02 janvier 2014

Les tribunes de Décembre 2013

efi avec michaud.jpg

 HISTORIQUE DES TRIBUNES 

 

LES TRIBUNES EFI

de Décembre   2013  

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01 janvier 2014

Assurance vie,non resident et succession ; le nouveau régime

 

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À compter du 1er juillet 2014, pour les contrats dénoués par décès les montants perçus par bénéficiaire seront taxés après l’abattement de 152 500 euros selon le barème suivant :

 

  • 25% de droits sur une tranche de 700 000 euros
  • 31,25% au-delà.

 

Est créé un contrat « vie-génération » ouvert à tous mais visant particulièrement ces patrimoines les plus importants. En effet, ceux qui accepteraient via ces contrats une prise de risque supérieure (investissements à 33% au moins dans des secteurs jugés « utiles au développement de l’économie » comme le logement social ou intermédiaire, les PME et ETI ou l’économie sociale et solidaire), bénéficieraient sous certaines conditions lors de la transmission des capitaux, d’un abattement de 20% pour le calcul de la taxation des capitaux décès  (article 990 I du Code général des impôts), ensuite de l’abattement forfaitaire de 152 500€ et de l’application du barème revu à la hausse.

 

 Comment remplir sa déclaration de succession 

La déclaration 2075 A en cas d'assurance vie

Fiche pratique ; assurance vie

 

   

 

Cas d'exonération

Quel que soit le montant des primes versées et du capital décès, les sommes versées au décès échappent à toute taxation quand le bénéficiaire est :

1º le conjoint survivant

2º le partenaire lié au défunt par un PACS (art.796-0 bis CGI)

3º le frère ou la soeur, célibataire, veuf, ou divorcé, à la double condition (art. 796-0 ter CGI) :

- qu'il soit, au moment de l'ouverture de la succession, âgé de plus de 50 ans ou atteint d'une infirmité le mettant dans l'impossibilité de subvenir par son travail aux nécessités de l'existence ;

- qu'il ait été constamment domicilié avec le défunt pendant les cinq années ayant précédé le décès.

 

 

§                          Art. 757 B du Code général des impôts

§                          Art. 990 I du Code général des impôts

§                          Art. 796-0 bis du Code général des impôts

§                          Art. 796-0 ter du Code général des impôts

 

 Assurance vie et mutations à titre gratuit.doc

La sanction fiscale : une évolution en cours ?

disciplien.jpgLa fin de l année 2013 a été marquée par une évolution de la notion de sanction fiscale 

 

En février 2012, V Pécresse avait initié la politique de la trouille notamment auprès de nos concitoyens cachottiers (cliquer). Cette politique était une muraille de paille pour cacher son échec en matière de lutte contre la fraude et l'évasion  à la TVA communautaire et l’optimisation fiscale abusive de certains groupes internationaux.
Seul Mr Cahuzac ,à l’époque président de la commission des finances ,  avait eu le courage politique de dire la vérité avec Mr Babusiaux ,président à la cour des comptes (cliquer

De nombreux textes avaient alors été votés et la France rentrait sans s’en rendre compte dans une société de trouille fiscale comme cela avait existé avant les lois Aicardi, lois de paix fiscales  , votées par le président Mitterrand et qui vont nécessairement revenir

 

Mais comme d’habitude trop étant trop une réaction à commencer à  arriver de la part de nos magistrats

 

O FOUQUET Sécurité fiscale et Fraude fiscale

Cliquer pour lire

O FOUQUET a notamment  insisté sur le fait que contrairement aux idées reçues, la sécurité fiscale et la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale sont parfaitement compatibles. A cet égard il  a déploré l’instabilité fiscale qui conduit à complexifier le système fiscal français et à introduire davantage d’inégalités entre les contribuables.et ce dans le cadre de son rapport de 2009

 

Conseil constitutionnel

 

Le conseil constitutionnel semble avoir modifié son analyse de la sanction fiscale en revenant à la théorie classique ; un sanction doit avoir un lien avec l’infraction, une sanction pour défaut de documentaire doit rester raisonnable, une amende doit être assise sur le montant des droits omis et non sur l’assiette des doits omis comme le rappelle la CEDH

 

La décision du conseil constitutionnel du 29 décembre

 

La décision du  conseil constitutionnel du 4 décembre

 

 

La sanction : regards croisés du Conseil d'Etat et de la Cour de cassation

Lien permanent

Colloque Organisé parle Conseil d’État et la Cour de cassation

Le dossier écrit et video

 

 

La modulation des sanctions fiscales un combat démocratique

 

La modulation d'une sanction peut elle octroyée par le décideur de la sanction ???

Le comité du contentieux fiscal: les rapports cliquer

 

 

Utiliser la Question prioritaire de constitutionnalité

Cliquer

 

La « question prioritaire de constitutionnalité » est le droit reconnu à toute personne qui est partie à un procès ou une instance de soutenir qu'une disposition législative porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit. Si les conditions de recevabilité de la question sont réunies, il appartient au Conseil constitutionnel, saisi sur renvoi par le Conseil d'État et la Cour de cassation de se prononcer et, le cas échéant, d'abroger la disposition législative.

La question prioritaire de constitutionnalité a été instaurée par la réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008. Avant la réforme, il n'était pas possible de contester la conformité à la Constitution d'une loi déjà entrée en vigueur. Désormais, les justiciables jouissent de ce droit nouveau en application de l'article 61-1 de la Constitution.

 

16:05 Publié dans Les sanctions fiscales, Recours gracieux | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  Facebook | | | | |

EFI Diffusion internationale : 1er janvier au 31 décembre 2013

 efi avec michaud.jpg 

 

Statistiques  année  2012 / 2013 source Google

 

Année 2012

année 2013

 

Visites

200 165

234 631

17,22 %

Pages vues

403 633

470 637

16,60 %

Temps passé

00:02:10

00:02:19

6,51 %

France

 

72%

 

Etranger

 

28%

 

 

 

 

Diffusion comparée  1er janvier  au 30 avril 2011/2014

CLIQUER POUR LIRE PAR ETAT

 

sessions

73,92 %

78 256 / 44 995

 

Utilisateurs

88,42 %

52 767 / 28 005

 

Pages vues

70,60 %

150 923 / 88 467

 

 

 

 

 

La diffusion parmi les 174 états

c

 

Pays/Territoire

% Visites

 

1.

France

 

1 janv. 2013 - 31 déc. 2013

171 513

73,10 %

 

1 janv. 2012 - 31 déc. 2012

140 018

69,95 %

 

Modification (en %)

22,49 %

4,50 %

2.

Switzerland

 

1 janv. 2013 - 31 déc. 2013

14 618

6,23 %

 

1 janv. 2012 - 31 déc. 2012

13 791

6,89 %

 

Modification (en %)

6,00 %

-9,57 %

3.

Belgium

 

1 janv. 2013 - 31 déc. 2013

8 219

3,50 %

 

1 janv. 2012 - 31 déc. 2012

7 894

3,94 %

 

Modification (en %)

4,12 %

-11,18 %

4.

Luxembourg

 

1 janv. 2013 - 31 déc. 2013

7 338

3,13 %

 

1 janv. 2012 - 31 déc. 2012

6 952

3,47 %

 

Modification (en %)

5,55 %

-9,95 %

5.

United Kingdom

 

1 janv. 2013 - 31 déc. 2013

5 643

2,41 %

 

1 janv. 2012 - 31 déc. 2012

5 513

2,75 %

 

Modification (en %)

2,36 %

-12,68 %

6.

Morocco

 

1 janv. 2013 - 31 déc. 2013

4 109

1,75 %

 

1 janv. 2012 - 31 déc. 2012

3 782

1,89 %

 

Modification (en %)

8,65 %

-7,31 %

7.

United States

 

1 janv. 2013 - 31 déc. 2013

2 230

0,95 %

 

1 janv. 2012 - 31 déc. 2012

2 054

1,03 %

 

Modification (en %)

8,57 %

-7,38 %

8.

Tunisia

 

1 janv. 2013 - 31 déc. 2013

2 073

0,88 %

 

1 janv. 2012 - 31 déc. 2012

2 341

1,17 %

 

Modification (en %)

-11,45 %

-24,46 %

9.

Canada

 

1 janv. 2013 - 31 déc. 2013

1 716

0,73 %

 

1 janv. 2012 - 31 déc. 2012

1 508

0,75 %

 

Modification (en %)

13,79 %

-2,92 %

         

 

10:40 Publié dans Les lettres fiscales d'EFI | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  Facebook | | | | |

Infractions et sanctions pénales

  Infractions et sanctions pénales

Source BOFIP

Les poursuites correctionnelles ont pour objet de faire prononcer par les tribunaux correctionnels des sanctions pénales à l'encontre des auteurs d'infractions fiscales qui procèdent d'une intention frauduleuse et sont érigées en délits en raison de leur gravité particulière.

- chapitre1 les poursuites correctionnelles pour fraude fiscale : elles concernent le délit général de fraude fiscale et les infractions assimilées au délit général de fraude fiscale   BOI-CF-INF-40-10),

Section 1Délit général de fraude fiscale

- sous-section 1,  les éléments constitutifs du délit (BOI-CF-INF-40-10-10-10) ;

- sous-section 2 la mise en œuvre des poursuites (BOI-CF-INF-40-10-10-20) ;

- sous-section 3 la procédure judiciaire d'enquête fiscale (BOI-CF-INF-40-10-10-30) ;

- sous-section 4 les personnes responsables du délit ( BOI-CF-INF-40-10-10-40) ;

- sous-section 5 les peines applicables (,BOI-CF-INF-40-10-10-50).

Section 2 Infractions assimilées au délit de fraude fiscale
et délits spéciaux de fraude fiscale

- chapitre 2, les délits d'opposition à l'établissement et au recouvrement de l'impôt : il s'agit du délit pénal d'opposition, individuelle ou collective, à fonctions

BOI-CF-INF-40-20),

- chapitre 3 le délit d'escroquerie en matière de TVA :sanctionnée par l'article 313-1 du code pénal, cette fraude représente un préjudice pour le Trésor, notamment par le remboursement de crédits de taxe fictifs,

BOI-CF-INF-40-30).

 le BOFIP SUR LA PRESCRIPTION

 

par ailleurs , l’article 53 de la loi n°2013-1117 du 6 décembre 2013   a allongé à 6 ans  le délai permettant au fisc de déposer plainte pour fraude fiscale  (article L 230 du LPF)