08 février 2012
Convergence fiscale franco allemande : consultation publique
Convergence fiscale franco allemande :
consultation publique
A l'occasion du Conseil des ministres franco-allemand, le Président de la République, Nicolas Sarkozy, et la Chancellière allemande, Angela Merkel, ont validé le Livre vert sur la convergence franco-allemande en matière de fiscalité des entreprises préparé par les ministres de l'Economie et des Finances, François Baroin et Wolfgang Schäuble .
le Livre vert sur la convergence franco-allemande
en matière de fiscalité des entreprises
Ce document trace des pistes de convergence possible entre l'impôt sur les sociétés national et local en France et Allemagne, tant sur l'assiette que sur les taux, ces deux paramètres étant étroitement liés.
Cinq thèmes de convergence prioritaires ont été identifiés :
Ø le régime de groupe,
Ø le traitement fiscal des dividendes et des charges en particulier d'intérêts,
Ø les régimes de reports des déficits fiscaux,
Ø les règles d'amortissement et
Ø le régime des sociétés de personnes.
Sur ces thèmes, le rapport ouvre des options qui doivent à présent être affinées et évaluées.
Ce livre vert est ouvert à la consultation publique.
Les contributions éventuelles doivent être adressées à la Direction de la Législation fiscale du ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, 139 rue de Bercy, 75012 Paris.
L'objectif du Gouvernement est de proposer la mise en oeuvre des mesures de convergence issues de cette consultation dès le projet de loi de finances pour 2013.
21:58 Publié dans consultation publique, Rapports, Union Européenne | Tags : convergence fiscale franco allemande | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
01 février 2012
UE: la fin des paradis fiscaux protégés:l'arrêt Gibraltar
REDIFFUSION SUR L ARRET CJUE GIBRALTAR
La réforme de l’impôt de Gibraltar est
une aide déguisée interdite
LA FIN DES PARADIS FISCAUX PROTEGES
La cour de justice vient de confirmer le 15 novembre 2011 la décision de la commission qui avait interdit le nouveau régime fiscal de Gibraltar QUE le Royaume uni n'est donc pas autorisé à mettre en place et ce contrairement aux conclusions de l'avocat général favorables au royaume uni.
cliquer
"la circonstance que les sociétés offshore échappent à l’imposition, précisément en raison des caractéristiques propres et spécifiques à cette catégorie de sociétés, permet de considérer qu’elles bénéficient d’avantages sélectifs "
Note de P Michaud en avril 2011 : la décision très importante montrera la direction future de l'europe: libérale et responsable ou libertaire comme le souhaiteraient nos amis les fiscalistes libertaires ?
La principale question posée par la présente affaire concerne la sélectivité matérielle et la clarification de la notion d’aide d’État par rapport au phénomène de la concurrence fiscale dommageable notamment par la création d’un système fiscal privilégié .
Les dispositions applicables aux aides d’état
Or par conclusions présentées le 7 avril 2011 devant la CJUE ,l’avocat général M. Niilo Jääskinen a demandé confirmation de l’arrêt d’Ier instance annulant la décision de la commission (lire ci-dessous), décision demandant l'interdiction pour incompatibilité du nouveau régime fiscal défendu par UK.
Quelle va être la décision de la CJUE ???
16:16 Publié dans EVASION FISCALE internationale, Fiscalite des entreprises, Politique fiscale, Union Européenne | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | Facebook | | |
13 janvier 2012
UE Abus de droit européen et l’affaire FOGGIA
UE Abus de droit européen et l’affaire FOGGIA
Dans un arrêt FOGGIA du 10 novembre 2011, la CJUE vient de préciser les critères d’un abus de droit fiscal dans le cadre d’une fusion interne en Espagne, la directive s’appliquant aussi aux opérations nationales
La définition de l’abus de droit donnée par la CJUE semble convergente avec celles données par nos juridictions nationales …mais comment serait-il possible d'apporter plus de sécurité juridique aux opérateurs ?Telle est la question posée par O FOUQUET déjà en 2007
O FOUQUET interprétation française et
interprétation européenne de l’abus de droit
L’article 11 de la directive90/434/CEE du Conseil, du 23 juillet 1990 dispose en effet
01:26 Publié dans Abus de droit :JP, Union Européenne | Tags : arrêt cjue 10 novembre 2011 affaire c‑12610 aff foggia | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
22 décembre 2011
La société de titrisation luxembourgeoise
La société de titrisation luxembourgeoise
Le législateur de la France vient à peine de voter une loi remettant les trusts dans un cadre légal –ce qui est pour un certain nombre de concitoyens une aubaine de régularisation - que notre voisin le Luxembourg développe le système de la titrisation à compartiment d' actifs mobiliers ou immobiliers.
La position de l'administration française
Taxe de 3% et sociétés à compartiment
La titrisation (securitization) est une technique financière qui consiste classiquement à transférer à des investisseurs des actifs financiers tels que des créances (par exemple des factures émises non soldées, ou des prêts en cours), en transformant ces créances, par le passage à travers une société ad hoc, en titres financiers émis sur le marché des capitaux.
L’intérêt du système luxembourgeois est qu’il permet de rendre liquide des actifs immobiliers ou difficilement mobilisables avec les avantages pour certains et les inconvénients pour d'autres en permettant de convertir des actifs immobilisés en papier négociable au porteur ou non,coté ou non .
Le législateur luxembourgeois a adopté le 22 mars 2004 une loi régissant spécifiquement cette matière. Faisant figure d’innovation marquante dans le droit bancaire et financier luxembourgeois, cette loi connaît un énorme succès en Europe notamment parce que ses sociétés peuvent être divisées en compartiments......
Loi du 22 mars 2004 relative à la titrisation
Chapitre 1er – Les droits des investisseurs et des créanciers
Art. 62.
(1) Les droits des investisseurs et des créanciers sont limités aux actifs de l’organisme de titrisation.
Lorsqu’ils sont relatifs à un compartiment ou nés à l’occasion de la constitution, du fonctionnement ou de la liquidation d’un compartiment ils sont limités aux actifs de ce compartiment.
(2) Les actifs d’un compartiment répondent exclusivement des droits des investisseurs relatifs à ce compartiment et ceux des créanciers dont la créance est née à l’occasion de la constitution, du fonctionnement ou de la liquidation de ce compartiment.
(3) Dans les relations entre investisseurs, chaque compartiment est traité comme une entité à part, sauf clause contraire des documents constitutifs.
Un ouvrage de base: la société de titrisation
Table des matières Commander cet ouvrage
Attention. Quelle sera la position des états européens alors que l’auteur de l’ouvrage André Prüms se pose la question prémonitoire de savoir si ce texte est ou non une aide d’état, la commission ayant demandé des informations au Luxembourg en février 2006 sur le régime fiscal des sociétés de titrisations .
Le Luxembourg risquerait il de subir le sort de Gibraltar ? L’auteur ne le pense pas.
L’ouvrage propose d’en découvrir l’approche originale et les solutions techniques qu’elle met en œuvre, sans la soustraire à un examen critique. Une perspective transversale axée sur les fondements de la loi s’y conjugue avec des éclairages ciblés sur le régime des organismes de titrisation, les mécanismes particuliers de protection contre la faillite et le traitement fiscal.
La position de l'administration française
Taxe de 3% et sociétés à compartiment
Les tribunes EFI sur le Luxembourg
Luxembourg : Trust et contrat fiduciaire
Régime fiscal des organismes de titrisation
La titrisation au Luxembourg et son application en matière immobilière
01:19 Publié dans aa TRUST ; REGIME FISCAL ET JURIDIQUE, Controle fiscal, Fiscalité Immobilière, Formation EFI, Luxembourg, Traités et renseignements, TRUST et Fiducie, Union Européenne | Tags : la societe de titrisation au luxembourg | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
16 décembre 2011
UE droits de succession transfrontaliers
Les citoyens de l’Union européenne (UE) qui héritent d’une propriété étrangère doivent souvent acquitter des taxes dans plus d'un État membre.
En fait, dans certains cas extrêmes, les taxes à payer peuvent même représenter la valeur totale de la succession transfrontalière, soit parce que plusieurs États membres peuvent faire valoir des droits d'imposition sur la même succession soit parce que les successions étrangères sont taxées plus lourdement que les successions nationales. Des citoyens peuvent ainsi être contraints de vendre les biens dont ils ont hérité juste pour payer les droits de succession, et le transfert des petites entreprises peut se révéler difficile lors du décès du propriétaire.
Afin de résoudre ces problèmes, la Commission a adopté le 15 décembre 2011 un paquet global sur la fiscalité des successions.
la Commission analyse les problèmes liés aux droits de succession transfrontaliers dans l'UE et présente des solutions
une communication (COM/2011/864
une recommandation (C/2011/8819et
Pour de plus amples informations, voir), les questions-réponses (MEMO/11/917 ), l' étude d'impact , son résumé , et le résumé pour les citoyens .
08:50 Publié dans aa SUCCESSION internationale, SUCCESSION et donation, SUCCESSION et donation, Union Européenne | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
09 décembre 2011
Exit taxe pour les sociétés ? l' Aff National Grid : non mais
Flash exit taxe pour les sociétés ?
rediffusion
Quelle exit taxe en cas de transfert de siège ?
Nous connaissons tous la taxe de sortie -exit taxe- pour les personnes physiques.
Qu’en est il pour le transfert de siège de sociétés
dans des Etats de l'UE?
mise à jour novembre 2012
Attention radio bercy murmure que la procedure d'abus de droit s'appliquerait au transfert de siège ..soyez prudent.
Par ailleurs , le PLFR pour 2012, en conseil des ministres du 15 novembre précisera ce point.
La cour a pris Le 29 novembre 2011 une décision confirmant la possibilité d’une exit taxe pour les personnes morales
14:29 Publié dans ETABLISSEMENT STABLE, EVASION FISCALE internationale, Exit Tax, exit tax, Fiscalite des entreprises, holding,société mère, SOCIETES MERES, transfert de siege, Union Européenne | Tags : transfert de siège de sociétés, exit taxe pour les sociétés | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
01 décembre 2011
Liberté de circulation et imposition forfaitaire: Monaco (suite)
NOUVELLE JURISPRUDENCE CONFIRMEE
PAR LES POUVOIRS PUBLICS
EN 2007, la CAA de Marseille avait jugé dans deux arrêts définitifs ( lire in fine) que les personnes domiciliées à MONACO n’était pas assujetties à l’article 164 C définissant une assiette forfaire pour les non domiciliés non conventionnés
La motivation était fondée sur la notion de discrimination arbitraire dans le cadre de la liberté de circulation des capitaux;les Etats membres doivent exercer leur compétence fiscale dans le respect du droit communautaire et notamment de la liberté de circulation des capitaux désormais réglementée par les articles 56 et 58 CE, dans leur rédaction issue du traité de Maastricht entré en vigueur le 1er janvier 1994 ;
UE Les libertés fondamentales de l'Europe
Le conseil d’état vient d’infirmer cette jurisprudence en
confirmant l'application de l'imposition forfaitaire
Conseil d'États, 28/07/2011, 322672,
Le Conseil d’État annule un arrêt de la CAA Marseille n° 06MA00613 du 30 septembre 2008 sur l’application de l’article 164 C avec MONACO et confirme que les résidents de Monaco restent soumis à l’article 164 C du CGI qui ne constitue donc pas une entrave à la libre circulation des capitaux puisque cette imposition est antérieure au 31 décembre 1993 ,date d’application de la liberté totale de circulation des capitaux
Articles sur la liberté de circulation des capitaux du traité de Lisbonne
l’article 73 C du traité instituant la Communauté européenne alors en vigueur, devenu article 64 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne : ne porte pas atteinte à l’application, aux pays tiers, des restrictions existant le 31 décembre 1993 en vertu du droit national ou du droit communautaire en ce qui concerne les mouvements de capitaux à destination ou en provenance de pays tiers lorsqu’ils impliquent des investissements directs, y compris les investissements immobiliers (...) ;
dès lors que les dispositions de l’article 164 C du code général des impôts applicables au présent litige ont fait partie de l’ordre juridique français de manière ininterrompue depuis leur création par l’article 7 de la loi du 29 décembre 1976 modifiant les règles de territorialité et les conditions d’imposition des Français de l’étranger ainsi que des autres personnes non domiciliées en France, la cour a commis une erreur de droit en ne relevant pas d’office que cette restriction à des investissements directs en provenance d’un pays tiers, comme la principauté de Monaco , n’entrait pas, du fait des stipulations précitées, dans le champ d’application du paragraphe 1 de l’article 73 B du traité instituant la Communauté européenne ;
La jurisprudence de la CAA de Marseille rendue en 2007
CAA Marseille N° 05MA00621 21 décembre 2007
CAA Marseille N° 05MA00246 21 décembre 2007
En 2005, le conseil d’état avait pris une position contraire fondée sur l’article 67 ancien CE
20:11 Publié dans MONACO, Résidence fiscale internationale,expatriés et impa, Union Européenne | Tags : liberté de circulation et imposition forfaitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
15 novembre 2011
EU double imposition et double non-imposition
"La double imposition et la double non-imposition
sont en contradiction avec l'esprit même
du marché unique".
Le site de la commission fiscale
Aujourd'hui, rien dans la législation de l’UE n'oblige les États membres à empêcher la double imposition non discriminatoire. Bien que les États membres essaient de remédier à la double imposition au moyen de mesures telles que des conventions bilatérales et multilatérales de prévention de la double imposition, ces mesures ne procurent pas une protection adéquate aux citoyens et entreprises en raison de diverses lacunes (par exemple champ d’application trop restreint, manque d'uniformité entre les dispositions des États membres, charge administrative, longs délais de résolution des différends, etc.).
Compte tenu du caractère transfrontalier du problème, des mesures supplémentaires sont de toute évidence nécessaires au niveau de l'UE pour que l'on puisse y apporter une solution globale et efficace.
La double imposition au sein du marché unique
Comme première étape immédiate pour renforcer la législation actuelle contre la double imposition, la Commission a adopté ne proposition de directive visant à améliorer la directive relative aux intérêts et redevances.
La proposition de nouvelle directive intérêts et redevances
L'objectif de cette proposition est de réduire le nombre de cas dans lesquels un État membre prélève une retenue à la source sur un paiement taxé par ailleurs dans un autre État membre.
La Commission a l'intention de proposer des solutions spécifiques aux problèmes de double imposition dans d'autres domaines, à savoir les droits de succession transfrontaliers dans un avenir proche et les dividendes payés aux investisseurs en portefeuille à un stade ultérieur.
En ce qui concerne la double non-imposition, qui entraîne des pertes considérables pour les recettes publiques, la Commission va lancer une consultation afin d'évaluer l’ampleur réelle du problème.
Sur la base de cette consultation, elle déterminera les mesures les plus appropriées et les plus efficaces pour empêcher la double non-imposition et proposera des solutions l'année prochaine.
08:01 Publié dans Fiscalite des entreprises, Fiscalite des valeurs mobilières ( RCM et P.V.), Traités et recouvrement, Union Européenne | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
21 octobre 2011
UE les enjeux des politiques fiscales des Etats
Rapport 2011 sur les réformes fiscales dans les États membres de l'UE:
En direct de la commission "fisc et douanes"
Le communiqué de la commission
Les conséquences de la crise économique et financière se font durement sentir sur les recettes publiques des États membres. Après la mise en œuvre d'une large gamme de mesures de relance fiscales entre 2008 et 2010, la politique fiscale est désormais clairement orientée vers un assainissement bien nécessaire des finances publiques des États membres. Cet assainissement s'impose d'autant plus au regard des difficultés rencontrées par certains États membres dans le financement de leur dette souveraine.
Le rapport 2011 intitulé «Tax reforms in EU Member States: Tax policy challenges for economic growth and fiscal sustainability» (Réformes fiscales dans les États membres de l'UE: les enjeux de la politique fiscale en matière de croissance économique et de viabilité budgétaire) examine les dernières tendances en ce qui concerne les recettes et les réformes fiscales dans les États membres. En vue des futures réformes fiscales que les États membres pourraient mettre en œuvre, le rapport analyse aussi la question de la qualité de la fiscalité et met en lumière les enjeux pour la politique fiscale dans les États membres de la zone euro.
Le rapport met en évidence trois types de difficultés que les États membres de l'Union sont susceptibles de rencontrer dans le domaine de la fiscalité et de la politique fiscale:
· la nécessité éventuelle de devoir prendre des mesures concernant les recettes pour faire face aux lourdes contraintes liées à l'assainissement budgétaire;
· la possibilité de rendre la structure fiscale plus propice à la croissance;
· les moyens d’améliorer la conception du système fiscal pour les différents types d'impôts.
Réformes fiscales dans les États membres de l'UE:
les enjeux de la politique fiscale en matière de croissance économique
et de viabilité budgétaire
QUELQUES PROBLEMES D’AVENIR
Tax policy challenges in euro-area Member States in difficult times 75
5.1. Challenges relating to fiscal consolidation: a first quantitative screening 75
5.1.1. Main screening principles 75
5.1.2. Application of screening criteria to euro-area countries 80
5.2. Challenges relating to growth-enhancing tax structures: a first quantitative screening 86
5.2.1. Reducing the tax burden on labour 86
5.2.2. Scope for tax shifting towards indirect taxation 93
5.3. Other horizontal challenges inherent to the design of individual taxes 98
5.3.1. Reducing tax expenditure in direct taxation 98
5.3.2. Debt bias in direct taxation 104
5.3.3. Increasing VAT efficiency 109
5.3.4. Towards more environmentally friendly taxation 112
5.3.5. Tax governance issues 115
5.4. Overview of tax policy challenges 119
References
00:13 Publié dans Rapports, Union Européenne | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
20 octobre 2011
Droit communautaire et impôts directs
Droit communautaire et impôts directs
de Éric Ginter, Éric Chartier,
L'objet de cet ouvrage est d'exposer comment différents mécanismes communautaires contribuent à un rapprochement progressif de la fiscalité directe des États membres et les conséquences qui sont susceptibles d'en résulter pour les opérateurs économiques et leurs conseils.
Le propos des auteurs est d'en mettre en évidence les ressorts mais aussi les conséquences pratiques qui sont susceptibles d'en résulter pour les praticiens du droit fiscal, et notamment pour les entreprises et leurs conseils.
Cette analyse repose sur l'examen des textes et de la jurisprudence communautaires, mais aussi sur l'expérience professionnelle des auteurs confrontés à ces réalités dans les affaires qu'ils ont pu avoir à connaître.
Groupe revue fiduciaire
102 rue La Fayette
75010 Paris
Tél. : 01 45 23 21 32
Fax : 01 45 23 51 22
Ouvert du lundi au vendredi, de 11h à 18h30
Email : librairie@grouperf.com
11:00 Publié dans Formation EFI, Union Européenne | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | Facebook | | |
11 octobre 2011
Fiscalité internationale. Les bases de données fiscales
La base de données fiscales de OECD et de la commission Européenne fournissent des informations comparatives sur un éventail de statistiques fiscales - recettes fiscales, impôt sur le revenu des particuliers, les paiements obligatoires non fiscales, impôts corporatifs et les capitaux et taxes à la consommation -
OCDE
20:56 Publié dans abudgets,rapports et prévisions, OCDE, Union Européenne | Tags : fiscalité internationale. les bases de données fiscales | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
02 juillet 2011
Évolution de la fiscalité dans l'Union européenne
La moitié des États membres ont relevé le taux standard de TVA depuis 2008
Suite à la récession, la charge fiscale a baissé
en 2009 à 38,4% du PIB dans l'UE27
La charge fiscale globale1 a diminué dans l'UE272, passant de 39,3% du PIB en 2008 à 38,4% en 2009. Les données montrent que ce recul est dû essentiellement à la baisse de 4,3% du PIB observée entre 2008 et 2009, et non à des baisses d'impôts. Depuis le début de la décennie, la charge fiscale a décliné de 2,1 points dans l'UE27.
Taux standard de la taxe sur la valeur ajoutée, %
Taux d'imposition légal maximal sur les revenus, en %
Recettes fiscales et taux d'imposition implicites par type d'activité économique
06:23 Publié dans Union Européenne | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
18 juin 2011
L'article 155 A est il hors le traité européen ?? (CAA Douai 14/12/2010)
Note de P Michaud : une loupe de détective devra être utilisée pour comprendre la position de l'administration .En effet la jurisprudence n'est pas définitivement fixée et le droit européen reconnait la notion de fraude .Par ailleurs , l'analyse de la situation de fait est essentielle.
Une modification de la loi serait elle en préparation ?
L’article 155 A est une des dispositions établies pour prévenir une forme de fraude fiscale internationale connue sous le nom de star company .L’administration a la possibilité d’imposer en France sommes perçues par une personne domiciliée ou établie hors de France en rémunération de services rendus par une personne domiciliée ou établie en France ou hors de France.
Les tribunes EFI sur l’article 155 A
La CAA de Douai par un arrêt du 14 décembre 2010, n° 08 DA 01103a jugé que cette disposition n’était pas compatible avec une des quatre libertés protégées par le droit européen notamment la liberté d'établissement et la libre prestation des services
08:45 Publié dans Article 155 A, EVASION FISCALE internationale, Résidence fiscale internationale,expatriés et impa, Union Européenne | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
16 juin 2011
Belgique : Echange automatique de renseignements
Rediffusion pour actualité
Belgique :
application de la directive épargne
le 1er janvier 2010
L’échange automatique d’informations sur les intérêts de l’épargne entrera en vigueur le 1er janvier 2010 pour les intérêts de 2010 et communiqué à la FRANCE le 1er juillet 2011
une analyse claire
Les deux pays qui n'appliquent pas encore l'echange automatique sont le luxembourg et l'autriche
07:38 Publié dans a secrets professionnels, Belgique, Union Européenne | Tags : belgique : application de la directive épargne en 2010 | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
01 juin 2011
UE Les libertés fondamentales de l'Europe (suite )
UE Les libertés plus solides que le fisc
UE Libertés communautaires et controle fiscal
La République hellénique exonérait de la taxe sur les mutations de biens immobiliers les seuls résidents permanents en Grèce, mais refusait d’accorder cette exonération aux non-résidents qui ont l’intention de s’installer à l’avenir dans le pays, et exonérait, sous certaines conditions, de la même taxe les seuls ressortissants grecs lors de l’acquisition d’une première résidence en Grèce.
La Commission a introduit un recours contre la Grèce devant la Cour de justice.....
11:54 Publié dans Union Européenne | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | Facebook | | |