05 mars 2013
France 2013 : les nouvelles fractures
Le sondage IPSOS ayant été auto censuré par notre presse libre, nous le difffuson pour info
France 2013 : les nouvelles fractures
mise à jour mars 2013
DEBAT En France, la résignation avant la révolte sociale ?
Pierre Ferracci est expert auprès des syndicats. Raymond Soubie auprès des directions d'entreprise. Pour « Les Echos », ils ont accepté d'échanger leurs points de vue sur la montée du chômage, les restructurations et l'accord emploi. Ils s'inquiètent tous les deux du climat social, lourd de menaces.
Sciences Po vous invite 26 mars
X X X X X
L'enquête d'Ipsos, intitulée "France 2013 : les nouvelles fractures" et réalisée avec le Centre d'études politiques de Sciences Po (Cevipof) et la Fondation Jean-Jaurès, ne confirme pas seulement les tendances lourdes de l'opinion publique.
France 2013 : les nouvelles fractures
A l'évidence, la crise économique et sociale de ces dernières années les a consolidées.
On savait les Français très préoccupés par l’emploi et le pouvoir d’achat ; les résultats de l’enquête mettent en évidence un autre mouvement : le profond repli de l’opinion qui atteint en ce début d’année 2013 un niveau jamais égalé.
Ce mouvement se caractérise par une très forte défiance à l’égard du monde extérieur et d’autrui. Pour 78% des personnes interrogées, « on n'est jamais trop prudent quand on a affaire aux autres », 58% pensent que « la France doit se protéger davantage du monde d’aujourd’hui plutôt que de s’ouvrir au monde extérieur ». On observe parallèlement un important rejet du système démocratique et médiatique.
Pour 62% des Français, « la plupart des hommes et des femmes politiques sont corrompus » contre seulement 38% pour qui il s’agit d’un phénomène minoritaire. 58% estiment que les journalistes font mal leur travail et 72% qu’ils ne parlent pas des vrais problèmes des Français.
Les attentes de l’opinion se positionnent pour un renforcement de l’autorité politique et de l’échelon national. 87% des Français sont d’accord avec l’idée selon laquelle « on a besoin d’un vrai chef en France pour remettre de l’ordre » ; 65% estiment que pour faire face aux grands problèmes à venir il « faut renforcer les pouvoirs de notre pays quitte à limiter ceux de l’Europe ».
L’historien Michel Winock commente l étude « France 2013 : Nouvelles Fractures » et décrypte l’état d’esprit «délétère» et «angoissé» des Français.
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09 février 2013
Michel Rocard Arrêtons les rustines
" La gauche n'a plus droit à l'erreur. Chômage, précarité, crise financière: Arrêtez les rustines ",
Flammarion, janvier 2013.
La magistrale leçon d'économie du professeur Michel Rocard
sur la situation de la France
De même que le krach de1929 a débouché sur une crise sociale de grande ampleur et sur des années de barbarie, la crise de 2007 va-t-elle entraîner le monde dans une spirale dramatique ? Il n'est pas trop tard pour l'éviter mais nous devons tous avoir conscience des dangers qui nous menacent. En Chine, la bulle immobilière éclate : les ventes de logements ont baissé de 25 % en un. Au même moment, aux États-Unis, malgré un déficit de 9%, du PIB la croissance est désespérément lente et l’accord que vient de négocier Barack Obama ne fait que repousser de deux mois « la falaise ».
La Déclaration de Philadelphie est souvent rappelée dans cet ouvrage.Elle a été adoptée le 10 mai 1944 sous la présidence de TH Roosevelt (cliquer)
Article 1er
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27 janvier 2013
Davos-La montée des inégalités menace la mondialisation-
Davos-La montée des inégalités menace la mondialisation-
Le forum de Davos en Suisse réunira des personnalités de la haute finance et de la politique du 23 au 27janvier.
Le forum de Davos se focalisera encore davantage cette année sur les failles de l'économie de marché et le futur incertain du capitalisme, des thèmes qui auraient été impensables avant la crise financière.
La disparité des revenus, menace numéro un
Par Anouch Seydtaghia
L’étude Global Risks 2013
classe l’importance de 50 menaces au niveau mondial.
What do 1,300 CEOs worldwide say about today's business challenges and opportunities?
Verdict: les disparités de revenus sont le danger le plus immédiat, alors qu’un dysfonctionnement majeur du système financier est la menace qui, si elle se matérialise, aura le plus d’impact.
11:36 Publié dans abudgets,rapports et prévisions, Politique fiscale, Rapports | Tags : le forum de davos | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
13 janvier 2013
L' accord sur l'emploi du 11 janvier 2013
L’accord sur l’emploi signé vendredi aura des répercutions sur la productivité de nos entreprises
L'accord en question vise à accorder davantage de flexibilité aux entreprises, notamment en période de crise ou de difficultés économiques, tout en accordant davantage de protection aux salariés.
Cet accord précédé par la création du crédit d’impôt emploi marque le début d’une nouvelle politique fiscale. Doucement sans effets d’annonces, nous nous engageons vers un système fiscal à la suédoise ou à l'allemande :
Plus d’impôts pour les particuliers, moins de taxes pour les entreprises
Le principe sera le suivant
Comment plumer l’oie sans la faire cacarder
JB Colbert
La magistrale leçon d'économie du professeur Michel Rocard
sur la situation de la France
Un fossé béant s'est désormais créé entre riches et pauvres, risquant d'engendrer bien d'autres complications, notamment en France. "Une société qui ne s'intéresse qu'à l'argent ne peut pas fonctionner correctement",
Note de P MICHAUD cette citation n’est pas une provocation politique , la semaine prochaine je diffuserai le programme de DAVOS qui est fondé sur la même constatation
"Prouver que la France est capable de mettre en place une démocratie sociale moderne" était, selon Michel Sapin, l'enjeu majeur de cette épineuse négociation consacrée aux moyens de fluidifier le marché du travail, en conciliant flexibilité pour les entreprises et protection pour les salariés.
LA POSITION DE LA PRESSE ETRANGERE
lire les details ci dessous
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06 janvier 2013
La Suisse c'est fini .?!
mise à jour La passion de la connaissance économique
"le paradis suisse vire peu à peu au purgatoire.
Prévisions France-Europe-Monde 2013-2014
La grande mansuétude des États pour l’évasion fiscale a indéniablement fait son temps. Elle fait sacrilège à l’aune de la pénitence imposée aux classes moyennes. La crise oblige les banques suisses à battre en retraite…"
Ces derniers mois, les relations fiscales franco suisses ont subi des modifications remettant en cause de nombreux schémas d’optimisation fiscale, Mais plus significatif est la remise en cause au niveau suisse de dogmes tel que l’imposition sur la dépense ou le secret bancaire
Baromètre des banques suisses 2013
Une évaluation de l’avenir toujours positive
L’industrie financière considère qu’elle sort relativement renforcée de la crise (sondage par EY)
I La suppression de l’historique secret bancaire suisse cliquer
La nouvelle convention franco suisse applicable depuis le 1er janvier 2010 oblige la suisse à coopérer dans le cadre de l’échange de renseignement sans aller toutefois à l’échange automatique de renseignements. Sur ce point la suisse est « encore « protégée par le Luxembourg et l’Autriche, tous deux membres de l’UE
IRS SUISSE mise en œuvre de la FATCA
Comment la Suisse a dit adieu au secret bancaire
Par Myret Zaki BILAN CH La place financière helvétique a-t-elle encore un avenir? Et quel sera le prix des turbulences pour l’ensemble de l’économie? Ce sont les questions auxquelles tente de répondre une émission de Temps présent réalisée en collaboration avec Bilan
II La disparition programmée en 2014 du traité de 1953 sur les successions cliquer
En juillet 2012, les administrations ont paraphé une nouvelle convention de succession qui supprime tous les formidables avantages de celle de 1953 tant pour le suisses que pour les français .Nous avions alors proposé d’établir une clause grand père
III La résiliation de l’accord interprétatif sur le forfait au 1er janvier 2013 cliquer
Une tempête dans un verre de fendant????
ou une déclaration de guerre ?
La convention de 1966 excluait les forfaitaires de la convention, mais une commission mixte de févier 1968 reprise par une instruction de 1972 avait décidé que sous certaines conditions, les forfaitaires pouvaient bénéficier de la convention. cette interprétation a été abrogée le 27 décembre 2012 unilatéralement par la FRANCE
En clair, à partir du 1er janvier 2013, et non rétroactivement les contribuables imposés au forfait ne sont plus protégés par la convention,de ce fait, seul le droit interne s’applique donc avec toute sa sévérité
INEDIT Les chiffres officiels de l’impôt sur la dépense
INEDIT le projet de réforme de l’impôt sur la dépense
La France ne fait que profiter de l’effet d’encerclement de la suisse par ses nombreux concurrents économiques et financiers qui veulent se partager la manne de la finance internationale et qui sont avides de prendre sa place
Une jeune femme , MYRET ZAKI journaliste rédactrice en chet adjoint chez BILAN CH commence à pousser des coups de gueule sur l’absence de réactivité de son pays
sera t elle la digne héritière de Guillaume Tell ?
La Suisse n'est plus le refuge fiscal des «Gaulois»,
source BILAN CH
Un bon coup de gueule de Myret Zaki de Bilan
"Les Suisses donneurs de leçons à la Suisse feraient mieux de se réveiller. Leur méconnaissance de la situation internationale en fait de naïfs gobe-mouche, meilleurs alliés des adversaires du pays."
Le rapport Global Shell Games:
Les sociétés écrans les plus opaques se trouvent
aux Etats-Unis et au Royaume-Uni
09:12 Publié dans Echange automatique FATCA, Politique fiscale, Rapports, Suisse | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
03 janvier 2013
Baremisation des plus-values : Peut-on croire à sa pérennité ?
La question du rapprochement de la taxation des revenus du travail et de des revenus du capital est régulièrement posée par l'ensemble de nos hommes politiques.Qui était donc le dernier ?
La loi de finances pour 2013 pose le principe d'un alignement de la fiscalité des revenus du capital sur ceux du travail. À ce titre, le régime d'imposition des plus-values sur valeurs mobilières ou droits rsociaux réalisées par les particuliers qui se caractérisait par une taxation forfaitaire au taux de 19 % majoré des prélèvements sociaux est abandonné.
Sauf exceptions, tous les gains et profits réalisés à compter du 1er janvier 2013 sont soumis au barème progressif de l'impôt sur le revenu (maxi 45%) majoré des prélèvements sociaux (15,5%) en s'ajoutant donc aux autres revenus du foyer fiscal
Il n'est pas prévu de système de quotient semblable à celui qui existe pour les revenus e xceptionnels. Toutefois, pour limiter la progressivité de 'impôt sur le revenu, les plus-values éalisées à compter de 2013 peuvent bénéficier d'un abattement pour durée de détention ainsi que ,sous conditions,certains créateurs d'entreprises en société, les entrepreneurs individuels ne sont pas visés par le texte
le nouveau régime des plus values mobilières
Sous Harold Wilson, ils étaient imposés à 98% et ils lui ont écrit un tube international
THE TAX MAN by the BEATTLES
cliquer pour voir la video
Sous Harold Wilson, l’interventionnisme est à l'ordre du jour avec de nombreuses nationalisations et 29,3 % de la population active employée dans le secteur public[2]. La fiscalité est élevée : la tranche marginale d'imposition sur les revenus du capital est alors de 98 % et celle sur les revenus de 83 %[2]. Ainsi, en 1966, The Beatles sortent une chanson intitulée Taxman dans laquelle ils dénoncent cette fiscalité qui les impose au taux marginal de 96 %[3]. Le collecteur qui intervient dans la chanson demande à être félicité pour leur laisser 5 % de leurs revenus et promet de tout taxer.
La situation économique est telle que le pays est surnommé « l'homme malade de l'Europe » et certains économistes se demandaient si l'on n'assistait pas à un phénomène de retrodevelopment (« développement inversé »), par lequel l'ancien « atelier du monde » serait en train de prendre la voie du sous-développement[4]. Les nationalisations se multiplient et le chômage passe de 2,6 % en 1974 à 8,1 % en 1979. L'économie britannique se désindustrialise de plus en plus. L'inflation croit encore, passant de 9 % par an sous le gouvernement conservateur à 15 % par an sous le gouvernement travailliste[5]. En 1976, le gouvernement doit demander un prêt de 4 milliards $ au FMI. Le rejet de l'austérité salariale par les syndicats de fonctionnaires débouche sur l'« hiver du mécontentement ». Il choque l'opinion publique britannique et prépare le succès du discours radical de Margaret Thatcher[6].
(pour lire la source de cet article cliquer)
Toutefois, cette mesure est un symbole de justice fiscale .Mais sera-t-elle économiquement efficace ?c’est à dire n’est ce pas une de ces mesures à effet contraire à celui espéré ? .Nous pensons que nos inspecteurs des finances qui sont d’abord de hauts fonctionnaires Républicains c'est dire de la France et non d'un parti sauront proposer une fiscalité précautionneuse de l’épargne compétitive à risque à long terme et sévère pour la spéculation.
Une autre question encore plus importante est la formidable inégalité de traitement entre l’investissement dans l’industrie et l’investissement dans l’immobilier archi protégé mais je m’arrête ici de crainte d’être iconoclaste de la pensée dominatrice
La visite des ministres au salon des entrepreneurs en février à Paris pourrait apporter des ébauches de réformes
Le rapport P Marini sur la baremisation (2007)
Le régime fiscal des plus values mobilières non professionnelles en Europe
Source : Direction de la législation fiscale
Un de nos amis nous a signalé la passe d’armes fiscales entre Mr Gilles Carrez et Mr Eckert lors des travaux de la commission des finances de l’assemblée nationale
Compte rendu de la commission des finances du 17 octobre 2012
Le texte voté soulève des questions de principe d’égalité devant l’impôt
A Les entrepreneurs individuels ne sont pas visés par ce texte
M. le président Gilles Carrez. Pour leur part, les plus-values de cession d’entreprises
individuelles – telle une boulangerie – s soumises au régime des plus-values
professionnelles et sont imposées à hauteur de 16 %.
M. le rapporteur général. En effet, ni le texte initial ni l’amendement proposé ne
modifient ce régime
M. le rapporteur général. Toutes les parts de société sont concernées, sauf s’il s’agit
de sociétés de personnes, car soumises au régime de transparence fiscale. Cela étant, cela
dépend des cas
B s actionnaires étrangers sont favorisés
G CARREZ « Par ailleurs, une plus-value réalisée à l’étranger sera soumise au taux d’imposition dupays de résidence. Compte tenu des décalages entre les taux d’imposition sur les plus-valuesmobilières dans les différents pays – 27 % en Allemagne, 28 % au Royaume-Uni, 21 à 27 %en Espagne, 13 à 20 % en Italie –, vous créez, chers collègues de la majorité, une situation qui avantage considérablement les actionnaires étrangers. L’amendement ne résout pas ce problème »
Le régime fiscal des plus values mobilières non professionnelles en Europe
18:59 Publié dans lois financières 2012/2013, Politique fiscale | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | Facebook | | |
01 janvier 2013
EFI pour 2013 : quelques idées et réflexions
Tout d abord que 2013 vous apporte ce que vous souhaitez
Mais les vraies réponses de fond n’ont toujours pas été apportées et la fiscalité française est toujours aussi instable et « nonsecured »
En tout cas notre petit blog continue sa route de liberté responsable : plus de 200.000 visiteurs - dont plus de 30% non français- et plus de 400.000 pages lues en 2012 (plus de 50% sur 2011 source Google analytics)
la diffusion internationale d'EFI du 1er janvier au 31 décembre 2012
N’hésitez pas à continuer de nous informer
Les deux dernières années ont vu une forte augmentation des prélèvements sur l’épargne tant au niveau de sa création que de sa distribution, de sa possession, de sa liquidation et aussi de sa transmission ; C’étaient les années « haro sur la grosse épargne »
17:42 Publié dans Politique fiscale | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
Le Boomerang du Conseil constitutionnel :Lois de finances
Errare humanum est... Perseverare diabolicum
La taxe à 75%.Quel gâchis économique ? "une charge excessive au regard de la faculté contributive est contraire à l'égalité devant les charges publiques"
Seules des dispositions symboliques et/ou manifestement excessives ayant été abrogées, les autres principes ou dispositions applicables à de nombreux contribuables ont été confirmés,
les commentaires rédigés par les services juridiques du conseil
Nous estimons que nous continuons à être dans une période de grande instabilité fiscale et juridique sans aucune orientation politique économique et fiscale porteuse d’avenir et ce avec une propagande étrangère qui est d’une habile perfidie.
Si la consommation intérieure ne se dérobe pas, l’investissement interne avec un crédit parcimonieux ou avec une épargne privée lourdement imposée -tant au niveau de sa possession ,de sa création, de sa liquidation et de sa transmission -va fortement diminuer.
Les années 2011 et 2012 ont été celles de la captation fiscale de l'épargne privée.Comme d'habitude, un jour le balancier va revenir à son point de juste équilibre d'abord par nécessité..
Quant à l’investissement étranger, la tartarinesque réflexion de Mr De Montebourg sur les nationalisations alors que notre pays est en négociation avancée pour la vente de 15 Rafales à l’Inde a été catastrophique à l’étranger.
Une lueur d’espoir : la mise en application du Crédit d’impôt Emploi pourra faire souffler une brise ou mieux un vent de croissance si ce texte n’est pas trop administré.
Mais là aussi, tout sera affaire de psychologie, ce qui ne s’apprend pas –encore-à l’ENA
Toutes des dispositions legislatives annulées
communique_de_presse_du_premier_ministre_-_decisions_du_conseil_constitutionnel.
les commentaires rédigés par les services juridiques du conseil
Loi de finances pour 2013 : décision n° 2012-662 DC
| Lire le communiqué de presse
Budget 2013 : le conseil constitutionnel censure la taxe à 75%
A cause de cette proposition politicienne de campagne électorale, l’image de la France a été fortement dégradée dans le monde et nous sommes passés au rang d’enfer fiscal ce qui est fiscalement inexact
Nos concurrents se sont empresses de diffuser le chiffre de 75% sans bien sur parler de l’assiette du principe ni même du petit nombre de contribuables visés Il en est de même pour l’ ISF , Mais le mal est fait et nos concurrents vont bien sur cacher la décision du conseil constitutionnel
Les « sages » ont jugé que cette disposition frappait les foyers fiscaux de façon inégale suivant la répartition des revenus entre les deux conjoints
« Deux foyers fiscaux bénéficiant du même niveau de revenu issu de l'activité professionnelle pouvaient se voir assujettis à la contribution exceptionnelle de solidarité de 18% ou au contraire en être exonérés selon la répartition des revenus entre les contribuables composant ce foyer », explique le conseil constitutionnel. «
Note Enfin du bon sens :un foyer fiscal dont un des époux gagnent 1 800 000 euros aurait payé plus d'impot ( + 144000€ ) qu'un foyer fiscal dont chacun des epoux aurait gagné 900.000 euros !!!
12:39 Publié dans lois financières 2012/2013, Politique fiscale | Tags : budget 2013 : le conseil constitutionnel censure la taxe à 75% | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
15 décembre 2012
Prévisions France-Europe-Monde 2013-2014
Le Groupe Xerfi entend participer activement à la réflexion sur les grands en jeux économiques. Il mobilise à cette fin sa connaissance approfondie de l'économie mondiale et de tous les secteurs économiques, son expertise, sa liberté d'analyse et de diagnostic conférée par son indépendance statutaire et financière.
Le Groupe Xerfi offre cinq niveaux d'accès à la connaissance économique:
- L'analyse et la prévision sur le panorama complet des secteurs par Xerfi France,
- Le décryptage des stratégies concurrentielles des entreprises par Precepta,
- L'analyse du tissu français de sociétés par Xerfi Entreprises,
- L'ouverture aux études des secteurs, des marchés et des groupes au plan mondial par Xerfi Global
- Les grandes prévisions macro-économiques sur la France et l'international par Xerfi Previsis
Au sommaire ci dessous :
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14 décembre 2012
Le CICE : un petit peu de clarté?
Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE)
Annoncé le 6 novembre dans le cadre du pacte de compétitivité, le dispositif de Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) a été présenté le 28 novembre dernier en Conseil des ministres.
DE LA TVA SOCIALE A LA TVA EMPLOI
LE RAPPORT FRANCOIS MARC (SENAT) HTLM
LE RAPPORT FRANCOIS MARC (SENAT) PDF
Les entreprises gagnantes du crédit d'impôt compétitivité
Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi
Accéder au simulateur du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi
Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi équivaut à une baisse de cotisations sociales. Il s’agit d’une réduction de l’impôt à acquitter en 2014 au titre de l’exercice 2013 (ou via un versement du Trésor public quand l’entreprise ne paie pas d’impôt). Il s’appliquera dès le 1er janvier 2013. Il atteindra 20 Md€ par an à compter de l'exercice 2014. Cela représentera une baisse des coûts pour les entreprises d’environ 4 % en 2013, puis 6 % à partir de 2014 de la masse salariale brute en-dessous de 2,5 SMIC.
Depuis le 3 décembre, le projet CICE est en examen à l’Assemblée nationale sous la forme d’un amendement au projet de loi de finances rectificatif. Ce crédit d’impôt accordé aux entreprises devrait être en vigueur dès 2013 . Le chèque estampillé CICE ne serait toutefois versé qu’à partir de 2014, sauf exception, à la demande de petites entreprises. La montée en puissance du dispositif se fera sur deux ans au lieu de trois, comme annoncé initialement.
Son coût sera de 10 milliards d’euros en 2014, 15 milliards en 2015 et 20 milliards en 2016. Il sera financé grâce aux recettes fiscales supplémentaires générées par la hausse des taux de TVA, mais aussi par une nouvelle réduction de dix milliards de la dépense publique.
En quoi consiste ce CICE? Il s’agira pour l’État d’accorder aux entreprises un crédit d’impôt calculé en fonction de leur masse salariale brute (salaires brut et cotisations salariales), hors rémunérations supérieures à 2,5 SMIC. Compatible avec les mesures d’exonérations de cotisations sur les salaires inférieurs à 1,6 SMIC, le CICE revient à appliquer un allégement du coût du travail.
PEU D’EXCLUS
Pour l’institut Rexecode, proche des entreprises, le système de l’allégement d’impôt CICE abaisserait le coût du travail de 2,7% en moyenne. Dans le détail, l’abaissement serait de 4% pour le secteur des services aux particuliers, de 3,3% pour le commerce, ou encore de 3,3% pour la construction. Par ailleurs, le CICE devrait profiter pour 20% à l’industrie, pour 19% au commerce, pour 17% au secteur des services aux entreprises. Plus largement toutefois, le projet prévoit que toute entreprise employant au moins un salarié ait droit à son cadeau fiscal. Et cela que l’entreprise soit redevable de l’impôt sur les sociétés, de l’impôt sur le revenu ou qu’elle soit exonérée d’impôt. Seuls les travailleurs indépendants n’employant aucun salarié sont pour l’instant exclus du dispositif, de même que les associations, les mutuelles, les hôpitaux. Les entreprises du CAC sont concernées par le CICE, qui s’appliquera aussi aux professions libérales (médecins, architectes...) employant au moins un salarié. Des professions pas vraiment soumises à la concurrence, encore moins internationale...
Le 28 novembre, appelant les parlementaires à «mettre en œuvre vite, très vite» le CICE, le Premier ministre a concédé que ce prochain système constituait en effet «une baisse du coût du travail». Pour M. Ayrault, le crédit d’impôt vise à «donner à nos entreprises qui manquent d’air des marges de manœuvre nouvelles, qu’elles ont perdues, pour investir, innover, créer de l’emploi».
L’explication est assortie d’une mise en garde. Le CICE «n’est pas fait pour augmenter la distribution des dividendes, ce n’est pas fait pour augmenter les salaires des dirigeants. C’est fait pour l’investissement et pour l’emploi. Et cela devra être vérifié. C’est le sens du donnant-donnant».
08:03 Publié dans Crédit d'impot emploi, Politique fiscale, Rapports | Tags : crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (cice) | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
09 décembre 2012
Vers la fin des capitaux libertaires ???
Vers La fin des capitaux libertaires
Les flux de capitaux bénéficient d’une liberté absolue sans aucun contrôle d’aucune sorte.
Pour l’Europe Cette liberté totale est prévue par l’article 63 du traite de Barcelone
Article 63
Dans le cadre des dispositions du présent chapitre, toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les États membres et entre les États membres et les pays tiers sont interdites.Dans le cadre des dispositions du présent chapitre, toutes les restrictions aux paiements entre les États membres et entre les États membres et les pays tiers sont interdites.
le 4 décembre 2012 , le Fonds monétaire international (FMI) a pris un virage idéologique historique qui est passé inaperçu. Partisan sans concession de la libéralisation des mouvements de capitaux, la considérant comme une source de prospérité, il vient d’admettre le principe d’y mettre des restrictions pour éviter des excès.souligne Ram Etwareea journaliste au TEMPS
IMF Adopts Institutional View on Capital Flows
IMF Officially Endorses Capital Controls in Reversal
«Le mouvement sans entrave des capitaux profite aux pays. Mais il représente aussi des risques. De ce fait, on ne peut pas affirmer que la libéralisation totale soit appropriée pour tous les pays et en tout temps»,
a déclaré en substance lundi Vivek Arora, directeur adjoint de la division Stratégie et Politique du FMI. Un mea culpa sans équivoque!
LeTemps.ch _ Contrôle des capitaux_
le FMI abandonne son ancien dogme.pdf
04:50 Publié dans EVASION FISCALE internationale, Politique fiscale, Rapports | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
03 décembre 2012
Michel Rocard: sa réflexion
Nous sommes nombreux à aimer MR pour sa liberte de pensée iconoclaste
son interview dans LIBERATION du 03.12.12 est un monument pour comprendre notre Histoire politique
Michel Rocard _
«La politique exige beaucoup de mensonges» - Libération.pdf
Interview Entretien au long cours avec l'ancien Premier ministre sur la vie, les hommes, les trahisons, la politique ou l’économie...
Echanger avec Michel Rocard sur la vie, les hommes, les trahisons, la politique ou l’économie reste un moment jubilatoire, un exercice de stimulation intellectuelle hors du commun. A 82 ans, l’homme continue à crapahuter de par le monde, regard pétillant, brunes sans filtres aux lèvres, et surtout à étudier toutes les portes de sortie possibles de la crise actuelle.
«Je suis un homme libre, dit-il en se disant porté par «le bonheur et le boulot».
Cette liberté se sent dans ses propos, cash,
dénués de toute langue de bois.
Pour lui, «si on ne change pas de cap, on risque une régression terrifiante».
Il sera interviewé en public, au Théâtre de la Ville à Paris, par Nicolas Demorand, directeur de Libération (1).
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21 novembre 2012
Attractivité fiscale /les etudes Banque Mondial,PWC,TAJ et KPMG
L'enquête, réalisée chaque année depuis 2004, par le cabinet PricewaterhouseCooppers (PwC) et la Banque mondiale, sur l’attractivité fiscale de 185 pays analyse le cas théorique d'une entreprise de 60 salariés, dont elle évalue la charge fiscale totale dans chacun des pays étudiés.
En ce qui concerne l'imposition des particuliers
Lire aussi Pascal Saint-Amans : «La fiscalité française sur le revenu est trompeuse» souligne le directeur du Centre de politique et d'administration fiscales à l'OCDE. Les Echos cliquer
La France renforce fortement la progressivité de l'impôt dans le budget 2013,
L’étude internationale de KPMG
Les simulations du cabinet Taj
La comparaison des prélèvements totaux dans 4 pays pour 4 types de ménages , nous sommes bien loin des propos mondains ....
évaluent la place de l'Hexagone sur l'échiquier mondial.
En ce qui concerne les entreprises
Le rapport Banque Mondiale PWC
La position de Philippe Durand avocat associé chez Landwell & Associés, membre du réseau PwC et co auteur de l'étude.
« Pour être homogène, l'enquête a appliqué de façon théorique la législation existante à une entreprise type, , Elle ne tient pas compte des nombreuses exonérations, comme le crédit d'impôt recherche ou les reports déficitaires.
Il en ressort des taux d'impôts sur les résultats très élevés, voire dissuasifs pour la France, alors qu'en réalité, l'assiette de cet impôt est très étroite. Mais pour paraître attractif aux yeux des investisseurs et des entreprises, il faut afficher des taux bas. »
13:00 Publié dans Crédit d'impot emploi, Crédit impot recherche, Politique fiscale, Rapports, Simulateurs fiscaux | Tags : paying taxes 2013 | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
20 novembre 2012
Michel Cicurel, l’avis d’un paysan évolutionnaire
Nous aimons bien Michel Cicurel pour son indépendance iconoclaste qui sait avec courtoisie sortir de la pensée unique
« Sans réformes, le répit que nous accordent les marchés ne durera pas »
Par Nicolas BarrÉ | 20/11 | les échos
La planète finance danse sur un fil par Michel CICUREL
Que pensez-vous de la décision de Moody's ?
AFP
La décision était depuis plus d'un an, dans les cours, elle n'aura qu'un impact limité car les investisseurs avaient anticipé la perte du triple A. Ils continuent de préférer la dette française à des obligations espagnoles ou italiennes risquées, voire même aux allemandes qui ne rapportent rien.
L'urgence est de bien utiliser ce répit que les marchés nous accordent. Car il ne durera pas. Deux ou trois mois tout au plus si nous ne menons pas les réformes dont parle Moody's dans les attendus de sa décision. Ces réformes, c'est ce qu'attendent les investisseurs et j'y adhère. La France est devenue le 2e pays le plus imposé d'Europe. Nous avons 8 points de PIB soit 150 milliards d'euros d'impôts en trop par rapport à l'Allemagne et 10 points de PIB de dépenses publiques en trop, soit 200 milliards. Il y a longtemps que l'on a dépassé le point haut de la courbe de Laffer à partir duquel la pression fiscale est excessive. On sait depuis l'impôt sur les portes et fenêtres qu'il y a un moment où l'excès de prélèvement modifie les comportements : de la même manière que les architectes avaient limité le nombre de portes et fenêtres, certaines bases taxables vont disparaître...
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18 novembre 2012
La chasse à l'écureuil ou la régularisation dans la trouille ?
"Nous avons choisi la voie répressive et non celle de l'amnistie pour lutter contre la fraude fiscale»,
Valérie Pécresse.le 2 février 2012
pour lire et imprimer la tribune cliquer
Audition du 12 avril 2012 de Mme Pécresse
vidéo de la commission d'enquête sur l'évasion fiscale du Sénat
Dans le cadre de l’article 7 du PLFR 2012,ci dessous
les pouvoirs publics vont ils continuer la politique antérieure
et limiter les possibilités de régularisation de nos écureuils cachotiers ?
La Suisse bloque plus de 200 demandes fiscales françaises
Par Sylvain BESSON Le Temps cliquer pour lire
La difficulté butte sur l’application des articles 4 et 10, protecteurs des droits du contribuable, de l’Ordonnance –suisse- relative à l’assistance administrative d’après les conventions contre les doubles impositions (OACDI) (cliquer pour lire la loi suisse)
inedit Gilles Carrez, le président UMP de la commission des finances, exige des Ministres des finances la clarté sur le nombre d'expatriés qui fuient les impôts français. (Source JDD)
la lettre de G Carrez à J Cahuzac
A quand une lettre similaire pour l’activité de la cellule ?
ne vont-ils pas les faire rentrer en hibernation ?
21:37 Publié dans aa)Régularisation fiscale, Amnistie et regularisation, Politique fiscale | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |