22 décembre 2013
La sanction : regards croisés du Conseil d'Etat et de la Cour de cassation
Colloque Organisé par
le Conseil d’État et la
Cour de cassation
- le vendredi 13 décembre 2013 à 9h00
- dans la Grand'chambre de la Cour de cassation
Les tribunes EFI
Article préliminaire du code de procédure pénale
I.-La procédure pénale doit être équitable et contradictoire et préserver l'équilibre des droits des parties.
Elle doit garantir la séparation des autorités chargées de l'action publique et des autorités de jugement.
Modulation des sanctions fiscales :
un combat démocratique en cours cliquer
La modulation d'une sanction peut elle octroyée
par le décideur de la sanction ???
Le comité du contentieux fiscal:les rapports cliquer
Pour s’inscrire, merci d’envoyer vos noms, fonctions et coordonnées
par courriel à l’adresse :
colloque.parquet.courdecassation@justice.fr
Un courrier de confirmation vous sera adressé
Programme:lire dessous
10:32 Publié dans Formation EFI, Les sanctions fiscales, Recours gracieux | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | Facebook | | |
08 décembre 2013
la loi fiscale pénale à la française du 6 décembre 2013
Les règles de procédure sont d’application immédiate
Applicabilité des textes fiscaux dans le temps et l'espace
Les règles de sanctions pénales plus sévères ne sont jamais rétroactives cad qu'elles ne vont s’appliquer que pour les déclarations à déposer en 2014 pour 2013
Enfin l'intérêt de la France est que le principe de la cellule Cazeneuve cad d'un service de déclaration rectificative soit pérenne comme cela existe déjà pour les entreprises
Les règles écrites pour la régularisation des entreprises
Cette loi renforce considérablement les droits de l’administration pour rechercher des preuves de fraude fiscale notamment réalisée en bande organisée ou dans un environnement international. La pénalisation de la recherche de preuves d'infractions est en route. Il s'agit bien d'un changement de politique qui se rapproche des politiques fiscales étrangères
21:31 Publié dans Fraude escroquerie blanchiment, Les sanctions fiscales, Police fiscale | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
07 décembre 2013
Police fiscale : Les techniques pénales d’enquête (1er partie)
Ce qui alerte le fisc par
Vincent Nouzille du Figaro
Note de P Michaud la police fiscale intervient le plus souvent préalablement à tout contrôle fiscal donc avec grande surprise .pour les contribuables L’objectif étant d’abord de rechercher les preuves d’infractions fiscales –avant qu’elles ne s’envolent …et de garantir le paiement des droits
La geolocalisation par la police fiscale fiscale est née ce 24 février 2014
Article 73 Le titre V de la présente loi entre en vigueur à une date fixée par décret
et au plus tard le 1er février 2014.
Historiquement la DGI a toujours refusé la pénalisation des méthodes de recherches de preuves de fraude fiscale. Après plusieurs lourdes déconvenues judiciaires dans les années 85, la DGI a recherché un haut degré de protection juridique pour le contribuable contrôlé, c'est dans cet esprit que la visite domiciliaire de l’article L16B du LPF a été voté (cliquer)
Mais les temps ayant changé, l’organisation de la fraude (cf TVAcom) s’est amplifiée tant au niveau des montants que des moyens, la DGI , sur recommandation de la cour des comptes, a élargi sa panoplie de techniques de recherche du renseignement au détriment des garanties des contribuables mais éventuellement avec une plus grande efficacité budgétaire et ce en se mettant au niveau des autres démocraties
La loi publiée élargit considérablement la politique initiée par E Woerth en 2009
Celui-ci écrivait alors
05:00 Publié dans Fraude escroquerie blanchiment, La preuve en fiscalité, Les sanctions fiscales, perquisition fiscale et penale fiscale, Police fiscale | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | Facebook | | |
19 mars 2013
Le rapport Fouquet : Accroître la sécurité juridique en matière fiscale
rediffusion
Accroître la sécurité juridique
en matière fiscale
Lettre du président Fouquet au ministre du budget Eric Woerth
lES TRIBUNES efi
Cinquante-deux mesures proposées pour tenter de résoudre un apparent paradoxe, assez habituel dans notre pays
D’une part, les méthodes de gestion des services fiscaux et de recouvrement ont considérablement progressé et facilitent l’accomplissement par les contribuables de leurs obligations fiscales ; les vérificateurs des directions nationales et régionales sont motivés, de bon niveau et d’esprit ouvert ; les services contentieux sont, du point de vue d’un conseiller d’Etat, les meilleurs de l’administration française ; l’immense majorité des entreprises estime avoir des rapports plutôt bons avec l’administration.
D’autre part, l’image de notre système fiscal, telle qu’elle est véhiculée notamment à l’étranger, demeure détestable. Certes, l’administration fiscale française n’a pas la politique de relations publiques de certaines autres administrations européennes qui n’hésitent pas à aller vendre à l’étranger les charmes de leur régime fiscal national.
Mais l’explication de l’apparent paradoxe réside fondamentalement ailleurs.
D’abord l’instabilité de la norme, même si elle existe dans tous les pays, atteint en France une dimension paroxystique : 20% des articles du CGI sont modifiées tous les ans, sans même évoquer les ajustements fréquents de la doctrine.
Ensuite, quels qu’aient été les efforts des directeurs généraux des impôts successifs qui souhaitaient à juste titre que l’administration devienne le conseil du contribuable, il subsiste un climat de méfiance réciproque entre l’administration et les contribuables.
08:02 Publié dans aa O Fouquet, Actionnariat salarié, de l'Assiette, Les sanctions fiscales, Rétroactivité fiscale | Tags : le rapport fouquet : accroître la sécurité juridique en matière | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
14 décembre 2012
Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués
Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués
L'Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués est un établissement public administratif placé sous la double tutelle des ministères de la Justice et du Budget dont la création a été prévue par la loi n° 2010-768 du 9 juillet 2010 visant à faciliter la saisie et la confiscation en matière pénale notamment en cas de fraude fiscale et douanière
loi n° 2010-768 du 9 juillet 2010
dossier législatif
L’organisation et les missions de l’agence ont été détaillées dans deux circulaires du ministère de la justice, la circulaire du 22 décembre 2010, portant sur l’ensemble de la loi du 9 juillet 2010 et la circulaire du 3 février 2010, spécifique à l’AGRASC
Rapport annuel 2011
Comment fonctionne l'Agrasc ? par Elisabeth Pelsez, (voir la video)
magistrate, directrice générale de l’Agrasc cliquer
Le 5 juillet 2012, l'AGRASC a été nominée aux Victoires 2012 organisées par le magazine Acteurs publics pour encourager l'innovation dans l'administration. (cliquer)
16:13 Publié dans Fraude escroquerie blanchiment, Les sanctions fiscales, perquisition fiscale et penale fiscale, Police fiscale | Tags : agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confis | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
19 octobre 2012
fraude fiscale internationale : Infractions et sanctions pénales a suivre
fraude fiscale Infractions et sanctions pénales
Etablissement stable, fraude fiscale et droit pénal
La documentation de base
ante 12 septembre 2012
Les poursuites correctionnelles ont pour objet de faire prononcer par les tribunaux correctionnels des sanctions pénales à l'encontre des auteurs d'infractions fiscales qui procèdent d'une intention frauduleuse et sont érigées en délits en raison de leur gravité particulière.
A ce jour le nombre de poursuites pour fraude fiscale est de l'ordre de 1.000 poursuites dont une TRES petite poignée d'une TRES petite main pour fraude fiscale internationale( lire page 35 du rapport d'activite 2011 de la DGFIP) il serait interessant pour les citoyens de connaitre le nombre d'affaires pénales proposées à la CIF par la DVNI.la dame rumeur laisse courrir le chiffre de un (1) ce qui n'est pas beaucoup à mon avis
Même nos parlementaires ont du mal à transpercer la muraille de chine .pardon de bercy
Cour des Comptes : son rapport sur la DGFIP
Cour des comptes sur la DVNI
"L’internationalisation des échanges, la dématérialisation des procédures, la multiplication et la diversification des opérateurs transforment en profondeur les enjeux du contrôle fiscal. Face à ces évolutions majeures, l’organisation est restée, dans ses grandes lignes, celle des années 1980 et la mise en place, à compter de 2008, de la DGFIP, ne s’est pas accompagnée d’une réflexion sur les évolutions quantitatives et qualitatives à apporter aux moyens dédiés au contrôle fiscal."
source BOFIP depuis le 12 septembre 2012
Chapitre 1 les poursuites correctionnelles pour fraude fiscale
elles concernent le délit général de fraude fiscale et les infractions assimilées au délit général de fraude fiscale (chapitre1, cf. BOI-CF-INF-40-10),
Section 1 : Délit général de fraude fiscale
§ Sous-section 1 : Éléments constitutifs du délit
§ Sous-section 2 : Mise en œuvre des poursuites
§ Sous-section 3 : Procédure judiciaire d'enquête fiscale
§ Sous-section 4 : Personnes responsables du délit
Section 2 : Infractions assimilées au délit de fraude fiscale et délits spéciaux de fraude fiscale
Chapitre 2 : Délits d'opposition à fonctions
les délits d'opposition à l'établissement et au recouvrement de l'impôt :
il s'agit du délit pénal d'opposition, individuelle ou collective, à fonctions
Chapitre 3 : Délit d'escroquerie de nature fiscale
le délit d'escroquerie en matière de TVA est sanctionné par l'article 313-1 du code pénal, cette fraude représente un préjudice pour le Trésor, notamment par le remboursement de crédits de taxe fictifs
19:23 Publié dans Fraude escroquerie blanchiment, FRAUDE FISCALE, Les sanctions fiscales, perquisition fiscale et penale fiscale, Police fiscale | Tags : fraude fiscale, infractions et sanctions pénales | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
25 juillet 2012
Sanctions fiscales et modulation /L' arret SEGAME par la CEDH ?
La Cour de Strasbourg valide le système français des pénalités fiscales
et leurs modalités de contrôle par le juge national
O FOUQUET " les pénalités fiscales à taux fixe:
faut-il remonter jusqu’à la CEDH?"
la CEDH vient de confirmer qu'une amende forfaitaire fiscale
pouvait être compatible avec la convention EDH
L’accroissement envisageable du contentieux des sanctions dans le cadre du recours de pleine juridiction devrait inciter les pouvoirs publics à favoriser une réflexion sur la modulation et la personnalisation des sanctions fiscales par une autorité indépendante
Comité du contentieux fiscal et recours gracieux
vers fin juillet
03:08 Publié dans a Question prioritaire de constitutionnalite, Les sanctions fiscales, Protection du contribuable et rescrit | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
04 mai 2012
Les pénalités fiscales sont elles héréditaires ?
Les héritiers sont ils responsables des pénalités dues par le de cujus
Le conseil constitutionnel vient de répondre par l'affirmative à la QPC sur le problème de la responsabilité financière des héritiers des sanctions fiscales dues par le décèdé
Conseil d’état n°352200 22 février 2012
La cour de Strasbourg a déjà eu à se prononcer par la négative
(CEDH 29 août 1997, aff. 71/1996/690/882, AP, MP et TP c/ Suisse)
le conseil constitutionnel a répondu par l' affirmative
Décision n° 2012-239 QPC du 04 mai 2012
Note de P Michaud:il existe donc un conflit de fond
Une instance devant la CEDH a à mon avis peu de chance d’aboutir compte tenu de la règle –non écrite- de haute courtoisie entre nos cours suprêmes (cf arrêt Bosphorus c.Irlande (GC° n°45036/98)
Article 1754 du CGI
11:21 Publié dans a Question prioritaire de constitutionnalite, aa SUCCESSION internationale, Les sanctions fiscales, Protection du contribuable et rescrit, SUCCESSION et donation | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
04 avril 2012
La trouille peut elle être la mère de la confiance ?
De la régularisation dans la trouille ?
un point d'étape sur la "régularisation fiscale" à la française
"Nous avons choisi la voie répressive et non celle de l'amnistie pour lutter contre la fraude fiscale»,
Audition du 12 avril 2012 de Mme Pécresse
vidéo de la commission d'enquête sur l'évasion fiscale du Sénat
Valérie Pécresse.le 2 février 2012
09:32 Publié dans aa)Régularisation fiscale, Amnistie et regularisation, Les sanctions fiscales, Police fiscale | Tags : regularisation fiscale | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
17 février 2012
TRUST la sanction de 5% pour défaut de déclaration est elle EURO compatible?
la sanction de 5% pour défaut de déclaration de trust est elle compatible avec la convention de Strasbourg ?
Une sanction identique est en cours de votation pour les comptes etrangers non déclarés!!!
Comment attaquer le décret « trust »
Textes et Jurisprudences visant le trust
Pour teledécharger et imprimer la tribune cliquer
Les sanctions fiscales sont elles modulables par un juge ?
22 janvier 2012
Sanctions fiscales : vers un fort alourdissement
Une nouvelle politique pour établir la confiance (sic ???)
Exit tax ou l’imposition des plus values latentes
en cas de transfert de domicile
Instruction de 2007 sur les pénalités fiscales 13 N 1 07
Nouveau délai de prescription
La loi de finances rectificative du 28 décembre 2011 avait allongé le délai de reprise de l’administration à 10 ans
Délai de reprise de l'administration fiscale : dix ans maximum
Et puis demain des sanctions à l'américaine !!!!
Le projet de la 1ere loi de finances rectificative 2012 envisagerait de modifier les sanctions fiscales (le projet sera présenté le mercredi 8 février2012)
Traditionnellement, les sanctions étaient proportionnelles aux impôts éludés
Suivant la pratique américaine, et comme pour le défaut de déclaration de trust (amende de 5% sur les actifs non déclarés) il sera proposé au législateur d’élargir ce type d’amende sur les actifs oubliés et non sur les impôts éludés notamment (?) à l’ensemble des comptes non déclarés tant par les particuliers que par les sociétés
une amende de 5% des actifs et non de l 'impot serait envisagée
De même, les sanctions en cas de fraude fiscale, prononcée par un juge pénale seront renforcées
L’objectif ne serait pas d’établir la confiance (sic ???°) mais de créer des sanctions dites dissuasives
Bien entendu ces sanctions ne seront pas rétroactives..
Mais pour quelles années ??2011 !!
Le conseil constitutionnel avait déjà jugé que des amendes à taux fixe étaient compatibles avec les principes constitutionnels ?
QPC le conseil constitutionnel juge conforme les sanctions fiscales
que dira t il prochainement ?
21:57 Publié dans aa TRUST ; REGIME FISCAL ET JURIDIQUE, Les sanctions fiscales | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | Facebook | | |
24 novembre 2011
Lutte contre la fraude fiscale : le bilan
Conférence de presse du 24 novembre 2011
« Bilan des résultats en matière de lutte contre la fraude et
l’évasion fiscales »
en présence de Gilles CARREZ, rapporteur général de la
Commission des finances de l’Assemblée nationale
Le discours de Valérie Pecresse
Délégation nationale à la lutte contre la fraude
pour imprimer et lire le compte rendu cliquer
Lors d'une conférence de presse jeudi matin 24 NOVEMBRE 2011 à Bercy, Mme Pecresse a souhaité que le délai de dix ans de prescription prévu pour les territoires non coopératifss concerne désormais "tous les pays sans distinction", et non plus seulement les paradis fiscaux.
La ministre du Budget a estimé que cette mesure pourrait figurer au projet de loi de finances rectificatif pour 2011..
Mme Pécresse a par ailleurs évoqué les accords d'échange de renseignements conclus avec de plus en plus de pays. Elle a regretté que certains Etats -dont elle a tu le nom- se contentent de confirmer des informations déjà connues du fisc français, au lieu d'en fournir de nouvelles, comme l'identité des propriétaires de certains actifs ou des actionnaires de certaines structures.
"Nous voulons que la police fiscale puisse continuer d'investiguer (sic), y compris après la signature de ces accords", a déclaré la ministre, qui va donc proposer au Parlement de créer un délai de carence de trois ans à compter de la signature.
Valérie Pécresse a dressé un bilan de l'action du gouvernement en matière de lutte contre la fraude fiscale. "Depuis 2007, le total, c'est 50 milliards d'euros de droits et de pénalités récupérés", a-t-elle affirmé.
Selon elle, les résultats du contrôle fiscal s'élèvent à 16 milliards d'euros en 2010, un milliard de plus qu'en 2009. En réalité, il ne s'agit que des "redressements notifiés", même si, la ministre en est sûre, "ils seront récupérés".
Selon un rapport de la commission des Finances du Sénat datant de 2007, seulement un tiers des droits redressés étaient effectivement encaissés.
La même année, le Conseil des prélèvements obligatoires, organisme rattaché à la Cour des comptes, évaluait le montant annuel de la fraude fiscale entre 28,9 et 40,2 milliards d'euros. Les sommes éludées se chiffraient entre 7,3 et 12,4 milliards d'euros pour la TVA, 4,6 milliards pour l'impôt sur les sociétés, 4,3 milliards pour l'impôt sur le revenu et 6,2 à 12,4 milliards d'euros liés au travail au noir.
Valérie Pécresse a tout de même salué l'action menée par son prédécesseur Eric Woerth et elle-même. La fameuse "cellule de régularisation" en place d'avril à décembre 2009 a rapporté 1,2 milliard d'euros de droits et pénalités; en tout, 4.700 contribuables ont déclaré sept milliards d'euros qu'ils dissimulaient jusqu'alors.
A partir de la liste des 3.000 de l'affaire HSBC, 800 contrôles ont été engagés dont "350 sont achevés et il y a 160 millions d'euros de recettes fiscales à la clef", s'est félicitée Mme Pécresse.
xource AP
17:00 Publié dans aaa Les rapports, abudgets,rapports et prévisions, Fraude escroquerie blanchiment, Les sanctions fiscales, Politique fiscale | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
23 juillet 2011
La preuve fiscale l’aff.Vivendi Un cours de droit fiscal
Nous constatons que nos juridictions administratives rendent des arrêts qui sont de vrais cours de droit fiscal par leur caractère pédagogique
Malheuseument, nous sommes nombreux à regretter que les conclusions des rapporteurs publics de la République ne soient diffusables que sous formes commerciales car (??? )soumises à la réglementation des droits d’auteurs sous réserve de l’appréciation des tribunaux
L'arrêt du 16 JUIN ne fait que confirmer voir renforcer une jurisprudence classique
21:18 Publié dans Controle fiscal, La preuve en fiscalité, Les sanctions fiscales, Résultat fiscal | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | Facebook | | |
03 mai 2011
Sanction fiscale :une nouvelle définition par le Conseil Constitutionnel
La majoration de 10% en cas de retard de paiement des impôts n’est pas inconstitutionnelle
Les décisions sur la modulation
pour imprimer avec les liens cliquer
Changement de jurisprudence
Une nouvelle définition restrictive de la sanction fiscale
Tribunes sur la modulation des sanctions fiscales
Le Conseil constitutionnel a été saisi le 24 février 2011 par le Conseil d'État,
19:58 Publié dans a Question prioritaire de constitutionnalite, CONTENTIEUX FISCAL, Les sanctions fiscales | Tags : definition de la sanction fiscale | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
17 mars 2011
QPC le conseil juge confirme les sanctions fiscales
Le conseil constitutionnel a rendu le 17 mars 2011 ses 4 décisions sur la nature des sanctions fiscales
Le conseil constitutionnel a jugé conforme à la constitution trois types de sanctions fiscales dans leurs versions antérieurs au Ier janvier 2006
- 17 mars 2011 - Décision n° 2010-103 QPCSociété SERAS II [Majoration fiscale de 40 % pour mauvaise foi] [Conformité]
- 17 mars 2011 - Décision n° 2010-104 QPCEpoux B. [Majoration fiscale de 80 % pour activité occulte] [Conformité]
- 17 mars 2011 - Décision n° 2010-105 QPCM. César S. et autre [Majoration fiscale de 40 % après mise en demeure] [Conformité]
"Considérant que la disposition contestée institue une sanction financière dont la nature est directement liée à celle de l'infraction ;
que la loi a elle-même assuré la modulation des peines en fonction de la gravité des comportements réprimés ;
que le juge décide, dans chaque cas, après avoir exercé son plein contrôle sur les faits invoqués et la qualification retenue par l'administration, soit de maintenir ou d'appliquer la majoration effectivement encourue au taux prévu par la loi, soit de ne laisser à la charge du contribuable que des intérêts de retard s'il estime que l'administration n'établit pas que ce dernier se serait rendu coupable de manoeuvres frauduleuses ni qu'il aurait agi de mauvaise foi ;
qu'il peut ainsi proportionner les pénalités selon la gravité des agissements commis par le contribuable ; que le taux de 40 % n'est pas manifestement disproportionné ;"
Note de P Michaud : ces décisions de conformité sans réserve vont paraître trop rigides à de nombreux lecteurs alors que la jurisprudence de la cour des droits de l homme a condamné de nombreux états qui refusaient au juge le droit de moduler les sanctions
Toutefois , je vous conseille de lire l’analyse des décisions rédigée par les services juridiques du conseil qui apporte des possibilités de souplesse
L’analyse des services juridiques du conseil
MAIS QUE VA DONC JUGER LE CONSEIL SUR LA QPC SUIVANTE
La majoration de 10% en cas de retard de paiement des impôts est-elle inconstitutionnelle ?
Lire la QPC déposée par le conseil d’état le 24 février 2011
08:23 Publié dans a Question prioritaire de constitutionnalite, Activité occulte, Les sanctions fiscales, Protection du contribuable et rescrit | Lien permanent | Commentaires (3) | Imprimer | | Facebook | | |