06 avril 2014
le rapport sur l’échange de renseignements fiscaux rapport 2014
RAPPORT ANNUEL DU GOUVERNEMENT PORTANT SUR LE RÉSEAU CONVENTIONNEL DE LA FRANCE EN MATIÈRE D’ ÉCHANGE DE RENSEIGNEMENTS
Jaunes annexés au projet de loi de finances pour 2014
Ce rapport parfaitement légal et officiel n'a été mis en ligne que le 2 avril 2014 certainement gràce à une courte vacance politique (?) et nous remercions tous notre amie Amélie G de nous avoir prévenu
Contrairement à l'année dernière le nombre de demandes dites "efficaces" n'a pas été mentionné.?!.
Bercy se souvient donc que les nombreux états cachottiers sont aussi des acheteurs ou des futurs vendeurs de la dette française et que la « grave » situation de nos finances ne permet pas de les froisser alors que la direction du trésor qui est en fait en ligne directe avec l’Elysée passe son temps à rappeler qu’un point d’intérêt sur l euro franc coûte 20 MM€
Dans ces conditions, la France pourra t elle subir les conséquences financières de la révocation du traité franco suisse de 1953 sur les successions , révocation qui va ipso facto entraîner l'imposition de toutes les valeurs mobilières françaises détenues en suisse (cliquer ) et donc inciter leurs détenteurs à vendre !!!!
Le montant des intérêts payés par la France (47MM€) dépasse le budget de l’éducation nationale (lire l édito du monde du 04.04.14
Echange de renseignements /le rapport 2013 (décembre 2012)
Le volume global de l’assistance sur demande a significativement progressé entre 2011 et 2012 puisque les demandes françaises sont passées de 1 614 à 2 068 demandes, soit une augmentation de 28,13 %.
En parallèle, le volume des demandes reçues de nos partenaires a fléchi légèrement, passant de 675 demandes reçues en 2011 à 608 en 2012.
L’engagement de la France dans la lutte contre les paradis fiscaux s’est également traduit au plan opérationnel par une augmentation significative des demandes adressées aux États et territoires qui figuraient sur la liste grise de l’O.C.D.E. en 2009 - c’est à dire ceux qui ne respectaient pas à cette époque les standards internationaux en matière d’échange d’informations, soit 750 saisines en 2012 auprès de 20 États contre 301 en 2011 sur le même échantillon (cf. données par pays présentées ci dessus).
Ces demandes ont ainsi été adressées à des États et territoires avec lesquels la France a conclu soit un avenant à une convention fiscale relatif à l’article 26 du modèle de l’O.C.D.E., soit un accord d’échange de renseignements, à savoir Andorre, Antigua et Barbuda, les Bahamas, la Belgique, les Bermudes, Gibraltar, Guernesey, les Iles Caïmans, l’Ile de Man, les Iles vierges britanniques, Jersey, le Liechtenstein, le Luxembourg, la Malaisie, Malte, Saint-Marin, Saint-Vincent et les Grenadines, Singapour, la Suisse et l’Uruguay.
Destinées à détecter des bases fiscales ayant été soustraites à des impositions qui reviennent pourtant de droit à la France, ces demandes visent principalement à obtenir :
- des informations bancaires afin d’identifier les comptes dissimulés et les sommes y figurant ;
- des informations sur la propriété des biens immobiliers ou mobiliers afin de détecter les actifs
dissimulés à l’étranger ou d’identifier les propriétaires d’actifs localisés en France détenus par des
structures offshores ;
- des informations comptables afin de connaître les résultats réalisés dans les entités offshores ainsi
que la réalité de leur substance économique ou afin d’identifier l’origine des flux financiers.
Note de P Michaud : cette notion de substance économique serait de plus en plus utilisée dans les contrôles et notamment dans les procédures d'abus de droit et ce tant au niveau international ( cf SAGAL) qu'au niveau national (lire la tribune EFI) avec l’utilisation des nouvelles procédures d’enquêtes fiscales de la police fiscale et ce en utilisant notamment les redoutables articles L23 C du LPF , L71 du LPF et 755 CGI (lire le rapport du sénat)
Au 31 décembre 2012, sur les 1 051 demandes adressées à compter du 1er janvier 2011, le nombre des réponses s’élevait à 477.
Ces demandes vont largement augmenter dans le cadre
des nouvelles obligations de déclarations à TRACFIN
Déclaration à tracfin des transferts de fonds de ou vers l’étranger
La loi du 28 janvier 2013 (art13)a précisée les conditions de fonctionnement des établissement de monnaie électronique ainsi que la nouvelle obligation de déclarer à tracfin les opérations de transmission de fonds en ou en dehors de France effectuées à partir d'un versement d'espèces ou au moyen de monnaie électronique.
Le décret n° 2013-385 du 7 mai 2013 fixe les seuils
Plancher mensuel à partir de
1000€ en espèce depuis le 1er octobre 2013
2000€ par monnaie électronique cumulés
par client sur un mois calendaire. depuis le 1er avril 2014
23:02 Publié dans Echange automatique FATCA, Traités et renseignements | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
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