21 février 2016
Europe : le détricotage commence t il ?
Lors de leur réunion de décembre, les membres du Conseil européen sont convenus de collaborer étroitement afin de trouver des solutions mutuellement satisfaisantes dans chacun des quatre domaines mentionnés dans la lettre du Premier ministre britannique du 10 novembre 2015.
Lettre du 10 novembre de David Cameron à Bruxelles (86 pages )
Le résumé des quatre exigences de David Cameron
Vendredi 19 février 2016 le Conseil européen est convenu que l'ensemble des dispositions visées ci-après, qui sont pleinement compatibles avec les traités et qui prendront effet le jour où le gouvernement du Royaume-Uni informera le secrétaire général du Conseil que le Royaume-Uni a décidé de rester membre de l'Union européenne, constituent une réponse appropriée aux préoccupations exprimées par le Royaume-Uni:
La décision du conseil européen du 19 février (lire l’ annexe)
Dans la plus pure tradition des sommets européens, David Cameron a finalement arraché un accord au bout de la nuit. Triomphant, le premier ministre britannique a pu annoncer par Twitter vendredi à 22h45: «j’ai négocié un deal qui donne un statut spécial au Royaume-Uni dans l’Union Européenne. Je vais le recommander au conseil des ministres demain.»
Selon lui, l’accord lui donne «le meilleur des deux mondes»: l’accès au marché unique, une coopération pour lutter contre le terrorisme et le crime organisé, mais pas d’adhésion à la monnaie unique ni aux frontières unies. Il ajoute cette idée qui obnubile l’aile droite des conservateurs: «Le Royaume-Uni ne fera jamais partie d’un super-Etat européen.»
« Bien sûr que l’UE est très frustrante.
Mais ce n’est pas parce qu’une organisation est frustrante qu’il faut la quitter. »
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