17 novembre 2011
Plus values immobilières : le prélévement de 33% remis en cause ??
Le point technique
L’article 244 A bis CGI prévoit pour les PVI réalisées par les non résidents deux taux
-le taux normal de 33% ( art 219 CGI°)
-le taux de 19% pour les ‘résidents d'un Etat membre de la Communauté européenne ou d'un autre Etat partie à l'accord sur l'Espace économique européen ayant conclu avec la France une convention fiscale qui contient une clause d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude ou l'évasion fiscale, »
Quid de l’application des clauses d’égalité de traitement avec les résidents dont le taux est de 19 % pour l’impôt sur le revenu et 15,5 % pour les prélèvement sociaux.
DES PRECEDENTS
Avec la suisse : le précédent favorable du TA de Paris (cliquer)
Le précedent défavorable du TA de Cergy PONTOISE
TA Cergy Pontoise 29 octobre 2010 n°0701577
Nous remercions le service de documentation du TA de Montreuil de son acceuil et de son efficacité
le site du Tribunal Administratif de Montreuil
Les plus-values immobilières réalisées par des non résidents sont soumises en France à un prélèvement dont le taux de droit commun est de 33,1% et ce conformément à l’article 244 bis A CGI MAIS sous réserve des conventions internationales,
la tribune sur les plus values immobilières
Toutefois, les résidents d’un État membre de l’Union européenne se voient appliquer un taux de 16 %. Il existe donc une discrimination entre les résidents européens et les résidents non européens.
Déjà le Tribunal de Paris avait jugé que dans le cadre du traité fiscal avec la Suisse, le taux de prélèvement devait être fixé à 16 % comme pour les résidents communautaires.
Dans 3 jugements du 25/02/2011, le Tribunal administratif de Montreuil a jugé que le principe des libertés de circulation des capitaux prévu par le Traité de Barcelone (art.63 ) s’opposait à ce que les plus-values de cessions immobilières soient taxées plus lourdement lorsqu’elles sont réalisées par des résidents d’États tiers à l’Union européenne que lorsqu’elles sont encaissées par des résidents français.
tribunal administratif de Montreuil 25 février 2011 N°094837 Mme Johanne
tribunal administratif de Montreuil 25 février 2011 N°0948371 walid
les tribunes sur la liberté de circulation
Comment obtenir le remboursement de la taxe sur les plus values
trop payée en 2008,2009 en 2010
How to get the refund of french overpaid tax in 2010 in 2008.2009
كيفيةالحصولعلىاستردادالضريبةالزائدةالمدفوعةفيعام 2010 في 2008،2009
Какполучитьвозвратизлишнеуплаченногоналогав 2010 годув 2008,2009
Dans l’attente d’une jurisprudence définitive, les contribuables ont donc intérêt à demander par voie de réclamation le remboursement de l’impôt trop payé, ce qui permet d’arrêter le cours de la prescription.
07:53 Publié dans Fiscalité Immobilière, Plus values immobilières des particuliers | Tags : la txe de 33% sur les plus values remise en cause | Lien permanent | Commentaires (3) | Imprimer | | Facebook | | |
Commentaires
Merci pour la traduction en quelques langues
Écrit par : cv help | 15 juin 2011
Répondre à ce commentaireexiste donc une discrimination entre les résidents européens et les résidents non européens.
Écrit par : Los Angeles Precast Fences | 11 août 2011
Répondre à ce commentaireDe nombreux États ont signé une convention fiscale avec la France. Or les résidents de ces États dits conventionnés, sont soumis au même régime d'imposition de faveur que les résidents de l'UE, dès lors que la convention prévoit une clause d'égalité de traitement ou d'assimilation aux nationaux, voire même dans les conventions les plus anciennes, une clause de "nation la plus favorisée". Très peu de conventions signées par la France ne prévoit pas cette clause. Il s'agit en général de pays un peu exotiques sur le plan fiscal... Quant aux taux de 33,33%, il est pénalisant parce que justement il s'agit de résidents fiscaux d’États qui n'ont pas signé de convention, et cela généralement parce que se sont des États qui protègent leur ressortissants du pouvoir "inquisiteur" du fisc français. Les conventions sont négociées et chacun des État doit faire des concessions...Pas toujours facile !
En ce qui concerne la jurisprudence récente, ce sont des décisions des tribunaux de 1ère instance, ce qui n'est absolument pas significatif de la suite qui sera donnée. C'est finalement le Conseil d’État qui tranchera... Donc patience et à dans 10 ans!
le délai de réclamation expire le 31 décembre de la 2ème année suivant le paiement de l'impôt sur la plus-value."
Pour plus d'informations sur le sujet
http://www.lavisiteimmo.fr/blog/plus-value-immobiliere-imposition-des-non-residents/
Écrit par : plus-value immobilière | 23 février 2012
Répondre à ce commentaireLes commentaires sont fermés.