25 juillet 2012
LA FRANCE : TERRE D'ACCEUIL en 2007 ! et en 2012 ?
LA FRANCE : TERRE D'ACCEUIL par MM GAUDIN et MARINI
Mais nous étions le 1er juillet 2007?????
Trois commissions permanentes du Sénat ont créé une mission commune d’information sur « la notion de centre de décision économique et les conséquences qui s’attachent, en ce domaine, à l’attractivité du territoire national » sous la présidence de M. Philippe Marini (cliquer)et avec M. Christian Gaudin (cliquer),comme rapporteur .
La bataille des centres de décision : promouvoir la souveraineté économique de la France à l'heure de la mondialisation
LE RAPPORT cliquer
(annexes, auditions et études). cliquer
Une autre réforme pour l'attractivité : le bouclier fiscal pour les non résidents ?cliquer
Etude économique de la France 2007
Rapport OCDE 07 sur la France synthèse pdf
Ce travail vient compléter une longue série de travaux parlementaires relatifs à l’attractivité du territoire.
Le modèle traditionnel de la concurrence internationale entre les territoires a tendance à s’effacer au bénéfice de celui de la concurrence entre les activités, au sein des entreprises elles-mêmes. En effet, l’allocation des actifs qui conditionne sur le long terme la localisation des activités structurantes dépend, en grande partie, de la localisation des centres de décision et de la nationalité dominante des équipes dirigeantes.
La présence de tels centres recouvre donc un triple enjeu pour l’économie d’un pays :
- des enjeux d’indépendance, voire de sécurité nationale, au moins s’agissant de certaines industries à caractère stratégique ;
- des enjeux de localisation des activités de recherche et développement, essentielles pour la croissance structurelle d’une économie ;
- des enjeux généraux en termes de maintien ou d’accroissement des activités productives que favorisent la connaissance du terrain et des relations de l’entreprise naturellement plus étroites avec les pouvoirs publics de l’Etat où se trouve son centre de décision.
Inversement, par application du principe « loin des yeux, loin du cœur », des activités périphériques par rapport au centre de décision de l’entreprise sont la variable d’ajustement naturelle des politiques de restructuration.
Une position française flatteuse mais fragile
Cependant, cette position de force reposant sur un bel ensemble de « grands chênes » ne doit pas cacher une triple fragilité :
- le caractère « opéable » d’un nombre non négligeable de certains « champions nationaux », comme l’a fait apparaître l’autre étude demandée par la mission au cabinet Ernst & Young. (24 sociétés du SBF 120 paraissant ainsi relativement vulnérables à une OPA) ;
- le risque d’un relâchement des liens entre les grands groupes français, qui font l’essentiel de leur chiffre d’affaires à l’étranger, et la communauté nationale, ce qui peut se traduire, à terme, par la délocalisation de certains centres de décision en dehors de toute prise de contrôle étrangère ;
- la faible capacité de la France à faire émerger des nouveaux champions dans les secteurs d’avenir comme c’est par exemple le cas aux Etats-Unis et, d’une façon générale, à susciter l’apparition de grosses PME.
08:59 Publié dans Rapports | Tags : marini, gaudin, fiscalité internationale, attractivité france | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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