29 février 2012
Le coquillard abusif........
Un avis du comite de l'abus de droit fiscal
sur un montage qui était fréquemment utilisé
Affaire n° 2011-04 concernant la société Y
Une société vend son activité et recoit du cash..
Son associé cède la totalité des ses actions à une holding de reprise –le coquillard- qui distribue les réserve en bénéficiant du régime mère fille puis a revendu les actions moyennant une moins value
Du classique fiscal en somme !!!
L’administration a redressé la holding de reprise sur la motivation de l’abus de droit c'est-à-dire que les sociétés reprises dont les réserves ont été distribuées, étaient vidées de toute substance et n’avaient plus d’activité opérationnelle.
Le régime des sociétés mères permet, afin d’éviter une double imposition, de ne pas soumettre à l’impôt sur les sociétés dû par la société mère, sous déduction d’une quote-part de frais et charges de 5%, les dividendes qu’elle a reçus de ses filiales, mais suppose une poursuite effective de l’activité des filiales pendant au moins deux ans.
Le comite a confirmé la position de l administration en déduisant de l’ensemble des éléments ainsi portés à sa connaissance, que dans le cadre des opérations successives décrites, la société Y avait souscrit l’engagement formel de conservation des titres pendant une durée de deux ans dans le but exclusif d’atténuer ses charges fiscales grâce à une application littérale des dispositions fiscales relatives au régime des sociétés mères à l’encontre des objectifs poursuivis par le législateur lorsqu’il a adopté ce régime lequel permet, afin d’éviter une double imposition, de ne pas soumettre à l’impôt sur les sociétés dû par la société mère, sous déduction d’une quote-part de frais et charges de 5%, les dividendes qu’elle a reçus de ses filiales, mais suppose une poursuite effective de l’activité des filiales pendant au moins deux ans.
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Textes et jurisprudences visant le trust
Textes du code général des impôts visant le trust
LOI n°2011-900 du 29 juillet 2011 - art. 14 (V)
LE CODE DES IMPOTS
LE LIVRE DES PROCEDURES FISCALES
LES RESCRITS
LE DECRET (à paraitre)
L’INSTRUCTION (à paraitre)
Textes et Jurisprudences visant le trust
cliquer pour lire et imprimer avec les liens
PLAN
12:02 Publié dans aa TRUST ; REGIME FISCAL ET JURIDIQUE, Imposition du patrimoine, TRUST et Fiducie | Tags : textes du code general des impots visant le trust | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
Succession: que faire en cas décès?
Nous mettons en ligne la formidable initiative publique pour faciliter les démarches que doivent effectuer les héritiers à la suite du décès d'un proche.
Le site de la direction de la modernisation de l’état
les tribunes sur les successions
QUE FAIRE EN CAS DE DECES
Allégement des obligations déclaratives des ayants droit du défunt au titre de l'année du décès
Instruction du 9 mars 2012 5 B-13-12 Cliquer
guide-du-deces.modernisation.gouv.fr.
Ce guide interactif est disponible sur le site « modernisation.gouv.fr » pour faciliter les démarches que doivent effectuer les héritiers à la suite du décès d'un proche.
Fruit de la collaboration de la Direction de l'information légale et administrative, de la Direction de la Sécurité sociale et de la Direction de la modernisation de l'Etat, un guide en ligne précise les démarches rendues nécessaires par le décès d'un proche.
Après avoir répondu à des questions concernant l'âge du défunt, sa situation professionnelle et matrimoniale et l'existence d'enfants à charge, l'héritier dispose de toutes les informations utiles : organisation des obsèques, documents relatifs à l'état civil, emploi-travail, organismes sociaux, assurances, établissements bancaires, logement-véhicule, impôt sur le revenu, héritage-succession.
Par ailleurs ce guide permet de télécharger les documents nécessaires à ces démarches.
Pour faciliter la lecture, les démarches sont classées par thème :
- organisation des obsèques ;
- documents relatifs à l’état civil ;
- emploi et travail ;
- organismes sociaux ;
- assurances ;
- établissements bancaires ;
- logement et véhicule ;
- impôts sur le revenu ;
- héritage et succession.
06:21 Publié dans aa SUCCESSION internationale, aa TRUST ; REGIME FISCAL ET JURIDIQUE, Assurance, SUCCESSION et donation, SUCCESSION et donation | Tags : que faire en cas de deces | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
28 février 2012
"Acte anormal de gestion" : une présomption ?! CAA Paris 3.02.12
l arrêt EURIPAR est intéressant car il permet d’une part d’analyser les conditions d’une présomption d’un acte anormal de gestion et d’autre part de rappeler que nos cours ont une plénitude de juridiction sur le droit mais aussi sur les chiffres
cette plénitude a permis à la cour de déterminer par elle même le montant du redressement alors que le contribuable n’avait fait aucune proposition chiffrée et n’était pas représenté à l’audience
Nous remarquons que nos cours appliquent plus souvent ce principe et n’hésitent pas à mettre la main dans les chiffres
les tribunes EFI sur l'acte anormal de gestion
Cour administrative d'appel de Paris, 03/02/2012, 10PA03814, Inédit au recueil Lebon
Les faits
08:10 Publié dans Acte anormal de gestion | Tags : acte anormal de gestion | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
GAFI les nouvelles propositions février 2012
Normes internationales sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et de la prolifération
Les Recommandations du GAFI
Paris, le 16 février 2012
Le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive constituent des menaces pour la sécurité mondiale et l’intégrité du système financier.
Les normes du GAFI ont été révisées afin de renforcer les mesures de protection et de protéger davantage le système financier, en dotant les gouvernements d’outils plus robustes pour sanctionner les infractions graves.
La révision des recommandations recherche un équilibre entre :
- D’une part, des obligations spécialement renforcées dans les domaines qui présentent des risques plus élevés ou pour lesquels la mise en œuvre pourrait être améliorée. Ces exigences ont été étendues afin de répondre aux nouvelles menaces telles que le financement de la prolifération des armes de destruction massive, ont été clarifiées sur les questions de la transparence et renforcées pour ce qui relève de la corruption.
- D’autre part, des obligations plus ciblées. L’approche fondée sur les risques permet aux institutions financières et autres secteurs visés d’affecter plus efficacement leurs ressources en se concentrant sur les domaines présentant des risques plus élevés, tout en laissant plus de flexibilité dans la mise en œuvre de mesures simplifiées lorsque les risques sont faibles.
FATF Recommendations 2012 |
A – POLITIQUES ET COORDINATION EN MATIÈRE DE LBC/FT |
1 - Évaluation des risques et application d’une approche fondée sur les risques |
B - BLANCHIMENT DE CAPITAUX ET CONFISCATION |
3 - Infraction de blanchiment de capitaux |
C – TERRORIST FINANCING AND FINANCING OF PROLIFERATION |
5 - Infraction de financement du terrorisme |
D –MESURES PRÉVENTIVES |
9 - Lois sur le secret professionnel des institutions financières |
E – TRANSPARENCE ET BÉNÉFICIAIRES EFFECTIFS DES PERSONNES MORALES ET CONSTRUCTIONS JURIDIQUES |
24 - Transparence et bénéficiaires effectifs des personnes morales |
F – POUVOIRS ET RESPONSABILITÉS DES AUTORITÉS COMPÉTENTES ET AUTRES MESURES INSTITUTIONNELLES |
Réglementation et contrôle |
G – COOPÉRATION INTERNATIONALE |
36 - Instruments internationaux |
07:22 Publié dans a secrets professionnels, TRACFIN et GAFI | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
27 février 2012
Comité de l'abus de droit : Les PEA abusifs
Le plan d'épargne en actions (PEA) permet d'acquérir en numéraire et non d’apporter des actions et des titres d'OPCVM, tout en bénéficiant, sous certaines conditions, d'une exonération d'impôt sur les dividendes et les plus-values.
Le comité des abus de droit fiscal a été emmené à donner son avis sur certaines pratiques qu'il a jugées fiscalement abusives.
Les conditions d’ouverture d'un PEA
Les avis du Comité des abus de droit fiscal
pour lire et imprimer la tribune cliquer
L’acquisition d’actions à un prix de convenance
08:40 Publié dans Abus de droit :JP | Tags : comité de l'abus de droit : les pea abusifs | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
De l’abus de droit à l’abus de procédure (CAA Lyon 17/11/11 )
De la loyauté dans la recherche de la preuve fiscale
pour télédécharger et imprimer la tribune cliquer
Apres HSBC,(cliquer) l’affaire MENONI
Une demande de documents accompagnée d’une menace de sanctions financières au titre d’une procédure d’abus de droit qui ne concernait pas directement la société questionnée est irrégulière et, l’Administration doit être regardée comme ayant exercé une pression sur le destinataire de la demande de renseignement, susceptible de l’induire en erreur sur l’étendue de son obligation
La cour administrative d’appel de Lyon ,suivant les conclusions de Pierre MONNIER ,rapporteur public,considère ALORS que l’obtention du document est entachée d’une irrégularité qui affecte l’ensemble de la procédure de contrôle.
Nous remercions Mr Pierre MONNIER de nous avoir fait parvenir amicalement ses conclusions didactiques pour nous tous (ci dessous)
08:40 Publié dans CONTENTIEUX FISCAL, La preuve en fiscalité | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | Facebook | | |
23 février 2012
le crédit d'impot recherche : une opportunité
Depuis le 1er janvier 2008, le CIR consiste en un crédit d’impôt de 30 % des dépenses de R&D jusqu’à 100 M€ et 5% au-delà de ce montant.
Les entreprises entrant pour la première fois dans le dispositif bénéficient d’un taux de 40 % la première année puis de 35% la deuxième année sous réserve qu’il n’y ait aucun lien de dépendance entre l’entreprise et une autre entreprise ayant bénéficié du CIR et que le capital de l’entreprise ne soit pas détenu à 25% au moins par un associé détenant ou ayant détenu au cours des 5 dernières années 25 % du capital d’une autre entreprise n’ayant plus d’activité effective et ayant bénéficié du CIR.
Crédit d'impôt en faveur des entreprises industrielles et commerciales ou agricoles effectuant des dépenses de recherche.
Périmètre des opérations de recherche et développement
INSTRUCTION DU 21 FEVRIER 2012 4 A-3-12
La présente instruction se substitue aux commentaires figurant aux paragraphes n°s 1 à 14 et 23 à 34 de la documentation de base 4 A 4112.
X X X X X
Modalités d'application des dispositions introduites par l'article 41 de la loi n° 2010-1657 du 29 décembre 2010 de finances pour 2011.
21:59 Publié dans abudgets,rapports et prévisions, Crédit impot recherche, Fiscalite des entreprises, Les niches, Politique fiscale, Résultat fiscal | Tags : le crédit d'impot recherche | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | Facebook | | |
22 février 2012
Cour des Comptes : son rapport sur la DGFIP
La Cour des comptes a rendu public mardi 21 février 2012 le rapport public thématique
"Les relations de l’administration fiscale
avec les particuliers et les entreprises", .
Depuis douze ans, une politique d’amélioration des relations entre l’administration fiscale et les contribuables a progressivement été mise en oeuvre, avec le lancement de nombreuses initiatives. Engagée en 2008, la fusion de la direction générale des impôts (DGI) et de la direction générale de la comptabilité publique (DGCP), a notamment répondu à cet objectif en rapprochant les services établissant l’impôt de ceux chargés de le recouvrer au sein de la nouvelle direction générale des finances publiques (DGFIP).
La Cour a estimé le moment venu de dresser un état des lieux et d’apprécier les effets de cette politique.
Le rapport d'activités 2011 de la DGFIP
Les contribuables sont-ils en mesure d’exercer leurs droits à être
Informés, rassurés, écoutés ?
Le pilotage national du contrôle fiscal (PDF, 151,80 kB)
Communiques -
Les relations de l'administration fiscale avec les particuliers et les entreprises
Les relations de l'administration fiscale ... (PDF, 741,89 kB)
Synthèses - Les relations de l'administration fiscale ... (PDF, 193,41 kB)
- Les défiscalisations « Girardin » en faveur de l'outre-mer (PDF, 344,51 kB)
- Défiscalisation en Nouvelle-Calédonie et Polynésie française (PDF, 270,90)
- La fraude à la TVA sur les quotas de carbone (PDF, 224,97 kB)
TRACFIN et la lutte contre le blanchiment d'argent (PDF, 126,93 kB)
A noter plus particulièrement
L’exigence d’impartialité et d’indépendance du conciliateur fiscal n’est pas satisfaite
Les recours à la conciliation et à la médiation n’ont pas pour effet de suspendre le délai légal de deux mois dont le requérant dispose pour saisir un juge. Or ce délai est très difficile à respecter compte tenu des délais de traitement. Les contribuables les mieux informés sont amenés, tout en saisissant le conciliateur et/ou le médiateur, à présenter en même temps leur recours devant le tribunal
Cette politique d’amélioration des relations entre l’administration fiscale et les contribuables concerne des dizaines de millions de contribuables, particuliers (plus de 36 millions de foyers fiscaux) et entreprises (plus de 3 millions).
En 2010, la DGFIP a encaissé 432 Md€ de recettes fiscales tout en assurant le versement de 89 Md€ de dégrèvements et remboursements.
La même année, la fraude fiscale et les irrégularités non-intentionnelles auraient représenté 20 à 25 Md€. La gestion de cette politique est assurée par des dizaines de milliers d’agents sur près de 3 000 sites. Elle est un axe important de modernisation de l’Etat.
La Cour s’est notamment intéressée à la vision qu’ont de cette politique à la fois les contribuables et les agents du fisc.
1) Quelle place pour l’usager ?
2) L’offre de services de l’administration fiscale est-elle adéquate ?
3) Les contribuables sont-ils en mesure d’exercer leurs droits ?
La simplification et la stabilisation des règles et des procédures demeurent des priorités.
Une doctrine administrative difficile à appréhender par les contribuables
Le dispositif des recours apparemment bien étoffé, mais peu compréhensible
Les procédures elles-mêmes manquent de transparence.
4) Les instruments de conduite de la politique sont-ils pertinents ?
5) Conclusion
La DGFIP vit trop sur elle-même.
Recommandations
01:23 Publié dans abudgets,rapports et prévisions, Fraude escroquerie blanchiment, Rapports, TRACFIN et GAFI | Tags : "les relations de l’administration fiscale | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | Facebook | | |
21 février 2012
Les dispositifs publics d’intervention en faveur des entreprises
Vade-mecum sur les règles applicables aux dispositifs
D’ingénierie financière
janvier 2012
Vade-mecum des aides d'Etat
La documentation française
Compte tenu de l’importance et de la technicité des dispositions règlementaires applicables aux dispositifs d’ingénierie financière, l’essentiel des règles applicables est rassemblé au sein d’un vade-mecum préparé par les services du premier ministre
Cette circulaire a pour objet d’exposer les conditions de mise en œuvre des dispositifs publics d’intervention en faveur des entreprises sous forme d’ingénierie financière, dans le cadre des programmes opérationnels régionaux des fonds structurels ou des contrats de projets Etat-Région ainsi que dans le champ des compétences d’intervention économique des collectivités territoriales
Objet : Circulaire relative aux dispositions d’ingénierie financière :
03:17 Publié dans Fiscalite des entreprises | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |