20 juillet 2010

Attractivite de la France

AFFI.jpgl'Agence française pour les investissements internationaux (Afii)


a publié lundi 19 juillet 2010 son tableau de bord de l'attractivité 2010, avec la collaboration du Centre d'analyse stratégique (CAS), du Trésor et de la Datar.

L'Agence pour les investissements internationaux insiste sur le décalage entre perception et réalité, notamment en matière de fiscalité des entreprises. 

Sur le terrain de l'attractivité comme sur celui de la croissance, la France s'en sort «moins mal» que ses principaux concurrents.  

DOING BUSINESS EN FRANCE

La France ne doit pas devenir le père fouettard

TABLEAU DE BORD DE L'ATTRACTIVITE EN FRANCE 

 

Ce document tente notamment de tordre le coup à une idée reçue :


 

celle que la France ne serait pas fiscalement attractive pour les entreprises. «On pense souvent que la fiscalité en France représente un point faible mais en réalité la situation est plus complexe», souligne le directeur général du CAS, Vincent Chriqui. Elle doit s'apprécier «globalement», plaident l'Afii et le CAS.

Alors que les investissements directs étrangers ont connu l'an dernier une baisse de 41% dans les pays développés, ils n'ont reculé «que» de 35% en France.

 «Il faut faire attention au décalage entre ce que les données économiques laissent observer et la perception des investisseurs étrangers», a indiqué lundi David Appia, président de l'Afii.

La fiscalité ne peut pas se résumer à l'impôt sur les sociétés (IS).

«La charge fiscale effective pesant sur les entreprises en France apparaît beaucoup plus faible que le taux nominal de l'IS ne le laisse supposer» , insiste le rapport.

Il faut aussi tenir compte l'assiette de cet impôt et des exemptions. Au final, si l'on examine les recettes de l'IS rapportées à l'excédent brut d'exploitation,

«la France apparaît dans une position plus favorable, avec un taux d'imposition des bénéfices d'environ 17%» .

 L'amélioration du régime réservé aux impatriés, le déplafonnement du crédit d'impôt recherche - devenu «le plus incitatif d'Europe» - et la suppression de la taxe professionnelle sur les investissements productifs ont aussi «envoyé des signaux forts en direction des investisseurs étrangers» .

Plus globalement, la France occupe la cinquième place dans le monde pour les coûts d'implantation des entreprises (emploi, installation, transport, impôts et taxes, équipement et énergie) et la première place européenne, insiste le document de l'Afii, qui compile les données et classements existants, pour établir des comparaisons entre la France et onze autres pays proches.

 

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