16 juin 2017
TRACFIN : VERS UN ACCROISSEMENT DE LA SURVEILLANCE !!!
mise à jour juin 2017
VERS UN ACCROISSEMENT DE LA SURVEILLANCE DE VOTRE BANQUE ???
Nous connaissons tous que la nouvelle devise de notre « démocratie de surveillance »est le suivant
Tu dénonces tu n’es pas responsable
Tu ne dénonces pas tu es complice
Art L 561-22 CMF
Par ailleurs,une de nos banques bien aimées a été condamnée pour avoir légèrement oublié de mettre en oeuvre les procédures administratives de cette merveilleuse devise humaniste
LA BNP a été condamnée LE 30 MAI non pour ne pas avoir déclaré un soupçon mais pour ne pas avoir organisé le service de surveillance de sa clientèle d’une manière efficace
La commission des sanctions a relevé plusieurs dysfonctionnements, et en premier lieu, « la faiblesse persistante des moyens humains consacrés au traitement, au niveau central, des propositions de déclarations de soupçon », qui a eu pour conséquence des délais anormalement longs de déclaration des opérations suspectes. Elle dénonce aussi « la faible efficacité, à la date du contrôle, des outils de détection des opérations atypiques réalisées par les clients ».
Nous sommes nombreux, mais pas tous, à espérer que BNP saisisse la CEDH
Lutte contre le blanchiment : BNP Paribas condamné à une amende de 10 millions d’euros Par Véronique Chocron
Cette lourde sanction pour ne pas s’être scrupuleusement soumis aux règles de surveillance de la clientèle va inciter les établissements bancaires à redoubler de zéleé et donc à accroître la surveillance sur la population
VERS UN ACCROISSEMENT DE LA SURVEILLANCE DES PPE
L’entrée en vigueur fin juin de la totalité de l’ordonnance VALLS va entraîner un accroissement de la surveillance bancaire notamment sur les personnes politiquement exposées comprenant ce qui est nouveau les PPE résidents de France
TRACFIN : les nouvelles règles anti blanchiment
TRACFIN : la surveillance renforcée de la Personne politiquement exposée
Le rapport de TRACFIN sur les avocats (page 27
seul l’envoi d’une déclaration de soupçon à Tracfin offrira la garantie d’une exonération de responsabilité professionnelle, civile et pénale conformément à l’article L.561-22 du CMF en cas de découverte ultérieure d’un circuit de blanchiment de capitaux via cette acquisition de fonds de commerce.( rapport TRACFIN 2915 sur les avocatsts p 27)
mise à jour décembre 2016
e
l'ordonnance du 1er décembre 2016
rapport d’évaluation des tendances et risques de blanchiment
Tracfin vient de présenter son rapport d’évaluation des tendances et risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme
Dossier de presse - 08/12/2016
Communiqué de presse 08/12/2016
Le rapport d’analyse des risques et tendances en matière de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme a pour objectif de présenter un panorama des principaux risques constatés en France par Tracfin, tels que le Service peut les analyser à partir des cas opérationnels traités au cours de l’année 2015. Il s’adresse autant aux spécialistes qu’aux non-spécialistes. Seule une meilleure compréhension des risques par les professionnels eux-mêmes permettra de mieux faire accepter et appliquer le dispositif réglementaire LCB/FT.
Cinq types de menaces identifiées en matière de délinquance financière
Le financement du terrorisme
Les menaces criminelles
Les réseaux affairistes spécialisés dans les escroqueries financières de grande envergure
Les réseaux de fraude implantés au sein des communautés asiatiques
Les réseaux de trafics de stupéfiants
Le grand banditisme historique
La corruption
La fraude fiscale et sociale
Les escroqueries non liées à des réseaux criminels organisés
Votre banquier reste le grand fournisseur de TRACFIN
L’augmentation du nombre d’informations reçues par le Service, 47 033 informations reçues des professionnels déclarants, des homologues étrangers et des administrations partenaires s’explique, notamment, par une forte mobilisation des professions assujetties au dispositif LCB/FT, notamment des banques dont la participation s’est fortement accrue sur cette période (+ 55 % de déclarations de soupçon en provenance des établissements bancaires en le 1er janvier et le 30 septembre 2016 en comparaison de la même période 2015
ATTENTION l’augmentation du flux déclaratif bancaire s’accompagne d’une nette dégradation qualitative des déclarations de soupçons reçue par le Service, celles-ci tendant à signaler à Tracfin toute opération inhabituelle et non plus suspecte. Enfin, Tracfin a transmis 1 362 notes d’information (+ 17 %) à destination de l’Autorité judiciaire et des administrations
LE RAPPORT D ACTIVITÉ DE 2015
RAPPEL Les professionnels assujettis sont tenus de déclarer à Tracfin non seulement les sommes les sommes inscrites dans leur livre MAIS AUSSI les opérations portant sur des sommes dont elles savent, soupçonnent ou ont de bonnes raisons de soupçonner une provenance frauduleuse.
TRACFIN/ sa surveillance sur la Gestion et le conseil en patrimoine et immobilier
La nouvelle directive anti blanchiment MAJ à suivre
TRACFIN et la lutte contre le blanchiment d'argent - Cour des comptes
Rapport d'activité 2015 de Tracfin :
En 2015, près de 95 % des informations reçues par Tracfin émanent des professionnels déclarants, soit 43 231 déclarations de soupçon (+18 % par rapport à 2014). MAIS les avocats de France refusent ce principe imposé par la finance internationale pour se protéger de sa responsabilité (une déclaration de soupçon la libère de sa responsabilité alors même que l’opération illégale peut continuer à se faire (sic) sauf rares oppositions
Le nombre de déclarations de soupçon par secteur d'activité
Rappel du principe dit républicain ;
dénoncer votre client pour éviter votre responsabilité
Le rapport de TRACFIN sur les avocats (page 27 seul l’envoi d’une déclaration de soupçon à Tracfin offrira la garantie d’une exonération de responsabilité professionnelle, civile et pénale conformément à l’article L.561-22 du CMF en cas de découverte ultérieure d’un circuit de blanchiment de capitaux via cette acquisition de fonds de commerce.( rapport TRACFIN 2915 sur les avocatsts p 27) |
Déontologie : l’obligation de dissuader la fraude fiscale
Trafic et lutte contre la fraude fiscale
L’échec du GAFI
L’affaire Petrobras révèle les manquements des banques suisses et donc l’échec des politiques imposées par le GAFI
L’analyse de Sébastien Dubas du TEMPS
Des milliers de documents officiels rendus publics par les autorités brésiliennes attestent du rôle des banques suisses dans cet immense scandale de corruption. La Finma va ouvrir des enquêtes sur des établissements et le MPC pourrait lui emboîter le pas
Art 57 et TRACFIN : le transfert d’un avoir au Luxembourg l’aff Aristophil (CAA 19.04.13)
Rapport d'activité 2015 de la Commission Nationale des Sanctions –
Le rapport d’activité de la Commission nationale des sanctions présente l’activité de la Commission pour 2015 et les enseignements pouvant en être tirés sur l’application du dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme par lesprofessionnels concernés.
Rapport d’activité 2015 de la CNS
la Commission nationale des sanctions (CNS), instituée par la loi auprès du ministre de l'Economie, est une institution indépendante chargée de sanctionner les manquements commis par certains professionnels (les agents immobiliers, les personnes exerçant l’activité de domiciliation et les opérateurs de jeux ou de paris, y compris en ligne), en ne respectant pas leurs obligations en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
Communiqué Tracfin En 2015, une nouvelle progression d’activité pour Tracfin en matière de lutte contre le blanchiment, la fraude aux finances publiques cliquez
Le nombre d’informations reçues par le Service est en progression de 18 % par rapport à 2014 (+ 56 % par rapport à 2013), le Service a ainsi reçu 45 266 informations dont 43 231 déclarations de soupçons émanant des professionnels déclarants
Avec 410 notes d'informations fiscales (+ 12 % par rapport à 2014), Tracfin a poursuivi sa collaboration étroite avec la Direction Générale des Finances Publiques (DGFIP).
En 2015, Tracfin a transmis 410 notes de renseignement à la DGFiP, soit une augmentation de 12 % par rapport à l’année précédente.
D’un point de vue opérationnel, Tracfin a de fréquents contacts avec les grandes directions nationales en charge du contrôle fiscal de la DGFiP (DVNI1, DNVSF2, DNEF3, DIRCOFI4…).
En effet, sur des dossiers complexes nécessitant des échanges d’informations avec la DGFiP, des enquêteurs et analystes de Tracfin sont amenés à rencontrer régulièrement des vérificateurs en charge du contrôle fiscal.
L’exploitation des notes Tracfin par la DGFiP.
La coopération avec l’administration fiscale se traduit par de fréquentes rencontres avec les interlocuteurs principaux en charge du contrôle fiscal de la DGFiP. Il ressort de cette coopération que près de 90 % des notes envoyées par Tracfin ont fait l’objet d’une proposition de contrôle fiscal.
Le dernier bilan communiqué par la DGFIP concernant l’exploitation des notes transmises par Tracfin concerne la situation arrêtée au 31 décembre 2015. Ce bilan indique que depuis 2010, 1 286 propositions de vérification fiscale ont été initiées à partir des notes de renseignement transmises par Tracfin. Les résultats financiers cumulés sur la période font état d’un montant total de droits rappelés de plus de 580 M€ et plus de 226 M€ de pénalités1.
Les principales typologies détectées
La prépondérance de la fraude fiscale dans les informations reçues par Tracfin s’explique en grande partie par le fait qu’elle est fréquemment associée à d’autres schémas de fraudes déclarés : abus de biens sociaux, escroquerie, travail dissimulé....
Cela étant, certains phénomènes d’évasion fiscale plus complexe sont bien identifiés par les déclarants. Les sujets les plus fréquemment déclarés sont les suivants :
- des montages financiers impliquant des fonds ou des entités situés dans des États ou territoires non coopératifs ;
- des transferts, rapatriements ou détentions par des résidents français d’avoirs financiers provenant de pays frontaliers ou de pays à fiscalité privilégiée ;
- des soupçons liés à des flux ayant pour origine des trusts ou fiducies, le plus souvent au bénéfice de personnes d’origine étrangère qui résident en France ;
- des soupçons de carrousel de TVA ou de participation à des circuits visant à obtenir indûment des remboursements de crédits de TVA ;
- des tentatives d’organisation d’insolvabilité, en lien avec une procédure fiscale ;
- un soupçon d’exercice d’activité occulte ou de dissimulation partielle d’activité ou de chiffre
d’affaires, parfois avec utilisation de comptes de tiers ;
- un soupçon d’exercice d’une activité professionnelle non déclarée en complément d’une activité salariée ou d’une situation de perception de minima sociaux. Ces dossiers portent sur des enjeux financiers très hétérogènes et peuvent faire l’objet d’une transmission parallèle vers l’organisme de protection sociale concerné ;
- des problématiques patrimoniales diverses parfois en lien avec la manipulation de forte sommes en espèces (minoration d’ISF, donation déguisée,succession…).
Ces informations représentent de manière récurrente une part importante des déclarations de soupçon pour fraude fiscale reçues par Tracfin.
Notes d’information transmises à la justice par catégories d’infraction sous-jacente
Professionnels de la finance |
|||
|
2013 |
2014 |
2015 |
Banques |
21950 |
29508 |
31 276 |
Total du secteur financier |
25579 |
34628 |
40 414 |
Professionnels du droit et du chiffre (partiel) |
|||
|
2013 |
2014 |
2015 |
Notaires |
970 |
1040 |
996 |
Administrateurs de justice et mandataires judiciaires |
82 |
100 |
528 |
Experts-comptables |
195 |
215 |
286 |
Commissaires aux comptes |
72 |
84 |
88 |
Huissiers |
18 |
23 |
39 |
Avocats |
6 |
1 |
0 |
Total professions non financières |
1 898 |
2 447 |
2 817 |
15:56 Publié dans Fraude escroquerie blanchiment, TRACFIN et GAFI | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
Les commentaires sont fermés.