22 juillet 2023
Tva et location meublée hoteliere . l avis pragmatique du conseil d état du 5 juillet
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patrickmichaud@orange.fr
Le développement de la location meublée peut avoir des conséquences économiques et sociales importantes d’une part en freinant le développement des locations familiales de domiciliation stable mais aussi créant une concurrence déloyale avec le secteur de l hôtellerie qui est de plein droit assujetti à la TVA
Cette concurrence est amplifiée par le fait que contrairement aux prestations hôtelières, les locations meublées sont exonérées de TVA
Par ailleurs la location meublée bénéficie d’un regime fiscal privilégié que le conseil des prélèvements obligatoires avait proposé de modifier le 25 janvier 2018
Unifier le régime fiscal des locations meublées et celui des locations nues
( orientatation N°3
Enfin, au niveau macro économique, la location meublée est une source d amélioration de notre balance des paiements grace au tourisme international
le principe de l exonération de tva sur location des biens immeubles est un principe européen prévu par l'article 135 §1 lde la directive 2006/112/ce du conseil du 28 novembre 2006 repris par le L 267 D CGI
Cependant cette directive exclut de l'exonération
: / a) les opérations d'hébergement telles qu'elles sont définies dans la législation des Etats membres qui sont effectuées dans le cadre du secteur hôtelier ou de secteurs ayant une fonction similaire (...
BOFIP TVA Locations de logements meublés ou garnis à usage d'habitation
La CAA de DOUAI a demande l avis du conseil d etat sur les condions d’assujettissement de la location meubléee a la TVA
arrêt CAA Douai n° 22DA01547 du 2 mars 2023,
Apres un rappel des regles européennes et francaises,dans un souci de protection d l interet economique et social du secteur hôtelier le conseil d etat a donne son avis
Conseil d'État N° 471877 _8 - 3ème CR 5 juillet 2023
Il appartient à l'administration, sous le contrôle du juge de l'impôt, d'apprécier au cas par cas si un établissement proposant une location de logements meublés, eu égard aux conditions dans lesquelles cette prestation est offerte, notamment la durée minimale du séjour et les prestations fournies en sus de l'hébergement, se trouve en situation de concurrence potentielle avec les entreprises hôtelières
L'intérêt général, instrument efficace de protection des droits fondamentaux ?
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21 juillet 2023
Différentiels de fiscalité entre entreprises le rapport du 18 juillet 23
Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 19 juillet 2023.)
sur les différentiels de fiscalité entre entreprises
ET PRÉSENTÉ PAR
MM. Éric Coquerel et Jean-RenÉ Cazeneuve Rapporteurs
––––
- UNE FISCALITÉ DES ENTREPRISES PLURIELLE MAIS QUI CONVERGE VERS LA MOYENNE DES AUTRES PAYS EUROPÉENS
- LES PRÉLÈVEMENTS OBLIGATOIRES ACQUITTÉS PAR LES ENTREPRISES ÉTABLIES EN FRANCE
- Une fiscalité directe principalement composée de l’impôt sur les bénéfices et des impôts de production
- La taxation du résultat représente la moitié de la fiscalité des entreprises
- La singularité des impôts de production
- L’impôt sur les sociétés : un prélèvement aux règles particulières
- L’impôt sur les sociétés a été conçu comme l’équivalent, pour les sociétés, de l’impôt sur le revenu pour les personnes physiques
- L’impôt sur les sociétés est un impôt proportionnel assis sur les bénéfices réalisés en France
- L’impôt sur les sociétés est un impôt proportionnel assis sur un taux normal, des taux réduits et d’éventuelles contributions exceptionnelles
- L’impôt sur les sociétés, calculé et payé spontanément par les redevables, est relativement peu coûteux à gérer pour l’administration chargée de son recouvrement
- UNE CONVERGENCE ENTRE LA FRANCE ET LA MOYENNE DES AUTRES PAYS DE L’UNION EUROPÉENNE
- Une convergence de l’assiette, du taux et des règles régissant l’impôt sur les sociétés avec les autres États de l’Union européenne
- Un alignement partiel des règles d’assiette applicables à l’imposition des bénéfices
- La trajectoire de réduction du taux de l’impôt sur les sociétés
- Une harmonisation des obligations de transparence incombant aux entreprises
- La réduction du poids des impôts de production
- La suppression progressive de la CVAE
- La modernisation des paramètres de la méthode d’évaluation de la valeur locative des établissements industriels
- DES DIFFÉRENTIELS DE FISCALITÉ ENTRE ENTREPRISES QUI ONT DIMINUÉ DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES ET QUI SE CONCENTRENT PRINCIPALEMENT SUR L’IMPOSITION DES BÉNÉFICES
- LES MÉTHODES PERMETTANT DE MESURER L’EFFORT CONTRIBUTIF DES ENTREPRISES SELON LEUR TAILLE OU SECTEUR D’ACTIVITÉ
- Des impôts produisant des différentiels de taxation entre les entreprises de tailles et secteurs d’activité différents
- Une comparaison fondée sur la part de chaque catégorie d’entreprise dans la valeur ajoutée fiscale
- Des équilibres modifiés par la baisse du taux de l’impôt sur les sociétés et des impôts de production
- Les taux implicites d’imposition des bénéfices des entreprises se sont progressivement rapprochés entre 2007 et 2019
- Des méthodes différentes montrant une convergence des taux implicites d’imposition entre les entreprises de différentes tailles
- En 2019, un taux implicite d’imposition brut avant report de 26 % en moyenne
- Un niveau d’imposition des bénéfices très hétérogène au sein de chacune des différentes catégories d’entreprises
- Des écarts de taux implicites observés au sein de toutes les catégories d’entreprises
- Une forte dispersion des niveaux d’imposition des bénéfices des sociétés du CAC 40
- DES DIFFÉRENTIELS DE FISCALITÉ ENTRE ENTREPRISES RÉSULTANT DE PLUSIEURS FACTEURS
- Les dispositifs de réduction de base ou de taux
- Les dispositifs résultant de règles communes à l’ensemble des entreprises, mais dont les effets diffèrent en fonction de leur taille ou de leur secteur d’activité
- Les dispositifs dérogatoires applicables en fonction de la taille des entreprises ou de leur activité
- Les modalités particulières d’imposition des profits des sociétés : le régime de l’intégration fiscale et le régime mère-fille
- L’évitement fiscal des entreprises
- LA RÉDUCTION DES DIFFÉRENTIELS DE FISCALITÉ : UNE DÉMARCHE QUI DOIT ÊTRE POURSUIVIE
- LES RÉFORMES DE LA FISCALITÉ INTERNATIONALE
- La transposition à venir du pilier 2 des négociations OCDE/G20 : une règle d’imposition minimale des profits
- Les règles de l’imposition minimale
- Les effets budgétaires et économiques attendus
- Le pilier 1 : l’objectif d’une meilleure répartition des droits à taxer
- L’harmonisation de l’assiette de l’impôt sur les sociétés : une ambition relancée par la Commission européenne
- Les négociations interrompues dans le cadre des projets ACIS et ACCIS
- Le projet « Befit »
- Le renforcement des obligations de transparence incombant aux entreprises
- LES MODALITÉS NATIONALES D’IMPOSITION DES PROFITS DES ENTREPRISES
- Faut-il taxer différemment les revenus des entreprises ?
- Le renforcement des prérogatives du Parlement
- LE CONTRÔLE FISCAL
- Les principaux services chargés du contrôle fiscal des entreprises
- Les outils juridiques de lutte contre l’évitement fiscal et la fraude fiscale
- Les résultats du contrôle fiscal
CONCLUSION DE M. ÉRIC COQUEREL
CONCLUSION DE M. JEAN-RENÉ CAZENEUVE
LISTE DES PERSONNES AUDITIONNÉES PAR LES RAPPORTEURS
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