03 janvier 2013
Baremisation des plus-values : Peut-on croire à sa pérennité ?
La question du rapprochement de la taxation des revenus du travail et de des revenus du capital est régulièrement posée par l'ensemble de nos hommes politiques.Qui était donc le dernier ?
La loi de finances pour 2013 pose le principe d'un alignement de la fiscalité des revenus du capital sur ceux du travail. À ce titre, le régime d'imposition des plus-values sur valeurs mobilières ou droits rsociaux réalisées par les particuliers qui se caractérisait par une taxation forfaitaire au taux de 19 % majoré des prélèvements sociaux est abandonné.
Sauf exceptions, tous les gains et profits réalisés à compter du 1er janvier 2013 sont soumis au barème progressif de l'impôt sur le revenu (maxi 45%) majoré des prélèvements sociaux (15,5%) en s'ajoutant donc aux autres revenus du foyer fiscal
Il n'est pas prévu de système de quotient semblable à celui qui existe pour les revenus e xceptionnels. Toutefois, pour limiter la progressivité de 'impôt sur le revenu, les plus-values éalisées à compter de 2013 peuvent bénéficier d'un abattement pour durée de détention ainsi que ,sous conditions,certains créateurs d'entreprises en société, les entrepreneurs individuels ne sont pas visés par le texte
le nouveau régime des plus values mobilières
Sous Harold Wilson, ils étaient imposés à 98% et ils lui ont écrit un tube international
THE TAX MAN by the BEATTLES
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Sous Harold Wilson, l’interventionnisme est à l'ordre du jour avec de nombreuses nationalisations et 29,3 % de la population active employée dans le secteur public[2]. La fiscalité est élevée : la tranche marginale d'imposition sur les revenus du capital est alors de 98 % et celle sur les revenus de 83 %[2]. Ainsi, en 1966, The Beatles sortent une chanson intitulée Taxman dans laquelle ils dénoncent cette fiscalité qui les impose au taux marginal de 96 %[3]. Le collecteur qui intervient dans la chanson demande à être félicité pour leur laisser 5 % de leurs revenus et promet de tout taxer.
La situation économique est telle que le pays est surnommé « l'homme malade de l'Europe » et certains économistes se demandaient si l'on n'assistait pas à un phénomène de retrodevelopment (« développement inversé »), par lequel l'ancien « atelier du monde » serait en train de prendre la voie du sous-développement[4]. Les nationalisations se multiplient et le chômage passe de 2,6 % en 1974 à 8,1 % en 1979. L'économie britannique se désindustrialise de plus en plus. L'inflation croit encore, passant de 9 % par an sous le gouvernement conservateur à 15 % par an sous le gouvernement travailliste[5]. En 1976, le gouvernement doit demander un prêt de 4 milliards $ au FMI. Le rejet de l'austérité salariale par les syndicats de fonctionnaires débouche sur l'« hiver du mécontentement ». Il choque l'opinion publique britannique et prépare le succès du discours radical de Margaret Thatcher[6].
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Toutefois, cette mesure est un symbole de justice fiscale .Mais sera-t-elle économiquement efficace ?c’est à dire n’est ce pas une de ces mesures à effet contraire à celui espéré ? .Nous pensons que nos inspecteurs des finances qui sont d’abord de hauts fonctionnaires Républicains c'est dire de la France et non d'un parti sauront proposer une fiscalité précautionneuse de l’épargne compétitive à risque à long terme et sévère pour la spéculation.
Une autre question encore plus importante est la formidable inégalité de traitement entre l’investissement dans l’industrie et l’investissement dans l’immobilier archi protégé mais je m’arrête ici de crainte d’être iconoclaste de la pensée dominatrice
La visite des ministres au salon des entrepreneurs en février à Paris pourrait apporter des ébauches de réformes
Le rapport P Marini sur la baremisation (2007)
Le régime fiscal des plus values mobilières non professionnelles en Europe
Source : Direction de la législation fiscale
Un de nos amis nous a signalé la passe d’armes fiscales entre Mr Gilles Carrez et Mr Eckert lors des travaux de la commission des finances de l’assemblée nationale
Compte rendu de la commission des finances du 17 octobre 2012
Le texte voté soulève des questions de principe d’égalité devant l’impôt
A Les entrepreneurs individuels ne sont pas visés par ce texte
M. le président Gilles Carrez. Pour leur part, les plus-values de cession d’entreprises
individuelles – telle une boulangerie – s soumises au régime des plus-values
professionnelles et sont imposées à hauteur de 16 %.
M. le rapporteur général. En effet, ni le texte initial ni l’amendement proposé ne
modifient ce régime
M. le rapporteur général. Toutes les parts de société sont concernées, sauf s’il s’agit
de sociétés de personnes, car soumises au régime de transparence fiscale. Cela étant, cela
dépend des cas
B s actionnaires étrangers sont favorisés
G CARREZ « Par ailleurs, une plus-value réalisée à l’étranger sera soumise au taux d’imposition dupays de résidence. Compte tenu des décalages entre les taux d’imposition sur les plus-valuesmobilières dans les différents pays – 27 % en Allemagne, 28 % au Royaume-Uni, 21 à 27 %en Espagne, 13 à 20 % en Italie –, vous créez, chers collègues de la majorité, une situation qui avantage considérablement les actionnaires étrangers. L’amendement ne résout pas ce problème »
Le régime fiscal des plus values mobilières non professionnelles en Europe
18:59 Publié dans lois financières 2012/2013, Politique fiscale | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | Facebook | | |
Commentaires
Tout ce qui est exagéré est insignifiant disait Talleyrand
La politique actuelle ressemble à celle de WILSON
HIBERNONS et attendons le futur TATCHER
Michel K
Écrit par : HIBERNATION | 21 février 2013
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