03 janvier 2017
TIBERE "un bon berger tond ses moutons il ne les égorge pas"
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l'histoire de l’Impôt sur les barbes
Comme les gouverneurs lui conseillaient d'augmenter le tribut des provinces, il leur répondit que le devoir d'un bon pasteur était de tondre le troupeau,
non de l'écorcher.
Vies des Douze Césars, Tibère, XXXII de Suétone
Jamais à court d’idées pour remplir leurs caisses, les Etats ont tour à tour taxé l’urine, les barbes, les cheminées, les fenêtres et même les Chinois!
par Amanda Castillo journaliste au TEMPS
S’il est un domaine où l’inventivité des gouvernements a été au cours de l’histoire aussi débordante que débridée, c’est bien celui des impôts.
D’où vient l 'expression "l'argent n'a pas d'odeur "?
Le vieux proverbe latin «pecunia non olet» (l’argent n’a pas d’odeur) en atteste. Pour rappel, c’est ce que répondit l’empereur Vespasien à son fils Titus lorsque celui-ci lui reprocha d’avoir créé une taxe sur l’urine qui était employée pour le traitement des tissus et le blanchissage, la tannerie, l’hygiène dentaire et la pharmacopée.
Voici un aperçu des prélèvements les plus absurdes ou les plus cocasses de l’histoire de l’humanité.
Une taxe sur les barbes
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