15 juin 2013
La Suisse renonce au secret bancaire BUT IF..
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Guillaume Tell est il en train de revenir ??
Lors de sa séance du 14 juin 2013, le Conseil fédéral a pris acte du premier rapport d'experts consacré au développement de la stratégie en matière de marchés financiers.
Le premier rapport d’experts
Prise de position de l’Association suisse des banquiers
sur le rapport final du groupe d’experts Brunetti cliquer
Dans le cadre d’un processus stratégique, l’ASB a défini comme prioritaires les deux objectifs suivants:
Garantir la sécurité juridique pour les clients, les banques et les collaborateurs des banques, et
Favoriser la croissance et la création de valeur ainsi que la préservation et le developpement des postes de travail en Suisse.
Elle considère que la conformité fiscale pour l’avenir, une régularisation équitable et viable du passé et un accès au marché optimisé sont des moyens permettant d’atteindre ces objectifs.
Le groupe d’experts Brunetti arrive de manière réjouissante à une conclusion similaire. L’ASB constate que la recommandation stratégique du groupe Brunetti coïncide pour l’essentiel avec la sienne
Le rapport du professeur Aymo Brunetti, chargé d’étudier les scénarios plausibles sur l’évolution du secret bancaire, exprime une accélération politique majeure de la Suisse et ce avec beaucoup d'habileté.
Nous sommes nombreux à souhaiter que l'autriche et le luxembourg fassent de même en gardant à l'esprit que le combat contre l'evasion fiscale ne doit pas d'une part être le seul enjeu politique de l'europe mais quels sont les autres projets ???? et d'autre part qu'il ne doit pas conduire à une STASIfication de la société européenne comme une poignée d'esprits influents et discrets aimerait nous y conduire du moins en france (lire le projet de loi sur le fraude fiscale)
Le Conseil fédéral est disposé à collaborer activement, dans le cadre de l'OCDE, à l'élaboration d'une norme mondiale applicable à l'échange automatique de renseignements permettant de garantir que les clients étrangers de gérants de fortune respectent leurs obligations fiscales.
Au coeur du coffre-fort asiatique Singapour
par Richard Werly – Journaliste cliquer
Nouvelle plaque tournante de la gestion de fortune, l’île-Etat asiatique a décidé à la mi-mai designer l’accord Fatca avec les Etats-Unis et d’échanger davantage d’informations fiscales via l’OCDECe parti pris d’une transparence accrue amène Singapour à concurrencer de plus en plus la placefinancière suisse. Une compétition renforcée par l’afflux sur place des banques helvétiquesL’envoyé spécial du TEMPS raconte les dessous de cette ascension
08:51 Publié dans a secrets professionnels, Suisse | Tags : la suisse renonce au secret bancaire | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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Territorialité des provisions ; l’arrêt BNP CE 12/06/2013
la société BNP, devenue BNP Paribas avait déduit les provisions constituées en vue de faire face à la dépréciation des titres de participation substantielle que la société détenait dans le capital de sa filiale de droit canadien
Les rectifications du vérificateur ont conduit à la réduction du montant des moins-values nettes à long-terme reportables
Par un arrêt – de bon sens fiscal-structuré autour d'un considérant de principe très didactique, le Conseil d'Etat énonce qu'
Une provision de dépréciation de titres dont le gain ne serait pas imposé en France en application d'une convention fiscale n'est pas déductible pour la détermination de l'assiette de l'IS.
08:28 Publié dans Double imposition; prévention, ETABLISSEMENT STABLE, immeuble detenu par societés étrangères | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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12 juin 2013
UE Lutte contre la fraude :le programme
juin 2013
Le 12 juin 2013,la Commission propose un champ d’application maximal pour l’échange automatique d’informations au sein de l’Union
La Commission a proposé le 12 juin d’étendre l’échange automatique d’informations entre les administrations fiscales de l’Union européenne, dans le cadre de la lutte renforcée contre la fraude fiscale. En vertu de la proposition, les dividendes, les plus-values, toutes les autres formes de revenus financiers et les soldes de comptes seraient ajoutés à la liste des catégories faisant l’objet d’un échange automatique d’informations au sein de l’Union (voir MEMO/13/533), qui est ainsi en train de mettre en place le système d'échange automatique d’informations le plus étendu au monde.
la proposition de directive et le discours du Commissaire Šemeta.
25 février 2013
Lutte contre la fraude (cliquer): la Commission lance des consultations sur un code européen du contribuable et un numéro d'identification fiscal européen
Ø Un "code européen du contribuable"
Ø L'utilisation d'un numéro d'identification fiscale européen (TIN)
mise à jour janvier 2013
Dans le cadre du plan d'action de la Commission européenne de lutte contre l'évasion et la fraude fiscale, le rapporteur à la Commission Econ du Parlement a publié le 29 janvier 2013 son projet de mesures.
18:00 Publié dans aaa Les rapports, Fraude escroquerie blanchiment, Politique fiscale, Rapports, Union Européenne | Tags : ue lutte contre la fraude ; le programme | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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valeur en douane à l'importation avec Martine Berthelot
A l'importation, les déclarations de douane doivent comporter l'indication de la valeur des marchandises auxquelles elles se rapportent aux fins de perception des droits et taxes (droits de douane, octroi de mer, droits additionnels, TVA, etc.).
La valeur en douane des marchandises est déterminée selon l'une des méthodes prévues par le code des douanes communautaire. Elle se fonde en principe sur le prix vente des marchandises.
Lorsque certains éléments de la valeur en douane ne sont pas connus au moment de l'importation, il est nécessaire de déclarer une valeur en douane provisoire. Sous certaines conditions, il est également possible de recourir à une procédure d'ajustement.
les tribunes EFI sur la Douane
- Règles générales
- Déclarer une valeur en douane provisoire
- La procédure d'ajustement
- Comment contester une valeur en Douane par Martine Berthelot
- Pour plus d’information
00:45 Publié dans DOUANES | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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10 juin 2013
USA l’échange automatique contesté ( juin 2013)
Les banquiers de la Floride et du Texas s’opposent à l’échange automatique
IRS Imposes Tax Reporting on Nonresidents’ Bank Deposits
Les banquiers de la Floride et du Texas s’opposent à l’échange automatique Deux associations ont porté plainte contre le fisc et le Trésor américain.
Elles demandent d’invalider une règle qui leur impose de livrer chaque année des données sur leurs clients étrangers
Les banquiers suisses ne sont pas les seuls à s’inquiéter d’un passage à l’échange automatique d’informations.
Le 18 avril, les associations de banquiers du Texas et de la Floride ont déposé plainte devant une Cour fédérale de Washington contre le département du Trésor et l’Internal Revenue Service (IRS), le fisc américain.
Copie de la plainte (source LE TEMPS)
COMPLAINT FOR DECLARATORY AND INJUNCTIVE RELIEF
En cause: l’amendement d’une règle qui enjoint aux institutions financières américaines de transmettre des données sur leurs clients étrangers disposant de comptes rapportant plus de 10 dollars d’intérêts par an.
Cet amendement – décidé en avril 2012 et entré en vigueur le 1er janvier 2013 – permet aux Etats-Unis de récolter des informations afin de les échanger ensuite de manière automatique avec d’autres pays.
11:30 Publié dans Echange automatique FATCA, USA et IRS | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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09 juin 2013
Echange automatique par les iles britanniques ???
in line with provisions in Council Directive 200-34-8EC (the Savings Directive) certain dependent territories of EU Member States have also agreed to adopt the same measures as are contained in the Savings Directive. These commitments are being given effect by separate bilateral agreements with the Member States.
Iles de la Couronne : les accords fiscaux de mars 2009
Le communiqué officiel
Le nouveau site de HM Treasury
All British overseas territories have signed up to transparency strategy, says chancellor
Le site britannique de fiscalité internationale
Reducing tax evasion and avoidance
Une efficacité relative par double langage ?
par Alexis Favre du Temps CH
In a statement, the HM Treasury said that Anguilla, Bermuda, the British Virgin Islands, Montserrat and the Turks and Caicos Islands have agreed to much greater levels of transparency of bank accounts held in those jurisdictions, following on from a similar agreement signed by the Cayman Islands.
L'échange de données fiscales, une transparence en trompe l'œil
Par Jean-Claude Paye LE MONDE
le blablabla des iles turcks (29 avril 2013
la position de Pascal Saint-Amans(OCDE) vendredi 31 mai à Montreux
09:02 Publié dans Echange automatique FATCA, Royaume Uni | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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08 juin 2013
La Suisse et les Etats-Unis et l'accord FATCA
Berne, 07.06.2013 - La Suisse et les Etats-Unis ont signé LE 7 JUIN 2013 à Washington un protocole d'entente sur l'interprétation de l'accord FATCA du 14 février 2013.
Le memorandum of understandind du 7 juin 2013
Lors des négociations sur l'accord FATCA du 14 février 2013, les deux parties avaient convenu de clarifier certains points techniques et administratifs dans un protocole d'entente. Manuel Sager, ambassadeur de Suisse aux Etats-Unis, et Mark Mazur, secrétaire adjoint au Trésor américain pour la politique fiscale, ont signé aujourd'hui aux Etats-Unis ce protocole d'entente.
Le protocole résume les obligations des établissements financiers suisses, précise le lien avec le système de l'intermédiaire qualifié et confirme l'autodéclaration simplifiée pour les bénéficiaires effectifs exemptés dans le cadre de l'accord FATCA. Enfin, il stipule que les établissements financiers suisses peuvent en principe utiliser les définitions figurant dans les dispositions d'exécution du Trésor américain quand ces définitions apportent des simplifications par rapport à celles contenues dans l'accord FATCA.
Berne, 10.04.2013 - Lors de sa séance du 10 avril 2013 le Conseil fédéral a adopté le message relatif à l'accord FATCA destiné aux Chambres fédérales. Grâce à cet accord, les établissements financiers suisses pourront mettre en œuvre plus facilement la loi fiscale américaine.
La suisse va plus loin que le standart OCDE sur l'échange sur demande
Note EFI Les clients américains qui refusent que leurs données soient transmises ne devront pas être nommément transmis aux Etats-Unis ou ne devront pas faire l’objet d’une résiliation de leur relation d’affaires par la banque. Les Etats-Unis auront cependant la possibilité dans ce cas de demander l’entraide administrative à la Suisse par le biais de demandes groupées
16:10 Publié dans a secrets professionnels, Echange automatique FATCA, Suisse, Traités et renseignements, USA et IRS | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer |
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Sécurité fiscale vue par la DGFIP
L’administration fiscale sous la signature de Mr JP LIEB, inspecteur général des finances, et chef du service juridique de la fiscalité, vient de rappeler dans le BOFIP que le législateur avait prévu des dispositions afin d’assurer aux contribuables une sécurité juridique plus grande
Ce rappel de textes existant n’est certainement pas anodin dans cette période de grande instabilité, voir d’insécurité fiscale pour les contribuables entreprises et particuliers de ce pays (cf amendement MARINI sur l'abus de droit difficilement conciliable avec la liberté d'entreprendre ???
Le choix de la voie la plus favorable et optimisation??!!
La mesure non rappelée par l’administration
La procédure de régularisation des avoirs non déclarés
Les mesures rappelées par l’administration
La procédure de régularisation en cours de contrôle
Le contrôle de comptabilité sur demande
le contrôle sur demande en matière de donation et de succession
Le contrôle sur demande en matière de crédit d impôt recherche
Suppression du droit de reprise: interprétation d'un texte fiscal, procédures de rescrit général et spécifique
Suppression du droit de reprise en cas de prise de position formelle de l'administration au cours d'une vérification de comptabilité
Garantie apportée contre les changements d'interprétation
des textes fiscaux contenus dans la doctrine publiée
BOI-SJ-RES-10-10-10-20130718
A la suite de l'avis rendu le 8 mars 2013 par le Conseil d'Etat, des précisions sont apportées sur les conséquences, au regard de la garantie contre les changements de doctrine prévue par l'article L. 80 A du livre des procédures fiscales(LPF), d'une annulation par le juge de l'excès de pouvoir d'une interprétation opposable.
Les dispositions de l'article L. 80 A du LPF n'ont ni pour objet ni pour effet de conférer à l'administration fiscale un pouvoir réglementaire ou de lui permettre de déroger à la loi. Elles instituent, en revanche, un mécanisme de garantie au profit du redevable qui, s'il l'invoque, est fondé à se prévaloir, à condition d'en respecter les termes, de l'interprétation de la loi formellement admise par l'administration, même lorsque cette interprétation ajoute à la loi ou la contredit. (avis du Conseil d'Etat, Section, 8 mars 2013, n° 353 782, ECLI:FR:CESEC:2013:353782.20130308
La garantie du deuxième alinéa de l’article L. 80 A du LPF ne s’applique en pratique que si la prise de position dont entend se prévaloir un contribuable entre dans le champ d’application de l’article L. 80 A du LPF , caractérise une réelle interprétation d’un texte fiscal par l’administration fiscale et satisfait la condition d’antériorité.
09:55 Publié dans Protection du contribuable et rescrit | Tags : sécurité fiscale ?insecurite fiscale vue par la dgfip | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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05 juin 2013
secret bancaire , legal privilege, secret d'avocat et OCDE
Le legal privilege ou le secret professionnel
sont ils soumis à l'échange de renseignements
Qui définit l'ordre public national ????
Mais ou se trouve donc le diable ou le grain de sable?
Ce 29 mai 2013 (cliquer ) un grand nombre de pays ont participé à la cérémonie de signature qui s’est tenue à l'OCDE à Paris , de la Convention concernant l'assistance administrative mutuelle en matière fiscale témoignant ainsi des efforts déployés au niveau international pour lutter contre la délinquance fiscale
Mais le diable le grain de sable étaient ils bien dans l’article 21?
Article 21 - Protection des personnes et limites de l’obligation d’assistance
cliquer pour lire Article 21.doc
Chaque Etat semble donc libre d'appliquer la convention selon son bon vouloir mais Attention une nouvelle définition des régles applicables en cas de secret professionnel serait déjà en cours de préparation avancée, plus proche des standarts actuels (UE et CEDH)et faisant une disctinction entre le secret de l'Homme et le secret des affaires....RV dans 5 ans .
L'échange de données fiscales, une transparence en trompe l'œil
Par Jean-Claude Paye LE MONDE
la position de Pascal Saint-Amans(OCDE) vendredi 31 mai à Montreux
16:30 Publié dans a secrets professionnels, OCDE | Lien permanent | Commentaires (3) | Imprimer |
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04 juin 2013
AFF Cahuzac/ Les auditions de la DGFIP
Note de P Michaud L’intérêt de voir ou d’écouter ces auditions est d’abord et seulement didactique, il s’agit d’un formidable cours pratique de fiscalité établi par nos responsables fiscaux administratifs. A titre d’exemples nous comprenons enfin l’intérêt d’utilisation du Formulaire N°754 (cliquer) dans le cadre d’un demande d’assistance internationale ; de même, l’administration semble avoir trouvé la formule miracle pour passer outre la clause de spécialité prévue dans l’efficace convention d’entraide pénale avec la suisse de 1959.(lire l'affaire des mirages chiliens !!!!..)
Quelle déontologie pour les hauts fonctionnaires ?
Le fonctionnaire doit manifester, à l’égard du pouvoir politique, sa loyauté, parce que ce pouvoir, d’essence démocratique, est investi par la Constitution de la mission de déterminer et conduire la politique de la Nation et qu’il dispose, à cette fin, de l’administration. Mais le fonctionnaire n’est pas au service d’une personne, d’un parti ou d’un programme politique :
Intervention de Jean-Marc Sauvé, vice-président du Conseil d’Etat
Bruno Bézard, directeur général des finances publiques a été auditionné le 29 mai dernier par la "Commission d'enquête parlementaire sur les dysfonctionnements de l'Etat dans l'affaire Cahuzac",
20:29 Publié dans a secrets professionnels, Politique fiscale | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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03 juin 2013
Secret bancaire : Saint Amans (OCDE) à Montreux
Pascal Saint-Amans le directeur du Centre de politique fiscale de l’OCDE était vendredi à Montreux à l’invitation de l’ASG
Association Suisse des Gérants de fortune ASG
"Malgré les réticences des professionnels, le train est en marche et les échéances se rapprochent"
Le Forum mondial sur la transparence fiscale
Peer Review Report of Switzerland
«Les Suisses ont compris que les lignes ont bougé»
Par Propos recueillis par Sébastien Dubas et Alexis Favre du Temps
EXTRAITS – Les Suisses ont souvent l’impression d’être attaqués, alors que personne ne s’en prend au Delaware par exemple…
– Ce n’est pas vrai. Le Delaware ou les trusts britanniques sont dans le radar, tout comme le secret bancaire. Il est très important d’être équitable!
– On demande pourtant à la Suisse d’entrer dans l’ère de la transparence, alors que le système anglo-saxon demeure très opaque en matière d’identification des ayants droit économiques…– Selon les termes de référence du Forum mondial sur la transparence et l’échange d’informations (art. 26), le bénéficiaire effectif d’un trust doit être identifié. Le standard est donc là et les trusts sont visés comme le secret bancaire. Il ne faut pas mélanger les standards internationaux et la pratique.
Le règlement du passé à l’OCDE?
par François Schaller de L’AGEFI CH
EXTRAITS Les banques suisses sont actuellement dans une phase tendant à régler le passé, à régulariser la situation de clients défiscalisés, les nouvelles exigences générales de transparence dans le monde étant rétroactives. Quelle est la position de l’OCDE à ce sujet?
Nous n’avons malheureusement pas reçu de mandat pour travailler sur cette question, mais nous sommes favorables à des solutions visant à solder le passé. C’est essentiellement une affaire à régler bilatéralement entre Etats, mais nous serions ravis de pouvoir faciliter les choses. En organisant le débat entre pays membres par exemple, et en indiquant quelles sont les meilleures pratiques.
07:32 Publié dans a secrets professionnels, aa TRUST ; REGIME FISCAL ET JURIDIQUE, DELAWARE, immeuble detenu par societés étrangères, Peer review group | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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01 juin 2013
ISF Arabie saoudite, koweit
COMMENT SONT IMPOSEES A L'ISF LES PARTS DE
SOCIETES A PREPONDERANCE IMMOBLIERE ?
LES TRIBUNES SUR LA TAXE DE 3% et ISF
MISE A JOUR JUILLET 2013
Cour de cassation, Ch com, 19 mars 2013, 11-28.226, Inédit
le demandeur ,domicilé au Kowetiy, détenait avec son frère, à hauteur de moitié chacun, le capital de la société koweitienne Ghana general trading & contracting co (GGTC), laquelle détenait 498 parts sur 500 de la SCI Ameena et 499 parts sur 500 de la SCI Habiba, les deux autres parts de la SCI Ameena appartenant à M. X... et son frère et la dernière part de la SCI Habiba à la SCI Ameena et que ces deux dernières possédaient des biens immobiliers situés en France ;
la cour d'appel a déduit à bon droit que les droits détenus par le demandeur au sein des sociétés Ameena et Habiba, par l'intermédiaire de la société GGTC, entraient dans l'assiette de son ISF
X X X X X
Cour de cassation chambre commerciale 19 janvier 2010 N°: 08-20936
M. X..., résident fiscal saoudien, a, pour les années 1999 à 2003, déposé des déclarations d’impôt de solidarité sur la fortune portant mention des parts qu’il détient dans les sociétés immobilières Palomata et Cobia, et, pour l’année 2003, des actions de la société Silver Brick Finance dont il est propriétaire, et payé les impositions correspondantes ;
Attention le siège social de ces sociétés etait au Luxembourg
Estimant qu’en application de la convention fiscale franco saoudienne, il n’aurait pas dû déclarer ces actifs, il a formé une réclamation auprès de l’administration fiscale, puis a saisi le tribunal de grande instance puis les juridictions supérieures afin d’obtenir le dégrèvement des impositions mises à sa charge
Cour de cassation chambre commerciale 19 janvier 2010 N°: 08-20936
Cour d'Appel de Paris 19 septembre 2008
La cour confirme l’imposition sur le motif que
« l’arrêt retient, par motifs propres et adoptés, que selon la convention fiscale franco saoudienne, les actions, parts ou autres droits détenus dans une société dont les actifs sont constitués pour plus de 50 % par des biens immobiliers situés dans un Etat contractant, ou des droits portant sur de tels biens immobiliers, sont considérés comme des biens immobiliers situés dans cet Etat «
Note de P.MICHAUD
La question était notamment de savoir si les parts des sociétés étaient fiscalement
des immeubles ou des valeurs mobilières
La distinction est d'abord pratique: les methodes d'évaluation de parts de SPI
et d'immeubles ne sont semblables.
Dans une réponse à M. Pierre-Christian Taittinger Rép. Taittinger : Sénat 25 mars 1982, p. 826 n° 4187 M. le ministre délégué auprès du ministre de l'économie et des finances, chargé du budget, à précisé:
«Aux termes du quatrième alinéa de l'article 3 de la loi de finances pour 1982 (n° 81-1160 du 30 décembre 1981), la valeur des biens imposables à l'impôt sur les grandes fortunes est déterminée suivant les règles en vigueur en matière de droits de mutation par décès. Les parts des sociétés civiles immobilières n'étant pas citées au rang des exceptions à cette règle seront donc comprises à concurrence de la valeur vénale pour le calcul de l'assiette de l'impôt annuel sur les grandes fortunes».
Dans le cas de société dont le siège est en France, ce qui n’était pas la situation, l’administration a pris position de la façon suivante:
doctrine administrative
La documentation administrative DB 7S232 sur la territorialité de l’ISF
Dernière mise à jour 1er octobre 1999 !!!
Inst. 26 avril 1999, 7 G-5-99.
Personne morale ou organisme dont le siège est en France
Il résulte des dispositions du troisième al. de l'article 750 ter 2° du CGI, tel que modifié par l'article 23-I de la loi de finances pour 1999, que sont toujours considérées comme françaises les valeurs mobilières, détenues par un donateur ou un défunt domicilié hors de France, qui sont émises par une société qui a en France son siège social statutaire ou le siège de sa direction effective, et ce, quelle que soit la composition de son actif.
Dès lors, il conviendra de retenir, pour la liquidation des droits de mutation à titre gratuit, la valeur totale des titres des personnes morales ou organismes situés en France, que ceux-ci permettent ou non au donateur ou au défunt de détenir plus de 50 % des actions, parts ou droits d'une personne morale ou d'un organisme propriétaire d'un immeuble ou d'un droit immobilier situé sur le territoire français.
05:19 Publié dans ISF, Moyen Orient | Tags : comment sont imposees a l'isf les parts de | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer |
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31 mai 2013
Les tribunes EFI de mai 2013
LES TRIBUNES EFI
de Mai 2013
les tribunes sont dessous
SUISSE. La fin du secret bancaire pour les suisses aussi | Lien permanent
Secret bancaire. Les anglos-saxons contre la Suisse ??!! Lien permanent
Secret bancaire:crise fiscale à Berne ? Lien permanent
ISF le nouveau bouclier fiscal:plus simple,plus fort ! Lien permanent
Déclaration des montages abusifs ( en forte réflexion avancée ) Lien permanent
UE et l'évasion fiscale : le jeu du chat et de la souris Lien permanent
ISF l’exonération des biens professionnels Lien permanent
Fait générateur de l’imposition d’une plus value: paiement ou transfert? | Lien permanent
Le restaurateur de Cabourg et l'expo. Nationale suisse de 2002 Lien permanent
Le coup de gueule d’ A Mirlicourtois Lien permanent
Non imposable mais pénalement coupable L’affaire Smart city Suisse Lien permanent
Régimes fiscaux de faveur pour certains investissements mobiliers Lien permanent
ESFP / la pâtissière de Pékin peut elle prêter à ses enfants en France ? Lien permanent
Art 57 / Sur la déductibilité des frais de contrôle versés à la mère (Lien permanent
Régularisation fiscale en Europe par John Crombez secrétaire d’Etat belge Lien permanent
Crédit impôt recherche 2013 Lien permanent
Art 57 : le transfert d’un avoir au Luxembourg l’Aff. Arxx(CAA 19.04.13) Lien permanent
Régularisation fiscale in UK. No but or Yes but Lien permanent
Simulateurs fiscaux 2013 Lien permanent
Domicile fiscal: l’Aff. Omar Shariff CAA Versailles 11VE01556 28.12. 2012 Lien permanent
Réformes fiscales : vers l’esprit de Pompidou ?????? Lien permanent
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Suisse et Exit tax :la Suisse n'est pas un état de l'UE (CE 29.04.13) Lien permanent
Réforme du régime des plus-values mobilières des particuliers (projet) Lien permanent
Gestion normale ou anormale ? L’aff Rottapharm (CAA Paris 11.04.13) Lien permanent
Luxembourg une TUP internationale abusive??? (CAA Paris Euro Park Service, 11.04.13) Lien permanent
Evaluation des titres Lien permanent
Résidence principale détenue par une société étrangère Lien permanent
Autorité de la chose jugée : OUI mais si jugée Lien permanent
10:02 Publié dans a)Historique des tribunes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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SUISSE . La fin du secret bancaire pour les suisses aussi
Le conseil fédéral par sa ministre des finances Eveline Widmer-Schlumpf a présenté ce jeudi 30 mau 2013 un projet qui permettra au fisc suisse de pouvoir accéder aux données bancaires des contribuables suisses soupçonnés de ne pas avoir déclaré tous leurs avoirs.
Après l’avoir abandonné pour les contribuables étrangers dans le cadre de l’adaptation aux standards de l’OCDE sur l’assistance administrative en 2009, la Suisse est donc prête à renoncer au secret bancaire fiscal pour ses propres contribuables.
Le Conseil fédéral n’envisage ni amnistie fiscale ni une réduction de l’impôt anticipé à titre de mesure compensatoire. Les propositions du Conseil fédéral sont mises en consultation jusqu’au 30 septembre.
Le communique du conseil fédéral
Documents destinés à la consultation du droit pénal fiscal
Révision du droit pénal fiscal:
Unification des procédures et des moyens d’enquête
04:29 Publié dans a secrets professionnels | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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25 mai 2013
Secret bancaire:crise fiscale à Berne ?
EFI édite une lettre hebdomadaire que vous pouvez recevoir
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au cœur du choix politique stratégique
Un grave conflit interne –à effet politique structurant- vient d’éclater au sein du pouvoir fédéral suisse après le départ impromptu ce vendredi de Michel Ambuhl secrétaire d’état au département fédéral des finances et chef des négociations fiscales de la suisse avec l'étranger Ce grand commis de la Fédération était partisan de la politique dite de l’argent propre et de rubik – c'est-à-dire d’un auto contrôle de la moralité fiscale de la clientèle actuelle et future sous condition du maintien de l’anonymat.
Quant à l'autre politique,celle d’un échange automatique de renseignement,elle"parait" soutenue par la ministre grisonne Eveline Widmer-Schlumpf MAIS sous condition de totale égalité dans l’application càd dans la future concurrence financière internationale , ce qui est à mon avis la Vraie question à traiter , la lecture des détails-ceux du diable- nous montre en effet l'existence de "fuites échappatrices"considérables.(huge loophole leaks) qui risquent de trahir-pour le moins - les meilleures volontés politiques moralisatrices(!) comme la courageuse journallste iconoclaste - Mme Zaki- nous le démontre avec talent et précision ci dessous.
Les questions du double langage ou plus grave de l'inégalité de traitement dans des organisations internationales ne manqueront pas d'être posées
Nous souhaitons bonne chance et bon courage
à la future héritière de Guillaume TELL
Une nouvelle devise : tous pour tous et aucun pour soi
Ou se trouvent donc les sociétés écrans les plus opaques
La guerre totale entre les systèmes fiscaux continentaux et anglo saxons ?
par Miret Zaki BILAN CH
Cet épisode important m’a incité a relire l’histoire financière entre nos deux pays
Qui se souvient de l'affaire de la Banque commerciale de Bâle en 1932
Qui se soucie de l'affaire de la Banque Yaka qui va ressortir en octobre 2013
France Suisse ou la force du petit
Évasion fiscale, relations commerciales et financières (1940-1954)
cliquer pour acheter
Par Janick Marina Schaufelbuehl qui est elle ?
Michael Ambühl jette l’éponge! Par Yves Petignat 25 MAI 2013
Une synthèse historique par Sylvain Besson ..en 2010
Frustrée par l’échec de sa diplomatie, la France a vite recouru à des méthodes plus expéditives. Dans les années 1920, le taux d’imposition maximal dans l’Hexagone atteint 90%, et l’évasion fiscale prend des proportions alarmantes. La police sévit contre les banquiers suisses, mais ne trouve souvent, selon la formule d’un député de l’époque, que «des carnets informes, sur lesquels les titulaires de comptes ne figuraient que sous un simple numéro d’ordre». |
Tout change en 1932. Deux directeurs de la Banque commerciale de Bâle sont arrêtés à Paris, dans l’hôtel particulier où ils reçoivent leurs clients. Dans leurs carnets se trouvent 1083 noms de détenteurs de comptes, parmi lesquels des industriels, quatre parlementaires, deux évêques et une douzaine de généraux. «Faire un paiement en France est un acte de banquier (très dangereux)», conclut alors l’assemblée des banquiers privés genevois. |
L’étude de Janick Marina Schaufelbuehl porte sur les relations franco-Suisse d'un point de vue commercial et financier. Elle décrit leurs relations de profit durant la guerre, l'histoire politique de la France d'après-guerre, les raisons du triomphe international de la place financière suisse, les dessous des mouvements de capitaux et des biens industriels, le rôle des Etats-Unis.
19:31 Publié dans a secrets professionnels, Echange automatique FATCA, Suisse | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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