23 août 2020
SUISSE l’échange de renseignements à des fins fiscales
Pour recevoir la lettre EFI inscrivez vous enhaut à droite
Les lettres fiscales d'EFI Pour lire les tribunes antérieures cliquer
Recueil Informations fiscales de BERNE
La loi fédérale sur la mise en œuvre des recommandations du Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales entre en vigueur le 1er novembre 2019.
Comme le Conseil fédéral l’a indiqué dans son communiqué du 27 septembre 2019 concernant la mise en vigueur, l’administration fédérale a rédigé des instructions
MISE A JOUR AOUT 2020
Berne, 13.08.2020
L’article « Assistance administrative et entraide judiciaire en matière fiscale » du recueil Informations fiscales a été mis à jour.
Assistance administrative et entraide judiciaire en matière fiscale ( (Edition août 2020)
Le texte fournit des informations sur le processus et la procédure applicables dans ce domaine
« Echange automatique de renseignements » a été préparé. Cette publication décrit le champ d’application, l’organisation et la procédure de l’échange automatique de renseignements.
Echange automatique de renseignements )
Suppression des actions au porteur dans les sociétés non cotée
Dans les grandes lignes, la loi fixe le cadre suivant:
- À compter du 1er novembre 2019, les actions au porteur ne sont plus autorisées que si la société détient des titresde participation cotés en bourse ou si les actions au porteur sont émises sous forme de titres intermédiés.
- Le 1er mai 2021, les actions au porteur non autorisées seront converties de plein droit en actions nominatives.
- Les actionnaires qui n’ont pas rempli l’obligation d’annoncer et dont les actions ont été converties disposent d’un délai de cinq ans à compter de l’entrée en vigueur de la loi pour demander au tribunal leur inscription au registre des actions de la société. Les actions d’actionnaires qui ne se seront pas annoncés seront nulles, à compter du 1er novembre 2024.
- Encourent une amende, d’une part, les actionnaires ou associés qui ne se conforment pas à leur obligation d’annoncer l’ayant droit économique et, d’autre part, les dirigeants ou membres d’un conseil d’administration qui ne tiennent pas le registre des actions, le registre des parts ou la liste des ayants droit économiques.
- Les entités juridiques dont le siège principal se trouve à l’étranger et l’administration effective en Suisse doivent disposer des informations sur leurs détenteurs au lieu de l’administration effective.
12:27 Publié dans Suisse | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
Les deux régularisations fiscales en cas d erreur /La nouvelle charte du contribuable verifié
Les lettres fiscales d'EFI Pour lire les tribunes antérieures cliquer
Pour recevoir la lettre EFI, inscrivez-vous en haut à droite
S’inscrire surTwitter: Etudes fiscales Internationales
La loi n° 2018-727 du 10 août 2018 pour un État au service d’une société de confiance, dite loi ESSOC, a modifié plusieurs dispositions fiscales afin d'encourager l'exercice du droit pour les usagers de bonne foi de se mettre en conformité avec leurs obligations déclaratives.
La charte des droits et obligations du contribuable vérifié
à jour juillet 2020
Les dispositions fiscales concernées portent sur :
- I la régularisation en cas de dépôt spontané
d'une déclaration rectificative
Le dépôt d’une déclaration rectificative est considéré comme spontané lorsqu’il intervient avant tout acte de l’administration, c’est-à-dire avant réception d'une mise en demeure, d'un avis d'examen contradictoire de la situation fiscale personnelle (ESFP), d'un avis de vérification ou d’examen de comptabilité, d'une demande d'éclaircissements, de justifications ou de renseignements ou d'une proposition de rectification
La réduction de moitié du montant de l’intérêt de retard est prévue au V de l'article 1727 du code général des impôts
- II la régularisation en cours de contrôle
(BOFIP du 4.12.19 chapitre 2,),
la procédure de régularisation en cours de contrôle en 2019 a concerné 36 000 dossiers au cours desquels le contribuable a accepté de rectifier son impôt en cas d’erreur.
La procédure de régularisation en cours de contrôle prévue à l'article L. 62 du livre des procédures fiscales (LPF) permet de régulariser, sous conditions, la plupart des erreurs relevée au cours d’un contrôle fiscal.
Initialement réservée au contribuable professionnel, dans le cadre d'une vérification de comptabilité ou d'un examen de comptabilité, elle est désormais généralisée par la loi n° 2018-727 du 10 août 2018 pour un État au service d’une société de confiance, dite loi ESSOC, à toutes les procédures de contrôle fiscal afin d'inciter tous les contribuables de bonne foi à se saisir davantage de cette faculté pour corriger leurs erreurs.
En effet, la régularisation en cours de contrôle a pour effet de réduire de 30 % les intérêts de retard mis à la charge du contribuable (code général des impôts (CGI], art. 1727).
Afin de faciliter le recours à cette procédure, la loi ESSOC permet en outre aux contribuables qui n’ont pas la capacité financière de s’acquitter immédiatement des sommes dues à raison de la régularisation de demander un plan de règlement auprès du comptable public compétent.
Les dispositions régissant la procédure de régularisation en cours de contrôle prévue à l'article L. 62 du LPF figurent au chapitre 1, BOI-CF-IOR-20-10.
Afin de faciliter le recours à cette procédure, les contribuables qui n'ont pas la capacité financière de s'acquitter immédiatement des sommes dues à raison de la régularisation, peuvent, en outre, demander un plan de règlement auprès du comptable public compétent.
III
La régularisation des transferts de bénéfices à l étranger (art 62A LPF)
Lorsque les rectifications portent sur des transferts de bénéfices à l'étranger au sens de l'article 57 du code général des impôts (CGI) ou sur la remise en cause de la déductibilité d'une charge sur le fondement de l'article 238 A du CGI, une procédure spécifique s’applique. Celle-ci est prévue à l'article L. 62 A du LPF et permet au contribuable de bénéficier, sous conditions, de la non application de la retenue à la source prélevée sur les montants transférés à l'étranger et réputés distribués au sens du 1° ou 2° du 1 de l'article 109 du CGI ou du c de l'article 111 du CGI (chapitre 2, BOI-CF-IOR-20-20)
- Dispositions fiscales intégrant le droit à l'erreur
Réduction de moitié de l'intérêt de retard en cas de dépôt spontané d'une déclaration rectificative
Procédures de rectification et d'imposition d'office
- Procédures de régularisation en cours de contrôle
-- Procédure de régularisation en cours d'examen de comptabilité
- - Modalités particulières de contrôle - Contrôle des groupes de société
: Du contrôle fiscal au "partenariat fiscal"
[Jean-Pierre Lieb]
12:25 Publié dans aa)Régularisation fiscale | Tags : les deux régularisations fiscales en cas d erreur la nouvelle | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
Assistance administrative à la France: qualité de partie retirée à UBS
Dans notre tribune du 22 juin , nous vous informions que l assistance fiscale concernant les 44000 comptes UBS ouverts par nos écureuils cachottiers était reportée à la suite du recours de UBS contre la decision d’accepter assistance par Berne
Notre ami R WERLY vient de nous informer que L’Administration fédérale des contributions a retiré la qualité de partie à UBS dans les procédures encore pendantes en lien avec une demande d’assistance administrative de la France.
Telle est la conclusion du Tribunal administratif fédéral, qui rejette le recours d’UBS.
"Absence pour UBS d’un intérêt digne de protection
Dans son dernier arrêt, le TAF constate désormais que l’UBS a mené une procédure judiciaire jusqu’à la dernière instance. Dans ce cadre, la banque a eu l’occasion d’exprimer son avis et de faire examiner intégralement ses contestations. Le TF a déjà traité en détail les craintes d’UBS dans son arrêt du 26 juillet 2019, mais les a considérées comme infondées. Compte tenu de cet arrêt sur le fond, entré en force de chose jugée, l’issue de la procédure dans le cas d’un nouveau recours de la banque ne peut faire aucun doute. Dans ces circonstances, l’intérêt d’UBS à conserver sa qualité de partie à la procédure n’est pas (plus) digne de protection."citation du taf
le communique du 15 juillet (en htlm
Telle est la conclusion du Tribunal administratif fédéral, qui rejette le recours d’UBS.
Arrêt du Tribunal Fédéral A-1510/2020
Cet arrêt est susceptible de recours au Tribunal fédéral dans les limites de l’art. 84a de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (c’est-à-dire s’il pose une question juridique de principe ou si, pour d’autres motifs, il s’agit d’un cas particulièrement important – cette décision relevant de l’appréciation du Tribunal fédéral).
05:54 | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |