07 août 2021
Entreprise étrangère sans établissement stable en France: Le Centre national des firmes étrangères (CNFE)
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Les contradictoires définitions de l établissement stable, au niveau administratif et au niveau pénale entrainent une insécurité juridique incitant les entreprise étrangères à se méfier d’investir en France
dix mois de prison pour zéro impôt ?? L'aff CELINE Ltd Cass Crim 31/05/17)
Décharge d'imposition mais fraude fiscale ?
par Me Marc PELLETIER sur CAS CRIM du 31 mai 2017
Cependant elles peuvent « travailler en France sans établissement stable en respectant scrupuleusement les règles sociales et les définitions fiscales de l’article 5 de la convention modèle OCDE sur les exceptions à l’ ES
Entreprise étrangère, j'ai une activité en France mais pas d 'établissement stable | impots.gouv.fr
De plus en plus utilisés par les firmes étrangères qui travaillent avec la France tout en refusant la création d’un établissement stable fiscal et ce pour éviter les contraintes NOTAMMENT fiscales
Le Centre national des firmes étrangères (CNFE)
ATTENTION
L’inscription au CNFE ne lie aucunement l’analyse de la DGFIP sur la constitution ou non d’un ES fiscal en France au sens de la convention fiscale applicable (commentaires de l Article 5 des traités )
Il convient donc d’appliquer strictement la convention fiscale applicable
LES REGIMES DES QUARTIERS GENERAUX ( lire dessous)
Un formidable cours de droit fiscal (janvier 2017)
Le principe de territorialité de l’impôt sur les sociétés, rapport particulier n°4
Par Bastien LIGNEREUX , maître des requêtes au Conseil d'Etat
Définition des règles de territorialité
Une nouvelle niche fiscale: Le commettant international ?
Modèle de convention fiscale concernant le revenu et la fortune
: Version 2017
Article 5 Etablissement stable Commentaires de l’article 5 des traités § 4. Nonobstant les dispositions précédentes du présent article, on considère qu’il n’y a pas « établissement stable » si : a) il est fait usage d’installations aux seules fins de stockage, d’exposition ou de livraison de marchandises appartenant à l’entreprise ; b) des marchandises appartenant à l’entreprise sont entreposées aux seules fins de stockage, d’exposition ou de livraison ; c) des marchandises appartenant à l’entreprise sont entreposées aux seules fins de transformation par une autre entreprise ; d) une installation fixe d’affaires est utilisée aux seules fins d’acheter des marchandises ou de réunir des informations, pour l’entreprise ; e) une installation fixe d’affaires est utilisée aux seules fins d’exercer, pour l’entreprise, toute autre activité de caractère préparatoire ou auxiliaire ; f) une installation fixe d’affaires est utilisée aux seules fins de l’exercice cumulé d’activités mentionnées aux alinéas a) à e), à condition que l’activité d’ensemble de l’installation fixe d’affaires résultant de ce cumul garde un caractère préparatoire ou auxiliaire. 5. Nonobstant les dispositions des paragraphes 1 et 2, lorsqu’une personne – autre qu’un agent jouissant d’un statut indépendant auquel s’applique le paragraphe 6 – agit pour le compte d’une entreprise et dispose dans un État contractant de pouvoirs qu’elle y exerce habituellement lui permettant de conclure des contrats au nom de l’entreprise, cette entreprise est considérée comme ayant un établissement stable dans cet État pour toutes les activités que cette personne exerce pour l’entreprise, à moins que les activités de cette personne ne soient limitées à celles qui sont mentionnées au paragraphe 4 et qui, si elles étaient exercées par l’intermédiaire d’une installation fixe d’affaires, ne permettraient pas de considérer cette installation comme un établissement stable selon les dispositions de ce paragraphe. 6. Une entreprise n’est pas considérée comme ayant un établissement stable dans un État contractant du seul fait qu’elle y exerce son activité par l’entremise d’un courtier, d’un commissionnaire général ou de tout autre agent jouissant d’un statut indépendant, à condition que ces personnes agissent dans le cadre ordinaire de leur activité. |
La jurisprudence et la doctrine interprète très restrictivement cette définition de la non création d’un ES
Chapitre 1 : Principes généraux de détermination du lieu d'imposition
Section 1 : Définition des règles de territorialité
Section 2 : Détermination du lieu d'imposition des entreprises dont le siège est situé en France
Section 3 : Détermination du lieu d'imposition des entreprises dont le siège est situé hors France
Chapitre 2 : Dérogations légales aux principes généraux de détermination du lieu d'imposition
La jurisprudence et la doctrine interprète très restrictivement cette définition de la non création d’un ES
LES REGIMES DES QUARTIERS GENERAUX
Le rapport du sénat sur les centres de décisions
Détermination du résultat des quartiers généraux BOFIP
Même si elle exerce son activité sous forme d'établissement d'une société étrangère, une entité qui appartient à un groupe multinational, et qui exerce des fonctions de direction ou de coordination au profit des autres unités de ce groupe, peut, puisqu'elle est imposable en France, demander à bénéficier du régime des quartiers généraux.
Une même société peut bénéficier simultanément du régime des quartiers généraux, de celui des centres de logistiques (BOI-SJ-RES-30-20) ainsi que de celui des centres de coordination de recherche (BOI-SJ-RES-30-30)
08:04 Publié dans Détermination du resultat, Double imposition; prévention, ETABLISSEMENT STABLE, TVA | Tags : entreprise étrangère sans établissement stable en france | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
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