et d’autres délits financiers pour le compte de leurs clients délinquants.
Il met en lumière le rôle dommageable de ces intermédiaires et l’importance d’une action nationale et internationale concertée pour les combattre, et décrit les contre-stratégies recommandées pour dissuader ces professionnels d’apporter leur concours aux infractions fiscales et aux crimes d’affaires, mettre un terme à leurs activités, mener des enquêtes et engager des poursuites à leur encontre.
En finir avec les montages financiers abusifs :
Réprimer les intermédiaires qui favorisent les délits fiscaux
et la criminalité en col blanc
(ocde 25 février 2021 )
Contre-stratégies recommandées pour lutter contre les intermédiaires fiscaux (OCDE page9)
Criminalité fiscale et financière : le rôle des intermédiaires fiscaux
Identifier les intermédiaires fiscaux
Détection des intermédiaires fiscaux grâce à l’élaboration d’indicateurs et à leur analyse
Dissuader les intermédiaires fiscaux d’agir
L’analyse par Richard Hiault (Les ECHOS)
Mobiliser l’ensemble de l’administration et la coopération internationale pour mener des enquêtes efficaces
Ce rapport sera présenté lors du Forum mondial virtuel de l'OCDE sur l'intégrité et la lutte anti-corruption, qui se tiendra du 23 au 25 mars 2021.
Nous vous invitons à vous inscrire à l'événement et à participer à la session sur les « intermédiaires spécialisés aux délits fiscaux » qui aura lieu le 24 mars 2021 à 16h45 (CET). Cette session mettra en lumière le rôle préjudiciable joué par les intermédiaires qui facilitent les délits financiers pour le compte de leurs clients déliquants, et l'importance d'une action nationale et internationale concertée pour les combattre.
21:04 | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer |
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24 février 2021
Le PLAN BAYROU pour sortir de la crise COVIE est conforme aux recommandations du FMI
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la relance de la France passe par un investissement massif et rapide sur les secteurs stratégiques -notamment les filières hydrogène vert et immobilier, traitées dans l'avis) permettant l'atteinte des objectifs que la France s'est fixée en matière de lutte contre le changement climatique, la stimulation de l’activité économique tout en mettant le bien-être des citoyen.ne.s au cœur de l’action publique.
Le Conseil économique, social et environnemental adonne un avis favorable le 24 fevrier
Le rapport du haut-commissariat au Plan, dirigé par François Bayrou, propose de cantonner et de différer le remboursement de la dette Covid. Cela doit permettre non seulement de financer les dépenses d'urgence engagées, mais aussi de rajouter plus de 250 milliards d'euros à la relance de l'économie française.
Reformes fiscales :des pistes du conseil des prélèvements obligatoires (à suivre)
Le CESE s’ adapte donc aux recommandations du FMI pour la France en ne prévoyant aucune imposition nouvelle
LES RECOMMANDATIONS DU FMI POUR LA FRANCE
"Les autorités doivent élaborer dès maintenant un plan crédible et ambitieux de rééquilibrage des finances publiques à moyen terme et le mettre en œuvre seulement une fois la reprise économique bien engagée."
Les rapporteurs de la section de l'économie et des finances du CESE ont établi 18 préconisations :
19:21 | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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Le sham trust : son contrôle vu par la cour de cassation (arrêt WILDENSTEIN 6 janvier 21)
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La cour de cassation dans
l arret WILDENSTEIN d u 6 janvier 2021
nous apporte aussi des précisions sur le régime fiscal d’un trust et surtout sur l’étendue des pouvoirs de contrôle des juges sur la conformité de la réalité économique par rapport aux obligations juridiques de chacun des participants au trust et ce aux fins de vérifier notamment s’il n existe pas de trustee de paille ou de sham trust ?!
les Conventions de la Haye et le trust français par Peter Harris
-
55 Dès lors, il appartient au juge d’analyser le fonctionnement concret du trust concerné afin de rechercher si le constituant a, dans les faits, continué à exercer à l’égard des biens logés dans le trust des prérogatives qui sont révélatrices de l’exercice du droit de propriété, de telle sorte qu’il ne peut être considéré comme s’en étant véritablement dessaisi.
xxxxxx
- En se basant sur la Convention de la Haye du 1er juillet 1985 relative à la loi applicable au trust et à sa reconnaissance (attention cette convention na pas ete ratifiée par la France)
- et sur l’article 792-0 bis du code général des impôts créé par la loi n°2011-900 du 29 juillet 2011, le trust peut être défini comme l’ensemble des relations juridiques créées dans le droit d’un Etat étranger par une personne, le constituant, par acte entre vifs ou à cause de mort, lorsque des biens ou des droits ont été placés, sous le contrôle d’un administrateur, le trustee, dans l’intérêt d’un ou de plusieurs bénéficiaires ou pour la réalisation d’un objectif déterminé.
- Ce mécanisme en vertu duquel le constituant se dessaisit de ses biens et qui conduit à dissocier la propriété « légale » du trustee de la propriété « équitable » du ou des bénéficiaires est inconnu en droit français.
- Il n’en demeure pas moins que, selon la jurisprudence civile et fiscale de la Cour de cassation développée dès 1996, il convient de s’attacher aux effets concrets du trust concerné tel qu’établi et régi par la loi étrangère applicable afin de déterminer s’il a réalisé, au sens du droit français, au profit du ou des bénéficiaires, un transfert de propriété ayant pris effet au décès du constituant et susceptible d’être soumis aux droits de mutation à titre gratuit.
- Il a également été jugé par la chambre commerciale de la Cour de cassation que, lorsqu’il est établi que le constituant d’un trust a le droit de jouir et de disposer des biens confiés ou, s’agissant d’un acte de trust irrévocable, ne s’est cependant pas dépossédé de ses biens de manière irrévocable, ces derniers doivent être inclus dans l’assiette de l’impôt de solidarité sur la fortune constituée par la valeur des biens appartenant au contribuable.
- Il en résulte notamment qu’en l’absence de dessaisissement du constituant d’un trust, les biens qui y sont logés sont considérés comme étant restés la propriété du constituant. Dans cette hypothèse, il importe peu que, selon l’acte de trust, celui-ci soit qualifié de discrétionnaire et irrévocable et qu’il n’ait pas pris fin au décès du constituant.
- L’intervention du législateur le 29 juillet 2011, lequel a organisé un régime fiscal des biens placés dans un trust de droit étranger, inapplicable à l’espèce, n’implique pas l’absence de toute fiscalité antérieure applicable à l’égard de ces biens. En effet, il ressort des travaux préparatoires que ce texte a visé à confirmer, préciser et compléter le régime fiscal des trusts en matière de droits de mutation à titre gratuit et d’impôt de solidarité sur la fortune.
13:10 | Tags : le sham trust : son contrôle vu par la cour de cassation (arrêt | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer |
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22 février 2021
les répercussions sociales des pandémies analysées par le FMI
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De la peste de Justinien à l’épidémie de grippe de 1918 en passant par la peste noire, l’histoire regorge d’exemples de flambées infectieuses aux répercussions de long terme pour la société, qui ont redessiné la politique, bouleversé l’ordre établi et, dans certains cas, semé des troubles sociaux.
Pourquoi ?
Il est notamment possible qu’une épidémie révèle ou aggrave des lignes de fracture préexistantes dans la société, telles que l’insuffisance des dispositifs de protection sociale, le manque de confiance dans les institutions ou le sentiment que la classe dirigeante est indifférente, incompétente ou corrompue.
LES MISERABLES
Par le passé, il est également arrivé que des épidémies de maladies contagieuses entraînent des représailles à l’égard de groupes ethniques ou religieux, ou qu’elles accentuent les tensions entre classes économiques.
les répercussions sociales des pandémies
Philip Barrett, Sophia Chen et Nan Li
Mesurer les troubles sociaux à l'aide des rapports des médias
20:29 | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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21 février 2021
Coopération administrative fiscale (DAC) :déjà des critiques de la cour des comptes européenne
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A l époque ou la France met en place la déclaration obligatoire de certaines opérations trans frontières
MINEFI Directive UE « DAC6 »
Déclaration des dispositifs transfrontaliers ( a jour 02.21)...
V. Sanctions applicables
la Cour des comptes européenne, dans un nouveau rapport spécial publié le 26 janvier souligne que l'échange d'informations fiscales entre les États membres de l'UE est toujours insuffisant pour garantir une fiscalité juste et efficace dans l'ensemble du marché unique.
Les problèmes se situent non seulement au niveau du cadre législatif de l'Union, mais aussi dans sa mise en œuvre et sa surveillance. Les auditeurs ont notamment constaté que les informations échangées étaient souvent d'une qualité limitée ou sous-utilisées.
Communiqué de presse Luxembourg, le 26 janvier 2021
Échange d'informations fiscales dans l'UE:
le système est solide, mais sa mise en oeuvre laisse à désirer
La coopération administrative en matière de fiscalité directe entre les autorités compétentes des États membres de l’UE contribue à garantir que tous les contribuables paient leur juste part de la charge fiscale, indépendamment du pays dans lequel ils travaillent, prennent leur retraite, possèdent un compte bancaire et investissent ou font des affaires.
Ces principes se fondent sur la directive 2011/16/UE du Conseil , qui établit toutes les procédures nécessaires et définit la structure d’une plate-forme sécurisée pour la coopération.
La lutte contre l'évasion fiscale internationale | Vie publique.fr
Coopération administrative et assistance mutuelle
L'application du droit de l'Union européenne en matière fiscale
par le Conseil Constitutionnel
Rapport d’information sur espace fiscal européen (AN Juillet 2020
Un grand cour de droit fiscal européen
14:32 | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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Pas d’imposition pas de convention : le débat est il clos ??? CAA NANTES 14/01/21
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le conseil d état du 9 juin 2020 en annulant pour erreur de droit mais avec renvoi l’arrêt de la CAA de Versailles du 29 mai 2019 statuant sur la définition d’une résidence fiscale mais dans le cadre de l ancienne convention avec la chine applicable antérieurement au 1er janvier 2015 a rouvert le débat de la définition conventionnelle du domicile fiscal des personnes physiques
A SUIVRE DONC
mise a jour février 2021
CAA de NANTES, 1ère chambre, 14/01/2021, 19NT00731, Inédit au recueil Lebon
-
Il ne résulte pas de l'instruction que M. A... aurait été assujetti à l'impôt en Arabie Saoudite au sens du paragraphe 1 de l'article 4 de la convention franco-saoudienne, sur les revenus des années 2012 à 2014. Dès lors, le requérant ne peut utilement se prévaloir des critères posés au paragraphe 2 de l'article 4 de cette convention.
Le premier débat
La double exonération fiscale internationale : c’est fini !!???
Patrick Michaud et Benjamin Briguaud avocats à PARIS
Le deuxième débat :
Être assujetti ou être imposé
La tribune EFI sur les jurisprudences antérieures à 2020
Avec conclusions LIBRES de MMe de BARMON et CORTOT BOUCHER
Résidence fiscale : Pas d'imposition donc pas de convention fiscale ??!!
Une forte évolution
La question posée par le CE du 9 juin 20 20
Comment interpréter une convention ?
La situation de fait
- A..., qui réside à Shanghai, a perçu en 2013 et 2014 des dividendes de sociétés françaises, qui ont, conformément aux dispositions du code général des impôts citées ci-dessus, été soumis à la retenue à la source qu'elles prévoient, au taux de 30 %. M. A... se pourvoit en cassation contre l'arrêt du 29 mai 2019 par lequel la cour administrative d'appel de Versailles a rejeté son appel contre un jugement du tribunal administratif de Montreuil du 19 septembre 2017 rejetant sa demande tendant à la restitution partielle de ces retenues par application du taux de 10 % prévues par les stipulations conventionnelles
lA CAA Versailles 29 mai 2019 N°17VE03385 confirme la position de l administration
Le requérant soutient, toutefois qu’il était soumis à une obligation fiscale illimitée en Chine dès lors que les dividendes en provenance de sociétés française étaient imposables dans ce pays même s’ils étaient exonérés en vertu de la législation chinoise alors applicable, en faveur des étrangers présents sur le territoire chinois depuis plus d’un an mais moins de cinq ans ce qui ne faisait ainsi pas obstacle à la reconnaissance de sa qualité de « résident fiscal chinois ». Cependant, il résulte de l’instruction que les seules attestations de résidence produites par l’appelant sur la durée de son séjour en Chine le rendant éligible au régime fiscal dérogatoire prévu pour les dividendes perçus de l’étranger, faute de tout élément sur l’information effective des autorités fiscales chinoises, sont insuffisantes à établir que les dividendes de source française perçus par M. A... au titre des années en litige bénéficiaient de ce régime de faveur le dispensant d’acquitter l’impôt sur ces revenus.
Le conseil casse l arrêt pour erreur de droit MAIS avec renvoi
- Conseil d'État, 8ème - 3ème chambres réunies, 09/06/2020, 434972
- L’ analyse du conseil d etat
- Conclusions LIBRES de Mme Karin CIAVALDINI, rapporteure publique
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19 février 2021
Responsabilité des auditeurs : les suites de l affaire « Mamie Cassoulet » (HCCC 19.02.21)
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Nous nous souvenons tous de l arrêt de la chambre criminelle de la cour de cassation dans l affaire WIDELSTEIN qui a juge de deux notaires –célèbres à l époque et un avocat associe d un célèbre cabinet avaint été les complices actif d une fraude fiscale d envergure
Les commissaires aux comptes ne sont pas de reste
deux cabinets d'audit n'ont pas vu que Monique Piffaut, surnommée « Mamie Cassoulet », qui avait bâti un empire de l'agro-alimentaire en rachetant des fleurons français comme William Saurin, Garbit, Paul Predault, ou Madrange, truquait ses comptes depuis plusieurs années. La supercherie fut découverte à sa mort , en 2016.
- Elle a laissé une dette de 300 millions d'euros et 3.000 salariés sur le carreau.
et des entreprises en redressement judiciaire
La synthèse de Laurence Boisseau Les ECHOS
DECISION DU HAUT CONSEIL DU COMMISSARIAT AUX COMPTES 19 FEVRIER 2021
NOTE EFI cette decision ne vise que la responsabilité disciplinaire et en aucun leur responsabilité contractuelle ou penale (en cours
En clair, les professionnels du droit et de la comptabilité ont plus qu une obligation de conseil ils ont aussi –et bientôt- d’abord- une obligation de faire respecter l’ intérêt général
De la Totale Indépendance des auditeurs.
EY UK fortement condamné par la High Court of Justice de Londres le 17 avril 2020 )
Par décision du 19 février 2021, la formation restreinte du Haut conseil du commissariat aux comptes a prononcé des sanctions à l’encontre de cinq commissaires aux comptes personnes physiques et de quatre sociétés de commissaires aux comptes pour des griefs principalement liés à la certification des comptes annuels et consolidés de la société Agripole et de dix de ses principales filiales1 , pour les exercices 2012 à 2015.
En substance, il était reproché aux commissaires aux comptes d’avoir émis plusieurs opinions non étayées, dont la majorité était en outre erronée, dans le cadre des missions de certification des comptes des sociétés, en violation de leurs obligations professionnelles
2 . Il était également fait grief à la société Mazars SA de ne pas avoir mis en œuvre entre 2012 et 2016 des procédures assurant une évaluation périodique des conditions d’exercice de chaque mission de contrôle et à M. Pierre Sardet d’avoir réalisé, de juin à octobre 2016, des prestations de conseil interdites au profit de la dirigeante et actionnaire majoritaire des sociétés du groupe Agripole et de s’être trouvé, de mars 2011 à novembre 2016, dans une situation d’incompatibilité générale susceptible notamment de générer un conflit d’intérêts et de compromettre son indépendance.
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17 février 2021
Secret professionnel et déclarations des dispositifs transfrontières ( CE 10.02.21
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Le Conseil d'État jugeant en réfère le 10 février 2021 N° 448485 a rejeté les requêtes des organismes professionnels des avocats demandant d’une part de suspendre la mise en application des obligations déclaratives des dispositifs transfrontaliers et d’autres part de poser une question préjudicielle à la CJUE
COMMUNIQUE DU CNB D’ OUVERTURE DE LA PROCEDURE
LES EXCEPTIONS AU SECRET PROFESSIONNEL DE L’AVOCAT
CONSEIL D ETAT JUGE EN REFERE 10 FEVRIER 2021 N°448485
CNB contre MINEFI)
LES DONNEES DE LA QUESTION
La liberté de circulation des capitaux a ouvert des perspectives pour échapper aux prélèvements obligatoires fiscaux et sociaux
Au sommet de l’Arche en 1989 à Paris F Mitterand et G Bush ont decide de créer un système de déclaration de soupçons de certaines infractions pénales et ce au niveau mondial .seuls les avocats ont trouve une solution acceptée par tous pour concilier le secret professionnel et le respect de l intérêt général (CEDH 06 12 2012)
Bruxelles a voulu aller plus loin en obligeant les intermédiaires et non seulement les contractants à déclarer des montages internationaux ayant pour conséquences certains transferts de bénéfices et sans aucun soupcon d’infraction penale
Il s’agit de la nouvelle réglementation dite DAC6 sur les dispositifs transfrontières c'est-à-dire
ces dispositifs de planification fiscale particulièrement sophistiqués qui affectent la capacité des États à protéger leur base d’imposition de l’érosion en tirant parti de la mobilité accrue des capitaux et des personnes.Un échange d’informations relatives à ces dispositifs entre autorités fiscales de l’Union européenne (UE) a pour objectif de renforcer la lutte contre la planification fiscale agressive.
La première date d’application se termine le 28 fevrier 2021
Les conditions et formalites de déclaration
LA MOTIVATION DE LA DECISION DE REJET
Le Conseil d'État jugeant en réfère le 10 février 2021 N° 448485 a rejeté les requêtes des organismes professionnels des avocats demandant d’une part de suspendre la mise en application des obligations déclaratives des dispositof transfrontaliers et d’autes part de poser une question préjudicielle à la CJUE
CONSEIL D ETAT JUGE EN REFERE 10 FEVRIER 2021 N°448485 CNB contre MINEFI)
le Conseil national des barreaux, la Conférence des Bâtonniers, les Ordres des avocats du barreau de Paris et du barreau des Hauts-de-Seine ont demandé en refere la suspension de l'exécution des paragraphes 10 à 210 des commentaires administratifs publiés le 25 novembre 2020 au BOFiP BOI-CF-CPF-30-40-10-20, par lesquels le ministre de l'économie, des finances et de la relance a commenté la portée des dispositions de l'ordonnance du 21 octobre 2019, en tant qu'il réitèrent l'obligation instituée par les dispositions de l'article 1649 AE du code général des impôts à la charge de l'intermédiaire, lorsque ce dernier n'obtient pas l'accord de son client pour procéder à la notification à l'administration d'un dispositif transfrontière, de notifier l'obligation déclarative à tout autre intermédiaire ayant pris part à l'élaboration ce de dispositif portent une atteinte injustifiée et disproportionnée au secret professionnel des avocats.
Pour justifier de l'urgence à ordonner cette suspension, les requérants font valoir que les commentaires administratifs contestés portent un préjudice grave et immédiat à l'intérêt collectif de la profession d'avocat dès lors qu'ils font obligation aux membres de cette profession prenant part à l'élaboration de dispositifs transfrontaliers de transmettre non seulement à l'administration fiscale, mais également à des tiers ayant la qualité d'intermédiaire au sens des dispositions de l'article 8 bis ter de la directive (UE) 2011/16 des informations couvertes par le secret professionnel, en méconnaissance du droit à un procès équitable et du droit à la protection de la vie privée respectivement garantis par les stipulations des articles 6 et 8 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales et des articles 47 et 7 de la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne
Le conseil d état rejette les demandes en jugeant que d'une part que les conditions d’un référé ne sont pas remplies et D’autre part il s’abstient de poser une question préjudicielle à la CJUE
Les conditions auxquelles est subordonné l'exercice par le juge des référés des pouvoirs qu'il tient de l'article L. 521-1 du code de justice administrative ne sont pas remplies.
Par suite, sans qu'il soit besoin, d'une part, de se prononcer sur la condition tenant à l'existence d'un doute sérieux sur la légalité des commentaires administratifs attaqués et, d'autre part, de poser une question préjudicielle à la Cour de justice de l'Union européenne, les requérants ne sont pas fondés à demander la suspension de l'exécution des énonciations du bulletin officiel des finances publiques - Impôts en litige
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15 février 2021
Rapport parlementaire sur les moyens du contrôle fiscal (SENAT juillet 2020)
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En érigeant la lutte contre la fraude fiscale en objectif de valeur constitutionnelle Conseil constitutionnel, n° 99-424 DC du 29 décembre 1999. le Conseil constitutionnel a consacré la place centrale de cette mission, à la croisée de plusieurs principes fondateurs de notre système fiscal et de notre société : le consentement à l'impôt, la contribution commune aux dépenses publiques et l'égalité devant les charges publiques. Laisser faire impunément les contribuables qui auraient décidé d'agir à rebours de ces principes, c'est entamer leur crédibilité et leur pérennité.
NOTE EFI ce rapport évoque notamment de nombreuses réflexions et propositions pour améliorer les résultats budgétaires des contrôles sur les fraudes complexes - dont certaines utilisées à l etranger non pas été évoquées ?! -
sur les moyens du contrôle fiscal,
Par MM. Claude NOUGEIN et Thierry CARCENAC, Sénateurs
Synthèse du rapport le plan du rapport avec les liens
Rapport entre les recettes 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
du contrôle fiscal et les recettes
fiscales nettes de l'État 3,35 % 3,56 % 3,79 % 4,3 6% 3,91 % 3,18 % 2,95 % 4,02 %
Premier rapport sur la reforme du VERROU de Bercy (16 septembre 2020
Fraude fiscale et sociale le rapport au parlement du 15 octobre 2020 :
les résultats 2011-2019
La convergence des outils de lutte contre les fraudes fiscales et sociales –
Maïté GABET devant la cour de cassation
Trois constats ont conduit la commission des fiances du Senat à effectuer ce rapport :
- la diminution inquiétante des résultats du contrôle fiscal depuis 2015, malgré un léger rebond en 2019 ;
- - le développement de techniques innovantes d'analyse de données, un pilier de la stratégie du Gouvernement qui tarde encore à produire tous ses effets ;
- -la fin de la sanctuarisation des effectifs dédiés au contrôle fiscal.
Thierry Carcenac et Claude Nougein soulignent tout d'abord les difficultés qui font aujourd'hui obstacle à une appréciation au plus juste des résultats du contrôle fiscal.
Leur variation dépend en effet fortement des contentieux fiscaux à enjeux, sur lesquels le Parlement ne dispose d'aucun élément.
Par ailleurs, l'absence d'évaluation de la fraude fiscale, un travail dont se sont pourtant saisies les administrations fiscales d'autres pays, ne permet pas de calibrer les moyens octroyés au contrôle fiscal et de piloter opérationnellement l'action des services. Enfin, les rapporteurs spéciaux regrettent qu'il n'existe pas de vision synthétique des crédits budgétaires affectés à la mission du contrôle fiscal.
S'ils reconnaissent que le développement des nouvelles techniques d'analyse de données est indispensable, Thierry Carcenac et Claude Nougein insistent sur le fait que l'amélioration des résultats du contrôle fiscal ne peut pas uniquement reposer sur ces investissements technologiques.
Cela doit s'inscrire dans une réflexion plus générale sur les ressources humaines dédiées au contrôle fiscal (formation, affectation et recrutement), sur l'organisation du contrôle fiscal, sur la coordination de la multitude des acteurs chargés, à titre principal ou secondaire, d'une mission de contrôle fiscal, sur le ciblage des dossiers à enjeux et, enfin, sur l'amélioration du recouvrement des droits notifiés et des pénalités administrées lors des contrôles.
Ils rappellent enfin que, dans le domaine du contrôle fiscal, il est vital que l'obligation de moyens s'accompagne d'une obligation de résultats, pour préserver les principes fondateurs de notre système fiscal : l'égalité devant les charges publiques, le consentement à l'impôt et la participation de tous aux charges communes.
la DGFiP y consacre aujourd'hui plus de 10 % de ses effectifs et une partie significative de ses crédits.
Quand nous avons proposé ce thème de contrôle au bureau de notre commission des finances, les derniers résultats du contrôle fiscal disponibles étaient ceux de l'année 2018 : ils s'étaient à nouveau révélés décevants, le volume des montants recouvrés poursuivant une baisse qui semblait alors inexorable. Ces résultats interrogeaient sur l'efficacité de la stratégie adoptée par le Gouvernement en matière de lutte contre la fraude.
Depuis, le Gouvernement a très largement communiqué sur les résultats exceptionnels obtenus pour l'année 2019, même s'il est difficile d'en apprécier la portée et que certaines interrogations demeurent.
Depuis plusieurs années, en tant que rapporteurs spéciaux de la mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines », nous constatons une friction de plus en plus forte entre la priorité donnée au développement de nouveaux outils et techniques d'analyse de données au service du contrôle fiscal et la fin de la sanctuarisation des effectifs. Si les outils technologiques sont indispensables, nous considérons cependant qu'ils ne pourront atteindre leur plein potentiel que sous réserve d'investissements informatiques pérennes et d'une véritable réflexion sur les ressources humaines, sur l'organisation et sur la stratégie choisie par le Gouvernement en matière de contrôle fiscal.
Nous nous concentrons ici sur les moyens budgétaires - humains et informatiques - alloués au contrôle fiscal, et non sur les évolutions législatives intervenues ces dernières années.
Ce n'est pas pour autant que nous ne soutenons pas l'absolue nécessité de s'obliger à passer en revue ces évolutions ou encore les sanctions contre la fraude mises en place. Notre système fiscal, suffisamment complexe, pourrait s'économiser le maintien de procédures éventuellement jugées inefficaces.
éthique et fiscalité par michel taly, avocat
irs. faciliter la fraude fiscale est un délit
lutte contre la délinquance fiscale:
les dix principes mondiaux (ocde 2020
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14 février 2021
MONTAGES ABUSIFS et BÉNÉFICIAIRE EFFECTIF CJUE Grande Chambre 26.02.2019 avec conclusions Kokott
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rediffusion pour actualité
LES NOUVEAUX PRINCIPES DE LA CJUE
rediffusion :ces deux arrêts étant de plus en plus appliqués
par nos cours, nos rapporteurs publics et nos verificateurs
Tout en reconnaissant le droit de choisir le voie-mais non artificielle- l a moins imposée , la grande chambre de la CJUE que nous analysons à nouveau car ses arrêts sont , de plus en plus référencés par nos juridictions et nos vérificateurs nous apprend aussi les principes applicables en matière d’abus de droit en fiscalité internationale et ainsi que la définition pratique du bénéficiaire effectif qui est celui qui « bénéficie économiquement des intérêts perçus et dispose dès lors de la faculté d’en déterminer librement l’affectation. »
L’analyse par °Sandrine Rudeaux
"Réunie en grande chambre, sa formation la plus solennelle, la Cour de justice de l’Union européenne a rendu deux arrêts qui fournissent de nombreuses clés sur les conditions de mise en œuvre de la théorie de l’abus de droit, ET la notion de bénéficiaire effectif. Ces arrêts interviennent au cours d’une période d’interrogation sur l’articulation des différents dispositifs anti-abus entre eux, où de tels dispositifs se multiplient au sein du droit de l’Union"
Les commentaires de OLIVER R. HOOR (Luxembourg)
L I Le régime d’exonération des retenues à la source sur les dividendes
(affaires C-116/16 et C-117/16 du 26 fevrier 2019)
Conclusions Mme KOKOTT Affaire C‑116/16 Skatteministeriet contre T Danmark
partiellement suivies par la cour qui les a durcies
II Le régime fiscal commun applicable aux paiements d’intérêts et de redevances effectués
entre des sociétés associées d’Etats membres différents
(, C-118/16, C-199/16 et C-299/16)
- Conclusions Mme KOKOTT Affaire C‑115/16 N Luxembourg contre Skatteministeriet
- partiellement suivies par la cour qui les a durcies
la position de la CJUE sur l optimisation fiscale
§81 Si la recherche, par un contribuable, du régime fiscal le plus avantageux pour lui ne saurait, en tant que telle, fonder une présomption générale de fraude ou d’abus , il n’en demeure pas moins qu’un tel contribuable ne saurait bénéficier d’un droit ou d’un avantage découlant du droit de l’Union lorsque l’opération en cause est purement artificielle sur le plan économique et vise à échapper à l’emprise de la législation de l’État membre concerné x
Approche du bénéficiaire effectif
S’agissant de la notion de « bénéficiaire », utilisée en particulier dans la directive 2003/49, la Cour a dit pour droit, en se référant non seulement à l’objectif de celle-ci mais également aux commentaires du modèle de convention de l’OCDE en vue d’éviter les doubles impositions en matière d’impôt sur le revenu et sur la fortune, que celle-ci vise non pas un bénéficiaire identifié formellement, mais bien l’entité qui bénéficie économiquement des intérêts perçus et dispose dès lors de la faculté d’en déterminer librement l’affectation.
4) En vue de refuser de reconnaître à une société la qualité de bénéficiaire effectif de dividendes ou d’établir l’existence d’un abus de droit, une autorité nationale n’est pas tenue d’identifier la ou les entités qu’elle considère comme étant les bénéficiaires effectifs de ces dividendes.
La position de la CJUE sur l abus de droit
la suite dessous
10:59 | Tags : montages abusifs et bÉnÉficiaire effectif cjue grande chambre | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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12 février 2021
Bénéficiaire effectif ; les deux approches du CE : Qui contrôle et Qui encaisse in fine ? (CE 5.02.21 avec conclusions Laurent Domingo
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S’inscrire surTwitter: Etudes fiscales InternationalesLE FONDEMENT JURISPRUDENTIEL
MONTAGES ABUSIFS et BÉNÉFICIAIRE EFFECTIF
CJUE Grande Chambre 26.02.2019 avec conclusions Kokott
"Réunie en grande chambre, sa formation la plus solennelle, la Cour de justice de l’Union européenne vient de rendre deux arrêts qui fournissent de nombreuses clés sur les conditions de mise en œuvre de la théorie de l’abus de droit, et la notion de bénéficiaire effectif. Ces arrêts interviennent au cours d’une période d’interrogation sur l’articulation des différents dispositifs anti-abus entre eux, où de tels dispositifs se multiplient au sein du droit de l’Union" Sandrine Rudeaux TAJ
la CJUE précise par ailleurs que la motivation de cette décision de principe peut s’appliquer pour d'autres impôts
La définition pratique du bénéficiaire effectif a fait l objet de différentes précisions
A L’ocde se préoccupe d’abord du contrôle
guide de mise en œuvre du bénéficiaire effectif mars 2019
Les bénéficiaires effectifs sont toujours des personnes physiques, qui possèdent ou contrôlent, en dernier lieu, une entité ou une construction juridique, telle qu'une société, un trust, une fondation, etc.
B Le GAFI propose une définition plus large
Par bénéficiaire effectif, on entend la ou les personnes physiques qui en dernier lieu possèdent ou contrôlent, un client et/ou la personne physique pour le compte de laquelle une opération est effectuée. Sont également comprises les personnes qui exercent en dernier lieu un contrôle effectif sur une personne morale ou une construction juridique.
C Transparence et bénéficiaire effectif - Council of Europe
Qui doit prouver le beneficiaire effectif ,
LES POSITIONS DE LA CJUE, DU CE et DU LEGISLATEUR sur la preuve du bénéficiaire effectif en matière d’impôts directs, en matière de TVA et d’enregistrement ? Le nouveau pétrin légal à la française
Le conseil d’etat semble s’orienter vers la recherche de celui qui le controle ou qui encaisse in fine
A Première application en France par le conseil d etat
Fin de jeu pour les montages frauduleux ou abusifs CE 5.06.20 AFF HOLCIM
B Deuxième application dans le cas ou le créancier effectif final n’est pas connu
CE 5 février 2021N° 430594-432845 10ème et 9ème CR Société Performing Rights Ltd.
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22:09 | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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société de portage salariale internationale et l’article 155 A CGI (CE 4/11/20 conclusions K Ciavaldini
Les lettres fiscales d'EFI
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La société de portage salarial est un procédé légal souvent utilisé par les groupes internationaux pour favoriser la mobilité internationale de leurs collaborateurs. Toutefois dans certaines situations ce procédé peut être artificiel pour permettre d’échapper à la lourdeur des prélèvements fiscaux et sociaux de la France .telle est la situation jugée par le conseil d’etat dans sa décision du 4 novembre 2020
Le conseil d’état nous révèle une pratique d’évasion fiscale par portage salarial artificiel chère que le fisc a réussi à contrecarrer grâce à l article 155 A
RAPPEL l’article 155 A dispose que les sommes perçues par une personne domiciliée ou établie hors de France en rémunération de services rendus par une ou plusieurs personnes domiciliées ou établies en France sont imposables en France au nom de ces dernières sous certaine conditions
Les principes d'imposition des salaires
10:39 Publié dans Article 155 A, EVASION FISCALE internationale | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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11 février 2021
VISITE DOMICILIAIRE ART L16B LPF. LES CONDITIONS PAR CA AIX EN PROVENCE (26 novembre 2020 deux arrêts
La cour d’appel d’Aix en Provence vient de rendre deux arrêts sur l’application des visites domiciliaires de l’article L16B du LPF qui est une des procédures légales pour permettre à l’administration fiscale de rechercher des preuves d’infractions fiscales
VISITE DOMICILIAIRE FISCALE
.RAPPORT DE P MICHAUD devant la cour de Cassation (juin 2009)
Le juge d’appel contrôle la matérialité des présomptions
I
INFIRMATION D’UNE ORDONNANCE DE VISITE
Cour d'appel d'Aix-en-Provence,19 novembre 2020, n° 19/14516
Ainsi à partir de ces éléments, résultant des pièces accompagnant la requête, il n’était pas permis au juge des libertés et de la détention de présumer que M. X exerçait sur le territoire une activité commerciale en son nom propre et se soustrayait ainsi à l’établissement et au paiement de l’impôt.
Il convient donc d’infirmer l’ordonnance entreprise et d’annuler les opérations de visite et de saisie effectuées en exécution de cette ordonnance.
II
confirmation de l’ordonnance de visite domiciliaire
Cour d'appel d'Aix-en-Provence, Délég.premier président, 19 novembre 2020.. n° 19/16268
société kenny schrub & co limited c/ direction nationale des enquetes fiscales
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10 février 2021
BAISSE GENERALISEE DE L 'IS DANS LE MONDE : place de la France (OCDE et Tax Fondation)
Les lettres fiscales d'EFI
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Au cours des 40 dernières années, les taux d'imposition des sociétés ont constamment baissé à l'échelle mondiale. En 1980, le taux d'imposition légal mondial moyen non pondéré était de 40,11%.
SITUATION BUDGETAIRE DE L ETAT AU 31 DECEMBRE 2020
Impôt sur le revenu 74 009 + 3,2%
Impôt sur les sociétés 36 329 + 8,6%
Taxe sur produits pétroliers 9 054 -32,3%
TVA 113 770 -11,8%
Part de l IS dans le PIB (France) 2.24% EN 2019
Aujourd'hui, le taux OCDE statutaire moyen est de 23,85%, soit une réduction de 41% sur les 40 années d'enquête.
En 2020, 10 pays ont modifié leurs taux statutaires d'imposition des sociétés. Un pays - la Micronésie - a augmenté son taux d'imposition le plus élevé sur les sociétés, tandis que neuf pays - l'Arménie, la Belgique, la Colombie, la France, la Polynésie française, le Groenland, Monaco, le Togo et le Zimbabwe - ont réduit leurs taux d'imposition des sociétés.
La France a prévu de nouvelles réductions du taux d'imposition des sociétés, ce qui se traduira par un taux de 25% (plus 3,3% de surtaxe sociale) d'ici 2022.
Le taux d'impôt sur les sociétés 2021, pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2021, est fixé à 26,50% pour les entreprises dont le chiffre d'affaires est inférieur à 250 millions d'€, à 27,50% pour les autres.
Si rien ne change et que la trajectoire de baisse des impôts se poursuit dans les conditions actuelles, il faudra appliquer le taux de 25% dans toutes les entreprises en 2022.
Taux des prélèvements obligatoires sur les résultats distribués d’entreprises
A partir de 2022
Dans le cas d’une entreprises imposée à l IS
Taux flat de 46.5 % (IS + IFU sur le net hors CSHR
Dans le cas d’une entreprise imposable à l’IR
taux marginal de 66% (ChSoc 40%+ IR 45% sur le NET hors CSHR et CSG non déductible 2.4%
MAIS sous réserve d’une loi rectificative post élection présidentielle
TROP D IMPOTS TUE L IMPOT par A LAFFER .
AVIS SUR LES PRELEVEMENTS CONFISCATOIRES.
l' avis du CE,pléniere du du 21.03.13
Assemblée générale (section des finances), avis n° 387402 du 21 mars 2013
Taux marginal maximal d’imposition –
Le champ d'application du taux réduit de 15% est élargi par l'article 18 de la loi de finances pour 2021.
La trajectoire de baisse de l'impôt sur les sociétés se poursuit en 2021 sans autre changement pour atteindre le taux de droit commun de 25% en 2022.
La contribution sociale de 3,3% de l'IS s'applique au taux normal
La contribution sociale concerne les entreprises dont le chiffre d'affaires hors taxes dépasse le total de 7 630 000€ et dans lesquelles le montant de l'impôt à payer dépasse la somme de 763 000€.
Certaines entreprises qui bénéficient du taux réduit de l'IS en 2021 continuent d'être potentiellement redevables de cette contribution sociale (dès lors qu'elles dépassent le seuil de bénéfice précité).
Elle s'applique alors sur un impôt sur les sociétés calculé à partir du taux de droit commun applicable, auquel s'ajoute l'impôt sur les plus-values à long terme après un abattement de 763 000€, avant application des crédits d'impôt et de la créance de carry back ou de report en arrière des déficits.
Taux d'imposition des sociétés dans le monde, par TAX FONDATION
Corporate Tax Rates around the World, 2020
Taux d'imposition statutaire des sociétés OCDE
Tableau des taux d'imposition des sociétés KPMG
ATTENTION
A ne pas se focaliser uniquement sur l analyse des taux
en effet
Assiette large et taux faible
par Christine LAGARDE (2008)
Statistiques de l'impôt sur les sociétés / taux légal et effectif- OECD.org
la part de l’impôt sur les sociétés dans le total des recettes fiscales a atteint 13.3 % en moyenne dans les 88 juridictions couvertes par la base de données, et le niveau moyen des recettes de l’impôt sur les sociétés, exprimé en pourcentage du PIB, s’est établi à 3.0 %.
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