Avis du Haut conseil sur le PLFR juin 2014
Les vrais chiffres de la France au 31 décembre 2013
L’ÉVOLUTION DE LA DETTE (1) DES AMINISTRATIONS PUBLIQUES
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2010 |
2011 |
2012 |
2013 |
Dette des administrations publiques (1) |
1 615,3 |
1 738,5 |
1 855,4 |
1 939,7 |
Dette en pourcentage du PIB total |
80,8 |
84,4 |
88,7 |
91,8 |
(1) Dette notifiée
Source : Insee, Comptes Nationaux publiés le 15 mai 2014 selon les principes du système européen des comptes 2010
Au vu des informations disponibles à ce jour, le Haut Conseil constate que les aléas baissiers qui affectent la prévision de croissance de 1,0 % en 2014 se sont accrus depuis la présentation du programme de stabilité au mois d’avril. Il estime que les effets positifs attendus des décisions de la Banque centrale européenne annoncées le 5 juin ne pourront se faire sentir que progressivement. En conséquence, il considère que, sans être hors d’atteinte, la prévision de croissance du Gouvernement pour 2014 paraît désormais élevée.
Une croissance inférieure à celle prévue par le Gouvernement se traduirait par un déficit effectif plus important.
S’agissant du solde structurel pour 2014 prévu dans le collectif, le Haut Conseil constate qu’il s’écarte sensiblement (1,2 point de PIB) de la trajectoire définie dans la loi de programmation du 31 décembre 2012 (-2,3 % du PIB contre -1,1 %).
Le Haut Conseil note que, par rapport à la loi de programmation, l’ajustement supplémentaire prévu par le Gouvernement dans le collectif (0,2 point de PIB) corrige peu l’écart à la trajectoire inscrite dans cette loi (1,5 point de PIB en 2013).
De plus, le Haut Conseil constate que l’amélioration du solde structurel prévue dans le collectif (0,8 point de PIB) est inférieure à celle qui était prévue dans le projet de loi de finances initiale (0,9 point de PIB).
Le Haut Conseil relève enfin que, tout en reposant désormais sur des hypothèses de finances publiques plus réalistes qu’au stade du projet de loi de finances, le déficit structurel pour 2014 risque néanmoins d’être supérieur à la prévision de 2,3 % du PIB.
I. Observations relatives aux prévisions macroéconomiques
II. Observations relatives aux finances publiques
1. Les écarts par rapport à la loi de programmation
2. Les écarts par rapport au projet de loi de finances pour 2014
3. La prévision du solde structurel en 2014
a/ La révision de certaines hypothèses de finances publiques
b/ Les nouvelles dispositions du collectif
c/ Les risques d’aggravation du solde structurel identifiés par le Haut Conseil
Au vu des informations disponibles à ce jour, le Haut Conseil constate que les aléas baissiers qui affectent la prévision de croissance de 1,0 % en 2014 se sont accrus depuis la présentation du programme de stabilité au mois d’avril. Il estime que les effets positifs attendus des décisions de la Banque centrale européenne annoncées le 5 juin ne pourront se faire sentir que progressivement. En conséquence, il considère que, sans être hors d’atteinte, la prévision de croissance du Gouvernement pour 2014 paraît désormais élevée.
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Au vu des informations disponibles à ce jour, le Haut Conseil constate que les aléas baissiers qui affectent la prévision de croissance de 1,0 % en 2014 se sont accrus depuis la présentation du programme de stabilité au mois d’avril. Il estime que les effets positifs attendus des décisions de la Banque centrale européenne annoncées le 5 juin ne pourront se faire sentir que progressivement. En conséquence, il considère que, sans être hors d’atteinte, la prévision de croissance du Gouvernement pour 2014 paraît désormais élevée.
Écrit par : pour info | 13 juin 2014
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