25 février 2014
La Suisse fait elle semblant ?? pour sauver l'épargne des européens ???
Mercredi 26 Février 2014
Le secret bancaire en accusation aux USA
Le Sénat américain détaille ses charges contre Crédit Suisse cliquer
REPORT - OFFSHORE TAX EVASION (Feb 26 2014)-1.pdf
Note EFI la lecture de ce rapport est interessante sur l'analyse de la pratique américaine de la recherche des renseignements fiscaux (les 30 premières pages)
X X X X X
Dans notre lettre du lundi 24 février nous nous demandions si la ministre faisait semblant.
Pour recevoir la lettre d’efi inscrivez-vous en haut à droite
SUISSE Echange automatique
La madrée ministre suisse baisse t elle les bras sur les contreparties
ou fait elle semblant ??cliquer
Alors que le même jour une réunion entre le Luxembourg et la suisse se tenait cliquer
Luxembourg et échange automatique: un point d'étape à suivre
le compte rendu du G 20 sur l’échange automatique
La Suisse, qui souhaitait attendre l'établissement d'une norme pour prendre une décision, doit maintenant accélérer le processus décisionnel, a déclaré la ministre suisse des Finances Eveline Widmer-Schlumpf, au journal Neue Zuercher Zeitung jeudi 20 février).
««Wir müssen uns jetzt schnell positionieren»
Note de P Michaud la véritable question est de savoir quelle zone financiere gérera l'épargne des européens avec les conséquences sur les risques financiers et notre développement tant au niveau des emplois et de l'investissement productif et alors que les USA n'ont pas 'encore 'adopté les règles - non obligatoires- 'proposées par le Gafi et demandent déjà des exceptions sur l''échange automatique !!! (lire lettre EFI du 17.02) afin d'assurer le refiancement de leur déficit par l'épargne européenne et non plus chinoise ou saoudienne!!
La guerre de l'épargne commence t elle ??
La réponse nous a été donnée par le temps du 25 janvier
La Suisse ne va pas se précipiter pour concrétiser
l’échange automatique cliquer
par Yves Petignat
Les Etats membres du G20 veulent mettre en place dès fin 2015 les nouvelles normes pour l’échange automatique d’informations. La Suisse semble surprise de la rapidité du processus. Elle n’entend pas commencer ses travaux législatifs avant l’an prochain, ce qui fait douter de sa réelle volonté
21:12 Publié dans Echange automatique FATCA, Suisse | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | Facebook | | |
23 février 2014
Luxembourg et confusion de patrimoine 'CAA Paris 18.02.14
Une Luxembourgeoise peut elle bénéficier de la jurisprudence Quéméner
en cas de confusion de patrimoine
La CAA de PARIS vient de statuer ,en faveur du contribuable ,sur une opération internationale d’une grande ingéniosité fiscale visant une société luxembourgeoise qui est devenue propriétaire direct des immeubles possédés par des SPI françaises non imposées à l’is et ce après une réévaluation libre - imposée ??- suivi une confusion de patrimoine
Cour administrative d'appel de Paris, 2ème chambre , 18/02/2014, 12PA03962,
Mme TANDONNET-TUROT, président
M. Franck MAGNARD, rapporteur M. EGLOFF, rapporteur public
BOFIP Réévaluations d'éléments d'actif à l'initiative des entreprises
Luxembourg une TUP internationale frauduleuse ???
(CAA Paris Euro Park Service,11.04.13)
Des transferts de sièges permettant de bénéficier de la convention
franco-luxembourgeoise fiscalement plus favorable
sont ils des abus de droit ? CLIQUER
SUITE A VENIR
Le fondement juridique de la cour a été l’utilisation
de la jurisprudence dite QUEMENER
lire ci dessous
16:09 Publié dans fusion scission | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
18 février 2014
UE et suisse. Le vote sur l’immigration (à suivre)
le peuple suisse a décidé de rétablir un contrôle administratif sur l’établissement des ressortissants étrangers sur son territoire
A notre habitude nous de prenons pas position
mais apportons des éléments de réflexions
Qui donc a l’intelligence politique ?
L’Allemagne tend la main à Berne cliquer
En visite d’Etat en allemagne, Didier Burkhalter ,le président de la suisse, a promis que la Confédération ne discriminera pas les membres de l’Union européenne. A son tour, la chancelière Angela Merkel a garanti son soutien dans les négociations à venir
La Suisse pourra compter sur l’Allemagne dans les négociations à venir avec l’Union européenne (UE). Angela Merkel a déclaré mardi que son pays s’engagera pour trouver des «solutions raisonnables». En contrepartie, Didier Burkhalter a promis que la Suisse ne discriminera aucun Etat de l’UE.
Montebourg: «Le vote des Suisses est un suicide collectif» cliquer et surtout lisez les commentaires
Le ministre français du Redressement productif est revenu ce mardi 18 matin sur le contingentement des immigrés voté par les Suisses le 9 février. Il compare ce vote à la politique menée par le Front national.
Quant au partant Baroso cliquer
Accord entre la suisse et la Communauté européenne
sur la libre circulation des personnes
Rappel les traités ne s’appliquent pas en matière fiscale
Le traité d’égalité de traitement de 1882 sera t il remis en cause?
lire la suite dessous
19:46 Publié dans Suisse | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
16 février 2014
EUROPE.JC JUNKER se présente à la présidence de la commission
Pour la première fois, le parlement européen et non les états désignera le président de la commission et ce conformément à l’article 14 du traité de Lisbonne
Jean Claude Junker (PPE), l’homme qui sait dire non aux technocrates , l'homme qui sait distinguer la real politik de l'ideal politik,soutenu par Mme Merkel (cliquer) a décidé le 15 février de se présenter aux votes des parlementaires elus en mai prochain pour devenir le président de la commission européenne .
En cas d’élection, de grands changements dans la politique de l’actuelle commission seraient à envisager. notamment dans le pacte des stabilité financière qui donne à la commission un droit de grosses remontrances sur les budgets des etats en déficit excessif .
article 126 du traite de Lisbonne ,
le droit de remontrance à l’encontre d’un état récalcitrant
Pouvoirs et majorités dans le traité de Lisbonne
le traité de stabilité financière
Règlement (ue) n o 473/2013 du parlement européen et du conseil du 21 mai 2013
1 En vertu du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, les États membres doivent considérer leurs politiques économiques comme une question d'intérêt général, leurs politiques budgétaires doivent respecter le principe de finances publiques saines et leurs politiques économiques ne doivent pas risquer de compromettre le bon fonctionnement de l'Union économique et monétaire
12:45 | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
12 février 2014
Les tribunes de janvier 2014
LES TRIBUNES EFI
de Janvier 2014
lire ci dessous
Plus values immobilières et résident en france/le BOFIP du 9/01/14 Lien permanent |
Assurance vie, non résident et succession ; le nouveau régime Lien permanent |
À compter du 1er juillet 2014, pour les contrats dénoués par décès les montants perçus par bénéficiaire seront taxés après l’abattement de 152 500 euros selon le barème suivant :
25% de droits sur une tranche de 700 000 euros 31,25% au-delà.
Plus value de cession d’actions réalisée par un non résident Lien permanent
HSBC Du nouveau Cass Ch Crim 27 Novembre 2013 Lien permanent
L’administration peut elle utiliser des moyens de preuves illicites?
La décision di conseil constitutionnel du 4 décembre 2013
Jersey et Bermudes réhabilitées :Vers du réalisme financier !!:: Lien permanent
Jersey et les Bermudes ne sont plus dans le collimateur de Paris Lien permanent
Après avoir mené la traque, Bercy jouerait donc discrètement l’apaisement. Par Richard Werly le Temps (21.01.14)
Fraude fiscale et domicile fictif; le cas d'école Lien permanent
Cour de cassation, criminelle, Chambre criminelle, 27 mars 2013, 12-83.246, Inédit
Flagrance fiscale : d’abord protéger le recouvrement Aff Expatrium ltd CE 17.01.14
Au cours d’une procédure de visite et de saisie diligentée le 19 juin 2013 au domicile de M.A... sur le fondement de l’article L. 16 B du livre des procédures fiscales, les agents de la direction nationale d’enquêtes fiscales ont dressé un procès-verbal de flagrance fiscale, en application del’article L. 16 0-BA du même livre à l’encontre de la société Expatrium International Ltd,
OCDE Blanchiment et vérification fiscale Lien permanent
Le manuel OCDE de sensibilisation au blanchiment de capitaux À l'intention des vérificateurs fiscaux
209B: BNP Paribas et Guernesey, CE 28.12.13 Lien permanent
L'activite de gestion de trésorerie d'une clientele internationale à jersey
n'est pas celle d'un marché local donc imposition en France
Conseil d’État N° 362002 26 décembre 2013 BNP Paribas
Garde à vue fiscale et douanière du vrai nouveau en cours ??!! Lien permanent
La garde des sceaux, ministre de la justice, a présenté le 22 janvier 2014 un projet de loi portant transposition de la directive 2012/13/UE du Parlement européen et du Conseil du 22 mai 2012 relative au droit à l’information dans le cadre des procédures pénales dont la date d’entrée en vigueur aura lieu pour partie le 1er juin 2014
Retenue à la source versée à une mère italienne est elle discriminatoire ? CE 26.12.13 ITALCEMENTI S.P.A Lien permanent
la société italienne ITALCEMENTI S.P.A. a perçu, au cours des années 1996 à 2003, des dividendes distribués par sa filiale française la société internationale Italcementi France détenue à plus de 25 % ; elle a demandé à l'administration la restitution de la retenue à la source (5%) appliquée à ces distributions sur le fondement de l'article 119 ter du code général des impôts ; |
Le déficit 2013 : info ou intox Lien permanent
Pour l'année 2013, le déficit du Budget de l'Etat est supérieur de 13,4 milliards d’euros à la prévision initiale. Pour l'ensemble des administrations publiques, les recettes fiscales et sociales manquantes dépasseraient 24 milliards, soit 1,2 point de PIB.
Le Ministère de l’Economie et des Finances a publié le 16 janvier 2014 une première estimation de l’exécution du Budget de l’Etat en 2013 :
SUISSE EU Vers du donnant donnant Lien permanent
Pas de nouvel accord sur la fiscalité de l’épargne sans accès au marché Par Denis Masmejan Berne
Acte anormal de gestion et BNC: l'analyse d'O FOUQUET Lien permanent
La théorie de l’acte anormal de gestion est-elle applicable aux bénéfices non commerciaux (BNC)
ISF : holding animatrice;Cass 10.12.2013 Lien permanent
Une holding animatrice doit être animatrice et non seulement gestionnaire
Cour de cassation, Ch com, 10 décembre 2013, 12-23.720,
Article 155 A : le droit à l’image imposable en France. CE 4.12.13 Lien permanent
M. José A a été employé en qualité de joueur de football par la SASP club l’Olympique Lyonnais, du 30 août 2000 au 30 juin 2004 ;
à l’issue de la procédure de vérification de comptabilité dont cette société a fait l’objet, l’administration fiscale, par une proposition de rectification du 20 décembre 2004, a imposé entre les mains de M. A les sommes versées en 2001, 2002 et 2003 par le club à la société de droit britannique Chaterella Investors Ltd (CIL) au titre de la rétrocession du droit à l’usage de l’image du joueur ;
Conseil d'État, 3ème / 8ème SSR, 04/12/2013, 348136
EXIT TAX 2014 Lien permanent
La loi nouvelle apporte les modifications suivantes
– le seuil d'imposition des plus-values latentes a été abaissé de 1,3 million d'euros à 800 000 euros de manière à l’aligner sur le seuil de la première tranche du barème de l’impôt de solidarité sur la fortune prévu par la loi de finances pour 2013 ;
– un seuil d’imposition en pourcentage de participation a été réintroduit, à hauteur de 50 % (du bénéfice ) afin d’assujettir à la taxe les plus-values latentes afférentes à des détentions majoritaires au sein de sociétés, indépendamment de leur montant ;
-l’assiette de la taxe a été élargie aux parts d'organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM),
-dans les mêmes conditions, le délai de résidence à l’étranger donnant droit à une restitution ou à un dégrèvement a été porté de huit ans à quinze ans..
Sont donc exclus les contribuables dont le montant des valeurs mobilières est inférieur à 800.000 euros ou dont les valeurs mobilères représentent moins de 50% des bénéfices sociaux d'une société c'est dire notamment nos jeunes entrepreneurs !!!
Acte anormal de gestion en cas de prise de risque inconsidérée, Lien permanent
Dénouement se traduirait par des pertes importantes ne saurait, par elle-même, caractériser un acte anormal de gestion, il en va différemment dans l’hypothèse où les dirigeants auraient sciemment accepté une prise de risque inconsidérée;
C.A.A de Versailles, 7ème Chambre, 19/12/2013, 11VE04035, SOCIETE MONTE PASCHI BANQUE,
Abus de droit et sécurité juridique l'aff Aux Délicatesses Lien permanent |
Abus de droit le conseil d'Etat confirme sa jurisprudence de sécurité juridique
L’aviseur fiscal sur un podium Lien permanent
Nous entrons dans une nouvelle civilisation
EFI rediffuse cette tribune avant l’entrée en action des lundi des lanceurs d’alertes, publics ou privés de toutes infractions délictuelles y compris fiscales et ce conformément à l'article 35 de la loi qui a été publiée samedi 7 décembre
O FOUQUET Sécurité fiscale et Fraude fiscale Lien permanent
La Fondation internationale de finances publiques a organisé un colloque le 15 novembre au Sénat sur le thème« Crise des finances publiques et évasion fiscale »
Notre ami O FOUQUET nous a autorisés à diffuser son intervention novatrice sur le thème de la sécurité juridique et fiscale
Les avis du Comité des abus de droit fiscal Lien permanent
Séance du 7 février 2014 : Avis commentés (CADF/AC n° 1/2014).
La sanction fiscale : une évolution en cours ? Lien permanent |
Le conseil constitutionnel semble avoir modifié son analyse de la sanction fiscale en revenant à la théorie classique ; un sanction doit avoir un lien avec l’infraction, une sanction pour défaut de documentaire doit rester raisonnable, une amende doit être assise sur le montant des droits omis et non sur l’assiette des doits omis comme le rappelle la CEDH
La décision du conseil constitutionnel du 29 décembre
La décision du conseil constitutionnel du 4 décembre
La sanction : regards croisés du Conseil d'Etat et de la Cour de cassation
Colloque Organisé parle Conseil d’État et la Cour de cassation
Infractions et sanctions pénales Lien permanent
Les poursuites correctionnelles ont pour objet de faire prononcer par les tribunaux correctionnels des sanctions pénales à l'encontre des auteurs d'infractions fiscales qui procèdent d'une intention frauduleuse et sont érigées en délits en raison de leur gravité particulière.
- chapitre1 les poursuites correctionnelles pour fraude fiscale : elles concernent le délit général de fraude fiscale et les infractions assimilées au délit général de fraude fiscale BOI-CF-INF-40-10),
par ailleurs , l’article 53 de la loi n°2013-1117 du 6 décembre 2013 a allongé à 6 ans le délai permettant au fisc de déposer plainte pour fraude fiscale (article L 230 du LPF)
Sauvons l’indépendance du Temps Lien permanent
Le TEMPS est un quotidien de la suisse romande qui lance un appel pour sauvegarder son indépendance Sa formidable équipe de journalistes humanistes mais aussi indépendants est en danger de division
Dans les pas de De Gaulle ??!! Lien permanent
En 1968, la France du Général de Gaulle avait mis en place un politique de l’offre en supprimant immédiatement la taxe sur les salaires et en augmentant la TVA de 2,5 points (cliquer) .Cette politique poursuivie par G.Pompidou a permis à notre pays de se réindustrialiser
La politique annoncée par F Hollande est de la même lignée de principe mais va t elle être aussi efficace ?
Crise de la dette ; le projet PADRE Lien permanent
Un plan pour mettre fin à la crise de la dette
La journaliste Mathilde Farine du Temps nous propose une analyse iconoclaste de la crise de la dette par Le banquier Pierre Pâris et le professeur Charles Wyplosz
«Padre», pour Politically Acceptable Debt Restructuring in the Eurozone (Restructuration politiquement acceptable de la dette dans la zone euro),
16:08 Publié dans a)Historique des tribunes, Article 155 A, EVASION FISCALE internationale, Lanceur d'alerte | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
11 février 2014
Cour des comptes la baisse de recettes
Paris le 11 février 2014- La Cour des comptes se montre plutôt pessimiste dans son rapport public annuel publié mardi 11.02.14, sur la possibilité que la France parvienne sans douleur à réduire son déficit à 3% du produit intérieur brut, et propose des millions d'euros d'économie en rationalisant la gestion publique.
La situation d’ensemble des finances publiques
(à fin janvier 2014) cliquer
Commission des finances 21 mai 2014-:
Référé de la Cour des comptes relatif aux prévisions
de recettes fiscales de l'Etati
l manque 15 milliards de recette ?
Les prévisions de recettes fiscales de l'État
Audition de Mme Hélène Crocquevieille, directrice générale des douanes et droits indirects; Mme Sandrine Duchêne, directrice générale adjointe du trésor; M. Bruno Rousselet, sous-directeur des finances publiques; M. Denis Morin, directeur du budget
I - Une réduction des déficits en 2013 plus lente que prévu
A - Des déficits plus élevés que prévu malgré un effort structurel en recettes considérable
B - Une forte révision à la baisse des prévisions de recettes
C - Une croissance des dépenses plus rapide que prévu
II - Un objectif de réduction des déficits en 2014
à la réalisation incertaine
III - Des efforts supplémentaires à consentir de 2015 à 2017
En 2012, la Douane a collecté un produit fiscal de près de 68 Md€. Dans cet ensemble, les droits de douane proprement dits représentent désormais moins de 2 Md Elle emploie au total 16 800 agents contre 114 300 à la direction générale des finances publiques (DGFiP) (données 2012). Le coût moyen d’un fonctionnaire des douanes est évalué à 100 000 € (page 21) lire in fine,
Les taxes dont la Douane a la responsabilité constituent un ensemble composite, incluant des prélèvements d’un faible rendement, dont la gestion est assurée par une organisation administrative et territoriale éclatée et des applications informatiques souvent obsolètes(I).
La modernisation, longtemps retardée, de cette activité passe par un réexamen en profondeur des missions confiées à la Douane et des taxes dont elle a la charge, afin de recentrer celle-ci sur son cœur de métier(II).
Elle impose également de revoir les modalités actuelles de gestion de là TVA à l’importation, pénalisantes pour la compétitivité de l’économie(III) et de regrouper à terme, au sein de la direction générale des finances publiques (DGFiP), la fonction de recouvrement de l’ensemble des impôts et taxes (IV).
Note de P Michaud La cour dans son rapport fort décapant omet de citer la rôle peu connu du grand publie du service de la douane judiciaire qui sous un aspect fort répressif lors des enquêtes douanières est soucieux des garanties individuelles dans le cadre pré contentieux des transactions douanières notamment dans le cadre de la proportionnalité et personnalisation des sanctions qui sont toutes modulables dans le cadre de la transaction douanière
Le service contentieux de la douane judiciaire serait il exemple à suivre ???
La douane a en effet la possibilité, en application de l'article 350 du code des douanes, de transiger avec l'infracteur. Ce droit de transaction permet de régler les contentieux de façon rapide et sûre. Toutefois, lorsqu'une action judiciaire est engagée, l'administration ne peut transiger qu'avec l'accord de l'autorité judiciaire.
synthèse
Le Premier président de la Cour, Didier Migaud a jugé dans un discours que le gouvernement faisait certes des efforts "considérables" de discipline budgétaire, mais qu'il péchait encore par excès d'optimisme, en particulier dans ses prévisions de recettes.
Il a asséné qu'il s'agissait là d'un travers "récurrent" en France et qu'il "serait heureux que ces pratiques cessent". M. Migaud a estimé qu'il existait "un risque significatif" que le déficit public 2013 de la France excède l'objectif gouvernemental de 4,1% du produit intérieur brut.
Pour l'année en cours, "l'atteinte de l'objectif de déficit public" du gouvernement, soit 3,6% du PIB, "n'est pas assurée à ce stade", a-t-il dit.
Pour 2014, la Cour estime que les recettes fiscales pourraient être très inférieures aux prévisions, de jusqu'à 6 milliards d'euros.
Dans leur réponse, les ministres de l’économie, Pierre Moscovici, et du Budget Bernard Cazeneuve, assurent que cette crainte n'est pas fondée puisqu'ils s'attendent à une période de reprise qui, en général, se traduit par des rentrées plus importantes.
4 Soit 65 000 € pour son traitement chargé (équivalent temps plein, contribution au compte d’affection spéciale Pensions, chiffre 2011)
17:26 Publié dans DOUANES, Rapports | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | Facebook | | |
09 février 2014
Le piège suisse Mais où est passé le règlement du passé?par A Favre
Mais où est passé le règlement du passé?
Par Alexis Favre Le Temps 31.01.14
«Pas d’échange automatique sans règlement du passé», menaçait la Suisse.
Le sujet disparaît peu à peu et les espoirs s’envolent
Ces juges français qui font trembler les banquiers suisses
En droit, la justice française pourrait s’en prendre à toutes les banques suisses. Un risque plus théorique que réel, estiment nombre d’experts
Le piège suisse par E CHAMBOST 1983
Nicolas Pictet : la fin de la sécurité du Droit
Le règlement du passé, condition à l’entrée de la Suisse dans l’ère de la transparence fiscale.
En juin 2013, quand le Conseil fédéral a trouvé son chemin de Damas sur l’échange automatique d’informations, obtenir une solution permettant de régulariser les fonds issus de l’évasion fiscale était l’exigence absolue. Sans elle, pas d’entrée en matière.
Dans le sillage du rapport Brunetti sur la stratégie à suivre pour la place financière, la donne était limpide: la Suisse était prête à «s’engager activement» en faveur d’un standard d’échange automatique d’informations, pour autant que des solutions soient trouvées pour la régularisation des fonds non déclarés dans les banques suisses. Lesquelles avaient besoin de garantir à leurs clients qu’elles ne les trahiraient pas et de s’assurer qu’elles ne seraient pas poursuivies à l’étranger, ni elles, ni leurs employés.
Le 15 juin 2013, le président de l’Association suisse des banquiers, Patrick Odier, était clair: «La place financière doit montrer qu’elle veut lutter contre l’évasion fiscale et s’engage à participer à l’élaboration de normes internationales en la matière. Il faudra obtenir en échange une solution pour le règlement du passé.»
Sept mois plus tard, alors que la réalité de l’échange automatique est de plus en plus imminente – la norme de l’OCDE sera sous toit dès juillet –, les priorités ont changé, si l’on en croit le vice-président de l’Association des banquiers privés suisses (ABPS), Nicolas Pictet, qui s’exprimait le 15 janvier à Berne:
«Nous sommes prêts à offrir l’échange automatique d’informations en contrepartie d’un accord sur les services avec l’UE.» Bref: régler le passé, c’est bien; garder l’accès au marché européen, c’est mieux.
20:22 Publié dans a secrets professionnels | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
Quelle déontologie pour les hauts fonctionnaires ? par J M SAUVE
Rediffusion dans le cadre du débat entre la garde de sceaux et l indépendance du procureur général de paris, supérieur hiérarchique du nouveau procureur financier initiateur des poursuites notamment pour la blanchiment fiscal !!!!!
Quelle déontologie pour les hauts fonctionnaires ?
Intervention de Jean-Marc Sauvé,
vice-président du Conseil d'État,
mercredi 27 mars 2013
Le fonctionnaire doit manifester, à l’égard du pouvoir politique, sa loyauté, parce que ce pouvoir, d’essence démocratique, est investi par la Constitution de la mission de déterminer et conduire la politique de la Nation et qu’il dispose, à cette fin, de l’administration. Mais le fonctionnaire n’est pas au service d’une personne, d’un parti ou d’un programme politique :
***
Quelle déontologie pour les hauts fonctionnaires ? Il y a quelques années, une telle interrogation n’aurait pu constituer l’intitulé d’un cours ou d’une conférence à l’Ecole nationale d’administration.
L’enseignement de la déontologie ne relevait pas, en effet, de la sphère académique, ni d’une école d’application, fût-elle du service public, et l’on pensait qu’il était suffisamment pourvu à cette éducation par le cercle familial et les autres expériences de la vie. Cette tradition fait écho à l’observation de Bergson, selon laquelle « en temps ordinaire, nous nous conformons à nos obligations plutôt que nous ne pensons à elles »[2].
L’objet d’un enseignement de la déontologie est précisément d’inverser ce présupposé, chez les fonctionnaires, afin que ceux-ci se conforment à leurs obligations parce qu’ils les connaîtront et les auront pensées, méditées et évaluées. La déontologie, entendue au sens de Jeremy Bentham[3], à qui est attribuée la paternité du mot, comme la connaissance de ce qui est juste ou convenable, rapporté à l’activité professionnelle, doit en effet être au cœur de l’action des fonctionnaires et, plus particulièrement, de ceux d’entre eux qui exercent les responsabilités les plus importantes.
Je commencerai cet exposé en posant deux questions : pourquoi une déontologie de la fonction publique ? (I) Quels instruments pour cette déontologie ? (II) Dans une troisième partie, j’évoquerai quelques domaines d’application de la déontologie des hauts fonctionnaires (III).
> Télécharger l’intervention au format pdf
03:41 Publié dans a secrets professionnels, Déontologie de l'avocat fiscaliste | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | Facebook | | |
01 février 2014
OCDE : le bénéficiaire effectif ,vers une définition internationale ?!
CLARIFICATION DE LA SIGNIFICATION DU CONCEPT DE
« BÉNÉFICIAIRE EFFECTIF »
DANS LE MODÈLE DE CONVENTION FISCALE DE L’OCDE
PROJET POUR COMMENTAIRES
LE PROJET DE MODELE DE DECEMBRE 2012
Une lecture mot à mot de ce texte que l'OCDE n'a pas traduit en francais -langue officielle- est necessaire pour comprendre les pièges tendus aux administrations fiscales nationales par ce texte: à titre d'exemple les holdings seraient elles transparentes, quid de la définition du mot paid to, les exceptions ne sont pas mentionnées etc.
Le Comité des affaires fiscales de l’OCDE invite
les commentaires du public sur des
propositions de modification des Commentaires sur les Articles 10, 11 et 12 du
Modèle de Convention fiscale de l’OCDE
portant sur l’interprétation de l’expression « bénéficiaire effectif ».
L’expression « bénéficiaire effectif », telle qu’utilisée dans ces articles du Modèle de Convention fiscale, a donné lieu à différentes interprétations par les tribunaux et les administrations fiscales.
Clauses des conventions internationales dites du «Bénéficiaire effectif »
■ Section des finances – Avis no 382.545 – 31 mars 2009
Un exemple d’une définition du bénéficiaire effectif
L arrêt Bank of Scotland sur le bénéficiaire effectif
Conseil d'État, 3ème et 8ème sous-sections réunies, 29/12/2006, 283314,
Il résulte des stipulations de la convention fiscale franco-britannique du 22 mai 1968 qu'un résident du Royaume-Uni auquel une société française a distribué des dividendes ne peut se prévaloir des avantages prévus aux paragraphes 6 et 7 de son article 9 que s'il est le bénéficiaire effectif de ces dividendes au sens du paragraphe 9 du même article. Ne peut être regardée comme le bénéficiaire effectif des dividendes une banque britannique cessionnaire temporaire de l'usufruit d'actions à dividende prioritaire sans droit de vote spécialement émises par une société française au profit de sa société-mère américaine dans le cadre d'un montage, qui s'analyse en réalité comme un emprunt contracté par la société américaine auprès de la banque britannique, dont l'unique but est d'obtenir le remboursement, prévu par le paragraphe 7 de l'article 9 de la convention, de l'avoir fiscal attaché aux distributions de la société française.
Compte tenu des risques de double imposition et de non-imposition résultant de ces différentes interprétations, le Comité des affaires fiscales de l’OCDE a développé des propositions visant à préciser l’interprétation à donner à l’expression « bénéficiaire effectif » dans le contexte du Modèle de Convention fiscale.
un peu de jurisprudence francaise
Le bénéficiaire effectif dans le cadre de la convention avec le maroc
Conseil d'État 8ème et 3ème ssr N° 362800 19 novembre 2014
Mme Karin Ciavaldini, rapporteur M. Benoît Bohnert, rapporteur public
il résulte des stipulations conventionnelles de l'article 13 de la convention fiscale entre la République française et le Royaume du Maroc qu'une société ne peut bénéficier de l'exemption de retenue à la source qu'elles prévoient que si, d'une part, les dividendes qu'elle a versées sont imposables en vertu de la législation marocaine et, d'autre part, elle établit, au titre des années d'imposition en litige, qu'elle était domiciliée..., que le bénéficiaire des dividendes en était le bénéficiaire effectif et qu'il était fiscalement domicilié... ;
Le bénéficiaire effectif dans le cadre de la convention avec le royaume uni
Conseil d'État, 9ème et 10ème ssr , 22/09/2014, 360489,
M. Jean-Luc Matt, rapporteur Mme Marie-Astrid Nicolazo de Barmon, rapporteur public
la société britannique Structuretone International Limited était le bénéficiaire effectif des revenus distribués au sens du 6 de l'article 9 de la convention précitée ; qu'elle ne contrôlait pas la société Structuretone Europe Limited au sens du 11 du même article 9, dès lors que ni seule ni conjointement avec une ou plusieurs sociétés apparentées, elle ne contrôlait directement ou indirectement au moins 10 % des droits de vote de cette société ; que la retenue à la source devait, dès lors, être calculée au taux de 15 % prévu dans ce cas par le b du 6 du même article 9 ; que, par suite, la société Structuretone Europe Limited est seulement fondée à demander que lui soit accordée une réduction de la cotisation de retenue à la source à laquelle elle a été assujettie au titre de l'année 2001 à raison de la différence entre le taux de 25 % qui a été appliqué à tort par l'administration et le taux de 15 %
Sur l’imposition des dividendes recus par un bénéficiaire du régime fiscal britannique dit de la « remittance basis »
Conseil d'État, 9ème et 10ème ssr 27/07/2012, 337656, Publié au recueil Lebon
06:21 Publié dans a secrets professionnels, aa TRUST ; REGIME FISCAL ET JURIDIQUE, bénéficiaire effectif, OCDE, Traités et renseignements, TRUST et Fiducie | Tags : benficiaire effectif en fiscalite internationale | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | Facebook | | |
Licenciement ou démision , nature fiscale de l indemnité ?
l’article 80 duodecies du code général des impôts, (CGI) pose le principe de l'assujettissement à l'impôt sur le revenu de l'ensemble des indemnités versées aux salariés à l'occasion de la rupture du contrat de travail, assorti d'un certain nombre d'exceptions tenant à la nature ou au montant des indemnités versées.
Dans un arrêt du 24 janvier 2014 le conseil d’etat apporte des précisions sur le regime fiscal de l’indemnité en cas de démission
Dans quelles conditions une indemnité versée à la suite d’une démission
peut elle être regardée comme une indemnité de licenciement ?
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