21 juillet 2023
Différentiels de fiscalité entre entreprises le rapport du 18 juillet 23
Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 19 juillet 2023.)
sur les différentiels de fiscalité entre entreprises
ET PRÉSENTÉ PAR
MM. Éric Coquerel et Jean-RenÉ Cazeneuve Rapporteurs
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- UNE FISCALITÉ DES ENTREPRISES PLURIELLE MAIS QUI CONVERGE VERS LA MOYENNE DES AUTRES PAYS EUROPÉENS
- LES PRÉLÈVEMENTS OBLIGATOIRES ACQUITTÉS PAR LES ENTREPRISES ÉTABLIES EN FRANCE
- Une fiscalité directe principalement composée de l’impôt sur les bénéfices et des impôts de production
- La taxation du résultat représente la moitié de la fiscalité des entreprises
- La singularité des impôts de production
- L’impôt sur les sociétés : un prélèvement aux règles particulières
- L’impôt sur les sociétés a été conçu comme l’équivalent, pour les sociétés, de l’impôt sur le revenu pour les personnes physiques
- L’impôt sur les sociétés est un impôt proportionnel assis sur les bénéfices réalisés en France
- L’impôt sur les sociétés est un impôt proportionnel assis sur un taux normal, des taux réduits et d’éventuelles contributions exceptionnelles
- L’impôt sur les sociétés, calculé et payé spontanément par les redevables, est relativement peu coûteux à gérer pour l’administration chargée de son recouvrement
- UNE CONVERGENCE ENTRE LA FRANCE ET LA MOYENNE DES AUTRES PAYS DE L’UNION EUROPÉENNE
- Une convergence de l’assiette, du taux et des règles régissant l’impôt sur les sociétés avec les autres États de l’Union européenne
- Un alignement partiel des règles d’assiette applicables à l’imposition des bénéfices
- La trajectoire de réduction du taux de l’impôt sur les sociétés
- Une harmonisation des obligations de transparence incombant aux entreprises
- La réduction du poids des impôts de production
- La suppression progressive de la CVAE
- La modernisation des paramètres de la méthode d’évaluation de la valeur locative des établissements industriels
- DES DIFFÉRENTIELS DE FISCALITÉ ENTRE ENTREPRISES QUI ONT DIMINUÉ DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES ET QUI SE CONCENTRENT PRINCIPALEMENT SUR L’IMPOSITION DES BÉNÉFICES
- LES MÉTHODES PERMETTANT DE MESURER L’EFFORT CONTRIBUTIF DES ENTREPRISES SELON LEUR TAILLE OU SECTEUR D’ACTIVITÉ
- Des impôts produisant des différentiels de taxation entre les entreprises de tailles et secteurs d’activité différents
- Une comparaison fondée sur la part de chaque catégorie d’entreprise dans la valeur ajoutée fiscale
- Des équilibres modifiés par la baisse du taux de l’impôt sur les sociétés et des impôts de production
- Les taux implicites d’imposition des bénéfices des entreprises se sont progressivement rapprochés entre 2007 et 2019
- Des méthodes différentes montrant une convergence des taux implicites d’imposition entre les entreprises de différentes tailles
- En 2019, un taux implicite d’imposition brut avant report de 26 % en moyenne
- Un niveau d’imposition des bénéfices très hétérogène au sein de chacune des différentes catégories d’entreprises
- Des écarts de taux implicites observés au sein de toutes les catégories d’entreprises
- Une forte dispersion des niveaux d’imposition des bénéfices des sociétés du CAC 40
- DES DIFFÉRENTIELS DE FISCALITÉ ENTRE ENTREPRISES RÉSULTANT DE PLUSIEURS FACTEURS
- Les dispositifs de réduction de base ou de taux
- Les dispositifs résultant de règles communes à l’ensemble des entreprises, mais dont les effets diffèrent en fonction de leur taille ou de leur secteur d’activité
- Les dispositifs dérogatoires applicables en fonction de la taille des entreprises ou de leur activité
- Les modalités particulières d’imposition des profits des sociétés : le régime de l’intégration fiscale et le régime mère-fille
- L’évitement fiscal des entreprises
- LA RÉDUCTION DES DIFFÉRENTIELS DE FISCALITÉ : UNE DÉMARCHE QUI DOIT ÊTRE POURSUIVIE
- LES RÉFORMES DE LA FISCALITÉ INTERNATIONALE
- La transposition à venir du pilier 2 des négociations OCDE/G20 : une règle d’imposition minimale des profits
- Les règles de l’imposition minimale
- Les effets budgétaires et économiques attendus
- Le pilier 1 : l’objectif d’une meilleure répartition des droits à taxer
- L’harmonisation de l’assiette de l’impôt sur les sociétés : une ambition relancée par la Commission européenne
- Les négociations interrompues dans le cadre des projets ACIS et ACCIS
- Le projet « Befit »
- Le renforcement des obligations de transparence incombant aux entreprises
- LES MODALITÉS NATIONALES D’IMPOSITION DES PROFITS DES ENTREPRISES
- Faut-il taxer différemment les revenus des entreprises ?
- Le renforcement des prérogatives du Parlement
- LE CONTRÔLE FISCAL
- Les principaux services chargés du contrôle fiscal des entreprises
- Les outils juridiques de lutte contre l’évitement fiscal et la fraude fiscale
- Les résultats du contrôle fiscal
CONCLUSION DE M. ÉRIC COQUEREL
CONCLUSION DE M. JEAN-RENÉ CAZENEUVE
LISTE DES PERSONNES AUDITIONNÉES PAR LES RAPPORTEURS
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