08 septembre 2019
Les conventions fiscales internationales (cour des comptes)
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En application des dispositions de L. 111-3 du code des juridictions financières, la Cour a mené une enquête sur l’action des services de l’État en matière de négociation et de suivi des conventions fiscales internationales pour les exercices 2013 à 2018
Le rapport de la cour des comptes diffusé le 5 septemnre 2019
Le rapport prémonitoire de 2013
Les services de l’État et la lutte contre la fraude fiscale internationale
Les conventions fiscales sont des traités internationaux visant à éviter que les contribuables – entreprises ou particuliers - ne soient imposés deux fois pour un même revenu par deux pays différents,.
De plus en plus, leur objectif est également de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale en limitant les possibilités de double non-imposition.
Fiscalité internationale : entre 4% et 10% de perte de recettes sur l'impôt sur les sociétés
Par Grégoire Normand
"Certaines entreprises, principalement étrangères, qui réalisent pourtant une activité bénéficiaire auprès de clients établis en France, ne sont pas assujetties à l'impôt sur les sociétés en France, faute d'y détenir un établissement stable".
Liste des conventions fiscales conclues par la France
(en vigueur au 1er janvier 2018
VERS UN ELARGISSEMENT DE L ETABLISSEMENT STABLE ??
Entreprise exploitée en France :une nlle définition ? (CE 18/10/18 Aff Aravis)
Les pédagogiques conclusions d' Edouard Crépey, rapporteur public ne sont pas actuellement LIBRES
Dans une étude très documentée , l'économiste du CEPII, Vincent Vicard qui a étudié de près la balance des paiements en France, expliquait que "l'évitement fiscal prend de plus en plus d'ampleur depuis 2001. Partant d'un montant estimé à moins de 1 milliard d'euros au début des années 2000, l'érosion de l'assiette de l'IS est estimée à 13 milliards en 2008 et dépasse 30 milliards à partir de 2013".
L’évitement fiscal des multinationales en France : combien et où ? par Vincent Vicard
Avec 121 conventions fiscales bilatérales, la France compte aujourd’hui le réseau le plus étendu au monde avec celui du Royaume-Uni.
L’enjeu est donc moins d’étendre ce réseau que de le moderniser, afin notamment de préserver l’assiette fiscale taxable en France.
Face à des enjeux économiques et budgétaires croissants, l’expertise économique préalable à la négociation de ces conventions apparaît insuffisante.
De plus, compte tenu de la progression attendue du nombre de litiges, les moyens du service chargé de veiller à la bonne application des conventions gagneraient à être renforcés, afin de mieux défendre les intérêts des contribuables.
La Cour formule deux recommandations à cet effet.
: Recommandation n° 1 : mettre en place une cellule de veille stratégique associant notamment la DGFiP, la direction générale du Trésor et la Banque de France pour analyser les enjeux liés à la fiscalité internationale et identifier les intérêts de la France, afin de renforcer le volet économique des dossiers de négociation et des études d’impact présentés au ministre et au Parlement ;
Recommandation n° 2 : renforcer par redéploiement les effectifs de la mission d’expertise juridique et économique internationale de la DGFiP, de manière à réduire à deux ans le délai moyen de traitement des dossiers.
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05 septembre 2019
Aff wendel-editis : Les gains d'un un apport cession sont des plus vaLues (CE 27/6/19
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Les plus values réalisées par des cadres d un apport cession dans pa cadre d’une societe civile sont des plus values et non un salaire
La question était de savoir si la plus value de cession d’actions de préférence attribuées à des cadres du groupe wendel était imposable en plus value ou en traitement et salaire alors que ses actions étaient détenues par une societe civile familiale et non directement par les cadres.
le conseil d etat confirme les CAA et juge que les gains sont des plus values
Conseil d'État, 10ème - 9ème chambres réunies, 27/06/2019, 420262, .
CONCLUSIONS de Mme Anne ILJIC, rapporteure publique
les plus-values réalisées par une société de personnes exerçant une activité d'acquisition et de gestion d'un portefeuille de valeurs mobilières et de droits sociaux dans laquelle une personne physique soumise à l'impôt sur le revenu détient une participation sont soumises au régime des plus-values des particuliers à concurrence des droits que celle-ci détient avec les membres de son foyer fiscal dans cette société
SUR LA FORME
Dans plusieurs décisions du 14 février ; la CAA de PARIS rejette le recours du ministre sur le motif que l’administration ne pouvait pascontester la réalité de la situation juridique d’espèce sans recourir à la procédure de l’abus de droit de l’article L64 LPF
Er a statué sur la constatation des faits sans tenir compte d’une éventuelle fictivité d’une société civile familiale interposée
L’abus de droit rampant n’est pas un abus de droit
De l’abus de droit rampant à l’abus de droit inutile
Quelques réflexions sur l’évolution ?
CAA de PARIS, 5ème chambre, 14/02/2019, 16PA03176,
10:21 Publié dans aa SOCIETE CIVILE, Abus de droit :JP, Abus de droit: les mesures, Changement de regime fiscal, MEUBLEE, Sté de personnes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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