06 mars 2018
Le Shadow Banking par le Conseil de stabilité financière
Depuis la crise des subprimes, le Conseil de stabilité financière (CSF ou Financial stability board, FSB en anglais), un organisme mandaté par le G20, s'est attaché à cartographier méthodiquement cette "finance parallèle" (hors système bancaire traditionnel) plutôt que fantôme ou "de l'ombre", qui est peu ou pas régulée mais pas illégale.
Le septième rapport du CSF, publié lundi 5 février 2018, montre que le phénomène a encore gagné de l'ampleur : à la fin de 2016, le "shadow banking" pesait 45.200 milliards de dollars dans un total de 29 pays (plus de 80% du PIB mondial), en hausse de 7,6% par rapport à l'année précédente. Il représente 13% de l'ensemble des actifs financiers (336.000 milliards de dollars).
Le rapport du 5 fevrier 2018 en PDF
Etats-Unis, Chine, Caïmans, Luxembourg, rois du shadow banking
L’analyse de Delphine Cuny
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30 janvier 2018
Paying Taxes 2018 par Banque mondiale et PWC
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Paying Taxes étudie et compare annuellement les régimes fiscaux de 190 Etats à travers le monde.
Réalisé conjointement par PwC et la Banque Mondiale, le rapport apporte aux gouvernements, entreprises et administrations fiscales des éléments de réflexion sur les différents systèmes fiscaux et les tendances en matière de réforme fiscale, notamment au travers d’un classement des différentes juridictions au regard de la simplicité de leur système fiscal.
Le communiqué de la BANQUE MONDIALE le communiqué de PWC
LE RAPPORT de PWC et de la BANQUE MONDIALE
L’incroyable niveau de prélèvements sur les entreprises françaises par Raphaël Legendre
Paying Taxes 2018 approfondit plus particulièrement l’impact de la révolution numérique sur les modalités de déclaration et de paiement de l’impôt.
L’enquête porte notamment sur les méthodes utilisées par les sociétés pour s’acquitter des différents impôts et taxes, sur les moyens déployés par les administrations pour communiquer avec les contribuables ou sélectionner les entreprises soumises à vérification.
11:57 Publié dans observatoire fiscal, Politique fiscale, Rapports | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
22 janvier 2018
Reward work, not wealth par l'ONG Oxfam.
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82% de la richesse créée l'an dernier dans le monde a terminé entre les mains du 1% le plus riche de la population de la planète, les femmes payant le prix fort de ces inégalités, a dénoncé lundi 22 janvier l'ONG Oxfam.
To end the inequality crisis, we must build an economy for ordinary working people,not the rich and powerful.
World Economic Forum Annual Meeting
L'ONG, qui publie traditionnellement un rapport sur les inégalités juste avant que l'élite économique ne se réunisse à Davos (Suisse), lance un appel aux dirigeants pour que «l'économie fonctionne pour tous et pas uniquement pour une riche minorité». Elle préconise la limitation des dividendes pour les actionnaires et les dirigeants d'entreprises, la fin de «la brèche salariale» entre hommes et femmes, ainsi que la lutte contre l'évasion fiscale.
«Le boom des milliardaires n'est pas le signe d'une économie prospère, mais un symptôme de l'échec du système économique», a affirmé la directrice d'Oxfam Winnie Byanyima, lors de la publication du rapport intitulé «Récompenser le travail, pas la richesse» à la veille de l'ouverture du World Economic Forum (WEF) à Davos.
Le rapport Attali , aux sources de la politique d’E MACRON ?
Mesurée strictement par le PIB, la croissance est un concept partiel pour décrire la réalité du monde : en particulier, il n’intègre pas les désordres de la mondialisation, les injustices et les gaspillages, le réchauffement climatique, les désastres écologiques, l’épuisement des ressources naturelles…
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14 septembre 2017
OCDE sur la France encore plus d efforts :le rapport du 14 septembre
En France, l’activité économique progresse, le marché du travail se redresse - progressivement il est vrai - et la productivité comme le niveau de vie restent d’une manière générale élevés : c’est ce qui ressort d’un nouveau rapport publié par l’OCDE, qui précise en outre que de nouvelles réformes sont désormais nécessaires pour maintenir la protection sociale à son niveau actuel, stimuler la création d’emplois et garantir la viabilité des finances publiques.
Selon la dernière Étude économique de la France réalisée par l’OCDE, la croissance économique devrait selon les estimations actuelles s’établir à 1.7 % en 2017, ce qui correspond à une révision à la hausse par rapport aux prévisions de 1.3 % établies par l’OCDE en juin dernier et au taux le plus élevé enregistré depuis six ans. Grâce à l’efficacité du système de protection sociale et à l’existence d’un salaire minimum, la pauvreté est inférieure en France à celle observée dans la plupart des autres pays de l’OCDE, même si elle reste concentrée dans certains quartiers dont les habitants se heurtent à des difficultés multiples, notamment des discriminations à l’embauche.
Les suggestions chocs de l’OCDE à Le Maire par GUILLAUME DE CALIGNON
« Les économistes de l'OCDE jugent par ailleurs que les impôts sont « complexes et élevés ». Il faut donc, selon eux, mettre en place « une stratégie de long terme » afin de « réduire les dépenses publiques sans mettre en péril la protection sociale ». Cela passe par l'élimination des taux réduits de TVA, la baisse des cotisations salariales et le renforcement du « poids de l'impôt progressif sur le revenu, en abaissant le seuil de la première tranche d'imposition «
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Télécharger la présentation, PDF
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L’activité économique progresse, mais des réformes s’imposent pour préserver la protection sociale et stimuler l’emploi, communiqué de presse
L’Étude, présentée à Paris par le Secrétaire général de l’OCDE M. Angel Gurría et le ministre français de l’Économie et des Finances M. Bruno Le Maire, permet de dégager des axes d’action prioritaires pour l’avenir.
12:51 Publié dans observatoire fiscal, Politique fiscale, Rapports | Tags : ocde le rapportsur la france du 14 septembre | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
18 août 2017
Observatoire fiscal économique et budgétaire EFI 2017
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lettre EFI du 13 MARS 2017 (1).pdf
mise à jour août 2017
Dépenses publiques France versus Allemagne
En 2015, les dépenses publiques représentent 57 % du PIB en France, contre 44 % en Allemagne.
Entre 1996 et 2002 cet écart n’était que d’environ 5 points de PIB.
Une différence de 13 points qui ne manque pas d'inquiéter les économistes, car, en 2002, cet écart n'était que de 5 points de PIB. Dans une étude publiée cet été, les économistes de la Banque de France se donc intéressés aux raisons de cette divergence croissante. Pour eux, « le moindre dynamisme de la croissance du PIB par habitant en France sur la période 2002-2015 explique pour moitié la divergence du ratio de dépenses par rapport au PIB entre les deux pays. Contrairement à l'Allemagne, le dynamisme des dépenses publiques par habitant n'a pas été freiné, alors que le contexte économique peu favorable limitait la croissance des recettes. »
Décomposées par secteur, les dépenses publiques ont constamment été plus importantes dans l'Hexagone dans la santé, l'enseignement et la défense. (lire l analyse des échos)
Le rapport de la banque de France (aout 2017)
Chiffres clés de l’Europe Statistiques sur les finances publiques en europe
Depuis lors, la croissance du PIB/habitant, moindre en France, ne s’est pas accompagnée d’un moindre dynamisme des dépenses publiques par tête. L’Allemagne a davantage contenu ses dépenses publiques, en menant des réformes fortes, tout en affichant une croissance par tête plus soutenue. Ceci explique pour moitié la divergence des ratios de dépenses publiques. Une décomposition par fonction des dépenses montre que certains écarts, dus notamment à des facteurs démographiques ou d’organisation public/privé, ont peu varié (enseignement, santé, défense), tandis que d’autres se sont creusés, en particulier les dépenses de retraite, qui méritent attention.
Les plus faibles en Bulgarie et en Roumanie, les plus élevés au Danemark et en Belgique
mise à jour mars 2017
Délégation sénatoriale à la prospective
Rapport d'information de M. Pierre-Yves COLLOMBAT, fait au nom de la Délégation sénatoriale à la prospective, déposé le 9 février 2017
Une crise en quête de fin - Quand l'Histoire bégaie
« Car nous vivons une situation paradoxale : aujourd'hui, le risque d'un krach financier d'ampleur équivalente à celui de 2007 n'a pas diminué, bien au contraire. Les quelques dispositions destinées à rendre le système moins instable qui ont pu lui être imposées sous le coup de l'émotion, non seulement ont laissé intact l'essentiel mais ont été largement compensées par les effets négatifs du traitement de la crise. Et pourtant, le danger pourrait plutôt provenir d'événements politiques collatéraux engendrés par la prolongation de la crise économique : l'incapacité structurelle du système à se réformer et le désaveu populaire qui en résulte et qui s'exprime au travers de ce qui ressemble fort à des « émeutes électorales ».
Australia | Austria | Belgium | Canada | Chile | Czech Republic | Denmark | Estonia | Finland | France | Germany | Greece | Hungary | Iceland | Ireland | Israel | Italy | Japan | Korea | Latvia| Luxembourg | Mexico | Netherlands | New Zealand | Norway | Poland | Portugal | Slovak Republic | Slovenia | Spain | Sweden | Switzerland | Turkey | United Kingdom | United States |
17:10 Publié dans observatoire fiscal | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | Facebook | | |
04 août 2017
Les Prélèvements obligatoires sur le revenu ( source DGFIP et INSEE )
Vive le temps libre. A bas le travail
Comparaison internationale de la charge fiscale (21.07.2017)
80 % des individus ont un taux marginal se situant entre 44 % et 73 %
en France en 2014
Le taux marginal effectif de prélèvement médian auquel font face les personnes en emploi est élevé en France en 2014 : la moitié des personnes a un taux marginal supérieur à 57 %. Ce niveau élevé est la contrepartie d’un système socio-fiscal globalement redistributif : en effet, le taux moyen effectif de prélèvement est croissant avec le coût du travail (figure 1).
Faut-il taxer les robots ? par Xavier Oberson avocat à Genève
CAHIER STATISTIQUE de la DGFIP 2016
( dont contrôles fiscaux etc
Poids des prélèvements obligatoires au sein de l'Union européenne en 2015
La DGFIP vient de publier les statistiques de l’impôt sur le revenu de 2015 payé en 2016
Impôt : 2% des foyers les plus riches concentrent 40% des recettes
les statistiques de la DGFIP IR 2015 payé en 2016
La position d’ Ingrid Feuerstein
A nouveau, cette étude montre l’extrême concentration de l impôt une pincée de contribuables mais heureusement la justice est sauve puisque les sans revenu sont exonérés d 'ISF
les statistiques 2015 sur les non résidents
non resisdent Ircom_2015_revenus2014.xls
La révélation du canard enchaîné du 7 juin 2016
les âneries économiques de l'ISF
Les comparaisons internationales de système de taxes montrent que, malgré l’existence de deux impositions sur le revenu (IR et CSG), leur rendement en point de PIB est plus faible en France que dans la plupart des pays de l’OCDE.
Les comparaisons de l’OCDE (IR +CSG)
En termes de dispositifs, la majorité des pays ont recours à une unité d’imposition individuelle. Cinq pays, dont la France, s’appuient sur un modèle d’imposition familiale et six pays, dont l’Allemagne et les Etats-Unis, ont mis en place un système à option donnant aux couples la latitude de choisir entre une imposition séparée ou conjointe.
Impôt sur le revenu, CSG quelles réformes ? CPO 2015
Le taux marginal de prélèvement sur le travail en France (Source INSEE)
L’INSEE vient de révéler ce que vous êtes nombreux à ressentir ;
le travail est marginalement surimposé
Une mesure des incitations au travail est donnée par les taux marginaux effectifs de prélèvement (TMEP), qui indiquent la proportion d’une hausse des revenus du travail qui revient au système socio-fiscal, soit parce que les prélèvements augmentent, soit parce les prestations sous condition de ressources diminuent. Un taux marginal élevé peut conduire les individus à réduire leur temps de travail, à limiter leurs efforts pour obtenir une promotion ou développer une activité libérale ou entrepreneuriale, ou même à sortir du marché du travail (même si l’offre de travail ne dépend pas seulement des incitations monétaires à court terme).
La fiscalité française pénalise ceux qui veulent travailler plus
par Raphaël Legendre
En 2014, en France métropolitaine, le taux marginal effectif médian auquel font face les personnes en emploi est élevé (57 %), ce qui est la contrepartie d'un système socio-fiscal globalement redistributif. Quatre personnes sur cinq ont un TMEP se situant entre 44 % et 73 %. La distribution des TMEP comporte peu de valeurs extrêmes : seulement 1,5 % des individus font face à des taux supérieurs à 100 % et 0,2 % à des taux négatifs
Les taux marginaux effectifs de prélèvement pour les personnes
en emploi en France en 2014 :
Sommaire
Les enjeux du calcul des taux marginaux effectifs de prélèvement
Le recours à la microsimulation pour calculer les taux marginaux effectifs de prélèvement
Un TMEP calculé en prenant en compte l’ensemble des prélèvements et prestations
80 % des individus ont un taux marginal se situant entre 44 % et 73 % en France en 2014
Un profil des taux marginaux médians en tilde aplati
À revenu donné, une variabilité élevée dans le bas de la distribution
Les parents de familles monoparentales font face à un taux marginal plus élevé
18:41 Publié dans observatoire fiscal, Politique fiscale, Rapports | Lien permanent | Commentaires (4) | Imprimer | | Facebook | | |
22 juillet 2017
Les résultats du contrôle fiscal :2007 à 2016
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mise à jour
Comme le précise la cour des comptes dans son rapport les réformes engagées ne se sont pas traduites à ce jour par une hausse des recettes tirées des contrôles. Une des reformes proposées sur la responsabilité des conseils fiscaux a été rejetée par le conseil constitutionnel tellement qu’elle avait mal préparée en dehors même des règles de bon sens.Cette question de la responsabilité des conseils va revenir sur le tapis avec l’application de la nouvelle responsabilité extracontractuelle des tiers prévue par les nouveaux articles 1240 et s. du nouveau code civil mais elle ne viserait que la poignée mais d’une grosse main de conseils surtout internationaux –banques auditeurs avocats etc - et son retour sera le meilleur moyen de prévenir la grosse évasion fiscale internationale bien organisée à condition toutefois que les réserves de la QPC GECOP du conseil constitutionnel soient pris en compte
les tribunes sur la responsabilité des conseils
La lutte contre la fraude par Bruno Parent
Les resultats du controle fiscal 2016
Résultats du contrôle fiscal de 2016 : une baisse inquiétante
Par le syndicat solidaire finances publiques
Si l’on s’en tient aux résultats structurels du contrôle fiscal « traditionnel » mené par les services de contrôle de la Direction générale des finances publiques (qui se répartissent en trois niveaux : départemental, interrégional et national), soit hors STDR (la Cour des comptes elle-même établit une distinction dans ses travaux), les résultats de la période exprimés en termes de « redressements (droits éludés et pénalités) sont les suivants.
|
2011 |
2012 |
2013 |
2014 |
2015 |
2016 |
Redressements notifiés |
16,4 |
18,1 |
17,9 |
17,4 |
18,6 |
17 |
Créances recouvrées |
/ |
9 |
10 |
9,5 |
9,6 |
8,56 |
Montants en milliards d’euros Source : Cour des comptes et projet de loi de finances 2015 (année 2011) Calculs de Solidaires Finances Publiques sur la base du tableau de la Cour des comptes le constat est clair et s’impose de lui-même : l’année 2016 apparaît bel et bien comme la plus mauvaise année depuis 2011.
Rapport Lutte contre la fraude fiscale - Snesup
Cour des comptes rapport sur le contrôle fiscal 2016
Source Parlement
L’évaluation des recettes fiscales d’état pour 2017
Leur montant 300 MME soit 15% du PIB versus 500 MME pour les PO Sociaux
Les résultats du contrôle fiscal de 2007 à 2015
(source le bleu parlementaire)
LE CONTRÔLE FISCAL:
RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES SUR 2014 et ante( février 2016)
"En 2014, 1,5 million de contrôles fiscaux (dont 5000 contrôles sur place càd chez le contribuable )ont été réalisés et ont donné lieu à la notification de 19,3 Md€ de redressements (droits et pénalités), lesquels concernent tant les fraudes les plus graves que les simples omissions ou erreurs. Au cours de cette même année, 10,4 Md€ de créances issues du contrôle fiscal ont été recouvrée" dont 1 914 md€ provenant du STDR.
Dans un contexte de coopération internationale accrue, la lutte contre la fraude fiscale a bénéficié d’une impulsion politique nouvelle (I). L’organisation du contrôle fiscal a été améliorée, mais des blocages internes freinent encore l’action de l’administration (II) et les réformes engagées ne se sont pas traduites à ce jour par une hausse des recettes tirées des contrôles (III). "
RÉSULTATS 2013 à 2015 (source DGFIP juillet 2016)
06:04 Publié dans observatoire fiscal, Politique fiscale, Rapports, Responsabilité | Tags : avocat fiscaliste, les resultats du controle fiscal 2014 | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | Facebook | | |
03 mai 2017
Faut-il taxer les robots ? par Xavier Oberson avocat à Genève
rediffusion
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La LETTRE EFI du 1er MAI (1).pdf
Vers une nouvelle assiette fiscale !
Je bloque la position iconoclaste et sans tabou mais de bon sens – du moins pour un grand nombre- du célèbre avocat Xavier Oberson qui n’est ni un kmer ni un libertaire
Il n’y a ni richesse ni force que d’hommes »
Jean Bodin
Conférence du 21 février 2017 à l’université de Genève
Le développement de l’intelligence artificielle commence à avoir des conséquences fondamentales sur tous les aspects de notre vie et de notre travail.
Les robots remplacent progressivement certaines activités humaines dans les secteurs des services et de l’industrie.
Emploi : la terrible prédiction de la Banque mondiale par Raphael Bloch *
L’automatisation pourrait faire disparaître près de 70 % des emplois dans les pays en voie de développement, selon le directeur de l’institution. cliquez
Une étude alerte sur l'impact de la robotisation sur l'emploi par Anais Moutot
Aux Etats-Unis, l'introduction d'un robot pour 1.000 salariés détruit 5 à 6 emplois, selon une étude de chercheurs du MIT et de la Boston University. cliquez)
Ceci n’est pas sans impact sur le marché de l’emploi mais aussi sur les recettes fiscales et de sécurité sociale qui y sont associées.
«Il faut taxer les robots comme s'ils avaient un salaire»
par Adrià Budry Carbó
«On pourrait imaginer qu’un robot refuse de payer ses impôts!»
par Servan Peca
Les impôts sur le travail restent la principale source de recettes fiscales en Europe (Eurostat)
En effet, les besoins de sources de financement risquent de prendre de l’importance avec l’accroissement des personnes se retrouvant sans emploi. Une imposition des robots pourrait être une solution.
C’est la thèse avancée par Xavier Oberson.
une-taxe-robot-pour-eviter-le-naufrage-de-l etat-social
Le parlement européen a refusé ce principe jeudi 16 février
L'analyse du vote du parlement européen
Les robots vont-ils vraiment voler nos emplois?
par Annabelle Laurent
le projet de rapport de Mme DELVAUX
Selon lui, la création d’une personnalité juridique propre pourrait ouvrir la voie à une imposition des robots.
Il évoquera les questions fondamentales d’ordre juridique, économique et éthique que soulève ce concept. Il s’exprimera également sur les difficultés de la mise en œuvre de cette nouvelle capacité contributive. Xavier Oberson est professeur de droit
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08 février 2017
Cour des comptes : des économies ou des impôts post élections ??ou les deux !!!!
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La lettre EFI du 16 janvier 2017.pdf
SULLY,PINAY, MENDES ou BERE vont ils revenir???
La Cour des comptes rend public, le 8 février 2017, son rapport public annuel.
Ce rapport se compose de deux tomes. Le premier expose une sélection d’observations et de recommandations de la Cour et des chambres régionales et territoriales des comptes (CRTC). Le second présente l’organisation et les missions de la Cour et des CRTC, ainsi que les résultats de leur action et en particulier les suites données aux observations et recommandations formulées antérieurement.
La situation d’ensemble des finances publiques (à fin janvier 2017)
Nouvelle alerte sur le déficit par Ingrid Feuerstein
I Après une présentation de la situation des finances publiques en 2016
II la Cour examine les risques pesant sur la prévision pour 2017 et montre que celle-ci sera très difficile à atteindre, du fait à la fois d’un risque de surestimation des recettes et d’une sous-estimation probable de certaines dépenses
III Elle analyse ensuite les hypothèses qui sous tendent la trajectoire de finances publiques au-delà de 2017 et souligne que la restauration de la situation des finances publiques inscrite dans cette trajectoire nécessitera, dans un contexte vraisemblable de remontée progressive des taux d’intérêt, un effort de maîtrise de la dépense publique d’une ampleur inédite
Le rapport EY sur les conséquences du BREXIT
Brexit : les entreprises préfèrent l’Allemagne et les Pays-Bas à la France
« la France ne propose pas un contexte politique très stable actuellement ni un environnement fiscal et réglementaire assez efficace », juge Marc Lhermitte d'EY. A ce titre, « le résultat de l'élection présidentielle sera important ».
EY’s European attractiveness survey January 2017 Plan B … for Brexit
A boardroom view on investment and location strategies in Europe
Réforme fiscale; un pré projet du Conseil d'analyse économique (CAE)
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15 mars 2016
ANSA Prélèvements obligatoires sur les revenus mobiliers
DOSSIER SUR LES PRELEVEMENTS FISCAUX ET SOCIAUX
SUR LE CAPITAL INVESTI EN ACTIONS ET OBLIGATIONS
Association Nationale des Sociétés par Actions
39 rue de Prony – 75017 Paris
Tél. 01 47 63 66 41 – Fax 01 42 27 13 58
Ce dossier présente la situation au 1er janvier 2016 et l’évolution sur une longue période (25 ans au moins) des prélèvements obligatoires en vigueur en France sur les produits des actions et obligations détenues par des investisseurs, personnes physiques met en évidence trois constats.
le dossier ANSA sur les PO sur les revenus mobiliers au 1er janvier 2016
Tout d’abord, la fiscalité française sur le capital investi en actions ou obligations a fortement progressé, est très instable et aboutit à un total de prélèvements très élevé, supérieur à celui des prélèvements appliqués aux revenus du travail.
Ensuite, cette fiscalité oriente les épargnants dans leurs choix de placements, et décourage fortement la détention de valeurs mobilières par rapport à d’autres placements.
Enfin, elle s’écarte fortement des règles de taxation en vigueur dans les principaux Etats membres de l’OCDE et de ceux de l’Union européenne.
L’évolution sur les vingt-cinq dernières années fait apparaître
01:48 Publié dans observatoire fiscal, Politique fiscale, Rapports | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
13 novembre 2015
fiscalité des ménages/l'amendement ayrault
rediffusion avec mise a jour Impôt sur le revenu la réflexion de la réforme
Dans la nuit du 12 novembre 2015, trente et un députés ont profondément modifie les principes de l imposition des personne physiques
l’amendement AYRAULT 928 adopté
Attention cette reforme ne fait que reprendre l’analyse de l’OCDE sur l’imposition des personnes physiques qui inclut certaines cotisations sociales non affectée dans l’IR
Par ailleurs son caractère apparemment iconoclaste lui permettra t il de passer le vote de la CMP –contrôlée par le 1er ministre – ou celui du conseil constitutionnel
Notre imposition des revenus est en effet atypique dans le paysage européen et international Nous avons deux impôts sur le revenu : l’IR (3,5 % du PIB) et la CSG (4,8 % du PIB). La somme des deux (8,3 % du PIB) est proche du montant de l’impôt sur le revenu dans tous les autres pays (9,1 % au Royaume-Uni, 9,5 % en Allemagne, 9,8 % aux Etats-Unis). La particularité de notre imposition n’est donc pas, comme on l’entend parfois, que seule une moitié de nos concitoyens paieraient un impôt sur le revenu, puisque tous ou presque payent la CSG. Ce qui caractérise notre imposition des revenus est que, pour les plus modestes de nos concitoyens qui travaillent, elle n’est pas progressive et commence à un taux moyen très élevé : celui de la CSG.
Pour les classes moyennes, l'impôt est en France l'un des moins progressifs des pays de l'OCDE par Ivan Best journaliste cliquer
L’Imposition des revenus des personnes physiques comprendrait
11:55 Publié dans observatoire fiscal, Politique fiscale, Rapports | Tags : rapport sur la fiscalité des ménages | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
30 avril 2015
Les centres de décisions industrielles quittent ils la France ??? par R WERLY
Notre ami Richard Werly journaliste au TEMPS nous livre une profonde réflexion, à charge et à décharge, non reprise par notre presse autocensurée sur la délocalisation de nos industriels
Sa position est partagée par L’économiste Elie Cohen qui ne peut pas être suspecté d’opposant
Trois symboles tombés au champ d’honneur du patriotisme économique français: en quelques mois, les rachats d’Alcatel-Lucent (par le finlandais Nokia), d’Alstom (par l’américain General Electric) et du Club Méditerranée (par le chinois Fosun) ont confirmé que l’Hexagone est un terrain de chasse prisé des multinationales. Ajoutez à ces changements de pavillons la fusion (compliquée) du cimentier Lafarge avec le suisse Holcim, et l’entrée du capital du chinois Dongfeng dans le constructeur automobile Peugeot (à hauteur de 14%, au même niveau que l’Etat et la famille Peugeot) et le scénario de la désindustrialisation française brandie par l’ancien ministre de l’Economie Arnaud Montebourg semble se confirmer. «Nous sommes dans un monde [ ] de batailles féroces pour capter l’innovation et créer des champions nationaux», explique l’ancien patron de Saint-Gobain Jean-Louis Beffa dans La Croix. Et de conclure: «La France est en train de rapetisser au plan mondial.»
La vérité, comme souvent, est à mi-chemin entre inquiétante vulnérabilité structurelle du tissu industriel français et appétit conjoncturel des racheteurs étrangers, dopé par la baisse de l’euro.
En réalité, les «fleurons» Alcatel, Alstom ou Club Med étaient tous trois dans une impasse économique liée à leur perte chronique de compétitivité internationale. Difficile, dès lors, de s’opposer à leur rachat étranger, faute de plan B, à l’inverse de ce que les pouvoirs publics ont réussi in extremis à mettre en œuvre pour la plateforme numérique Dailymotion, en passe d’être rachetée par Vivendi et son actionnaire clef, Vincent Bolloré.
L’économiste Elie Cohen cite ainsi trois raisons à «l’effondrement» de la France industrielle en quinze ans:
le dérapage des coûts salariaux,
l’incapacité des entreprises françaises à monter en gamme quand les marchés s’ouvraient aux pays émergents,
la mise en place de la monnaie unique qui favorise les concentrations au profit des plus forts.
Les étrangers, mieux dotés en capital et en capacité d’investissement pour profiter des brevets, ou des marques tricolores, ne se font donc pas prier. Y compris à la corbeille: pour la première fois en 2014, la part des investisseurs internationaux a dépassé 50% du capital des sociétés cotées au CAC 40, l’indice français vedette. Une part supérieure à 75% dans le cas de Michelin, Arcelor-Mittal, Unibail-Rodamco, Lafarge et Gemalto.
Autre raison: l’absence d’outils adaptés pour s’opposer à cet exode, et surtout de repreneurs nationaux capables de concurrencer les offres internationales. La fameuse «loi Florange» votée en mai 2014, ouvrant la voie à des pénalités si un repreneur ferme un site rentable et instaurant des droits de vote double pour les détenteurs d’actions depuis au moins deux ans, reste aisément contournable et a une finalité avant tout sociale. La classe politique française, surtout à gauche, continue en outre de voir les groupes industriels comme des ennemis plutôt que comme des atouts à préserver dans un monde de concurrence globale. S’y ajoutent la baisse de l’euro et celle des taux d’intérêt: «Les fusions-acquisitions resteront probablement à un niveau élevé sur 2016-2017, souligne une note d’Axa Investment Managers. Ce genre de cycle dure en général quatre à cinq ans.»
Dernier point, notent les observateurs: les Français ne font pas qu’être rachetés. L’emblématique Saint-Gobain, 350 ans cette année, est en train de mettre la main sur l’helvétique Sika. Renault dans lequel l’Etat veut augmenter sa participation avait racheté avec succès Nissan en 1999. BNP-Paribas a absorbé la banque belge Fortis en 2008. Free a racheté Orange Suisse et tente d’absorber T-Mobile aux Etats-Unis. Altice, la holding du Français Patrick Drahi installé en Suisse, a acquis Portugal Telecom. L’exode, réel, n’est donc pas inéluctable. FIN
07:17 Publié dans observatoire fiscal, Politique fiscale | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | Facebook | | |
06 juillet 2014
la France sur la bonne voie par le FMI !!!
Observatoire budgétaire et fiscal EFI
L’analyse fiscale n’est pas seulement fondée sur une analyse juridique et universitaire mais d’abord et notamment sur des considérations budgétaires économiques, sociales donc Politiques et ce tant au niveau national qu’international.
FMI la France sur la bonne voie
3 juillet 2014
Mais qu' est donc devenu
LE RAPPORT GALLOIS SUR LA COMPÉTITIVITÉ DE LA FRANCE
de novembre 2012
Une analyse différente par COE REXECODE
Perspectives économiques pour la France en 2014-2015 : croissance cahin-caha
nous diffusons la version OFFICIELLE du Fonds Monétaire international , version qui apporte peut être enfin un éclaircie alors que notre presse de droite ou de gauche n’ a pas osé en parler
Par rapport à des économies comparables, l’économie française s’est montrée très résiliente tout au long de la crise, grâce à une consommation privée soutenue, mais la reprise a du mal à décoller, note le FMI dans sa dernière évaluation annuelle de l’économie française.
JUIN 2014
La Commission européenne a adopté le 2 juin une série de recommandations concernant la politique économique afin que chaque État membre consolide la reprise qui a débuté il y a un an.
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06 mars 2014
Observatoire économique,budgétaire et fiscal EFI
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06 novembre 2013
Un débat citoyen ; la crise de la dette
Malgré les efforts de chacun ; la dette augmente
Le prix Nobel d'économie, l'Américain Paul Krugman, prend la défense de la France, dans une chronique sur son blog "La conscience d'un libéral" sur le site du quotidien américain New York Times,
La France menacée par un mur de dette en 2015
quelques solutions de Migaud pdt de la cour des comptes
La France Est-Elle Définitivement Sortie De La Récession?
Le compte rendu Standart and Poor
We believe the French government's reforms to taxation, as well as to product, services, and labor markets, will not substantially raise France's medium-term growth prospects, and that ongoing high unemploymentis weakening support for further significant fiscal and structural policy measures.
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les prévisions de l'UE du 5.11
Prévisions économiques de l'automne 2013:
reprise progressive mais risques externes
Existe-t-il un fossé entre la prévision du futur et la réalité ressentie
CLIQUER pour lire les previsions pour la FRANCE
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Selon les chiffres d'Eurostat publiés mercredi 24.11, la dette représentait, au troisième trimestre, 93,4 % du produit intérieur brut, contre 92,3 % au deuxième trimestre.
Dette : la zone euro n'est pas tirée d'affaire6
De la servitude pour dette ! par Aristote...
Le Monde a demandé à Xavier Timbeau, directeur du département analyse et prévision de l'ofce,sa position ce mercredi 23 octobre 2013 qui, a répondu aux questions des internautes sur l'ampleur de la dette dans la zone euro,
Perspectives économiques 2013/2014 le 23.10.13
Q par Visiteur : Les deux seuls remèdes à cette crise de la dette sont soit une relance par l'inflation, soit une remise en question totale de notre modèle social (beaucoup trop de gaspillage partout, trop de profiteurs du système, trop de situations de rentes, concurrence imparfaite etc.). Vers quelles solutions pensez-vous que nous évoluerons ?
Pour une augmentation de l’imposition lire FMI avec C Lagarde
Pour une annulation des créances (Bruxelles et Gaspard Koenig )
Xavier Timbeau : Ce sont évidemment deux choix possibles, mais il faut espérer qu'il en existe d'autres. D'une part, le démantèlement de notre système de protection sociale aurait des conséquences sur la cohésion de la société que nous ne maîtrisons pas. D'autre part, la fuite dans l'inflation ne se commande pas, et surtout ne se contrôle pas.
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