28 février 2012
GAFI les nouvelles propositions février 2012
Normes internationales sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et de la prolifération
Les Recommandations du GAFI
Paris, le 16 février 2012
Le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive constituent des menaces pour la sécurité mondiale et l’intégrité du système financier.
Les normes du GAFI ont été révisées afin de renforcer les mesures de protection et de protéger davantage le système financier, en dotant les gouvernements d’outils plus robustes pour sanctionner les infractions graves.
La révision des recommandations recherche un équilibre entre :
- D’une part, des obligations spécialement renforcées dans les domaines qui présentent des risques plus élevés ou pour lesquels la mise en œuvre pourrait être améliorée. Ces exigences ont été étendues afin de répondre aux nouvelles menaces telles que le financement de la prolifération des armes de destruction massive, ont été clarifiées sur les questions de la transparence et renforcées pour ce qui relève de la corruption.
- D’autre part, des obligations plus ciblées. L’approche fondée sur les risques permet aux institutions financières et autres secteurs visés d’affecter plus efficacement leurs ressources en se concentrant sur les domaines présentant des risques plus élevés, tout en laissant plus de flexibilité dans la mise en œuvre de mesures simplifiées lorsque les risques sont faibles.
FATF Recommendations 2012 |
A – POLITIQUES ET COORDINATION EN MATIÈRE DE LBC/FT |
1 - Évaluation des risques et application d’une approche fondée sur les risques |
B - BLANCHIMENT DE CAPITAUX ET CONFISCATION |
3 - Infraction de blanchiment de capitaux |
C – TERRORIST FINANCING AND FINANCING OF PROLIFERATION |
5 - Infraction de financement du terrorisme |
D –MESURES PRÉVENTIVES |
9 - Lois sur le secret professionnel des institutions financières |
E – TRANSPARENCE ET BÉNÉFICIAIRES EFFECTIFS DES PERSONNES MORALES ET CONSTRUCTIONS JURIDIQUES |
24 - Transparence et bénéficiaires effectifs des personnes morales |
F – POUVOIRS ET RESPONSABILITÉS DES AUTORITÉS COMPÉTENTES ET AUTRES MESURES INSTITUTIONNELLES |
Réglementation et contrôle |
G – COOPÉRATION INTERNATIONALE |
36 - Instruments internationaux |
07:22 Publié dans a secrets professionnels, TRACFIN et GAFI | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
22 février 2012
Cour des Comptes : son rapport sur la DGFIP
La Cour des comptes a rendu public mardi 21 février 2012 le rapport public thématique
"Les relations de l’administration fiscale
avec les particuliers et les entreprises", .
Depuis douze ans, une politique d’amélioration des relations entre l’administration fiscale et les contribuables a progressivement été mise en oeuvre, avec le lancement de nombreuses initiatives. Engagée en 2008, la fusion de la direction générale des impôts (DGI) et de la direction générale de la comptabilité publique (DGCP), a notamment répondu à cet objectif en rapprochant les services établissant l’impôt de ceux chargés de le recouvrer au sein de la nouvelle direction générale des finances publiques (DGFIP).
La Cour a estimé le moment venu de dresser un état des lieux et d’apprécier les effets de cette politique.
Le rapport d'activités 2011 de la DGFIP
Les contribuables sont-ils en mesure d’exercer leurs droits à être
Informés, rassurés, écoutés ?
Le pilotage national du contrôle fiscal (PDF, 151,80 kB)
Communiques -
Les relations de l'administration fiscale avec les particuliers et les entreprises
Les relations de l'administration fiscale ... (PDF, 741,89 kB)
Synthèses - Les relations de l'administration fiscale ... (PDF, 193,41 kB)
- Les défiscalisations « Girardin » en faveur de l'outre-mer (PDF, 344,51 kB)
- Défiscalisation en Nouvelle-Calédonie et Polynésie française (PDF, 270,90)
- La fraude à la TVA sur les quotas de carbone (PDF, 224,97 kB)
TRACFIN et la lutte contre le blanchiment d'argent (PDF, 126,93 kB)
A noter plus particulièrement
L’exigence d’impartialité et d’indépendance du conciliateur fiscal n’est pas satisfaite
Les recours à la conciliation et à la médiation n’ont pas pour effet de suspendre le délai légal de deux mois dont le requérant dispose pour saisir un juge. Or ce délai est très difficile à respecter compte tenu des délais de traitement. Les contribuables les mieux informés sont amenés, tout en saisissant le conciliateur et/ou le médiateur, à présenter en même temps leur recours devant le tribunal
Cette politique d’amélioration des relations entre l’administration fiscale et les contribuables concerne des dizaines de millions de contribuables, particuliers (plus de 36 millions de foyers fiscaux) et entreprises (plus de 3 millions).
En 2010, la DGFIP a encaissé 432 Md€ de recettes fiscales tout en assurant le versement de 89 Md€ de dégrèvements et remboursements.
La même année, la fraude fiscale et les irrégularités non-intentionnelles auraient représenté 20 à 25 Md€. La gestion de cette politique est assurée par des dizaines de milliers d’agents sur près de 3 000 sites. Elle est un axe important de modernisation de l’Etat.
La Cour s’est notamment intéressée à la vision qu’ont de cette politique à la fois les contribuables et les agents du fisc.
1) Quelle place pour l’usager ?
2) L’offre de services de l’administration fiscale est-elle adéquate ?
3) Les contribuables sont-ils en mesure d’exercer leurs droits ?
La simplification et la stabilisation des règles et des procédures demeurent des priorités.
Une doctrine administrative difficile à appréhender par les contribuables
Le dispositif des recours apparemment bien étoffé, mais peu compréhensible
Les procédures elles-mêmes manquent de transparence.
4) Les instruments de conduite de la politique sont-ils pertinents ?
5) Conclusion
La DGFIP vit trop sur elle-même.
Recommandations
01:23 Publié dans abudgets,rapports et prévisions, Fraude escroquerie blanchiment, Rapports, TRACFIN et GAFI | Tags : "les relations de l’administration fiscale | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | Facebook | | |
20 février 2012
GAFI et fraude fiscale
Les pays du Groupe d’action financière (GAFI) ont avalisé jeudi 16 février 2012 à Paris une révision de leurs recommandations en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux.
Je rappelle que « les recommandations du groupe d'action financière sur le blanchiment de capitaux (GAFI), n'ont pas le caractère de convention internationale et sont dépourvus d'effets juridiques dans l'ordre juridique interne (CE 23/07/2010 309993)
Conseil d'État, 6ème et 1ère sous-sections réunies, 23/07/2010, 309993
Les nouvelles Recommandations du GAFI
La révision des recommandations recherche un équilibre entre :
03:51 Publié dans TRACFIN et GAFI | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
11 février 2012
Le profilage fiscal de groupe est revenu.. en Suisse puis en France ...
ATTENTION cette tribune concerne aussi les nouveaux traités fiscaux ayant une clause de "la nation la mieux renseignée" notamment la France et l’UE
PLUS FORT QUE TRACFIN
Le profilage fiscal de groupe est revenu.. en Suisse puis en France ...
Note PJ CD256 rechercher en urgence les citoyens americains qui ont créé des societes des iles vierges en 2007
motif de la recherche non déclaration de sructures offshore
Cette demande sera affichée aux portes des mairies
NON VOUS NE REVEZ PAS
Le 23 septembre 2009, à Washington, la Suisse et les Etats-Unis ont signé le protocole de révision de leur convention contre les doubles impositions (CDI) en matière d’impôts sur le revenu. Ce protocole modifie certaines dispositions de la convention et y introduit des dispositions sur l’échange de renseignements conformes au standard de l’OCDE. Ces dispositions respectent les valeurs de référence décidées par le Conseil fédéral: une demande d’assistance doit par conséquent permettre d’identifier clairement le contribuable concerné et, s’il s’agit de renseignements bancaires, la banque concernée.
Le dossier du Département fédéral des Finances
Tout est normal,mais
En juin 2011, le correspondant du cercle à l’OCDE nous avait informé d'une nouvelle méthode de recherche du renseignement fiscal
Les USA, amoureux de l’esprit sécuritaire absolument absolu viennent d’imposer à la suisse de suivre cette nouvelle méthode de recherche du renseignement pour l'instant en matière fiscale et ont mis en exécution leur menace de mettre en accusation pour felony un établissement bancaire suisse ( cliquer pour lire)
Le 8 aout 2011 le conseil fédéral a diffusé un rapport complémentaire autorisant la recherche de renseignement par comportement
le rapport complémentaire du 8 aout 2011
En relation avec les Etats-Unis, le rapport complémentaire présent doit clarifier que la Suisse traitera les demandes d’assistance se basant sur un modèle de comportement défini sans indication de nom ou de données personnelles, non seulement en application de la CDI-USA actuelle mais également après l’entrée en vigueur du protocole d’amendement.
Lors de ce genre de demandes, les personnes ne sont pas identifiées directement au moyen d’un nom ou d’un numéro d’assuré, mais selon un modèle de comportement. Ceci permet de parvenir à l’identification concrète d’individus. Le résultat de la recherche est le même que lors de demandes individuelles concrètes. La différence réside dans le fait que, premièrement le modèle de comportement permet d’identifier plusieurs personnes en même temps et deuxièmement que l’identification concrète a lieu d’abord dans l’Etat requis. Les droits des personnes concernées sont les mêmes que pour des demandes impliquant des noms ou des données personnelles.
lire l'article de Denis Masmejan
Lire l'article de Willy Boder Berne
Ordonnance
concernant la convention de double imposition
américano-suisse du 2 octobre 1996
Modification du 16 novembre 2011
Pour lire et imprimer l’ordonnance cliquer
Art. 20l Demande sans indications personnelles
1 Si les personnes concernées ne sont pas identifiées par des indications personnelles dans la demande mais par un modèle de comportement déterminé, l’Administration fédérale des contributions invite le détenteur de renseignements à identifier ces personnes et à faire désigner par celles-ci une personne en Suisse habilitée à recevoir des notifications.
2 L’Administration fédérale des contributions informe en outre les personnes concernées par une publication dans la Feuille Fédérale de l’existence d’une demande d’assistance administrative et de leur devoir de désigner une personne en Suisse habilitée à recevoir des notifications.
Autrement dit, dans des cas mal définis par la jurisprudence, par exemple l’achat de produits financiers ou de services permettant d’échapper au fisc américain, l’identité du client n’est plus nécessaire pour déclencher une procédure d’entraide administrative fiscale. Il suffit, pour cela, que le «modèle de comportement» soit avéré et que la banque ait participé «notablement» à l’opération. Si le montage de sociétés offshore pour échapper au fisc tombe clairement sous le coup de cette interprétation élargie de la CDI, le flou demeure pour d’autres types de comportements
Le parlement suisse tient dans ses mains le sort des onze banques
Par Yves Petignat Le TEMPS
L’article 6 du projet de loi sur l’assistance administrative fiscale prévoit déjà cette possibilité
Loi sur l'assistance administrative fiscale (en cours de votation
TOUT CELA DEVRAIT ETRE VOTE FIN FEVRIER
A QUAND EN FRANCE ....
18:00 Publié dans a secrets professionnels, Controle fiscal, Fraude escroquerie blanchiment, La preuve en fiscalité, TRACFIN et GAFI | Tags : le profilage fiscal de groupe | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
08 février 2012
Rapport de la cour des comptes 2012
Rapport de la cour des comptes sur les finances publiques 2012
8 février 2012
L’objectif n’est pas d’assurer l’équilibre budgétaire pour lui-même. L’enjeu fondamental est que nous puissions rester maîtres de nos décisions, et en définitive du destin de notre pays.
Permettez-moi de rappeler cette phrase de Paul Valéry : « La plus grande liberté naît de la plus grande rigueur ».
Bien des peuples en Europe le mesurent aujourd’hui. D Migaud
Pour rester maître de sa souveraineté, un pays doit être maître de ses finances publiques.
Les recommandations : d’abord diminuer les dépenses de l’état ; des collectivités locales, de la sécurité sociale, ensuite supprimer massivement les niches fiscales et sociales à hauteur de 15MM€, et enfin augmenter les prélèvements obligatoires et ce dans la justice ...!!!
- Sommaire et introduction, tome I (PDF, 72,42 kB)
- La situation d'ensemble (PDF, 379,49 kB)
- Les défiscalisations « Girardin » en faveur de l'outre-mer (PDF, 344,51 kB)
- Défiscalisation en Nouvelle-Calédonie et Polynésie française (PDF, 270,90)
- La fraude à la TVA sur les quotas de carbone (PDF, 224,97 kB)
- TRACFIN et la lutte contre le blanchiment d'argent (PDF, 126,93 kB)
Le pilotage national du contrôle fiscal (PDF, 151,80 kB)
Les relations de l'administration fiscale ... (PDF, 741,89 kB)
Synthèses - Les relations de l'administration fiscale ... (PDF, 193,41 kB)
Ce que souligne aussi le rapport, c’est que la question de la maîtrise des dépenses demeure essentielle.
Un déficit très supérieur à la moyenne de la zone euro en 2011
Une réduction du déficit très dépendante de la conjoncture en 2012
Une trajectoire des finances publiques difficile à respecter après 2012
Un effort structurel à amplifier
L’effort structurel de réduction du déficit réalisé en 2011 et programmé pour 2012 résulterait pour l’essentiel d’une hausse des prélèvements obligatoires. Il est certes plus difficile de faire porter cet effort sur les dépenses publiques lorsque la croissance du PIB est faible, mais leur maîtrise devrait être beaucoup plus importante. Des décisions très difficiles, allant au-delà de ce qui a été arrêté à ce jour, devront être prises, dont quelques exemples sont donnés dans le rapport.
De nouvelles hausses des prélèvements obligatoires seront néanmoins nécessaires. L’examen des suites données aux recommandations de la Cour sur les dépenses fiscales, montre qu’il est possible de se donner pour objectif d’en réduire le coût de plus de 15 Md€ par rapport à son niveau de 2010. Le rapport de la Cour sur la situation et les perspectives des finances publiques de juin 2011 donnait d’autres pistes pour réduire les prélèvements obligatoires qui restent d’actualité.
Comme elle l’avait souligné dans son rapport de mars 2011 sur les prélèvements fiscaux et sociaux en France et en Allemagne, cette augmentation des recettes devrait s’inscrire dans une stratégie fiscale de moyen terme visant à renforcer la croissance potentielle et l’emploi en répartissant équitablement les efforts.
11:51 Publié dans Fraude escroquerie blanchiment, Rapports, TRACFIN et GAFI | Tags : rapport de la cour des comptes 2012 | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
28 janvier 2012
Vers un FACTA européen ?
Le FACTA est dispositif américain connu sous le nom de Foreign account tax compliance Act, adopté par le Congrès américain le 16 mars 2010 pour obliger les établissement financiers étrangers à révéler à l'IRS les comptes des US résidents
.
Ce système du FACTA n’a pas échappé à Mme Bricq , rapporteur de la commission des finances du sénat qui en fait un éloge prononcé dans un cadre européen lors de la renégociation de la directive épargne.
11:29 Publié dans a secrets professionnels, Suisse EUROPE, TRACFIN et GAFI, USA et IRS | Tags : vers un facta européen ? | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
27 janvier 2012
Le rôle et la responsabilité des fiscalistes (OCDE)
EFI rediffuse à titre d'information préventive le rapport du forum de l'OCDE sur la prévention de la fraude et l'évasion fiscale dans la quelle le rôle des fiscalistes-libéraux ou salariés- est mis sur la sellette dans le cadre de la planicifation fiscale dite agressive
Cinquième Forum (2009)de l’OCDE sur l’administration fiscale :
Study into the Role of Tax Intermediaries
Le rôle et la responsabilité des conseillers fiscaux pdf
Tous les pays qui participent au Forum de l’OCDE sur l’administration de l’impôt reconnaissent l’incidence de la planification fiscale agressive sur l’administration de l’impôt, bien que la fréquence de ces pratiques varie beaucoup d’un pays à l’autre.
03:33 Publié dans a secrets professionnels, aa)DEONTOLOGIE, declaration de soupcon, Déontologie de l'avocat fiscaliste, Fraude escroquerie blanchiment, OCDE, Responsabilité, TRACFIN et GAFI | Tags : le rôle et la responsabilité des conseillers fiscaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
19 janvier 2012
Évaluation de la menace en matière de blanchiment de capitaux
Évaluation de la menace en matière
de blanchiment de capitaux
Ce document diffusé par la Direction du Trésor et non par le service de renseignement national TRACFIN ( !? ) constitue la première version formelle et synthétique1 d’une analyse par les autorités françaises de la menace de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme.
Il résulte d’un travail interministériel et de consultation associant les principaux acteurs publics et privés dans leur effort collectif de prévention et de répression du blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme.
Il constitue un premier bilan de l’existant (période 2008‐2010), et est destiné à servir de base à un travail ultérieur approfondi et régulièrement mis à jour devant permettre d’élaborer une analyse prospective et transversale de la menace sous l’autorité du nouveau Conseil d’orientation de la lutte contre le blanchiment
Ce rapport identifie cinq secteurs sensibles de l’économie
07:03 Publié dans a secrets professionnels, Fraude escroquerie blanchiment, TRACFIN et GAFI | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
02 octobre 2011
La déclaration de soupçon de fraude fiscale (suite)
« L’ordonnance du 30 janvier 2009 reprise à l’article L.561-15-I du CMF a étendu le champ de la déclaration de soupçon aux sommes ou opérations portant sur des sommes dont les professionnels savent, soupçonnent ou ont de bonnes raisons de soupçonner qu’elles pourraient provenir de toute infraction passible d’une peine de prison supérieure à un an ou qui pourraient participer au financement du terrorisme.
L’article L.561-15-II vise par ailleurs expressément les sommes ou opérations portant sur des sommes qui pourraient provenir de la fraude fiscale (article L.561-15-II du CMF) mais limite l’obligation déclarative à la préexistence d’au moins un des 16 critères listés par le décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009.
pour imprimer la fiche technique cliquer
Les critères de la fraude fiscale selon TRACFIN.pdf
le site de tracfin
Le service de renseignement financier tracfin vient d’informer les professionnels de la fiscalité d’un résumé de sa politique en matière de prévention de la fraude fiscale
EFI rappelle qu’en 2010, le service de renseignement financier trafin a reçu 2817 déclarations de soupçon de fraude fiscale pour en diffuser 110 à la DGFIP (source le rapport 2010 trafin)
Par ailleurs les avocats sont soumis à une obligation légale et déontologique de dissuader l'opération soupçonnable et donc de refuser de rentrer en"relations d'affaires "et ce afin de ne pas déclarer un soupçon
Décision de Conseil National des Barreaux du 30 juin 2011
Une obligation de vigilance et de prudence s'imposent pour tous les professionnels avant d’effectuer une déclaration de soupçon, dans les opérations suivante
Ces 16 critères peuvent être regroupés en trois catégories :
• Des opérations liées à des techniques d’organisation d’opacité : utilisation de sociétés - écran, organisation de l’insolvabilité…
• Des opérations atypiques au regard de l’activité de la société : changements statutaires fréquents et injustifiés, opérations financières incohérentes…
• Des opérations peu habituelles et non justifiées : transaction immobilière à un prix manifestement sous évalué, dépôt de fonds par un particulier sans rapport avec sa situation patrimoniale connue, difficulté d’identifier les bénéficiaires effectifs, refus / impossibilité du client de produire des pièces justificatives quant à l’origine des fonds ou les motifs des paiements.
La déclaration doit elle être systématique ?
En mars 2010, le responsable de tracfin avait précisé dans la revue AGEFI ACTIFS
"Nous ne voulons pas de déclarations systématiques"
par JB Carpentier responsable de TRACFIN( Agefi Acfifs 19.03.10)
Le décret précise en effet dans son article 1er que la déclaration doit être effectuée en fonction de la spécificité de la profession du déclarant, conformément aux obligations de vigilance exercées sur sa clientèle et au regard des pièces et documents qu’il a réunis à cet effet.
Blanchiment tracfin et fraude fiscale
Les déclarations de soupçon fiscal
De nouvelles obligations pour les juristes et les fiscalistes
20:57 Publié dans declaration de soupcon, Fraude escroquerie blanchiment, TRACFIN et GAFI | Tags : la déclaration de soupçon de fraude fiscale | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
01 septembre 2011
GAFI et Régularisation : père fouettard ou mère Michèle ?
écrit le 3 septembre 2010
Le Groupe d’action financière (GAFI) a établi des règles de régularisation des avoirs non déclarés mais il prévoit AUSSI d’adopter une norme qui transformerait la gestion de fonds non déclarés en crime de blanchiment
La nécessité de réduire l’endettement public, nécessité mis en avant dans le dernier rapport de la BRI et notamment dans son chapitre V va obliger les états a faire appel à l’épargne privée, à toute l’épargne privée y compris celle de nos petits écureuils cachottiers
Comme d’habitude, la politique du bâton et de la carotte va être mise en place certainement dans les prochains mois
La place helvétique, seule place financière échaudée par l’IRS, se prépare donc déjà à informer sa clientèle d’une prochaine arrivée des pères fouettards
Le devoir d’été du banquier suisse par S Besson du TEMPS
Comment rendre «blanc» l’argent «gris»? Le Temps pdf
GAFI Amnistie fiscale et programmes de rapatriement des actifs
JUIN 2010 PDF
18:55 Publié dans aa)Régularisation fiscale, Amnistie et regularisation, Fraude escroquerie blanchiment, holding,société mère, SOCIETES MERES, Suisse EUROPE, TRACFIN et GAFI | Tags : régularisation : père fouettard ou mère michèle ? | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
28 août 2011
Tracfin et lutte contre la fraude fiscale
La montée en puissance de TRAFIN en 2010
Le rapport 2010 du service de renseignement financier TRAFIN
pour imprimer la tribune cliquer
Les échanges avec l’administration fiscale
la déclaration de soupçon de fraude fiscale
Source le rapport Tracfin 2010 publié le 1er aout 2011
Tracfin échange des informations avec l’administration fiscale dans le cadre de sa mission de lutte contre les flux financiers illicites.
Afin d’assurer au mieux cette mission, le service a mis en place en son sein un pôle fiscal dédié. Les informations traitées par ce pôle sont non seulement celles présentant une prédominance fiscale, mais sont, plus largement, celles concernant les flux financiers susceptibles d’intéresser les finances publiques. Elles font l’objet du même processus d’enrichissement que toutes les autres informations exploitées par le service.
L’analyse des déclarations de soupçon reçues entre le 1er janvier et le 31 décembre 2010, faisant apparaître un comportement lié à ce qui peut caractériser une fraude fiscale, révèle que 2 827 déclarations faisant mention expressément de cette infraction ont été envoyées, soit une moyenne mensuelle supérieure à 235 dossiers.
11:00 Publié dans Fraude escroquerie blanchiment, TRACFIN et GAFI | Tags : tracfin et fraude fiscale | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
14 mai 2011
TVA établissement stable en France :une vraie difficultée
une vraie grosse difficulte pour nos entreprises
Notion d'établissement stable en France
en matière de tva
Mr le sénateur Jean Louis Masson a attiré l’attention du ministère des finances sur les difficultés que rencontrent les entreprises établies à la TVA en France dans leurs échanges avec des entreprises étrangères qui prétendent effectuer une livraison de biens ou une prestation de services à partir d’un établissement stable situé en France au sens de l’article 283-1 du code général des impôts (CGI)
l'etablissement stable en matière de TVA
Note de P Michaud:le sénateur Masson a soulevé un vrai probleme de failles fiscales dans lesquelles les entreprises pourraient être entrainées de bonne foi par des officines faussement -prétenduement- établies en France .La réponse de la ministre est pour le moins incomplète .La cour des comptes qui préparerait un rapport pour améliorer -càd rendre plus efficace- les rapports entre Tracfin et la Dgfip pourrait y mettre un oeuil!!!!
Territorialité des prestations de services -
Exigibilité - Redevable - Obligations.
14:41 Publié dans ETABLISSEMENT STABLE, Fraude escroquerie blanchiment, T.V.A., TRACFIN et GAFI, TVA, TVA EUROPE, TVA FRANCE | Tags : question écrite n° 16038 de m. jean louis masson tva | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
21 avril 2011
TRACFIN : le rapport du GAFI
Le GAFI, enceinte de coordination internationale de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, avait adopté fin février 2011 , son rapport d’évaluation du dispositif français, dont les principales conclusions seront publiées aujourd’hui sur son site internet.
Le site du GAFI Le site de TRACFIN
Le rapport intégral a été rendu public début avril
Le rapport d’évaluation mutuelle de le France par le GAFI
Ce rapport dresse un tableau très positif de l’action menée par le Gouvernement en matière de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, et souligne le degré élevé de respect par la France des standards internationaux en la matière.
Le GAFI place la France parmi les 3 pays les plus performants dans le monde en matière de lutte anti-blanchiment en évaluant le dispositif français conforme à près de 40 des 49 « recommandations » édictées par le GAFI (et à 14 des 16 recommandations dites « fondamentales »).
Le Président du GAFI a présenté le dispositif français comme un « modèle à suivre » à l’issue de l’évaluation par ses pairs de la France, pays co-fondateur du GAFI en 1989. Cette évaluation intervient à la fin d’un cycle de près de 6 ans d’évaluations mutuelles, aux exigences croissantes notamment en termes d’effectivité d’un système. Fait très rare au GAFI, la France ne devra rendre compte des améliorations à apporter à son système que tous les deux ans (contre un an pour la plupart des pays, voire six ou trois mois).
11:04 Publié dans Fraude escroquerie blanchiment, TRACFIN et GAFI | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
30 décembre 2010
GAFI ET TRANSPARENCE FINANCIERE
Les principes d’une transparence complète et de la compréhension raisonnable des opérations sont en train de devenir des « basic » de négociations
Des fraudes massives et complexes à caractère fiscal
La suspension des opérations dans le cadre
de la déclaration de soupçon
10:37 Publié dans Fraude escroquerie blanchiment, TRACFIN et GAFI | Tags : la déclaration de soupcon, tracfin et fraude fiscale | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
04 novembre 2010
test google
Avocatfiscaliste,avocatfiscal,droitfiscal,contentieuxfiscal,controlefiscal,sursisdepaiement,examen de situation fiscale,residence fiscale, tracfin et fraude fiscale
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17:14 Publié dans Fraude escroquerie blanchiment, TRACFIN et GAFI | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |