09 novembre 2017
Le contentieux des demandes gracieuses (CE 20/09/17)
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Au regard des critères de droit commun, la remise ou la modération est un abandon – pur et simple ou conditionnel – consenti par un créancier à son débiteur et portant sur tout ou partie de la créance. Le terme « remise » est seul employé lorsque l'abandon consenti porte sur la totalité de la créance. Si cet abandon n'est que partiel, le terme « modération » est plus spécialement utilisé.
Conformément à la règle selon laquelle le contentieux tient le gracieux en l'état, la remise ou la modération qui est un abandon unilatéral, ne peut normalement intervenir qu'autant que la créance fiscale est devenue définitive.
La remise ou la modération s'applique aux pénalités fiscales et également, sous certaines conditions, aux impôts directs mais seulement pour des motifs de gêne ou d'indigence mettant les contribuables dans l'impossibilité de se libérer envers le Trésor.
L’arrêt du CE nous permet de faire un point sur le contentieux de la juridictions gracieuses
La société Turbo's Hoët Parts France a demandé au tribunal administratif de Lille d'annuler pour excès de pouvoir la décision du ministre délégué, chargé du budget du 2 février 2012 rejetant sa demande de remise gracieuse des pénalités d'un montant de 1 417 766 euros appliquées aux rappels de droits de taxe sur la valeur ajoutée qui ont été mis à sa charge au titre de la période du 1er janvier 1997 au 31 mai 2000. Par un jugement n° 1203448 du 9 avril 2015, le tribunal administratif de Lille a rejeté sa demande.
Les remises et transactions à titre gracieux dans le livre des procédures fiscales
Les JURIDICTIONS GRACIEUSES EN FISCALITE
Les juridictions gracieuses en fiscalité.
Le juge peut il modérer les pénalités ????
Le conseil d état confirme cette position car la société a commis une erreur de procédure
Conseil d'État, 9ème - 10ème chambres réunies, 20/09/2017
En effet la société requérante n'avait pas invoqué dans ses écritures, à l'appui de sa requête devant le tribunal administratif de Lille, l'erreur de droit qu'aurait commise l'administration en refusant de prendre en considération, dans l'appréciation de sa situation, l'arrêt de la cour d'appel de Paris du 17 avril 2008, confirmé par la Cour de cassation le 7 octobre 2009, la relaxant des poursuites pénales engagées contre elle à raison des mêmes faits que ceux qui ont motivé les pénalités dont elle a demandé la remise gracieuse.
Par suite, le tribunal, qui n'était pas tenu de soulever d'office ce moyen dès lors qu'il n'est pas d'ordre public, n'a pas commis d'erreur de droit, ni dénaturé les faits qui lui étaient soumis, en ne tenant pas compte de cette circonstance.
L’analyse du conseil d état
19:40 Publié dans CONTENTIEUX FISCAL, Recours gracieux | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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Prêt intergroupe : détermination des intérêts ( aff GE Money Bank Conc libres de Mme de Barmon )
A suite de la vérification de comptabilité de la société GE Money Bank, qui a la qualité d'établissement de crédit affilié au groupe fiscal intégré dont la société General Electric Capital est la tête, l'administration a, d'une part, réintégré dans son résultat imposable une quote-part des intérêts, qu'elle a estimée excessive, versés par la société GE Money Bank aux sociétés du groupe auprès desquelles elle se refinançait par des emprunts, à taux fixe, variable, ou subordonnés, d'une durée comprise entre un et dix ans ; que l'administration a, d'autre part, remis en cause la déduction de la commission dont la société GE Money Bank s'était acquittée auprès de la société GE Capital Asia Investments Inc., pour prix de la garantie de liquidité, d'au plus 1,5 milliard d'euros, que celle-ci lui accordait ; qu'à la suite de la réintégration de ces sommes aux résultats de la société GE Money Bank, l'administration a notifié à la société General Electric France des suppléments à l'impôt sur les sociétés et aux contributions additionnelle et sociale assises sur cet impôt en résultant au titre de l'année 2006
I Frais financiers Les principes de déductibilité
Le tribunal administratif puis la CAA de Versailles ont donné raison à la société CAA de VERSAILLES N° 14VE01904 28/05/2015
Par une décision en date du 19 juin 2017, le Conseil d'Etat confirme la CAA et se prononce sur les modalités d'appréciation du caractère normal ou anormal de la rémunération des prêts interentreprises. Il étudie en particulier l'influence, sur le taux stipulé, de l'appartenance de la société à un groupe de société, notamment lorsque la société mère bénéficie d'une note très favorable.
Conseil d'État N° 392543 9ème - 10ème ch r 19 juin 2017
CONCLUSIONS LIBRES de Mme Marie-Astrid de BARMON, rapporteur public
sur un acte anormal de gestion
lire l analyse ci dessous
18:17 Publié dans Frais financiers et Financement | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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Un mali de confusion est il déductible ?? société Cible Financière(conc LIBRES de V Daumas)
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A l'issue d'une vérification de comptabilité, l'administration fiscale a remis en cause les résultats de la société Cible Financière, au titre de ses exercices clos en 2004 et 2005, à raison des transmissions universelles de patrimoine qui ont été réalisées, d'une part, au profit de cette société, par la SNC Temple puis par sa filiale à 99 %, la SCI Clinique de Gentilly et, d'autre part, au profit de la SA Cible, qui était membre du groupe fiscal intégré dont elle était la tête, par la SARL Bali et par la SA Cible Centres Commerciaux (CCC).
Conseil d'État, 3ème chambre jugeant seule, 27/07/2016, 371740, Inédit au recueil Lebon
CONCLUSIONS LIBRES de M. Vincent DAUMAS, rapporteur public
Lorsqu'une société, dont la situation nette est négative, est dissoute et que son patrimoine est confondu avec celui d'une autre société, celle-ci peut, en principe, déduire de son résultat imposable une charge correspondant au mali qui est résulté de l'intégration dans son bilan des éléments actifs et passifs de celui de la société dissoute. La charge ainsi déductible ne saurait, toutefois, être d'un montant supérieur à celui des pertes, concourant à déterminer la situation nette négative de la société dissoute et desquelles est résulté son actif net négatif, qui, fiscalement, pouvaient faire l'objet, de la part de cette dernière, à la date de sa dissolution, d'une imputation sur d'éventuels bénéfices futurs. Ne sont, notamment, pas au nombre de ces pertes les déficits dont le report à nouveau grève la situation nette comptable de la société dissoute, mais qui ont déjà fait l'objet d'une imputation sur le résultat d'ensemble imposable d'un groupe ayant opté pour le régime d'imposition défini par les articles 223 A à 223 U du même code.
18:01 Publié dans fusion scission, holding,société mère | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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04 novembre 2017
la CEDH nouveau la question préjudicielle devant la CEDH
rediffusion
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Protection des données personnelles
et convention européenne des droits de l homme
Nouveau la question préjudicielle à la CEDH
Discours du président de la République
à la CEDH le 31 octobre 2017
Le site de la CEDH
Le président français a réaffirmé, ce mardi 31 octobre, l’attachement de la France à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), lors d’un discours prononcé à la juridiction internationale à Strasbourg.
Pour renforcer la juridiction internationale, le président français a promis de ratifier prochainement le protocole N° 16 qui permet aux plus hautes juridictions nationales d’adresser des demandes d’avis consultatif à la Cour avant de s’exprimer. Une manière de mieux harmoniser les décisions.
Protocole n° 16 à la Convention de sauvegarde des Droits de l'Homme
et des libertés fondamentales
L'application par la France des arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme
14:03 Publié dans a secrets professionnels, Lanceur d'alerte | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer |
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01 novembre 2017
Doing Business 2018
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Doing Business 2018: Réformer pour créer des emplois est une publication phare du Groupe de la Banque Mondiale et est la 15ème d’une série de rapports annuels mesurant les régulations favorables et défavorables à l’activité commerciale. Doing Business présente des indicateurs quantitatifs sur la réglementation des affaires ainsi que sur la protection des droits de propriété de 190 économies – de l’Afghanistan au Zimbabwe - au fil du temps. Pour en savoir plus »
LE CLASSEMENT DE LA FRANCE LE RAPPORT COMPLET
La France continue de perdre du terrain, d’après la Banque mondiale
par Gilles Sengès
L’Hexagone recule encore de deux places au dernier classement. Championne toute catégorie pour ce qui est des facilités offertes aux opérations transfrontalières, elle figure toujours parmi les élèves moyens pour l’enregistrement d’une propriété (100e), l’accès au crédit (90e), le règlement des impôts (54e). Sur la protection des actionnaires minoritaires, elle n’est que 33e mais c’est un réel progrèsau vu du 72e rang affiché précédemment. En un an, la situation ne s’est visiblement pas améliorée pour disposer d’un branchement électrique (la France, 26e, a reculé d’une place) ou en matière de règlement d’une faillite (28e rang contre 24e auparavant). Des petits mieux sont enregistrés dans les domaines des démarches pour une création d’entreprise (25e rang contre 27e) et les permis de construire (18e rang contre 20e)...
Paying Taxes 2017
In-depth analysis on tax systems in 190 economies Explore the new edition of Paying Taxes, a unique report by PwC and the World Bank Group
Le rapport de PWC Le rapport de la banque mondiale
This topic records the taxes and mandatory contributions that a medium-size company must pay or withhold in a given year, as well as measures the administrative burden in paying taxes and contributions. The most recent round of data collection for the project was completed on June 30, 2017 covering for the Paying Taxes indicator calendar year 2016 (January 1, 2016 – December 31, 2016).
16:29 Publié dans Politique fiscale, Rapports | Tags : doing business | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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Auto entrepreneur en GRANDE BRETAGNE
If you’re a sole trader, you run your own business as an individual and are self-employed.
You can keep all your business’s profits after you’ve paid tax on them. You’re personally responsible for any losses your business makes. You must also follow certain rules on running and naming your business.
Check what counts as self-employed if you’re not sure about your status.
How to register
To set up as a sole trader, you need to register for Self Assessment and file a tax return every year.
Your responsibilities
You’ll need to:
-keep records of your business’s sales and expenses
send a Self Assessment tax return every year
-pay Income Tax on your profits and Class 2 and Class 4 National Insurance- -use HMRC’s calculator to help you budget for this
-You’ll need to apply for a National Insurance number if you’re moving to the UK to set up a business.
VAT
-You must register for VAT if your turnover is over £85,000. You can register voluntarily if it suits your business, for example if you sell to other VAT-registered businesses and want to reclaim the VAT.
11:54 Publié dans Royaume Uni | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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Actionnariat salarié et requalification fiscale
Dans le cadre de la politique de participation au capital des salariés et mandataires sociaux des entreprises, le législateur a prévu plusieurs solutions avec des avantages fiscaux et sociaux importants, dont certains sont en cours de modification.cf amendement Arthuis sur les carried interest ( sénat 22.11.08)
mise a jour novembre 2017
Régime fiscal des parts attribuées aux membres de l’équipe de gestion du fonds
Les distributions et plus-values afférentes aux parts de FCPR dites de « carried interest », c’est-à-dire attribuées aux membres de l’équipe de gestion du fonds, sont, sous certaines conditions, soumises à l’IR selon le régime des plus-values sur valeurs mobilières (CGI art. 150-0 A, II.8)
Lorsque ces conditions ne sont pas respectées, ces distributions et gains sont imposés suivant les règles des traitements et salaires (CGI art. 80 quindecies ;
- Cour administrative d'appel de Paris, 2ème chambre , 28/11/2012, 11PA04246, Inédit au recueil Lebon
- Cour administrative d'appel de Paris, 2ème chambre , 28/11/2012, 11PA03464, Inédit au recueil Lebon
NOTE DE P MICHAUD
VERIFIER AUSSI L'APPLICATION DES TRAITES FISCAUX
Plus value provenant de la cession d’actions peut elle être imposable
au titre d’un revenu BNC
Cette tribune n’a pas pour objectif d’analyser ces régimes mais de rappeler la position de certaines jurisprudences récentes ou les précisions de remise en cause par l’administration fiscale ou sociale dans le cas où les conditions légales ne semblent pas avoir été respectées comme le précise le Comité de Répression des Abus de Droit notamment dans son rapport 2007
Fusion internationale .Aff Norsk Hydro rép.AN TARDY 25.11.08
Fusion norsk hydro rep TARDY N°25344 JOAN 25.11.08
Des options de souscription ou d'achat d'actions.
Bons de souscription de parts de créateurs d'entreprises
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l’inscription sur un plan d’épargne en actions de titres
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09:51 Publié dans Actionnariat salarié, Épargne salariale et actionnariat salarié, SOCIETES MERES | Tags : carried interest, boi 5c110, rapport du comite des abus de droit, actionnariat salarial et requalification fiscale | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer |
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31 octobre 2017
Directive mère-fille et abus de droit européen. Qui doit prouver (CE 25/10/17)
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Ce § instituait une clause anti abus de principe
Article 119 ter ante 2016 Article 119 ter post 2016
Les BOFIP ante 2016 et post 2016
Le principe à retenir :
la preuve de l’abus de droit appartient à l’administration
RAPPEL
Ras sur dividendes versés à un résident de l’UE devant la CJUE ( CE 20/09/17)
Le conseil d état avait saisi, en décembre 2015,la CJUE sur l’interprétation à donner au §3 de l’article 119 ter du CGI ,§ 3 qui interdisait ,dans la version de l’époque, l’exonération pour les dividendes versés en cas d’abus de droit, étant précisé que le texte français disposait que c’était aux sociétés de prouver qu’il n’y avait pas d’abus de droit et ce en vertu de La Directive 90/435/CEE du Conseil, du 23 juillet 1990, concernant le régime fiscal commun applicable aux sociétés mères et filiales d'États membres différents dispose
« 2. La présente directive ne fait pas obstacle à l'application de dispositions nationales ou conventionnelles nécessaires afin d'éviter les fraudes et abus.
Le conseil d état suit la CJUE et déclare donc le §3 de l’article 119ter (ancienne version) contraire au droit de l'Union
Conseil d'État, 9ème - 10ème chambres réunies, 25/10/2017, 374836
-
Il résulte de l'interprétation ainsi donnée par la Cour de justice de l'Union européenne que les dispositions du 3 de l'article 119 ter du codegénéraldes impôts instituent une discrimination contraire au droit de l'Union et qu'en écartant ce moyen, que les sociétés requérantes avaient soulevé devant elle, la cour administrative d'appel de Versailles a commis une erreur de droit. Il suit de là, sans qu'il soit besoin d'examiner les autres moyens des pourvois, que ses arrêts doivent être annulés.
D E C I D E :
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Article 2 : Les arrêts n° 11VE02457 et n° 11VE02790 du 21 novembre 2013 de la cour administrative d'appel de Versailles sont annulés.
Article 3 : L'affaire est renvoyée devant la cour administrative d'appel de Versailles.
Article 4 : L'Etat versera aux sociétés Holcim France SAS, devenue Eqiom, et Enka SA la somme de 2 250 euros
02:37 Publié dans Abus de droit :JP | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer |
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30 octobre 2017
le rapport complet sur le STDR par la Cour des comptes :
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La cour des comptes a rendu un rapport très positif sur le STDR
Satisfecit de la Cour des comptes sur la cellule de régularisation de Bercy par Ingrid Feuerstein
LE RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES SUR LE STDR (octobre 2017)
Comparaison entre le traitement appliqué par la « cellule Woerth » et la procédure gérée par le STDR
Exemples de dispositifs de régularisation volontaire adoptés dans d’autres pays.
Répartition des dossiers traités au 26/04/17 par nature et montant des avoirs
Les obligations de déclaration d’avoirs détenus à l’étranger dans les principaux pays occidentaux
les amnisties fiscales en France
MAIS
LE CODE GÉNÉRAL DES IMPÔTS A DISPARU par O FOUQUET
Nous pouvons remercier l’ami (e) d’EFI qui nous permet d’analyser ce rapport important sur l’évolution vers un contrôle fiscal consensuel et non agressif comme cela se pratique trop souvent depuis l’intervention de la ministre des finances en février 2012 (cliquez)
Et surtout Mme GABET et sa formidable équipe remplies d’un esprit républicain, humaniste et pragmatique et ce malgré les difficultés chronophagiques du système
Cette cellule a permis la réalisation d’un triple objectif
- assurer des rentrées budgétaires réellement encaissées (8MM environ )
- apporter à nos écureuils cachottiers la paix avec leur esprit
- assurer l’arrivée officielle dans notre économie d'importants capitaux "clairs" (38MM soit 2 point de PIB)
Nous sommes tous à souhaiter une poursuite de cette méthode de contrôle fiscal consensuel avec les nouvelles brigades patrimoniale notamment sur les modalités d'utilisation de la présomption de revenu à défaut de justification des origines .cet article s'applique uniquement en cas de révélations des sommes par l’administration et non en cas de révélation par le contribuable comme nous sommes nombreux à l'avoir compris
la taxation de 60% prévue par l article L23C du LPF
est elle une imposition ou une sanction ?
MERCI MADAME
Recommandations de la cour
- À compter de la clôture de la procédure du STDR au 31 décembre 2017, ne plus admettre de nouveau dossier et traiter les contribuables qui n’auraient pas entamé de régularisation avant cette date comme étant de mauvaise foi ;
- prévoir corrélativement un schéma de mise en extinction du STDR en tenant compte de sa charge résiduelle ;
- mobiliser les moyens et mettre en place les processus visant à l’exploitation la plus efficace des possibilités de contrôle fournies par l’échange automatique de données bancaires.
Note efi nous sommes nombreux à ne pas accepter ces conclusions sources d'inutiles, coûteux et chronophages contentieux futurs SURTOUT dans la cadre d'une utilisation de l'article L23C du LPF
COMMENT FAIRE UNE DEMANDE DE REMISE GRACIEUSE ?
Communiqué officiel établi par la DGFIP
Un changement de contexte favorable à la mise en place d’un dispositif de régularisation. 1
Un dispositif temporaire de régularisation fondé sur le droit fiscal en vigueur 2
Une approche pragmatique. 2
Des pénalités tributaires de l’évolution du droit 3
Des régularisations nombreuses et un rendement budgétaire significatif 4
Une suppression justifiée du dispositif 4
20:57 Publié dans aaa)Régularisation fiscale France, Rapports | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer |
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29 octobre 2017
Les banques suisses vont elles quitter la Suisse "gràce" au GAFI
les banques vont elles quitter la suisse à cause de la réglementation?
mise a jour du dimanche 29 octobre
le siège d'UBS en Suisse n'est pas garanti
ATS dimanche 29 octobre
Pour le patron d'UBS, Sergio Ermotti, trop de régulation menace la présence de la grande banque en Suisse. Le Tessinois réaffirme que le maintien du siège dans le pays n'est pas garanti.La Suisse est en train d'imposer des réglementations très strictes, qui dépassent largement les standards internationaux, répète le Tessinois. S'il reconnaît que le Swissness constitue un avantage concurrentiel certain pour UBS, il plaide pour «un équilibre entre une régulation légitime et l'obligation de rester compétitif».
XXXXXX
Sergio Ermotti: «Rien n’est sûr à 100%, pas même le fait qu’UBS reste en Suisse»
Dans une interview-fleuve à Bloomberg , le directeur général de la plus grande banque suisse évoque la transformation de celle-ci, les aspects réglementaires et la technologie, qui pourrait conduire à supprimer 30% des postes
Et il ajoute
12:35 Publié dans Suisse | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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28 octobre 2017
Encore plus de vigilance bancaire pour nos non résidents ? L’intervention du sénateur FRASSA
Nous connaissons tous l’énorme pouvoir de sanction de l’autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) de la banque de France sur nos banquiers qui en ont une « trouille « de plus en plus « officielle
Certains osent prononcer le mot de « nouveau bœuf tigre » . « Boeuf-Tigre » étant l’aimable surnom dont Voltaire a affublé le conseiller Pasquier, cet homme qui est devenu, après son intervention au procès du Chevalier De La La Barre ,le symbole même de l’intégrisme fanatique et intolérant. comme Mme BADINTER l’avait évoqué dans son dernier ouvrage
Les citoyens de notre république ressentent de plus en plus l’esprit de vigilance
trop souvent exagérée de leurs banques sur leur vie personnelle
nos politiciens nous ont fait rentrer dans la societe de surveillance généralisée
Christophe Frassa, sénateur Les Républicains, a interpellé le ministre des finances, sur les difficultés que rencontre le français résidant hors de France pour ouvrir un compte auprès de nos banques nationales. Et ce alors que notre sénat n’a toujours pas mis à l’ordre du jour la ratification de l’ordonnance VALLS imposée par les hommes de l’ombre de Bruxelles
Le dossier législatif de ratification de l’ordonnance VALLS du 1er décembre 2016
Intervention du sénateur FRASSA en faveur de nos non résidants
Réponse du Ministre en date du 10 octobre 2017
Depuis la fin de l'année 2016, le sénateur a constaté que les établissements bancaires multiplient les fermetures de comptes détenus par des français établis à l'étranger. Pour justifier leurs pratiques les banques se retranchent derrière leur obligation de vigilance et mettent en avant "l'éventuelle" absence de coopération fiscale de certains pays d'accueil.
ATTENTION je vous conseille de lire les commentaires de notre ami XAVIER qui apporte une autre approche plus commerciale et moins morale
11:45 Publié dans Tracfin et fraude fiscale! | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer |
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25 octobre 2017
Responsabilité de l’administration fiscale (CAA Nancy 28.09.17)
L’arrêt de la CAA nous rappelle les difficultés des contribuables qui sont forcés par les services de recouvrement de vendre leur résidence lorsque que le sursis de droit prévu par l’article L 277 du LPF est expiré et ce alors même que le conseil d état pourrait confirmer leur bon droit et annuler les impositions
La pression pour récupérer des créances fiscales difficilement – techniquement ou humainement recouvrables occasionne des situations similaires de plus en plus fréquentes pouvant aller à la faillite ou au dépôt de bilan dit fiscal
Par ailleurs si la procédure fiscale est protectrice des contribuables, les procédures de recouvrements complexes ont été oubliés des reformes Mitterand Aicardi
BOFIP Contentieux de la responsabilité
VERS UNE BANALISATION DE LA RESPONSABILITE POUR FAUTE DES SERVICES FISCAUX
Olivier FOUQUET, Président de section (h) au Conseil d’Etat
Les contribuables avaient dû, pour acquitter leur dette fiscale finalement regardée comme indue, céder leur résidence principale pour un prix inférieur à sa valeur vénale, ce qui était constitutif d'un préjudice financier appelé à être réparé. Les services de recouvrement sont jugés responsables –en l espèce d’avoir fait mettre en vente cette résidence alors que le conseil d état a par la suite donné raison au contribuable
CAA de NANCY, 2ème chambre - formation à 3, 28/09/2017, 16NC00386, Inédit au recueil Lebon
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Considérant qu'une faute commise par l'administration lors de l'exécution d'opérations se rattachant aux procédures d'établissement et de recouvrement de l'impôt est de nature à engager la responsabilité de l'État à l'égard du contribuable ou de toute autre personne si elle leur a directement causé un préjudice ; qu'un tel préjudice, qui ne saurait résulter du seul paiement de l'impôt, peut être constitué des conséquences matérielles des décisions prises par l'administration et, le cas échéant, des troubles dans ses conditions d'existence dont le contribuable justifie ; que le préjudice invoqué ne trouve pas sa cause directe et certaine dans la faute de l'administration si celle-ci établit soit qu'elle aurait pris la même décision d'imposition si elle avait respecté les formalités prescrites ou fait reposer son appréciation sur des éléments qu'elle avait omis de prendre en compte, soit qu'une autre base légale que celle initialement retenue justifie l'imposition ; qu'enfin l'administration peut invoquer le fait du contribuable ou, s'il n'est pas le contribuable, du demandeur d'indemnité comme cause d'atténuation ou d'exonération de sa responsabilité ;
O FOUQUET Responsabilité de l’administration fiscale pour faute CE 12 mars 2014
VERS UNE BANALISATION DE LA RESPONSABILITE POUR FAUTE DES SERVICES FISCAUX
Olivier FOUQUET, Président de section (h) au Conseil d’Etat
07:18 Publié dans Responsabilité | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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24 octobre 2017
LE STDR et la cour des comptes ;le rapport par Ingrid FEUERSTEIN
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FLASH INFO du 24.10 à 11h Annulation de l’arrêté créant un fichier nominatif informatique du STDR Article 1er : L'arrêté du 8 septembre 2015 portant création d'un traitement des déclarations rectificatives concernant la mise en conformité des avoirs non déclarés détenus à l'étranger est annulé en tant qu'il prévoit au 3ème alinéa du I de l'article 3 le traitement des données concernant l'identification du conseil fiscal. Cette annulation prendra effet à l'expiration d'un délai de neuf mois à compter de la présente décision. NOTE EFI: Cet arrêté est donc illégal mais subsiste dans notre ordre juridique en l'absence de contestation portée par un requérant ayant intérêt à agir. sic ??? |
xxxxxx
Dans un rapport commandé par la commission des Finances de l'Assemblée, la Cour loue le bilan de la cellule de régularisation des avoirs fiscaux étrangers, créée en 2013 par la circulaire Cazeneuve.
Vers une nouvelle régularisation ??? : la Brigade Patrimoniale ???!!!
En attente du projet de loi sur le droit à l erreur
Cour des comptes ; sur la fraude fiscale internationale (rapport 2013)
La Cour des comptes dresse un bilan positif en matière de recettes fiscales. Mais la cellule de régularisation des avoirs non déclarés à l'étranger n'a pas permis de s'attaquer aux montages les plus sophistiqués.
On connaît les alertes de la Cour des comptes sur le dérapage de certaines missions de service public. Les magistrats financiers viennent pour une fois d'adresser un satisfecit.
On connaît les alertes de la Cour des comptes sur le dérapage de certaines missions de service public. Les magistrats financiers viennent pour une fois d'adresser un satisfecit.
Egalement nommé STDR (service de traitement des déclarations rectificatives), ce service aura permis de récolter plus de 8 milliards d'euros de recettes fiscales à fin 2017. Un bilan très rentable au regard des moyens déployés : 7 millions d'euros par an en moyenne pour quelque 200 personnes temporairement affectées à cette mission. « La gestion de la procédure est organisée de manière précise et…
La grande majorité des demandes de régularisation (80 %) sont venues de Suisse. Le Luxembourg arrive en deuxième position avec 8 % des dossiers. Les paradis fiscaux (Singapour, Hong Kong, Panama, Liechtenstein, Iles Caiman, Bermudes, Bahamas et Antilles néerlandaises) ne représentent que 2 % des demandes.
Ce constat de la Cour découle de l'origine des avoirs : 65 % proviennent d'une succession ou d'une donation et 5 % d'opérations réalisées par des expatriées ou des contribuables qui se sont installés en France. Seuls 13 % des dossiers concernent une épargne exportée ou des revenus non déclarés.
« Le profil des déclarants montre que la procédure a permis de « solder le passé » en réglant le problème des « héritiers » [...] Elle n'a pas permis en revanche de véritablement s'attaquer à la fraude internationale organisée reposant sur les montages les plus sophistiqués », avertit la Cour.
le nouveau pouvoir d’audition en matière d’évasion fiscale internationale.
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23 octobre 2017
Abus de droit et apport-cession CAA NANTES 19 octobre 2017
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Par un arrêt en date du 19 octobre 2017, la CAA de Nantes étudiait une nouvelle affaire, fort classique, d'abus de droit dans l'hypothèse d'un apport-cession.
Cet arrêt est didactique de ce qu’il montre ce qu’il ne faut pas faire en suivant les conseils de notre ami Tournesol
CAA de NANTES, 1ère chambre, 19/10/2017, 15NT02723, Inédit au recueil Lebon
Mme C...a fait apport le 27 février 2007 à la SNC Caramzo de 6 186 actions qu'elle détenait au sein du capital de la société Dacajet, dont elle était co-associé et directrice générale et a opté pour le sursis d’imposition de la plus value le 1er mars 2007, la SNC Caramzo, société ayant opté pour l'impôt sur les sociétés et dont elle détenait la moitié du capital social, a cédé l'intégralité de ces actions à la société anonyme (SA) ITM Entreprises ;L’administration fiscale, ayant estimé que l'apport de titres Dacajet à la SNC Caramzo puis la revente des titres dans un délai très court avait eu pour seul motif de permettre à Mme C...de se placer abusivement sous le régime du sursis d'imposition, en a remis en cause le bénéfice ;
Les nombreuses erreurs de procédure de la contribuable
Sur la saisine du comite de l abus de droit fiscal : attention au délai de saisine
l'expression du désaccord du contribuable sur les rectifications qui lui sont notifiées sur le fondement de l'article L. 64 du livre des procédures fiscales doit être formulée par écrit dans un délai de trente jours à compter de la réception de la proposition de rectification ; qu'en l'absence d'un désaccord exprimé dans ce délai, l'administration n'est pas tenue de donner suite à une demande de saisine du comité de l'abus de droit fiscal présentée par le contribuable ;
Un arrêt d’école sur la preuve de la réception d’une lettre AR CAA de MARSEILLE, 3ème chambre - formation à 3, 05/10/2017, 16MA01456, Par une décision en date du 5 octobre 2017, la CAA de Marseille se trouvait confrontée à une situation dans laquelle le contribuable avait recours à la règlementation postale et à la Commission d'Accès aux Documents Administratifs pour démontrer l'absence de réception de la Réponse aux Observations du Contribuable, ce qui l'avait ainsi privé de la faculté de saisir la Commission départementale dès lors qu'il n'avait pas connaissance de ce que le désaccord avec l'administration persistait. |
20:11 Publié dans report et sursis des PV | Tags : apport-cession et abus de droit | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer |
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Achat à prix minoré ; quelle conséquence pour l’acquéreur imposé à l’Is ??
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Par un arrêt en date du 28 septembre 2017, la CAA de Nancy se prononçait dans une hypothèse d'acquisition à prix minoré d’un actif
acte anormal de gestion :Des conclusions LIBRES
Vente à prix minoré et avantage occulte :l 'important c'est la preuve (CE 05.10.16)
Le CAA de Nancy confirme la jurisprudence selon laquelle la réévaluation, opérée par l'administration à l'occasion du contrôle, du prix d'acquisition entraîne une augmentation de l'actif net taxable à l'IS.
CAA de NANCY, 2ème chambre -28/09/2017, 16NC00707, Inédit au recueil Lebon d
à l'issue d'un contrôle sur pièces, l'administration fiscale a estimé que le prix d'achat de 450 euros payé par la SARL Rest'Im, pour l'acquisition, le 30 juin 2012, auprès de M. A...C..., son dirigeant et associé majoritaire, de trois des dix parts sociales de la société civile immobilière (SCI) Immonews, avait été minoré à hauteur de 59 550 euros et que cette minoration devait s'analyser comme une libéralité taxable au niveau de la société
Définition générale du bénéfice net BOFIP du 3 mars 2016
'article 38 § 2 du code général des impôts :
" Le bénéfice net est constitué par la différence entre les valeurs de l'actif net à la clôture et à l'ouverture de la période dont les résultats doivent servir de base à l'impôt, diminuée des suppléments d'apport et augmentée des prélèvements effectués au cours de cette période par l'exploitant ou par les associés (...) " ; qu'aux termes de l'article 38 quinquies de l'annexe III au même code : " Les immobilisations sont inscrites au bilan pour leur valeur d'origine. / Cette valeur d'origine s'entend : Pour les immobilisations acquises à titre onéreux par l'entreprise, du coût d'acquisition (...) Pour les immobilisations acquises à titre gratuit, de la valeur vénale (...
Le principe dégagé par la CAA
'il résulte de ces dispositions que, dans le cas où le prix de l'acquisition d'une immobilisation a été volontairement minoré par les parties pour dissimuler une libéralité faite par le vendeur à l'acquéreur, l'administration est fondée à corriger la valeur d'origine de l'immobilisation, comptabilisée par l'entreprise acquéreuse pour son prix d'acquisition, pour y substituer sa valeur vénale, augmentant ainsi son actif net dans la mesure de l'acquisition faite à titre gratuit, laquelle, au demeurant, correspond, si le vendeur est une entreprise passible de l'impôt sur les sociétés, à un revenu distribué imposable entre les mains de l'acquéreur en vertu du c) de l'article 111 du code général des impôts ;
Par ailleurs ; la societe avait subie une double imposition
14:52 Publié dans Acte anormal de gestion, Activité occulte | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer |
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