16 novembre 2017
Les contentieux fiscaux européeens en cours
la députée socialiste Christine Pires-Beaune a passé au peigne fin les affaires en cours dans le traditionnel rapport annexé au projet de loi de finances. La facture est vertigineuse : l'enjeu financier global est chiffré à 22,6 milliards d'euros, si l'on inclut les 10 milliards de la taxe sur les dividendes.
C’est ce que nous révele Mme INGRID FEUERSTEIN dans son article des Echos cliquez
Le rapport de Christine Pires-Beaune
le risque financier associé aux contentieux fiscaux a fortement augmenté au cours des dernières années. La provision pour litiges fiscaux enregistrée dans le compte général de l’État était de 12 milliards d’euros à fin 2012, et s’élève à 24 milliards d’euros fin 2016, soit un doublement en quatre ans. Leur coût, en comptabilité budgétaire, devrait atteindre 1,6 milliard d’euros en 2017 et 1 milliard en 2018, hors coût du contentieux « 3 % dividendes », évalué à 1 milliard sur 2017 et 2018.
- Le contentieux « précompte mobilier » 49
- Le contentieux « OPCVM » 53
- Le contentieux « de Ruyter » 56
- Le contentieux « Stéria » 62
- Le contentieux « 3 % dividendes » 65
Enjeu financier global des principaux contentieux
Précompte 5,0
OPCVM 6,3
De Ruyter 0,3
Stéria 1,0
3 % dividendes 10
Total 22,6
(en milliards d’euros)
04:45 Publié dans Politique fiscale, Rapports | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer |
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14 novembre 2017
TRAITE France US : un emprunt mère fille via une sœur est il abusif ou non ??Conc LIBRES de Mme de BARMON
La Société Thermo Electron Holdings, établie en France avait souscrit un emprunt auprès de sa soeur néerlandaise en vue de l'acquisition d'un groupe français, cette dernière ayant elle-même souscrit un emprunt de même montant auprès de la mère américaine. Thermo Electron Corporation, unique associée de la société française Thermo Electron Holdings
L'administration a remis en cause les intérêts afférents à cet emprunt sur le fondement de l'article L. 64 du livre des procédures fiscales (LPF) au motif que, cet emprunt devant selon elle être regardé comme ayant été directement contracté par la société française auprès de sa mère américaine, la limitation de la déductibilité des intérêts d'emprunt prévue par le 1° de l'article 212 du code général des impôts (CGI) était applicable.
1° La déduction n'est admise, en ce qui concerne les associés ou actionnaires possédant, en droit ou en fait, la direction de l'entreprise ou détenant plus de 50 p. 100 des droits financiers ou des droits de vote attachés aux titres émis par la société, que dans la mesure où ces sommes n'excèdent pas, pour l'ensemble desdits associés ou actionnaires, une fois et demie le montant du capital social.
Cette limite n'est pas applicable :a. Aux intérêts bénéficiant des dispositions du I de l'article 125 C ;b. Aux intérêts afférents aux avances consenties par une société ou à une autre société lorsque la première possède, au regard de la seconde, la qualité de société mère au sens de l'article 145 ;
Pour contester l'existence d'un abus de droit, la société requérante soutenait que l'application de ces dispositions était discriminatoire et donc contraire aux stipulations du b du paragraphe 3 de l'article 25 de la convention franco-américaine dès lors qu'elles n'auraient pu être appliquées si la mère avait été établie en France.
Le conseil d’état refusant d’entrer dans ce débat a annulé l’arrêt de la CAA de NANTES sur des motifs de forme et à renvoyer devant la CAA de NANTES
CAA de NANTES, 1ère Chambre , 25/06/2015, 13NT02119
Conseil d'État, 9ème - 10ème chambres réunies, 21/07/2017, 392908
CONCLUSIONS LIBRES de Mme Marie-Astrid de BARMON, rapporteur public
« Il résulte des stipulations du b du paragraphe 3 de l'article 25 de la convention fiscale franco-américaine qu'elles font obstacle à l'application par l'administration fiscale de l'article 212 du code général des impôts lorsque celle-ci conduit à attribuer à l'emprunteur des bénéfices supérieurs à ceux qui, compte tenu des conditions de l'emprunt, notamment de son taux d'intérêt et de son montant, auraient été réalisés dans une situation de pleine concurrence.
Pour caractériser l'existence d'un abus de droit, il convenait donc de rechercher si ces conditions étaient ou non remplies.
Abus de droit et traites fiscaux comité du 19 janvier 2017
Un abus de traite peut il être un abus de droit ?
Avis CE Section des Finances 31 mars 2009 n°382545 Lire in fine page 8
Au cas d’espèce, les règles de dévolution de la charge de la preuve applicables en matière d’abus de droit et de transfert indirect de bénéfices convergent pour en attribuer le fardeau à l’administration fiscale. Le comité de répression de l’abus de droit n’ayant semblet-il pas été saisi, l’administration conserve la charge de la preuve du caractère abusif du montage et il appartient toujours à l’administration, si elle entend bénéficier d’une présomption de transfert prohibé de bénéfices à l’étranger, d’établir que les conditions d’une transaction s’écartent de celles qui auraient été convenues entre entreprises indépendantes. C’est donc à l’administration qu’il appartiendra selon nous de démontrer que, dans des conditions commerciales normales, le prêt litigieux n’aurait pas été accordé ou l’aurait été pour un montant ou à des taux d’intérêt différents.
ANALYSE DU CONSEIL D ETAT
ci dessous
00:08 Publié dans Abus de droit :JP, USA et IRS | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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12 novembre 2017
Recours en manquement fiscal à Bruxelles :la pratique
Demandes et plaintes concernant l’application du droit de l'Union Européenne
Toute personne peut mettre en cause un Etat membre en déposant une plainte (un formulaire à cet effet est disponible ci-dessous )contre une mesure législative, réglementaire ou administrative ou une pratique administrative généralisée qu'elle estime incompatible avec le droit communautaire. Si la plainte apparaît fondée, la Commission pourra entamer une procédure d'infraction. Toutefois, cette procédure n'aura pour effet que de déclarer la disposition ou la pratique incompatible. Il est dès lors de l'intérêt des plaignants d'utiliser les voies de recours disponibles sur le plan national de manière à réserver leurs droits et à obtenir satisfaction dans leur cas personnels, les juridictions nationales étant d'ailleurs les seules à même, par exemple, d'accorder des dommages et intérêts ou d'adresser une injonction à l'administration
Déposer une plainte
Comment déposer une plainte auprès de la Commission européenne
Veuillez utiliser le formulaire type. Vous avez deux possibilités:
Remplir le formulaire en ligne (dans n’importe quelle langue officielle de l’UE);
remplir le formulaire papier et l’envoyer par la poste.
Formulaire de plainte pour violation présumée du droit de l’Union par un État membre
Veuillez être concis et le remplir de manière lisible.
Quel service saisir
Commission européenne
Direction générale pour la Fiscalité et l'Union douanière
Unité D3 Contrôle de l'application du droit de l'UE et
des aides d'Etat/fiscalité directe
Rue de Spa 3 (Bureau SPA3 6/66)
B-1049 Brussels/Belgium
+32 2 296 23 56
Ou à la représentation de la Commission européenne dans votre pays
288 Boulevard Saint-Germain
75007 PARIS
Tél. : +33 (0)1 40 63 38 00
ou:par télécopie au numéro +32 2 2964335
Les procédures européennes contre un état membre
Le contrôle par l’union européenne des actes d’un état membre
UE du caractère obligatoire des décisions de la CJUE ?CE assemblée 11/12/06
Chaque État membre est responsable de la mise en œuvre (transposition dans les délais, conformité et application correcte) du droit de l'Union dans son ordre juridique interne. En vertu des traités, la Commission européenne veille à l'application correcte du droit de l'Union. Par conséquent, lorsqu’un État membre ne respecte pas ce droit, la Commission européenne dispose de pouvoirs propres (le recours en manquement) prévus aux articles 258 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne et 106a du traité CEEA pour tenter de mettre fin à cette infraction et, le cas échéant, elle saisit la Cour de justice.
09:36 Publié dans a Directive Epargnea, Action en manquement | Tags : recours en manquement fiscal à bruxelles | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer |
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11 novembre 2017
Les PARADISE PAPERS ? les mesures préventives proposées par Moscovici
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mise à jour du 10 novembre 2017
l'audition de Pierre Moscovici devant la commission des finances du SENAT
une prospection nouvelle de la fiscalité internationale Voir la 23ème minute
1er chantier Instauration de transparence pour les conseillers
2ème chantier Rien de sert de devenir vertueux si le reste du monde ne l’est pas
3ème chantier Publication du reporting fiscal
Note EFI pour une première fois , un politique parle de prévention de l’évasion fiscale et non pas seulement de sanctions .lCette notion de prévention s'applique déjà dans de nombreux etats de l'OCDE notament pour diminuer TAX GAP CLIQUEZ
Bruxelles avance vers sa liste noire de paradis fiscaux par Solenn Paulic,
L’île Maurice, en première ligne des Paradise Papers par Letemps
Un point sur la taxe GOOGLE
La taxe GOOGLE existe déjà en Grande Bretagne et en Australie
vThe GOOGLE TAX vient d’être confirmée par la justice britannique ‘par Francois Pillet)
Rappel le conseil constitutionnel avait censuré –pour des motifs de forme- en décembre 2016 le projet français ‘(article 78 du PLF17 de création d’une taxe GOOGLE (lire § 80 )
La coopération fiscale internationale sur les PARADISE PAPERS a commencé grâce au JITSIC
Joint International Taskforce on Shared Intelligence and Collaboration
09:06 Publié dans aaa Les rapports, EVASION FISCALE internationale | Tags : paradises papers | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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09 novembre 2017
Le contentieux des demandes gracieuses (CE 20/09/17)
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Au regard des critères de droit commun, la remise ou la modération est un abandon – pur et simple ou conditionnel – consenti par un créancier à son débiteur et portant sur tout ou partie de la créance. Le terme « remise » est seul employé lorsque l'abandon consenti porte sur la totalité de la créance. Si cet abandon n'est que partiel, le terme « modération » est plus spécialement utilisé.
Conformément à la règle selon laquelle le contentieux tient le gracieux en l'état, la remise ou la modération qui est un abandon unilatéral, ne peut normalement intervenir qu'autant que la créance fiscale est devenue définitive.
La remise ou la modération s'applique aux pénalités fiscales et également, sous certaines conditions, aux impôts directs mais seulement pour des motifs de gêne ou d'indigence mettant les contribuables dans l'impossibilité de se libérer envers le Trésor.
L’arrêt du CE nous permet de faire un point sur le contentieux de la juridictions gracieuses
La société Turbo's Hoët Parts France a demandé au tribunal administratif de Lille d'annuler pour excès de pouvoir la décision du ministre délégué, chargé du budget du 2 février 2012 rejetant sa demande de remise gracieuse des pénalités d'un montant de 1 417 766 euros appliquées aux rappels de droits de taxe sur la valeur ajoutée qui ont été mis à sa charge au titre de la période du 1er janvier 1997 au 31 mai 2000. Par un jugement n° 1203448 du 9 avril 2015, le tribunal administratif de Lille a rejeté sa demande.
Les remises et transactions à titre gracieux dans le livre des procédures fiscales
Les JURIDICTIONS GRACIEUSES EN FISCALITE
Les juridictions gracieuses en fiscalité.
Le juge peut il modérer les pénalités ????
Le conseil d état confirme cette position car la société a commis une erreur de procédure
Conseil d'État, 9ème - 10ème chambres réunies, 20/09/2017
En effet la société requérante n'avait pas invoqué dans ses écritures, à l'appui de sa requête devant le tribunal administratif de Lille, l'erreur de droit qu'aurait commise l'administration en refusant de prendre en considération, dans l'appréciation de sa situation, l'arrêt de la cour d'appel de Paris du 17 avril 2008, confirmé par la Cour de cassation le 7 octobre 2009, la relaxant des poursuites pénales engagées contre elle à raison des mêmes faits que ceux qui ont motivé les pénalités dont elle a demandé la remise gracieuse.
Par suite, le tribunal, qui n'était pas tenu de soulever d'office ce moyen dès lors qu'il n'est pas d'ordre public, n'a pas commis d'erreur de droit, ni dénaturé les faits qui lui étaient soumis, en ne tenant pas compte de cette circonstance.
L’analyse du conseil d état
19:40 Publié dans CONTENTIEUX FISCAL, Recours gracieux | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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Prêt intergroupe : détermination des intérêts ( aff GE Money Bank Conc libres de Mme de Barmon )
A suite de la vérification de comptabilité de la société GE Money Bank, qui a la qualité d'établissement de crédit affilié au groupe fiscal intégré dont la société General Electric Capital est la tête, l'administration a, d'une part, réintégré dans son résultat imposable une quote-part des intérêts, qu'elle a estimée excessive, versés par la société GE Money Bank aux sociétés du groupe auprès desquelles elle se refinançait par des emprunts, à taux fixe, variable, ou subordonnés, d'une durée comprise entre un et dix ans ; que l'administration a, d'autre part, remis en cause la déduction de la commission dont la société GE Money Bank s'était acquittée auprès de la société GE Capital Asia Investments Inc., pour prix de la garantie de liquidité, d'au plus 1,5 milliard d'euros, que celle-ci lui accordait ; qu'à la suite de la réintégration de ces sommes aux résultats de la société GE Money Bank, l'administration a notifié à la société General Electric France des suppléments à l'impôt sur les sociétés et aux contributions additionnelle et sociale assises sur cet impôt en résultant au titre de l'année 2006
I Frais financiers Les principes de déductibilité
Le tribunal administratif puis la CAA de Versailles ont donné raison à la société CAA de VERSAILLES N° 14VE01904 28/05/2015
Par une décision en date du 19 juin 2017, le Conseil d'Etat confirme la CAA et se prononce sur les modalités d'appréciation du caractère normal ou anormal de la rémunération des prêts interentreprises. Il étudie en particulier l'influence, sur le taux stipulé, de l'appartenance de la société à un groupe de société, notamment lorsque la société mère bénéficie d'une note très favorable.
Conseil d'État N° 392543 9ème - 10ème ch r 19 juin 2017
CONCLUSIONS LIBRES de Mme Marie-Astrid de BARMON, rapporteur public
sur un acte anormal de gestion
lire l analyse ci dessous
18:17 Publié dans Frais financiers et Financement | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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Un mali de confusion est il déductible ?? société Cible Financière(conc LIBRES de V Daumas)
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A l'issue d'une vérification de comptabilité, l'administration fiscale a remis en cause les résultats de la société Cible Financière, au titre de ses exercices clos en 2004 et 2005, à raison des transmissions universelles de patrimoine qui ont été réalisées, d'une part, au profit de cette société, par la SNC Temple puis par sa filiale à 99 %, la SCI Clinique de Gentilly et, d'autre part, au profit de la SA Cible, qui était membre du groupe fiscal intégré dont elle était la tête, par la SARL Bali et par la SA Cible Centres Commerciaux (CCC).
Conseil d'État, 3ème chambre jugeant seule, 27/07/2016, 371740, Inédit au recueil Lebon
CONCLUSIONS LIBRES de M. Vincent DAUMAS, rapporteur public
Lorsqu'une société, dont la situation nette est négative, est dissoute et que son patrimoine est confondu avec celui d'une autre société, celle-ci peut, en principe, déduire de son résultat imposable une charge correspondant au mali qui est résulté de l'intégration dans son bilan des éléments actifs et passifs de celui de la société dissoute. La charge ainsi déductible ne saurait, toutefois, être d'un montant supérieur à celui des pertes, concourant à déterminer la situation nette négative de la société dissoute et desquelles est résulté son actif net négatif, qui, fiscalement, pouvaient faire l'objet, de la part de cette dernière, à la date de sa dissolution, d'une imputation sur d'éventuels bénéfices futurs. Ne sont, notamment, pas au nombre de ces pertes les déficits dont le report à nouveau grève la situation nette comptable de la société dissoute, mais qui ont déjà fait l'objet d'une imputation sur le résultat d'ensemble imposable d'un groupe ayant opté pour le régime d'imposition défini par les articles 223 A à 223 U du même code.
18:01 Publié dans fusion scission, holding,société mère | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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04 novembre 2017
la CEDH nouveau la question préjudicielle devant la CEDH
rediffusion
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Protection des données personnelles
et convention européenne des droits de l homme
Nouveau la question préjudicielle à la CEDH
Discours du président de la République
à la CEDH le 31 octobre 2017
Le site de la CEDH
Le président français a réaffirmé, ce mardi 31 octobre, l’attachement de la France à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), lors d’un discours prononcé à la juridiction internationale à Strasbourg.
Pour renforcer la juridiction internationale, le président français a promis de ratifier prochainement le protocole N° 16 qui permet aux plus hautes juridictions nationales d’adresser des demandes d’avis consultatif à la Cour avant de s’exprimer. Une manière de mieux harmoniser les décisions.
Protocole n° 16 à la Convention de sauvegarde des Droits de l'Homme
et des libertés fondamentales
L'application par la France des arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme
14:03 Publié dans a secrets professionnels, Lanceur d'alerte | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer |
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01 novembre 2017
Doing Business 2018
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Doing Business 2018: Réformer pour créer des emplois est une publication phare du Groupe de la Banque Mondiale et est la 15ème d’une série de rapports annuels mesurant les régulations favorables et défavorables à l’activité commerciale. Doing Business présente des indicateurs quantitatifs sur la réglementation des affaires ainsi que sur la protection des droits de propriété de 190 économies – de l’Afghanistan au Zimbabwe - au fil du temps. Pour en savoir plus »
LE CLASSEMENT DE LA FRANCE LE RAPPORT COMPLET
La France continue de perdre du terrain, d’après la Banque mondiale
par Gilles Sengès
L’Hexagone recule encore de deux places au dernier classement. Championne toute catégorie pour ce qui est des facilités offertes aux opérations transfrontalières, elle figure toujours parmi les élèves moyens pour l’enregistrement d’une propriété (100e), l’accès au crédit (90e), le règlement des impôts (54e). Sur la protection des actionnaires minoritaires, elle n’est que 33e mais c’est un réel progrèsau vu du 72e rang affiché précédemment. En un an, la situation ne s’est visiblement pas améliorée pour disposer d’un branchement électrique (la France, 26e, a reculé d’une place) ou en matière de règlement d’une faillite (28e rang contre 24e auparavant). Des petits mieux sont enregistrés dans les domaines des démarches pour une création d’entreprise (25e rang contre 27e) et les permis de construire (18e rang contre 20e)...
Paying Taxes 2017
In-depth analysis on tax systems in 190 economies Explore the new edition of Paying Taxes, a unique report by PwC and the World Bank Group
Le rapport de PWC Le rapport de la banque mondiale
This topic records the taxes and mandatory contributions that a medium-size company must pay or withhold in a given year, as well as measures the administrative burden in paying taxes and contributions. The most recent round of data collection for the project was completed on June 30, 2017 covering for the Paying Taxes indicator calendar year 2016 (January 1, 2016 – December 31, 2016).
16:29 Publié dans Politique fiscale, Rapports | Tags : doing business | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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Auto entrepreneur en GRANDE BRETAGNE
If you’re a sole trader, you run your own business as an individual and are self-employed.
You can keep all your business’s profits after you’ve paid tax on them. You’re personally responsible for any losses your business makes. You must also follow certain rules on running and naming your business.
Check what counts as self-employed if you’re not sure about your status.
How to register
To set up as a sole trader, you need to register for Self Assessment and file a tax return every year.
Your responsibilities
You’ll need to:
-keep records of your business’s sales and expenses
send a Self Assessment tax return every year
-pay Income Tax on your profits and Class 2 and Class 4 National Insurance- -use HMRC’s calculator to help you budget for this
-You’ll need to apply for a National Insurance number if you’re moving to the UK to set up a business.
VAT
-You must register for VAT if your turnover is over £85,000. You can register voluntarily if it suits your business, for example if you sell to other VAT-registered businesses and want to reclaim the VAT.
11:54 Publié dans Royaume Uni | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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Actionnariat salarié et requalification fiscale
Dans le cadre de la politique de participation au capital des salariés et mandataires sociaux des entreprises, le législateur a prévu plusieurs solutions avec des avantages fiscaux et sociaux importants, dont certains sont en cours de modification.cf amendement Arthuis sur les carried interest ( sénat 22.11.08)
mise a jour novembre 2017
Régime fiscal des parts attribuées aux membres de l’équipe de gestion du fonds
Les distributions et plus-values afférentes aux parts de FCPR dites de « carried interest », c’est-à-dire attribuées aux membres de l’équipe de gestion du fonds, sont, sous certaines conditions, soumises à l’IR selon le régime des plus-values sur valeurs mobilières (CGI art. 150-0 A, II.8)
Lorsque ces conditions ne sont pas respectées, ces distributions et gains sont imposés suivant les règles des traitements et salaires (CGI art. 80 quindecies ;
- Cour administrative d'appel de Paris, 2ème chambre , 28/11/2012, 11PA04246, Inédit au recueil Lebon
- Cour administrative d'appel de Paris, 2ème chambre , 28/11/2012, 11PA03464, Inédit au recueil Lebon
NOTE DE P MICHAUD
VERIFIER AUSSI L'APPLICATION DES TRAITES FISCAUX
Plus value provenant de la cession d’actions peut elle être imposable
au titre d’un revenu BNC
Cette tribune n’a pas pour objectif d’analyser ces régimes mais de rappeler la position de certaines jurisprudences récentes ou les précisions de remise en cause par l’administration fiscale ou sociale dans le cas où les conditions légales ne semblent pas avoir été respectées comme le précise le Comité de Répression des Abus de Droit notamment dans son rapport 2007
Fusion internationale .Aff Norsk Hydro rép.AN TARDY 25.11.08
Fusion norsk hydro rep TARDY N°25344 JOAN 25.11.08
Des options de souscription ou d'achat d'actions.
Bons de souscription de parts de créateurs d'entreprises
Des attributions d'actions gratuites
l’inscription sur un plan d’épargne en actions de titres
à un prix de convenance
Pour placer sur votre bureau,imprimer ou diffuser avec les liens cliquer.
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09:51 Publié dans Actionnariat salarié, Épargne salariale et actionnariat salarié, SOCIETES MERES | Tags : carried interest, boi 5c110, rapport du comite des abus de droit, actionnariat salarial et requalification fiscale | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer |
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31 octobre 2017
Directive mère-fille et abus de droit européen. Qui doit prouver (CE 25/10/17)
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Ce § instituait une clause anti abus de principe
Article 119 ter ante 2016 Article 119 ter post 2016
Les BOFIP ante 2016 et post 2016
Le principe à retenir :
la preuve de l’abus de droit appartient à l’administration
RAPPEL
Ras sur dividendes versés à un résident de l’UE devant la CJUE ( CE 20/09/17)
Le conseil d état avait saisi, en décembre 2015,la CJUE sur l’interprétation à donner au §3 de l’article 119 ter du CGI ,§ 3 qui interdisait ,dans la version de l’époque, l’exonération pour les dividendes versés en cas d’abus de droit, étant précisé que le texte français disposait que c’était aux sociétés de prouver qu’il n’y avait pas d’abus de droit et ce en vertu de La Directive 90/435/CEE du Conseil, du 23 juillet 1990, concernant le régime fiscal commun applicable aux sociétés mères et filiales d'États membres différents dispose
« 2. La présente directive ne fait pas obstacle à l'application de dispositions nationales ou conventionnelles nécessaires afin d'éviter les fraudes et abus.
Le conseil d état suit la CJUE et déclare donc le §3 de l’article 119ter (ancienne version) contraire au droit de l'Union
Conseil d'État, 9ème - 10ème chambres réunies, 25/10/2017, 374836
-
Il résulte de l'interprétation ainsi donnée par la Cour de justice de l'Union européenne que les dispositions du 3 de l'article 119 ter du codegénéraldes impôts instituent une discrimination contraire au droit de l'Union et qu'en écartant ce moyen, que les sociétés requérantes avaient soulevé devant elle, la cour administrative d'appel de Versailles a commis une erreur de droit. Il suit de là, sans qu'il soit besoin d'examiner les autres moyens des pourvois, que ses arrêts doivent être annulés.
D E C I D E :
--------------
Article 2 : Les arrêts n° 11VE02457 et n° 11VE02790 du 21 novembre 2013 de la cour administrative d'appel de Versailles sont annulés.
Article 3 : L'affaire est renvoyée devant la cour administrative d'appel de Versailles.
Article 4 : L'Etat versera aux sociétés Holcim France SAS, devenue Eqiom, et Enka SA la somme de 2 250 euros
02:37 Publié dans Abus de droit :JP | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer |
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30 octobre 2017
le rapport complet sur le STDR par la Cour des comptes :
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La cour des comptes a rendu un rapport très positif sur le STDR
Satisfecit de la Cour des comptes sur la cellule de régularisation de Bercy par Ingrid Feuerstein
LE RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES SUR LE STDR (octobre 2017)
Comparaison entre le traitement appliqué par la « cellule Woerth » et la procédure gérée par le STDR
Exemples de dispositifs de régularisation volontaire adoptés dans d’autres pays.
Répartition des dossiers traités au 26/04/17 par nature et montant des avoirs
Les obligations de déclaration d’avoirs détenus à l’étranger dans les principaux pays occidentaux
les amnisties fiscales en France
MAIS
LE CODE GÉNÉRAL DES IMPÔTS A DISPARU par O FOUQUET
Nous pouvons remercier l’ami (e) d’EFI qui nous permet d’analyser ce rapport important sur l’évolution vers un contrôle fiscal consensuel et non agressif comme cela se pratique trop souvent depuis l’intervention de la ministre des finances en février 2012 (cliquez)
Et surtout Mme GABET et sa formidable équipe remplies d’un esprit républicain, humaniste et pragmatique et ce malgré les difficultés chronophagiques du système
Cette cellule a permis la réalisation d’un triple objectif
- assurer des rentrées budgétaires réellement encaissées (8MM environ )
- apporter à nos écureuils cachottiers la paix avec leur esprit
- assurer l’arrivée officielle dans notre économie d'importants capitaux "clairs" (38MM soit 2 point de PIB)
Nous sommes tous à souhaiter une poursuite de cette méthode de contrôle fiscal consensuel avec les nouvelles brigades patrimoniale notamment sur les modalités d'utilisation de la présomption de revenu à défaut de justification des origines .cet article s'applique uniquement en cas de révélations des sommes par l’administration et non en cas de révélation par le contribuable comme nous sommes nombreux à l'avoir compris
la taxation de 60% prévue par l article L23C du LPF
est elle une imposition ou une sanction ?
MERCI MADAME
Recommandations de la cour
- À compter de la clôture de la procédure du STDR au 31 décembre 2017, ne plus admettre de nouveau dossier et traiter les contribuables qui n’auraient pas entamé de régularisation avant cette date comme étant de mauvaise foi ;
- prévoir corrélativement un schéma de mise en extinction du STDR en tenant compte de sa charge résiduelle ;
- mobiliser les moyens et mettre en place les processus visant à l’exploitation la plus efficace des possibilités de contrôle fournies par l’échange automatique de données bancaires.
Note efi nous sommes nombreux à ne pas accepter ces conclusions sources d'inutiles, coûteux et chronophages contentieux futurs SURTOUT dans la cadre d'une utilisation de l'article L23C du LPF
COMMENT FAIRE UNE DEMANDE DE REMISE GRACIEUSE ?
Communiqué officiel établi par la DGFIP
Un changement de contexte favorable à la mise en place d’un dispositif de régularisation. 1
Un dispositif temporaire de régularisation fondé sur le droit fiscal en vigueur 2
Une approche pragmatique. 2
Des pénalités tributaires de l’évolution du droit 3
Des régularisations nombreuses et un rendement budgétaire significatif 4
Une suppression justifiée du dispositif 4
20:57 Publié dans aaa)Régularisation fiscale France, Rapports | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer |
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29 octobre 2017
Les banques suisses vont elles quitter la Suisse "gràce" au GAFI
les banques vont elles quitter la suisse à cause de la réglementation?
mise a jour du dimanche 29 octobre
le siège d'UBS en Suisse n'est pas garanti
ATS dimanche 29 octobre
Pour le patron d'UBS, Sergio Ermotti, trop de régulation menace la présence de la grande banque en Suisse. Le Tessinois réaffirme que le maintien du siège dans le pays n'est pas garanti.La Suisse est en train d'imposer des réglementations très strictes, qui dépassent largement les standards internationaux, répète le Tessinois. S'il reconnaît que le Swissness constitue un avantage concurrentiel certain pour UBS, il plaide pour «un équilibre entre une régulation légitime et l'obligation de rester compétitif».
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Sergio Ermotti: «Rien n’est sûr à 100%, pas même le fait qu’UBS reste en Suisse»
Dans une interview-fleuve à Bloomberg , le directeur général de la plus grande banque suisse évoque la transformation de celle-ci, les aspects réglementaires et la technologie, qui pourrait conduire à supprimer 30% des postes
Et il ajoute
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28 octobre 2017
Encore plus de vigilance bancaire pour nos non résidents ? L’intervention du sénateur FRASSA
Nous connaissons tous l’énorme pouvoir de sanction de l’autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) de la banque de France sur nos banquiers qui en ont une « trouille « de plus en plus « officielle
Certains osent prononcer le mot de « nouveau bœuf tigre » . « Boeuf-Tigre » étant l’aimable surnom dont Voltaire a affublé le conseiller Pasquier, cet homme qui est devenu, après son intervention au procès du Chevalier De La La Barre ,le symbole même de l’intégrisme fanatique et intolérant. comme Mme BADINTER l’avait évoqué dans son dernier ouvrage
Les citoyens de notre république ressentent de plus en plus l’esprit de vigilance
trop souvent exagérée de leurs banques sur leur vie personnelle
nos politiciens nous ont fait rentrer dans la societe de surveillance généralisée
Christophe Frassa, sénateur Les Républicains, a interpellé le ministre des finances, sur les difficultés que rencontre le français résidant hors de France pour ouvrir un compte auprès de nos banques nationales. Et ce alors que notre sénat n’a toujours pas mis à l’ordre du jour la ratification de l’ordonnance VALLS imposée par les hommes de l’ombre de Bruxelles
Le dossier législatif de ratification de l’ordonnance VALLS du 1er décembre 2016
Intervention du sénateur FRASSA en faveur de nos non résidants
Réponse du Ministre en date du 10 octobre 2017
Depuis la fin de l'année 2016, le sénateur a constaté que les établissements bancaires multiplient les fermetures de comptes détenus par des français établis à l'étranger. Pour justifier leurs pratiques les banques se retranchent derrière leur obligation de vigilance et mettent en avant "l'éventuelle" absence de coopération fiscale de certains pays d'accueil.
ATTENTION je vous conseille de lire les commentaires de notre ami XAVIER qui apporte une autre approche plus commerciale et moins morale
11:45 Publié dans Tracfin et fraude fiscale! | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer |
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