01 décembre 2017
REGIME FISCAL DES IMPATRIES
Des salariés « impatriés » et dirigeants fiscalement assimilés bénéficient d'un régime spécial d'imposition.en vertu de l’article 155 B du code général des impôts (CGI),
Les salariés et certains mandataires sociaux fiscalement salariés appelés de l'étranger à occuper un emploi dans une entreprise établie en France pendant une période limitée ne sont pas soumis à l'impôt à raison des éléments de leur rémunération directement liés à cette situation ou, sur option, et pour les salariés et personnes autres que ceux appelés par une entreprise établie dans un autre Etat, à hauteur de 30 % de leur rémunération.
Cette exonération est applicable sous réserve que les salariés et personnes concernés n'aient pas été fiscalement domiciliés en France au cours des cinq années civiles précédant celle de leur prise de fonctions et, jusqu'au 31 décembre de la huitième année civile suivant celle de cette prise de fonctions, au titre des années à raison desquelles ils sont fiscalement domiciliés en France au sens des a et b du 1 de l'article 4 B. (1)
Ce régime prévoit, sous certaines conditions, l'exonération de certains éléments de rémunérations, de certains « revenus passifs » et plus-values, ainsi que la déduction des cotisations de retraite ou de prévoyance (CGI, art. 83, 1°-0 bis et 2°-0 ter).
Les exonérations prévues s'appliquent au titre de chacune des années au cours desquelles l'impatrié a son domicile fiscal en France au sens des a et b du 1 de l'article 4 B du CGI
- jusqu'au 31 décembre de la cinquième année qui suit la prise de fonction en France si celle-ci est intervenue avant le 6 juillet 2016 ;
- jusqu'au 31 décembre de la huitième année qui suit la prise de fonction en France si celle-ci est intervenue à compter du 6 juillet 2016.
La date de prise de fonctions s'entend de la date à laquelle commence effectivement l'exécution du contrat, soit de travail, soit de mandat social, au sein de l'entreprise située en France.
22:11 Publié dans Impatrié | Tags : regime fiscal des impatries | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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Prix de transfert : le fisc doit prouver ( CE 29:11:17)
Titre 8 : Transferts indirects de bénéfices à l'étranger entre entreprises dépendantes
Section 1 : Définition et détermination des prix de transfert
Chapitre 2 : Contrôle et procédure de remise en cause des prix de transfert
mise a jour novembre 2017
L’administration doit prouver le lien de dépendance ET un avantage sans contrepartie
Conseil d'État, 9ème chambre, 29/11/2017, 399349, Inédit au recueil Lebon
-
Il ressort des énonciations de l'arrêt attaqué qu'après avoir jugé établie l'existence d'un lien de dépendance entre la société LM et la société SFS France, la cour a fait supporter à cette dernière le soin de prouver que les commissions et honoraires qu'elle a versés à la société LM avaient eu des contreparties favorables à sa propre exploitation, sans avoir recherché au préalable si l'administration établissait que les prix payés par la société SFS France étaient supérieurs à ceux pratiqués, soit par cette entreprise avec d'autres clients dépourvus de liens de dépendance avec elle, soit par des entreprises similaires exploitées normalement avec des clients dépourvus de liens de dépendance, sans que cet écart ne s'explique par la situation différente de ces clients. En statuant de la sorte, la cour a commis une erreur de droit.
mise à jour novembre 2016
la société PHILIPS FRANCE et sa société-mère néerlandaise ont, aux termes d'un contrat dit de " General Services Agreement ", convenu que la propriété des droits incorporels non " brevetables " issus de l'activité de recherche de la première serait transférée à la seconde en contrepartie de la refacturation de cette activité à hauteur de son coût, majoré de 10 % ;
08:27 Publié dans Art. 57 Prix de transfert; | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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Domicile fiscal et retraite au maroc ( CAA Nancy 19/10/17)
Par un arrêt du 19 octobre 2017, la CAA de Nancy confirme la position constante relative à la qualification du domicile fiscal en France dans l'hypothèse où la majorité des revenus du contribuable sont des pensions de retraites de source française.
Domicile fiscal en France : une synthèse des critères (maj)
CAA de NANCY, 2ème chambre - formation à 3, 19/10/2017, 15NC01972,
- Considérant qu'il résulte de l'instruction que les sommes versées à M. A...en 2007 et 2008 par la caisse des dépôts retraite des Mines et l'institution de prévoyance " URRPIMMEC " pour 81 644 euros et 63 039 euros ont constitué l'essentiel des revenus du contribuable ; que M. A...reconnaît qu'il a également perçu des revenus fonciers en qualité d'associé de plusieurs sociétés civiles immobilières ; que celui-ci ne fait, en revanche, état d'aucun revenu de source marocaine ; qu'il s'ensuit que M. A...avait, en France, en 2007 et 2008 le centre de ses intérêts économiques ; que M. A...était, par suite, en principe, pour les années en cause, passible de l'impôt sur le revenu en France, à moins qu'il n'établisse son droit à se prévaloir de la qualité de résident marocain, au sens des stipulations de la convention fiscale franco-marocaine susvisée ;
La CAA de Nancy étudie également le foyer permanent d'habitation du contribuable sur le fondement de la convention fiscale applicable. La définition que la Cour donne de la notion de "foyer permanent d'habitation" semble nouvelle dès lors qu'elle inclut également, dans cette notion, le centre de la vie personnelle du contribuable.
- Considérant que le foyer permanent d'habitation d'un contribuable constitue le lieu où celui-ci dispose durablement d'une habitation et a le centre de sa vie personnelle
07:27 Publié dans Résidence fiscale internationale,expatriés et impa, retraite à l'etranger | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer |
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26 novembre 2017
CHARGES FINANCIERES :UNE LIBERTE SURVEILLEE
Récapitulatif des dispositifs encadrant la déductibilité
des charges financières
pour imprimer avec les liens cliquez
Récapitulatif des dispositifs encadrant la déductibilité (1).pdf
Articulation des différents mécanismes de limitation des charges financières
en cours de légère modification art.14 PLF18
PRINCIPE LIBERTE DE CHOIX DU FINANCEMENT |
PREMIER PRINCIPE
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Plafonnement général |
Plafonnement de la déductibilité à 75 % des charges nettes si leur montant excède 3 millions d'euros (art. 212 bis et 223 B bis du CGI) |
Mécanismes anti-abus |
Limitation des intérêts versés aux associés ou aux entreprises liées Le 1 de l'article 39 du CGI précise ainsi que les intérêts versés par l'entreprise en rémunération d'un prêt consenti par un associé ne sont déductibles que dans la limite d'un taux d'intérêt plafond, correspondant au taux de marché La même limite s'impose aux intérêts versés par l'entreprise emprunteuse à une entreprise liée, que ce soit directement ou indirectement (article 212, I du CGI). |
Plafonnement de la déductibilité à 75 % des charges nettes si leur montant excède 3 millions d'euros (art. 212 bis et 223 B bis du CGI) |
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Lutte contre les achats à soi-même (art. 223 B 7e alinéa et suivants du CGI) |
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Lutte contre l'acquisition de titres de participation par endettement (art. 209 IX du CGI) |
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Lutte contre les instruments financiers hybrides (art. 212 I-b du CGI) |
Source : commission des finances du Sénat
Récapitulatif des dispositifs encadrant la déductibilité.doc
19:05 Publié dans Frais financiers et Financement | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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25 novembre 2017
La LLC du DELAWARE : Danger fiscal par CAA Nancy 16/11/17
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La CAA de NANCY vient de rendre une décision d’une grande portée pratique et didactique pour les nombreux clients de notre professeur Tournesol qui rêvent de diriger en et de France une offshore américaine, britannique ou assimilées ou autres
Par ailleurs ce type de montages est souvent poursuivi pour fraude fiscale
La fin de l anonymat pour les LLC ??? (USBOFIP du 13.12.16)
Un financement international abusif CE 19/07/2017 Aff INGRAM MICRO
la Delaware faussement inactive Value Investing Partners Inc CAA PARIS 26/11/14
La DELAWARE Inc et l’acte anormal de gestion
Taxe de 3% et la LLC américaine du Delaware
CAA de NANCY, 2ème chambre - formation à 3, 16/11/2017, 16NC00503, n
Une LLC du DELAWARE est une société de capitaux
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la société E-Expert LLC, créée le 27 septembre 2005, aux Etats-Unis, dans l'Etat du Delaware, a pour objet d'aider les entreprises étrangères à constituer des dossiers en vue d'obtenir des avantages fiscaux en France, notamment le crédit impôt recherche ;les documents juridiques de la société indiquent que Mme C...en est la dirigeante et que M. C...détient, en novembre 2006, 5 % du capital social de la société ; selon le certificat de création, cette société a le statut de " Limited Liability Company " ; dans ces sociétés, selon le régime général applicable en droit américain, tout en disposant d'un large pouvoir de décision sur les affaires de l'entreprise, les associés n'ont à l'égard des dettes sociales qu'une responsabilité limitée à leurs apports ;
04:38 Publié dans DELAWARE, immeuble detenu par societés étrangères, USA et IRS | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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24 novembre 2017
Protection du contribuable : très forte confirmation par CE 22/11/17
Les propositions du rapport Aicardi 1986 pour l'amélioration des rapports entre les citoyens et les administrations fiscales et douanières ont été reprises par la loi n° 86-1317 du 30 décembre 1986 de finances pour 1987 et ce après les émeutes du CIDUNATI
Déjà à l’époque, M. Alain Juppé avait indiqué que l'allègement du poids de la fiscalité passait à la fois par la diminution de l'impôt et par l'amélioration des procédures fiscales.(cliquez lire page 5)
Si le contrôle fiscal dans le cadre d’un système déclaratif est une nécessité démocratique, les pouvoirs des ordonnateurs secondaires que sont les contrôleurs et inspecteurs des impôts doivent être « surveillés « tant par nos juges que par la hiérarchie et ce afin d’éviter soit la création de petits sheriffs fiscaux locaux (pratique qui existe un peu encore) soit un manquement à l’obligation d’impartialité
O FOUQUET L'obligation d'impartialité et de loyauté (mise à jour)
le texte sur le droit à l erreur rebaptisé "projet de loi pour un Etat au service d’une société de confiance », sera analysé au conseil des ministres du 29 novembre
Dans de telles mais peu fréquentes situations, un recours hiérarchique rapide semble être la meilleure des garanties démocratiques
Le recours hiérarchique est une garantie substantielle ( CE 09.11.2015)
Par une décision en date du 22 novembre 2017, le Conseil d'Etat réaffirme la garantie des contribuables tenant à l'indication au contribuable des conséquences financières des rectifications proposées dans le cas particulier où le contribuable faisait à la fois l'objet d'une vérification de comptabilité d'une entreprise individuelle et d'un ESFP.
Aux termes de l'article L. 48 du livre des procédures fiscales : " A l'issue d'un examen contradictoire de la situation fiscale personnelle au regard de l'impôt sur le revenu ou d'une vérification de comptabilité, lorsque des rectifications sont envisagées, l'administration doit indiquer, avant que le contribuable présente ses observations ou accepte les rehaussements proposés, dans la proposition prévue au premier alinéa de l'article L. 57 ou dans la notification mentionnée à l'article L. 76, le montant des droits, taxes et pénalités résultant de ces rectifications ".
Conseil d'État, 8ème - 3ème chambres réunies, 22/11/2017, 393297
Il résulte de ces dispositions que l'indication du montant des conséquences financières des rectifications proposées constitue une garantie pour le contribuable.
Par suite, dans le cas où elle conduit simultanément une vérification de comptabilité d'une entreprise dont les bénéfices sont taxés entre les mains d'une personne physique au titre de l'impôt sur le revenu et un examen de la situation fiscale personnelle du foyer fiscal auquel appartient ce contribuable, l'administration doit indiquer distinctement, dans chacune des propositions de rectification, les conséquences financières des rectifications envisagées. Elle ne peut, sauf à priver le titulaire des revenus professionnels rectifiés à l'issue de la vérification de comptabilité de la garantie qu'il tient de ces dispositions, se borner à mentionner dans la proposition de rectification consécutive à l'examen de la situation fiscale personnelle les conséquences financières de l'ensemble des rectifications envisagées pour le foyer fiscal.
05:55 Publié dans Protection du contribuable et rescrit | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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23 novembre 2017
L’obligation de reporting pays par pays / France USA et UK
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mise à jour novembre 2017
LA PRATIQUE BRITANNIQUE
country-by-country-report in uk
Qualifying multinational groups must notify HMRC and send a report each year on certain aspects of their business activities.
LA PRATIQUE AMÉRICAINE
Le US BOFIP sur le contry by country reporting
Les données pays par pays seront échangées conformément aux accords bilatéraux des autorités compétentes (AAC), qui reposent sur des conventions de double imposition, des accords d'échange de renseignements fiscaux ou la Convention sur l'assistance administrative mutuelle en matière fiscale autorisant l'échange automatique d'informations. Ce tableau comprend les administrations qui négocient une AAC, qui ont satisfait aux garanties bilatérales sur les données et à l'examen des infrastructures des États-Unis et qui ont consenti à être inscrites sur la liste. Les contribuables ne peuvent pas compter sur ces informations pour obtenir l'assurance que les AAC conclues avec les autorités compétentes de ces juridictions seront achevés avant la fin de 2017. Le tableau comprend également les juridictions avec lesquelles l'IRS et l'autorité compétente ont signé une CAA.
Les 42 états signataires ou négociateurs du CbC reporting avec les USA
LA PRATIQUE FRANCAISE
Sur amendement parlementaire du 7 novembre 2015 ,sans vrai débat, Le parlement a voté un article 121 de la loi de finances pour 2016 obligeant certaines entreprises à informer l’administration fiscale de la répartition pays par pays de leurs bénéfices et agrégats économiques, comptables et fiscaux
L’obligation de reporting pays par pays à la française
Pour lire et imprimer cliquer
l'article 223 quinquies C du CGI rend obligatoire le dépôt d'une déclaration pays par pays par les multinationales réalisant un chiffre d'affaires mondial consolidé supérieur ou égal à 750 millions d'euros. Les entités détenues ou contrôlées par une personne morale établie dans un Etat ou territoire figurant sur la liste mentionnée au II de cet article sont dispensées de cette obligation. Cette liste désigne les Etats membres de l'Union européenne et les autres Etats ou territoires qui ont adopté une réglementation rendant obligatoire la souscription d'une déclaration pays par pays similaire à celle figurant au 1 du I de cet article, qui ont conclu avec la France un accord permettant d'échanger de façon automatique les informations y figurant, et qui respectent les obligations résultant de ce dernier.
La liste des états
Arrêté du 6 juillet 2017 pris en application du II de l'article 223 quinquies C du code général des impôts
xxxxxx
Peu d’entreprises cotées en bourse rendent compte de façon détaillée, pays par pays, des montants de leurs impôts, de leurs effectifs, de leurs activités opérationnelles, de leurs chiffres d’affaires et de leurs bénéfices. Seules 2,5 des 1.139 multinationales étudiées par Vigeo Eiris avaient, à fin février 2017, publié un rapport détaillant le paiement de leurs impôts en conformité avec le plan d'action BEPS lancé en 2015 par l'OCDE. cliquez Déclaration pays par pays
14:13 Publié dans Art. 57 Prix de transfert;, EVASION FISCALE internationale, Rulings leur controle, Transparence | Tags : l’obligation de reporting pays par pays à la française | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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OCDE les recettes publiques 2016
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Les données sur les recettes des administrations publiques, et sur le produit de la fiscalité en particulier, constituent la base de la plupart des travaux de description des structures économiques et d’analyse économique, et sont de plus en plus utilisées pour comparaisons internationales.
Cette publication annuelle présente un cadre conceptuel dont le but est de définir les recettes publiques devant être assimilées à des impôts et de classifier les différentes catégories d’impôts.
Elle constitue également un ensemble unique de statistiques fiscales détaillées et comparables au niveau international, utilisant une présentation identique pour tous les pays de l’OCDE depuis 1965.
Statistiques des recettes publiques : 1965-2016
Tableau France 2ème Danemark 1er
13:48 Publié dans Rapports | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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EXIT TAX 2017
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Note de P Michaud L’obligation d’un long et lourd suivi fiscal administratif pendant 15 ans ne va-t-elle pas créer une nouvelle usine à gaz chronophage et dispendieuse tant pour l’administration que pour le contribuable. ? Ce régime d’imposition des plus values latentes –dont le principe n’est pas injustifié compte tenu de la rédaction de la convention modèle de l’OCDE - va effrayer un grand nombre de contribuables qui , refusant de rentrer dans un long système de big brother fiscal, seront incités à payer immédiatement leur imposition sans demander un report ou un sursis pendant 15 ans ..soit jusque fin 2029 !!!!!!!! avec toutes les autres implications notamment fiscales . Le bon sens devra bien un jour de réveiller
MISE A JOUR SEPTEMBRE 2019
EXIT TAX un maintien allégé et simplifié dans le PLF 2019 ( à suivre )
Mise a jour novembre 2017
Critères de résidence fiscale franco suisse au sens de l exit tax (CAA Nancy 16/11/17)
Par un arrêt en date du 16 novembre 2017, la CAA de Nancy étudiait l'imposition, par l'administration fiscale, d'une plus-value latente nouvelle version (post-2011) que les contribuables tentaient d'écarter en soutenant que l'épouse n'avait pas été résidente fiscale de France pendant au moins six des dix dernières années.( lire article 167 bis CGI) La CAA de Nancy, se fondant sur les déclarations fiscales déposées par les contribuables eux-mêmes, a considéré que l'épouse devait être regardée comme résidente fiscale de France pendant la période litigieuse. Sur le terrain de la convention fiscale, la CAA de Nancy constate l'absence de conflit de résidence et, en conséquence, en déduit que la domiciliation fiscale en France des contribuables ne saurait être écartée.
CAA de NANCY, 2ème chambre - formation à 3, 16/11/2017, 16NC00979,
Mise a jour novembre 2016
12:19 Publié dans Exit Tax, exit tax, Sursis de paiement | Tags : exit tax, impoistion des plus values latentes | Lien permanent | Commentaires (4) | Imprimer |
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20 novembre 2017
Le régime fiscal et la rentabilité des biens immobiliers par Albéric de MONTGOLFIER,
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Le régime fiscal et la rentabilité des biens immobiliers des particuliers,
Par M. Albéric de MONTGOLFIER, Rapporteur général, Sénateur
La « rente immobilière » : mythe et réalités
67,9 milliards d'euros de prélèvements liés au logement
Au-delà du débat relatif à la pertinence des réformes de la fiscalité du capital proposées par le Gouvernement, le présent rapport vise à examiner les fondements économiques et fiscaux de cette notion faussement intuitive : la rente immobilière existe t elle ?
étude sur la fiscalité immobilière en europe
Les finances des collectivités locales en 2016 (rapport septembre 2017)
lire la suite par thèmes ci cdessous
12:02 Publié dans Rapports | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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17 novembre 2017
Lanceur d’alerte en suisse
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Le Contrôle fédéral des finances (CDF) de la Suisse a lancé en juin 2017 un site internet destiné aux lanceurs d'alerte de l'administration fédérale. La plateforme sécurisée doit permettre de signaler des cas de fraude ou de corruption.
Lanceurs d'alerte, employés fédéraux ou particuliers peuvent annoncer les irrégularités présumées sur la plate-forme en ligne www.whistleblowing.admin.ch de manière anonyme, en toute sécurité et sans preuve. "Les informations reçues seront traitées avec diligence, sérieux et confidentialité", garantit le CDF.
Le but précisé dans un communiqué est "d'échanger de façon anonyme, indépendante et sécurisée avec les employés, les fournisseurs, les contribuables et toute personne qui veut améliorer l'efficience de l'administration et combattre la fraude et la corruption".
L’ analyse de RTS info Le site européen des lanceurs d’alerte
Le classement international sur l’assistance sur demande (EOIR)
MAIS
Le secret bancaire suisse toujours en question ?
Pas de secret pour les non suisses MAIS secret pour les suisses
et les résultats sont bons, indique Eric-Serge Jeannet, le vice-directeur du Contrôle fédéral des finances. Le rythme des contributions anonymes s’est clairement accru – 63 signalements en cinq mois, contre 42 en six mois avant la mise en place de la plateforme. Les magistrats peuvent déjà tirer quelques leçons. Il faut répondre rapidement aux lanceurs d’alerte, en moins d’une semaine, pour maintenir leur motivation, et il faut leur répondre personnellement, les messages standards les décourageant. Il n’y a pas de profil standard de l’informateur. Jusqu’en 2016, les deux tiers des informations provenaient du public, aujourd’hui la moitié sont d’origine interne. Enfin, les personnes ont compris qu’il s’agissait de rendre l’administration plus efficace en améliorant le système.
L'Etat de Genève tend la main aux lanceurs d'alerte
Mise à disposition d'une plateforme sécurisée pour les lanceurs d'alerte
Consulter le communiqué (PDF, 203 Ko)
La Cour des comptes de Genève présentait Le vendredi 17 novembre sa nouvelle plateforme destinée à accueillir les signalements de dysfonctionnements et autres malversations au sein de l’Etat. Anonymat garanti
C’est pour permettre un meilleur traitement de ces plaintes citoyennes que la Cour des comptes a lancé ce vendredi une toute nouvelle plateforme sécurisée pour les lanceurs d’alerte
20:07 Publié dans Lanceur d'alerte, Suisse | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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16 novembre 2017
Les contentieux fiscaux européeens en cours
la députée socialiste Christine Pires-Beaune a passé au peigne fin les affaires en cours dans le traditionnel rapport annexé au projet de loi de finances. La facture est vertigineuse : l'enjeu financier global est chiffré à 22,6 milliards d'euros, si l'on inclut les 10 milliards de la taxe sur les dividendes.
C’est ce que nous révele Mme INGRID FEUERSTEIN dans son article des Echos cliquez
Le rapport de Christine Pires-Beaune
le risque financier associé aux contentieux fiscaux a fortement augmenté au cours des dernières années. La provision pour litiges fiscaux enregistrée dans le compte général de l’État était de 12 milliards d’euros à fin 2012, et s’élève à 24 milliards d’euros fin 2016, soit un doublement en quatre ans. Leur coût, en comptabilité budgétaire, devrait atteindre 1,6 milliard d’euros en 2017 et 1 milliard en 2018, hors coût du contentieux « 3 % dividendes », évalué à 1 milliard sur 2017 et 2018.
- Le contentieux « précompte mobilier » 49
- Le contentieux « OPCVM » 53
- Le contentieux « de Ruyter » 56
- Le contentieux « Stéria » 62
- Le contentieux « 3 % dividendes » 65
Enjeu financier global des principaux contentieux
Précompte 5,0
OPCVM 6,3
De Ruyter 0,3
Stéria 1,0
3 % dividendes 10
Total 22,6
(en milliards d’euros)
04:45 Publié dans Politique fiscale, Rapports | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer |
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14 novembre 2017
TRAITE France US : un emprunt mère fille via une sœur est il abusif ou non ??Conc LIBRES de Mme de BARMON
La Société Thermo Electron Holdings, établie en France avait souscrit un emprunt auprès de sa soeur néerlandaise en vue de l'acquisition d'un groupe français, cette dernière ayant elle-même souscrit un emprunt de même montant auprès de la mère américaine. Thermo Electron Corporation, unique associée de la société française Thermo Electron Holdings
L'administration a remis en cause les intérêts afférents à cet emprunt sur le fondement de l'article L. 64 du livre des procédures fiscales (LPF) au motif que, cet emprunt devant selon elle être regardé comme ayant été directement contracté par la société française auprès de sa mère américaine, la limitation de la déductibilité des intérêts d'emprunt prévue par le 1° de l'article 212 du code général des impôts (CGI) était applicable.
1° La déduction n'est admise, en ce qui concerne les associés ou actionnaires possédant, en droit ou en fait, la direction de l'entreprise ou détenant plus de 50 p. 100 des droits financiers ou des droits de vote attachés aux titres émis par la société, que dans la mesure où ces sommes n'excèdent pas, pour l'ensemble desdits associés ou actionnaires, une fois et demie le montant du capital social.
Cette limite n'est pas applicable :a. Aux intérêts bénéficiant des dispositions du I de l'article 125 C ;b. Aux intérêts afférents aux avances consenties par une société ou à une autre société lorsque la première possède, au regard de la seconde, la qualité de société mère au sens de l'article 145 ;
Pour contester l'existence d'un abus de droit, la société requérante soutenait que l'application de ces dispositions était discriminatoire et donc contraire aux stipulations du b du paragraphe 3 de l'article 25 de la convention franco-américaine dès lors qu'elles n'auraient pu être appliquées si la mère avait été établie en France.
Le conseil d’état refusant d’entrer dans ce débat a annulé l’arrêt de la CAA de NANTES sur des motifs de forme et à renvoyer devant la CAA de NANTES
CAA de NANTES, 1ère Chambre , 25/06/2015, 13NT02119
Conseil d'État, 9ème - 10ème chambres réunies, 21/07/2017, 392908
CONCLUSIONS LIBRES de Mme Marie-Astrid de BARMON, rapporteur public
« Il résulte des stipulations du b du paragraphe 3 de l'article 25 de la convention fiscale franco-américaine qu'elles font obstacle à l'application par l'administration fiscale de l'article 212 du code général des impôts lorsque celle-ci conduit à attribuer à l'emprunteur des bénéfices supérieurs à ceux qui, compte tenu des conditions de l'emprunt, notamment de son taux d'intérêt et de son montant, auraient été réalisés dans une situation de pleine concurrence.
Pour caractériser l'existence d'un abus de droit, il convenait donc de rechercher si ces conditions étaient ou non remplies.
Abus de droit et traites fiscaux comité du 19 janvier 2017
Un abus de traite peut il être un abus de droit ?
Avis CE Section des Finances 31 mars 2009 n°382545 Lire in fine page 8
Au cas d’espèce, les règles de dévolution de la charge de la preuve applicables en matière d’abus de droit et de transfert indirect de bénéfices convergent pour en attribuer le fardeau à l’administration fiscale. Le comité de répression de l’abus de droit n’ayant semblet-il pas été saisi, l’administration conserve la charge de la preuve du caractère abusif du montage et il appartient toujours à l’administration, si elle entend bénéficier d’une présomption de transfert prohibé de bénéfices à l’étranger, d’établir que les conditions d’une transaction s’écartent de celles qui auraient été convenues entre entreprises indépendantes. C’est donc à l’administration qu’il appartiendra selon nous de démontrer que, dans des conditions commerciales normales, le prêt litigieux n’aurait pas été accordé ou l’aurait été pour un montant ou à des taux d’intérêt différents.
ANALYSE DU CONSEIL D ETAT
ci dessous
00:08 Publié dans Abus de droit :JP, USA et IRS | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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12 novembre 2017
Recours en manquement fiscal à Bruxelles :la pratique
Demandes et plaintes concernant l’application du droit de l'Union Européenne
Toute personne peut mettre en cause un Etat membre en déposant une plainte (un formulaire à cet effet est disponible ci-dessous )contre une mesure législative, réglementaire ou administrative ou une pratique administrative généralisée qu'elle estime incompatible avec le droit communautaire. Si la plainte apparaît fondée, la Commission pourra entamer une procédure d'infraction. Toutefois, cette procédure n'aura pour effet que de déclarer la disposition ou la pratique incompatible. Il est dès lors de l'intérêt des plaignants d'utiliser les voies de recours disponibles sur le plan national de manière à réserver leurs droits et à obtenir satisfaction dans leur cas personnels, les juridictions nationales étant d'ailleurs les seules à même, par exemple, d'accorder des dommages et intérêts ou d'adresser une injonction à l'administration
Déposer une plainte
Comment déposer une plainte auprès de la Commission européenne
Veuillez utiliser le formulaire type. Vous avez deux possibilités:
Remplir le formulaire en ligne (dans n’importe quelle langue officielle de l’UE);
remplir le formulaire papier et l’envoyer par la poste.
Formulaire de plainte pour violation présumée du droit de l’Union par un État membre
Veuillez être concis et le remplir de manière lisible.
Quel service saisir
Commission européenne
Direction générale pour la Fiscalité et l'Union douanière
Unité D3 Contrôle de l'application du droit de l'UE et
des aides d'Etat/fiscalité directe
Rue de Spa 3 (Bureau SPA3 6/66)
B-1049 Brussels/Belgium
+32 2 296 23 56
Ou à la représentation de la Commission européenne dans votre pays
288 Boulevard Saint-Germain
75007 PARIS
Tél. : +33 (0)1 40 63 38 00
ou:par télécopie au numéro +32 2 2964335
Les procédures européennes contre un état membre
Le contrôle par l’union européenne des actes d’un état membre
UE du caractère obligatoire des décisions de la CJUE ?CE assemblée 11/12/06
Chaque État membre est responsable de la mise en œuvre (transposition dans les délais, conformité et application correcte) du droit de l'Union dans son ordre juridique interne. En vertu des traités, la Commission européenne veille à l'application correcte du droit de l'Union. Par conséquent, lorsqu’un État membre ne respecte pas ce droit, la Commission européenne dispose de pouvoirs propres (le recours en manquement) prévus aux articles 258 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne et 106a du traité CEEA pour tenter de mettre fin à cette infraction et, le cas échéant, elle saisit la Cour de justice.
09:36 Publié dans a Directive Epargnea, Action en manquement | Tags : recours en manquement fiscal à bruxelles | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer |
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11 novembre 2017
Les PARADISE PAPERS ? les mesures préventives proposées par Moscovici
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Les lettres fiscales d'EFI Pour lire les tribunes antérieures clique
mise à jour du 10 novembre 2017
l'audition de Pierre Moscovici devant la commission des finances du SENAT
une prospection nouvelle de la fiscalité internationale Voir la 23ème minute
1er chantier Instauration de transparence pour les conseillers
2ème chantier Rien de sert de devenir vertueux si le reste du monde ne l’est pas
3ème chantier Publication du reporting fiscal
Note EFI pour une première fois , un politique parle de prévention de l’évasion fiscale et non pas seulement de sanctions .lCette notion de prévention s'applique déjà dans de nombreux etats de l'OCDE notament pour diminuer TAX GAP CLIQUEZ
Bruxelles avance vers sa liste noire de paradis fiscaux par Solenn Paulic,
L’île Maurice, en première ligne des Paradise Papers par Letemps
Un point sur la taxe GOOGLE
La taxe GOOGLE existe déjà en Grande Bretagne et en Australie
vThe GOOGLE TAX vient d’être confirmée par la justice britannique ‘par Francois Pillet)
Rappel le conseil constitutionnel avait censuré –pour des motifs de forme- en décembre 2016 le projet français ‘(article 78 du PLF17 de création d’une taxe GOOGLE (lire § 80 )
La coopération fiscale internationale sur les PARADISE PAPERS a commencé grâce au JITSIC
Joint International Taskforce on Shared Intelligence and Collaboration
09:06 Publié dans aaa Les rapports, EVASION FISCALE internationale | Tags : paradises papers | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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