06 février 2015
Une filiale suisse d’une mère française peut avoir un ES en France l’Aff. Saxotel CH CAA Lyon
Par un arrêt extrêmement didactique en date du 27 janvier 2015, la CAA de Lyon caractérise l'existence d'un établissement stable en France d'une société suisse au moyen d'informations obtenues par l'exercice de son "droit de visite" (article L 16 B LPF).
Elle prononce également la nullité de la proposition de rectification, en tant qu'elle concerne la pénalité de 80% mise à la charge du contribuable (article 1728 CGI), pour défaut d'énonciation des considérations de fait la justifiant.
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Note de P Michaud l’argumentation administrative et judiciaire de cette tribune est fréquemment utilisée par nos vérificateurs qui sont aussi les gardiens de nos finances dans des opérations internationales et la procédure de perquisition civile - moins rude que celle de la police fiscale- de l'article L 16 du LPF est d'abord utilisée pour découvrir des preuves de direction en France , nous connaissons la suite étant rappelé que la DGFIP fait la difference entre direction et contrôle au sens des traités
COUR ADMINISTRATIVE D'APPEL DE LYON, 2ème ch - 27/01/2015, 13LY01475,
M. BOURRACHOT, président
Mme Dominique BOUISSAC, rapporteur M. LEVY BEN CHETON, rapporteur public
LES FAITS
01:25 Publié dans Crédit impot recherche, ETABLISSEMENT STABLE, Siège de direction, Siège social fictif et frauduleux | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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