25 décembre 2023
FRAUDE INTERNATIONALE A LA TVA . La définition pénale de l établissement stable Cass Ch crim , 7 septembre 2022
Mr X , domicilie en France , vendait du matériel médical , principalement en France , par l intermédiaire de sa LUXCO dont il était le dirigeant et l’associe majoritaire
L’administration fiscale a déposé plainte auprès du procureur de la République pour fraude fiscale en raison de l’absence de déclaration de TVA et d’omission d’écritures en comptabilité. Elle considère que la société luxembourgeoise (LuxCo), ayant pour activité le commerce de matériel médical, disposait d’un établissement stable sur le territoire français et était, à ce titre, tenu de déposer les déclarations correspondantes.
La chambre criminelle confirme la condamnation prononcée en appel ainsi que la solidarité fiscale du dirigeant
Cour de cassation, Chambre criminelle, 7 septembre 2022, 21-85.056,
Cet arret , le premier rendu en matiere de TVA INTERNATIONALE PENALE confirme que la definition de l établissement stable TVA est , en droit ,différente de celle prévue par les traites fiscaux qui ne s’appliquent pas en TVA
Cette decison de penale fiscale vise les nombreux résidents qui vendent en France leurs produits a partir de societés offshors qu’ils controlent
Elle vise aussi les prestataires non UE qui facturent sans tva des clients communautaires non assujettis en utilisant leur filiale juridique en France mais celles-ci peuvent etre assimilées à des établissements s stables TVA de la maison mere du delaware par exemple
L’etablissement stable TVA est donc independant de la structure juridique utilisée –filiale ou succursale
Dans un arrêt récent (CJUE, 7 mai 2020, aff. C-547/18, Dong Yang Electronics) la Cour de justice de l'Union européenne a eu l'occasion de se prononcer sur la notion d'établissement stable TVA.
Cette deicison ouvre une voie royale pour poursuivre pénalement la fraude INTERNATIONALE a la tva , fraude qui par son ampleur est un fléau économique et sociale pour nos entreprises car elle détruit la concurrence et dont les poursuites administratives et pénales sont moins chronophages que les poursuites en mateire d’ IS ou d’IR
Les recommandations de la Cour des comptes pour lutter contre la fraude fiscale internationale (aout 2013)
L'ANALYSE D ATTAC SUR LA FRAUDE A LA TVA
L’administration pourra engager des poursuites pénales –hors règles du verrou de bercy – contre les dirigeants des offshores de dubail par exemple ou des sociétés mères non UE comme elle l’a fait dans l affaire JPMORGAN US avec pour objectif celui de signer une « bonne « convention d’intérêt judiciaire
La définition UE de l’établissement stable TVA
l'article 11 du règlement d'exécution (UE) n° 282/2011 du Conseil du 15 mars 2011 portant mesures d'exécution de la directive 2006/112/CE du Conseil du 28 novembre 2006 relative au système commun de taxe sur la valeur ajoutée,
Article 11 1. Pour l’application de l’article 44 de la directive 2006/112/CE, l’ «établissement stable» désigne tout établissement, autre que le siège de l’activité économique visé à l’article 10 du présent règlement, qui se caractérise par un degré suffisant de permanence et une structure appropriée, en termes de moyens humains et techniques, lui permettant de recevoir et d’utiliser les services qui sont fournis pour les besoins propres de cet établissement.
De l’établissement stable en matière de TVA sur prestations de services immatériels :
Plénière fiscale N° 420174 11 décembre 2020 conclusions CYTERMANN
Notion d'établissement stable en France en matière de TVA RM SENAT
Les critères de l'établissement stable TVA
la situation de fait
Pour caractériser l’existence d’une fraude fiscale, en raison d’un établissement stable non déclaré en France, la Cour d’appel a notamment retenu que la LuxCo réalisait 80 % de son chiffre d’affaires en France ;
- le prévenu, résident français, administrateur délégué, unique salarié et détenteur de 98 % du capital social de la LuxCo avait développé une action commerciale intensive avec de nombreux clients situés sur le territoire français ;
- les produits et matériaux commercialisés par la LuxCo étaient stockés à proximité du domicile du prévenu et non à l’adresse du siège luxembourgeois, où elle ne disposait d’aucun local de stockage ;
- le recours au service colissimo confirmait que les livraisons se faisaient aux clients français à partir du territoire français et non luxembourgeois ;
- le prévenu était désigné comme interlocuteur sur la plupart des factures émises par les sociétés du groupe et de nombreux documents étaient adressés aux clients et fournisseurs français de la LuxCo à partir du numéro de fax d’une société française du groupe ;
- la LuxCo disposait d’un compte bancaire en France, dans une ville frontalière ;
le prévenu ne parvenait pas à expliquer le fonctionnement du compte qu’il qualifiait de « compte de transfert », et qui était occulte sur le plan comptable ; et,
- les locaux du siège social, au Luxembourg, ne constituaient qu’une boite aux lettres.
Le prévenu s’est pourvu en cassation, notamment aux motifs que (i) c’est à tort que la Cour d’appel avait estimé avoir caractérisé le délit de fraude fiscale en démontrant l’existence d’un établissement stable au sens de la convention fiscale franco-luxembourgeoise du 1er avril 1958 (la Convention) alors que la notion d’établissement stable en matière de TVA diffère de celle retenue par la Convention en matière d’impôt sur le revenu et la fortune ; et (ii) en retenant la culpabilité du dirigeant au motif que la LuxCo disposait d’un établissement stable en France, la Cour d’appel s’était fondée sur des considérations de faits et de droit non prévues par l’article 1741 du CGI, qui définit et sanctionne la fraude fiscale.
Si la Cour de cassation reconnait que c’est à tort que la Cour d’appel s’est référée à la Convention, non applicable en matière de TVA, elle ne censure pas pour autant l’arrêt d’appel. En effet, elle considère que les constats des juges permettent également de caractériser l’existence d’un établissement stable au sens des normes européennes applicables en matière de TVA et, en conséquence, que c’est irrégulièrement que la LuxCo s’est abstenue de souscrire toute déclaration de TVA.
04:53 | Tags : cass ch crim, 7 septembre 2022, fraude a la tva | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
De l’établissement stable en matière de TVA sur prestations de services immatériels :Plénière fiscale N° 420174 11 décembre 2020 conclusions CYTERMANN
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L’arrêt Conversant International Ltd rendu en plénière fiscale le 11 décembre 2020 sous les conclusions de grande pédagogie technique de Mr L Cytermann n’est peut pas d’abord une décision sur l établissement stable en matière d’IS MAIS est surtout la première décision apportant une définition de l établissement stable en matière de TVA pour des services internationaux immatériels qui sont souvent la source d’une évasion fiscale importante au détriment de nos entreprises et de nos emplois.
Nous connaissons tous la définition de l établissement stable en matière d’impot sur les sociétés
En matière d'impôt sur les sociétés, le droit interne retient la notion « d'entreprise exploitée en France ».
L'exercice habituel d'une activité est caractérisé par trois critères non cumulatifs :
- L'exploitation d'un établissement en France ;
- La réalisation en France d'opérations par l'intermédiaire d'un représentant dépendant ;
- La réalisation d'opérations formant un cycle commercial complet.
Mais qu’en est il en matière de TVA ?
En application des règles générales prévues par l 'UE et reprises par l'article 259 du CGI, le lieu des prestations de services est réputé se situer en France :
- lorsque lorsque le preneur est un assujetti agissant en tant que tel établi ou domicilié en France ;
- lorsque le preneur est une personne non assujettie et que le prestataire est établi ou domicilié en France.
Dans certains cas, ces règles générales sont écartées afin de mieux tenir compte du principe d'une imposition sur le lieu de consommation effective des services. Ces dérogations figurent à l'article 259 A du CGI, à l'article 259 B du CGI, à l'article 259 C du CGI et à l'article 259 D du CGI.
Le conseil d état , suivant les conclusions pédagogiques de L. Cytermann , nous apporte un premier début de réflexion sur cette question difficile d’ analyse mais très importante pour nos budgets nationaux et pour une saine concurrence non destructrice d’emplois dans le cadre de la délocalisation des prestations de services notamment informatiques
Plénière fiscale N° 420174 11 décembre 2020
Ministre de l’action et des comptes publicsc/ Société Conversant International Ltd
LES CONCLUSIONS LIBRES DE LAURENT CYTERMANN
Laurent Cytermann a développé une analyse complète sur cette nouvelle définition de l’ES en matière de TVA dans ses conclusions ( cf page 19 et s) , il nous précise qu’alors qu’aucune condition d’autonomie n’est requise pour caractériser un établissement stable au sens des conventions fiscales bilatérales, cette notion joue un rôle central pour la TVA et elle se caractérise par la réunion de moyens humains et er techniques suffisants pour fournir une prestation, jusqu’au 1 janvier 2010, ou la recevoir et l’utiliser, depuis cette date.
Une seconde différence tient à ce que l’analyse se centre sur la prestation de services et non sur la relation entre la société française et la société étrangère comme en matière d’IS. Comme l’indiquent les commentaires OCDE, « le traitement en vertu de la TVA n’est pas en lui-même pertinent aux fins de l’interprétation et de l’application de la définition d’établissement stable dans la Convention » (commentaires sur l’article 5, §5).
La manière dont il convient de combiner le critère du siège et celui de l’établissement stable pour déterminer le lieu d’une prestation de services a été fixée par la jurisprudence Berkholz de la CJCE (4 juillet 1985, C-168/84), sur la base de dispositions de la 6 directive à la rédaction identique au texte actuel. Cette jurisprudence s’énonce en deux temps -
D’une part, « il appartient aux autorités fiscales de chaque état membre de déterminer (…) quel est pour une prestation de service déterminée, le point de rattachement le plus utile du point de vue fiscal (…) l’endroit où le prestataire a établi le siège de son activité économique apparaissant, à égard, comme un point de rattachement prioritaire, en ce sens que la prise en considération d’un autre établissement à partir duquel la PS est rendue ne présente un intérêt que dans le cas où le rattachement au siège ne conduit pas à une solution rationnelle du point de vue fiscal ou créé un conflit avec un autre EM » ;
D’autre part, « le rattachement d’une PS à un établissement autre que le siège n’entre en ligne de compte que si cet établissement présente une consistance minimale, par la réunion permanente des moyens humains et techniques nécessaires à des PS déterminées »
En matière de TVA, la notion d'établissement stable ne vaut que pour les prestations de services et présente les caractéristiques suivantes :
- Degré suffisant de permanence ;
- Capacité de la structure au plan humain et technique à rendre possible, selon le cas, la fourniture ou l'utilisation d'un service
Dans ses conclusions, Laurent Cytermann nous rappelle "qu’en droit fiscal international, la capacité d’un Etat d’imposer dépend d’un lien de rattachement entre la matière imposable et son territoire. Il existe plusieurs manières de définir ce lien mais la notion prédominante est celle de l’établissement stable, tant pour l’impôt sur les sociétés que pour la TVA. Selon l’article 7.1 de la convention modèle de l’OCDE, « les bénéfices d’une entreprise d’un Etat contractant ne sont imposables que dans cet Etat, à moins que l’entreprise n’exerce son activité dans l’autre Etat contractant par l’intermédiaire d’un établissement stable qui y est situé ».
En matière de TVA, l’établissement stable est un critère alternatif à celui du siège pour déterminer le lieu d’une prestation de services. Nous reviendrons en détail sur ces notions mais en première analyse, elles traduisent l’idée que l’imposition par un Etat d’une entreprise qui n’y a pas son siège requiert une présence physique pérenne de celle-ci sur son territoire.
Or, lorsque prestation de services est fournie en ligne,
cette présence physique n’est pas nécessaire,
la transaction pouvant être conclue sans intermédiaire présent
sur le territoire de consommation.
TVA : quels sont les changements à venir ?
Par José-Manuel Moreno et Laurent Poigt, avocats associés,
Les Principes directeurs internationaux pour la TVA/TPS (OCDE)
Quel sera donc l’Etat d imposition
au sens du 259 B CGI ????
TVA : quels sont les changements à venir ?
Par José-Manuel Moreno et Laurent Poigt, avocats associés,
Note EFI mais quelles reformes pour le e.commerce services ??
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20 décembre 2023
AFF VIVENDI/ Requalification de titre de placement en titre de participation ?? (CAA Paris 13/12/23°
Conference Fouquet (2014)
sur la lancinante question des titres de participation
A l'issue de plusieurs vérifications de la comptabilité de la société Vivendi portant sur les exercices 2006 à 2012, l'administration fiscale a procédé à des rehaussements, en base, d'un montant global de 2 401 602 058 euros au titre des exercices 2008 à 2011, résultant de la remise en cause des provisions pour dépréciation et des moins-values à court terme relatives aux titres de la société NBCU, alors inscrits au bilan de la requérante comme titres de placement, à la suite de la requalification de ces titres par le service en titres de participation
Définition des titres de participation et des titres de placement (BOFIP 2017)
Modifié en 2017 grâce à vivendi
VIVENDI / Un magicien de la fiscalité (CE 29.05.17)
VIVENDI avait demandé et obtenu l’annulation r excès de pouvoir du §270 du BOFIP DE 2012 BOI-BIC-PVMV-30-10-20120912, (modifié le 3 mai 2017)
§270 ANNULE Dès lors que les titres ouvrent droit au régime des sociétés mères et que la société mère détient au moins 5 % des droits de vote de la société émettrice, l'inscription dans un compte titres de participation ou à une subdivision spéciale d'un autre compte du bilan correspondant à leur qualification comptable constitue une présomption irréfragable qui matérialise une décision de l'entreprise, opposable à celle-ci comme à l'administration.
Le conseil d état donne raison à vivendi
Niche fiscale ???
Titre de participation et autocontrôle (CE 20/10/16 Cnie Cambodge-Bolloré)
La CAA de Paris a bien appliquer cet JP ET vient de confirmer ce redressement
CAA de PARIS, 7ème chambre, 13/12/2023, 22PA00602
POUR LA COUR
. Pour estimer, au contraire, que les titres NBCU en cause revêtent la nature de titres de participation et non celle de titres de placement, catégorie dans laquelle la société Vivendi a reclassé les titres en cause le 24 juin 2008, l'administration cite les déclarations faites dès 2003 par le président-directeur général de la requérante, selon lesquelles : " NBC Universal est une alliance bénéfique pour Vivendi Universal. Cet accord s'est construit dans un partenariat durable ", relève que, dès l'acquisition de ces titres en 2004, la requérante a appliqué aux remontées de dividendes attachés aux titres NBCU le régime des sociétés mères, qui est conditionné à un engagement de conserver les titres durant au moins deux ans, que les dates de cession des titres en cause, initialement prévues entre 2006 et 2011, ont été repoussées jusqu'à 2016 à la faveur de réaménagements dudit accord, que la méthode de consolidation des titres par mise en équivalence, utilisée par la société Vivendi, est prescrite par le code de commerce pour les entreprises sur lesquelles est exercée une " influence notable ", laquelle est présumée lorsque la société mère dispose, directement ou indirectement, d'une fraction au moins égale à 20 % des droits de vote, ce qui est le cas de la requérante, qui détient en outre trois sièges sur quinze au conseil d'administration de la société NBCU, permettant ainsi à l'intéressée de participer effectivement à la gestion de NBCU grâce notamment aux droits de représentation, d'information et d'approbation qui en découlent et au pouvoir de s'opposer à toute opération entraînant une dilution de sa participation. Le service fait en outre valoir que la société requérante s'est comportée en actionnaire actif en participant, en 2007 et en 2008, à des augmentations de capital afin de maintenir son taux de participation au sein de la société NBCU.
.
La cour rappelle
- Les titres qui revêtent, sur le plan comptable, le caractère de titres de participation sont nécessairement soumis au régime des plus-values et moins-values à long terme, que ces titres ouvrent droit ou non au régime des sociétés mères.
Il en résulte qu'une inscription de ces titres en comptabilité dans un compte de titres de participation, qui est commandée par le respect de la réglementation comptable à laquelle se réfère la loi fiscale, ne matérialise aucune décision de gestion de l'entreprise. Une telle écriture comptable peut, si la qualification de titres de participation retenue s'avère erronée, être corrigée tant à l'initiative de l'administration que, sous réserve que cette erreur ne revête pas un caractère délibéré, de l'entreprise.
Les titres de participation sont ceux dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'entreprise, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle. Une telle utilité, qui ne saurait se réduire à l'influence ou au contrôle de la société émettrice des titres, peut également être caractérisée si les conditions d'achat des titres en cause révèlent, au moment de l'acquisition, l'intention de l'acquéreur de créer un lien durable avec la société émettrice et que cette acquisition, notamment par les prérogatives juridiques qu'elle confère à l'acquéreur, contribue de façon significative à l'exercice de son activité.
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13 décembre 2023
CUM CUM les conclusions de ROMAIN VICTOR sur CE 8 NOVEMBRE 23
On connaissait les scandales financiers de LuxLeaks, Panama Papers … En matière d' évasion et de fraude fiscale, il faudra désormais retenir les noms «CumCum» et «CumEx».
Un « hold-up » de 55, 2 milliards d'euros réalisé en Allemagne, en France, en Espagne, Italie, aux Pays-Bas, au Danemark, en Belgique, en Autriche, en Finlande, en Norvège ou encore en Suisse. Une enquête, menée conjointement par 19 médias dont Le Monde, a révélé que des pratiques mêlant évasion et fraude fiscale étaient bien rodées chez certains investisseur
« CumEx Files » : l’histoire secrète du casse fiscal du siècle !!!!
Le système dit CUM CUM est un procèdé présenté comme optimisation fiscale, mis au point par les banques notamment européennes depuis des années. celles-ci cèdent les actions de leurs clients avant le paiement des dividendes qui sont donc compris dans le prix ce qui évite d’une part la retenue a la source dans l etat de la source et éventuellement l imposition de ceux-ci dans leur état de résidence et d’autre part mais éventuellement l imposition des plus values dans l etat de residence puis quelques jours apres la distribution elles rachètent les titres à meilleurs prix car apres détachement du dividendes
Comme le précise ROMAIN VICTOR dans ses conclusions (p10)
LES CONCLUSIONS DE ROMAIN VICTOR
Un véritable cours de fiscalité tant au niveau juridique que d’opportunités budgétaires
L‘idée est simple : intercaler. entre la société française cotée et son actionnaire ion- résident. un bénéficiaire résident. appelé à percevoir le dividende distribué pur cette société et à le reverser à l“actionnaire non-résident. sous déduction d’une commission,
Au lieu de recevoir 100 de divideude brut - 15 de retenue à lo source. soit 85. l'actionnaire nson-résident reçoit qile1que chose comme 100 - 5 de commission. soit 95. la banque conseil conservant 5 en guise de rémunération,
La retenue à la source est éludée et son montant est partagé entre euhe l'actionnaire non- résident et la banque résidente qui lui a apporté son concours. seule ou avec l'aide d'un tiers.Tout le monde y gagne. sauf l'Etat — et la morale.
L’intérêt des banques est aussi de recevoir une double commission ; sur la cession et sur le rachat d’où la dénomination CUM CUM
En septembre 21 ; le PNF a ouvert 5 enquetes preliminaires
Des perquisitions ont été menées dans cinq établissements bancaires et financiers à Paris et dans le quartier de La Défense, mardi 28 mars, dans le cadre de cinq enquêtes ouvertes en 2021 sur des soupçons de fraude fiscale aggravée le comunique du PNF
plusieurs banques ont dejà signé des convnetion judiciaire
Crédit agricole signe un accord avec le fisc français et évite la perquisition
En décembre 2022 L'avocat allemand Hanno Berger, accusé d'être l'architecte du vaste scandale de fraude fiscale.a été jugé coupable d’évasion fiscale aggravée par le tribunal de Bonn. C’est la plus lourde condamnation à ce jour dans cette affaire aux multiples ramifications
L’administration fiscale a engagé plusieurs enquetes et pour prevenir cette evasion a publié plusieurs rescrits en fevrier 23 comme l ont analysé Hélène Alston et Thomas Le Frêche notamment sur L’obligation de prélèvement de la retenue à la source prévue à l’article 119 bis, 2 du CGI sur les dividendes dont le bénéficiaire effectif est un non-résident
BOI-RPPM-RCM-30-30-10-10, n° 1, 15 février 2023)
Dans le cadre d’un recours pour excès de pouvoir, le Conseil d’Etat vient annuler ces rescrits
Conseil d'État N° 4725873ème, 8ème, 9ème et 10ème chambres réunies 8 décembre 2023
et juger que
la Fédération bancaire française est fondée à demander l'annulation des paragraphes 1, dernière phrase, et 5 des commentaires administratifs publiés le 15 février 2023 au bulletin officiel des finances publiques-Impôts sous la références BOI-RPPM-RCM-30-30-10-10, ainsi que celle des commentaires administratifs publiés sous les références BOI-RES-RPPM-000122 et BOI-RES-RPPM-000123 sur la motivation suivante
en dehors des situations prévues par l'article 119 bis A du code général des impôts, l'administration fiscale ne peut, sauf à mettre en œuvre la procédure de répression des abus de droit prévue par l'article L. 64 du livre des procédures fiscales, écarter comme ne lui étant pas opposable l'interposition, entre l'établissement payeur et la personne non résidente qu'elle regarde comme le bénéficiaire effectif des revenus en cause, d'une personne résidente titulaire du droit de percevoir des distributions.
Le paragraphe 5 des mêmes commentaires ainsi que ceux publiés sous les références BOI-RES-RPPM-000122 et BOI-RES-RPPM-000123, qui ont pour seul objet de préciser les énonciations dont il vient d'être dit qu'elles ajoutent à la loi, ne peuvent qu'être annulés par voie de conséquence.
CEPENDANT comme le precise Romain VICTOR
LES CONCLUSIONS DE ROMAIN VICTOR
il nous semble que le parquet national financier conserve° un atout supplémentaire compte tenu des possibilités que lui offre l'infraction de blanchiment (aggravé) de fraude fiscale“.
Comme le rappelle inlassablement la Cour de cassation le délit de blanchiment est — depuis l996 — une infraction « générale, distincte el autonome ›
10:55 | Tags : cum cum les conclusions de romain victor sur ce 8 novembre 23 | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
11 décembre 2023
Un ruling fiscal national peut il etre une aide d état interdite par l UE (aff ENGIE CJUE 5/12/23 CONC Kokkot 5 MAI 2023
La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), dans un arrêt rendu mardi 5 décembre (affaires jointes C-451/21 P et C-454/21 P), a annulé l'arrêt du Tribunal de l'UE de mai 2021 (affaires jointes T-516/18 et T-525/18 - EUROPE B12719A15) ayant confirmé la décision de la Commission européenne de juin 2018 selon laquelle les rescrits fiscaux ('tax rulings') accordés par le Luxembourg à Engie en 2008 et 2014 étaient des aides d'État incompatibles avec le marché intérieur
Grand-Duché de Luxembourg e.a.
Arrêt de la Cour (grande chambre) du 5 décembre 2023
CONCLUSIONS DE L’AVOCATE GÉNÉRALE
Les rulings étaient un des accords qui, dans les pays de l’Union européenne, étaient les mieux protégés .
Les États et les entreprises négociaient d'abord des regles d'assiette t et divers aménagements, dans le plus grand secret.
Certaines organisations professionnelles se sont opposés a cette pratique cat celle ci ci mettait en cause l assiette de la participation aux resultats , assise sur le resultat tiscal
Depuis le 1er janvier 2017, les États membres sont tenus d’échanger les rulings transfrontaliers. Ilva falloir faire évoluer les pratiques. Nous entrons dans une nouvelle époque
La directive dite « DAC 3 » du 8 décembre 2015 impose un échange automatique sur les rulings accordés à des entreprises pour le traitement fiscal d’opérations transfrontalières.
Mise en œuvre de la directive « ruling » n° 2015/2376 du 8 décembre 2015
RAPPORT D’INFORMATION
sur le bilan de la lutte contre les montages transfrontaliers
PAR Mme Émilie CARIOU et M. Pierre CORDIER
LA QUESTION POSEE A LA CJUE EST DONC DE SAVOIR SI CES RULINGS SONT DES AIDES D ETAT INTERDITE PAR LE TRAITE UE
EN CLAIR UN ETAT MEMBRE PEUT IL AVANTAGER UNE ENTREPRISE AU DETRIMENT DE SES CONCURRENTES
Fiscalité et aides d’état : la position de Bruxelles
Le Recueil des règles en vigueur en matière d'aides d'Etat.
La CJUE va donner sa position dans deux affaires concernant des rulings donnes par l administration fiscale du Luxembourg notamment à AMAZON ET A ENGIE
Nous faisons un rappel sur Des affaires anterieures , Apple, FIAT
POUR ENGIE
La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), dans un arrêt rendu mardi 5 décembre (affaires jointes C-451/21 P et C-454/21 P), a annulé l'arrêt du Tribunal de l'UE de mai 2021 (affaires jointes T-516/18 et T-525/18 - EUROPE B12719A15) ayant confirmé la décision de la Commission européenne de juin 2018 selon laquelle les rescrits fiscaux ('tax rulings') accordés par le Luxembourg à Engie en 2008 et 2014 étaient des aides d'État incompatibles avec le marché intérieur
Grand-Duché de Luxembourg e.a.
Arrêt de la Cour (grande chambre) du 5 décembre 2023
CONCLUSIONS DE L’AVOCATE GÉNÉRALE
Entre 2008 et 2014, les autorités fiscales luxembourgeoises ont adopté deux séries de décisions fiscales anticipatives ( DFA ou tax rulings) dans le cadre de montages sociétaires et financiers relatifs à des transferts d’activités entre des sociétés du groupe Engie, résidant toutes au Luxembourg.
Sur le plan fiscal, en vertu des DFA, seule la filiale est imposée sur une marge convenue avec l’administration fiscale luxembourgeoise. Après avoir demandé des renseignements aux autorités luxembourgeoises sur ces DFA, la Commission avait ouvert une procédure formelle d’examen à l’issue de laquelle elle a constaté qu’il découle des montages validés par l’administration fiscale que la quasi-totalité des bénéfices réalisés par les filiales établies au Luxembourg n’ont pas été imposés.
En conséquence, dans une décision adoptée en 2018, la commission a conclu que ces DFA constituaient des aides d’État incompatibles avec le marché intérieur et illégales, qui devaient être récupérées par les autorités luxembourgeoises auprès de leurs bénéficiaires. (la decision de la commusion est publiée avec les motivations infine)
ARRÊT DU TRIBUNAL (deuxième chambre élargie) 12 mai 2021 (*)
Tax rulings accordés par le Luxembourg aux sociétés du groupe Engie :
L affaire ENGIE est venue en audience de la cjue le 5 mai 2023 En juin 2018, l’exécutif européen avait ordonné au Luxembourg de récupérer 120 millions d’euros auprès d’Engie, mettant en cause des montages financiers douteux ayant permis à l’énergéticien français d’échapper à l’impôt sur 99% des bénéfices générés par deux de ses filiales sises au Grand-Duché
Mais les conclusions de Mme KOKOT diffusées le 5 mai<sont favorables q
au maintien du ruling et donc contraire a celles de la commission
CONCLUSIONS DE L'AVOCAT GÉNÉRAL KOKOTT livré le 4 mai 2023 ( 1
Eu égard à ce qui précède, je propose, dans l'affaire C‑454/21 P, à ce qu'il plaise à la Cour :
(1) annuler l'arrêt du Tribunal du 12 mai 2021, Luxembourg e.a./Commission ( T‑516/18 et T‑525/18, EU:T:2021:251) ;
(2) annuler la décision (UE) 2019/421 de la Commission du 20 juin 2018 relative à l'aide d'État SA.44888 (2016/C) (ex 2016/NN) mise à exécution par le Luxembourg en faveur d'ENGIE (JO 2019 L 78, p. 1) ;
3) condamner la Commission européenne à supporter ses propres dépens ainsi qu'aux dépens exposés par Engie Global LNG Holding Sàrl, Engie Invest International SA et Engie SA dans les deux instances ; condamner l'Irlande à supporter ses propres dépens afférents aux deux procédures.
Position de la commission
Le communiqué de presse du ministère des Finances luxembourgeois
La décision publiée par la Commission européenne le 5 janvier 2017 PDF
la Commission considère, que le Grand-Duché de Luxembourg a, par l’intermédiaire de son administration fiscale, octroyé, en violation de l’article 107, paragraphe 1, et de l’article 108, paragraphe 3, TFUE, un avantage sélectif à une entité qui comprend, l’ensemble des sociétés du groupe Engie appréhendées comme une même unité économique.Sans remettre en cause la légalité, en vertu du droit fiscal luxembourgeois, de l’ensemble de la structure de financement mise en place par le groupe Engie pour le transfert des deux secteurs d’activités, la Commission conteste les effets concrets de cette structure sur l’impôt total dû par ce groupe, le fait étant que, en substance, la quasi-totalité des bénéfices réalisés par les filiales au Luxembourg ne sont, en réalité, pas imposés
Les questions etaient notamment de savoir
Sur l’absence de justification
Aux considérants 285 à 287 de la décision attaquée, la Commission a relevé que, le Grand-Duché de Luxembourg n’ayant avancé aucune justification au traitement favorable avalisé par les DFA en cause, elle devait en conclure que ledit traitement ne pouvait pas être justifié par l’économie générale du système fiscal luxembourgeois. En tout état de cause, elle a observé qu’une justification hypothétique fondée sur la prévention de la double imposition économique ne pouvait, en substance, être retenue.
Sur la distorsion de concurrence
La Commission a précisé, au considérant 160 de la décision attaquée, que, dans la mesure où le groupe Engie exerçait ses activités dans les secteurs de l’électricité, du gaz naturel et du gaz naturel liquéfié, des services d’efficacité énergétique et sur d’autres marchés connexes dans plusieurs États membres, le traitement fiscal accordé sur la base des DFA en cause avait soulagé ledit groupe d’une charge fiscale qu’il aurait dû normalement supporter dans le cadre de la gestion courante de ses activités. En renforçant la situation du groupe Engie, les DFA en cause auraient faussé ou menacé de fausser la concurrence.
Sur le bénéficiaire de l’aide
Aux considérants 314 à 318 de la décision attaquée, la Commission a considéré que l’avantage sélectif dont bénéficiait le groupe Engie au niveau des sociétés holdings concernées avait également profité à l’ensemble des sociétés du groupe Engie, en ce qu’il avait procuré des ressources financières supplémentaires au groupe tout entier. Bien que ledit groupe soit organisé en différentes personnes morales et que les DFA en cause aient concerné le traitement fiscal d’entités distinctes, il devait être, selon la Commission, considéré comme une unité économique, à savoir comme une seule et même entreprise, bénéficiant d’une aide d’État.
LES AUTRES AFFAIRES EN COURS OU JUGEES
POUR AMAZON ( en instance devant la CJUE)
Absence d’avantage sélectif au profit d’une filiale luxembourgeoise du groupe Amazon :
Arrêt dans les affaires T-816/17
Luxembourg/Commission et T-318/18 Amazon EU Sàrl et Amazon.com,Inc./Commission
FF FIAT CHRISLER
Luxembourg et Fiat Chrysler Finance Europe/Commission (affaires jointes T-755/15 et T-759/15)
CONCLUSIONS DE L’AVOCAT GÉNÉRAL 4M. PRIIT PIKAMÄE
https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/apple-la-jus...
AFF APPLE maintien d un ruliNg fiscal irlandais
Le Tribunal de l'Union européenne a donné raison au géant américain. Il invalide la décision de 2016 de la Commission européenne, condamnant Apple à rembourser 13 milliards d'impôts impayés à l'Irlande
Cette affaire a été portée devant la cjue mais a été cloturée disretement
09:30 | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
09 décembre 2023
LA CEDH EN FORT CONFLIT AVEC LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL ( CEDH 7/12/23)
La CEDH vient de rendre une decision en totale contradiction avec celle du CONSEIL CONSTITUTIONNEL du 23 JUILLET 2010 MAIS surtout elle ordonne a la France de rembourser les impots trop versés
QUELLE VA ETRE LA POSITION DU MINISTRE
ORONNATEUR PRINCIPAL ??
Force obligatoire et exécution des arrêts de la CEDH
Depuis 2006 les résultats des activites non salariées professionnelles ou non subissent une majoration de 25% si elles ne sont pas adhérentes d'un centre de gestion agréé, d'une association agréée
Cette majoration a été diminuée depuis 2018 pour etre supprimée en 2023
Le conseil constitutionnel avait juge conforme à la constitution ce texte legislatif
Décision n° 2010-16 QPC du 23 juillet 2010
Toutefois un contribuable mecontent a entamé une nouvelle procedure et à la suite d’une longue procédure administrative , le conseil d etat rejeta sa demande
Considérant que, comme l'a jugé la cour, la majoration de 25 % prévue par le 7 de l'article 158 du code général des impôts, dont l'objet est rappelé au point 2, ne résulte ni d'une accusation en matière pénale ni d'une contestation portant sur des droits et obligations de caractère civil et n'institue ni une incrimination, ni une peine, ni une sanction ; qu'il suit de là qu'en jugeant que M. A...ne pouvait pas utilement se prévaloir, à l'encontre de ces dispositions, des stipulations de l'article 6 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales, la cour n'a pas commis d'erreur de droit ;
Conseil d'État N° 366457 9ème / 10ème CR 9 novembre 2015
i l saisi alors la CEDH qui accepta sa requete et a rendu sa decision le 7 decembre
CEDH 7 décembre 2023 affaire Waldner c. France, (Requête no 26604/16)
Qui declare contraire le texte à l article 1 du prococole et surtout condamne la France à rembourser les impots trop payés
Guide sur l'article 1 du Protocole no 1
00PAR CES MOTIFS, LA COUR, À L’UNANIMITÉ,
- Déclare le grief concernant l’article 1 du Protocole no 1 recevable ;
Dit qu’il y a eu violation de l’article 1 du Protocole no 1 sur la période d’imposition allant de 2006 à 2011 ;
Protocole n° 1 à la Convention européenne des droits de l' ...Dit
- a)que l’État défendeur doit verser au requérant, dans un délai de trois mois à compter de la date à laquelle l’arrêt sera devenu définitif conformément à l’article44 2 de la Convention, les sommes suivantes :
- 49118 EUR (quarante-neuf mille cent dix-huit euros), plus tout montant pouvant être dû sur cette somme par le requérant à titre d’impôt, pour dommage matériel;
- 13854 EUR (treize mille huit cent cinquante-quatre euros), plus tout montant pouvant être dû sur cette somme par le requérant à titre d’impôt, pour frais et dépens ;
- b)qu’à compter de l’expiration dudit délai et jusqu’au versement, ces montants seront à majorer d’un intérêt simple à un taux égal à celui de la facilité de prêt marginal de la Banque centrale européenne applicable pendant cette période, augmenté de trois points de pourcentage;
15:38 | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
01 décembre 2023
fiscalité des successions et des donations internationales PATRICK MICHAUD
la fiscalité des successions et des donations internationales
LES RÉGLES CIVILES ET FISCALES
Patrick Michaud, avocat
24 rue de Madrid Paris 75008
Tel 00 33 (0)6 07 269 708
Le droit civil successoral ne règle pas l’aspect de l’imposition de la succession
Cette question relève du droit fiscal, qui ne peut pas être choisi et qui n’est pas partie du règlement européen
Il s’agit de l application du principe de l’indépendance du droit fiscal
Conventions fiscales en matière de succession et de donation internationales
ATTENTION la residence fiscale successorale n'est pas le meme que la residence fiscale prevue dans les traites d'impot sur le revenu
Non résidents : domicile et résidence fiscale un guide pratique
Simulateur des droits de succession
Droits de succession : calcul, montant et simulateur -
En France, l’imposition de la succession dépend du lieu de résidence fiscale du défunt ou de l’héritier. ainsi que le lieu de situation des actifs, meuble ou immeubles
La définition du domicile fiscal successoral est régit soit par le droit interne soit par un traite spécialement négocié pour les successions .les traites concernant l imposition des revenus ne peuvent donc pas définir un domicile fiscal successoral sauf rares exceptions
Par exemple, une succession soumise au droit suisse ,pays sans convention fiscale successorale, reste donc imposable en France, dès lors que l’héritier ou la personne décédée réside fiscalement en France. au sens de l’article 4B du CGI
Une succession peut donc être soumise au droit civil du lieu de résidence civile au jour du deces , au droit de l imposition sur le revenu au lieu de sa résidence conventionnelle ET au droit fiscal interne pour les impôts de succession à défaut de convention fiscale successorale
les droits de succession et de donation sur la transmission des entreprises familiales
SUCCESSIONS et DONATIONS INTERNATIONALES
LES REGLES CIVILES ET FISCALES
pour lire et imprimer cliquez
Quel est l’Etat du Lieu d’ouverture de la succession. 2
Le droit interne français. 2
Le droit européen. 2
Les incidences civiles du droit ou des droits applicables. 3
Fiscalité des successions franco-suisses analysée par l’ ambassade suisse en France. 3
Régime matrimonial et conséquences fiscales. 3
Les Incidences fiscales. 3
Droits de succession 2019 : calcul, montant et simulateur - JDN.. 3
Droits de succession et de donation :les formalités. 3
Les trois critères de l imposition aux droits de mutation à titre gratuit : 4
Comparaison des droits de succession. 4
Le droit des successions dans six états d’europe france · espagne · portugal italie · angleterre · allemagne 4
Le modèle OCDE (1982) de convention sur les successions. 4
Les conventions fiscales francaises sur les successions. 4
Définition du domicile fiscal en matière de succession internationale. 4
BOFIP - Territorialité de l'impôt 5
20:25 | Tags : fiscalité des successions et donations internationales | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
30 novembre 2023
HOW TO INVEST IN REAL ESTATE IN FRANCE BY A NON RESIDENT / PATRICK MICHAUD
Real estate is subject to a large range of taxes in France during acquisition with registration fees, annually with property tax, wealth tax and income tax or capital gains tax. *
You musy be be very concern with the questions of inheritance taxes ;the definition of your residence can be different for income tax ans inheritance tax:ie you canbe a non resident in france for income BUT resident fot inheritances taxes
For these reasons it is essential, before an acquisition, to pay particular attention to how the purchase should be structured.
I can give informations to your legal advisor
The choice of form and financing is very wide.
your investment can be made-in your own name with or not your wife or husband-through a French company, such as a societe civile immobiliere -in my opinion the best way, or- a foreign company or a trust
about the tax implications.
France, like almost all other countries, imposes total transparency on the final beneficiaries, both fiscally and financially.In particular, banks and notaries have a strong duty of vigilance regarding the origin of funds and the beneficial owner of the property.It is no longer possible to make an investment without disclosing the identity of the final owners
- Tax obligations for non-residents renting out unfurnished accommodations
- Tax obligations for non-residents renting out furnished accommodations
- As a non-resident who receives income from real property, is this property income or business income, and how do I declare it ?
- As a non-resident, am I liable for social security contributions and the social levy ?
- I am a non-resident and my appeal in respect of DREYER case law (social levies) has not been processed
- Are non-residents liable for local taxes ?
- Property wealth tax (IFI) for non-residents who own property in France and/or abroad
- Selling property : tax arrangements and rate
18:24 | Tags : .acquisition of real estate in france how to do how to invest in | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
Apport d’un usufruit temporaire de titre d’une SCI à l’IR à une société holding à l’IS et abus de droit (CAA LYON
Patrick MICHAUD , avocat
24 rue de MADRID 75008 tel 0607269708
patrickmichaud@orange.fr
La CAA Lyon vient de confirmer que l apport d’un usufruit temporaire à une sci imposée à l IS pouvait etre un abus de droit
N°CAA LYON, 9 FÉVR. 2023, N° 21LY01699
(pourvoi en cours)
Au regard de l'ensemble de ces éléments, l'administration était fondée à considérer que la SC Holding Agichar était dénuée de substance économique et que sa création ne répondait pas à un motif économique, financier ou patrimonial. L'administration apporte ainsi la preuve qui lui incombe que la création et l'interposition de la SC Holding Agichar présentaient un caractère artificiel et que ce montage a été réalisé dans le but exclusif de permettre à M. D... A... d'éluder le paiement de l'impôt dont il aurait été personnellement redevable en fonction de sa quote-part détenue dans la SCI Serre de Brujas sur les revenus fonciers perçus et de permettre à la SC Holding Agichar, soumise à l'impôt sur les sociétés, de déduire de ses charges des amortissements
Elle confirme les 17 avis rendus par le comite des abus de droit en 2019 dans d’autres affaires
les trois procédures d'abus de droit fiscal .
les 3 BOFIP au 31/01/20)/
La cession temporaire d usufruit peut être un abus de droit :les 17 avis du comite des abus de droit
APPORT CESSION ABUSIF. AGGRAVATION DE LA RESPONSABILITE CIVILE DU CONSEIL
( CA PARIS 05 AVRIL 23 °
RESPONSABILITE PENALE D’UNE BANQUE QUI A FINANCE
UNE OPERATION D ABUS DE DROIT
09:26 | Tags : usufruit temporaire et abus de droit | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
26 novembre 2023
Prix de transfert : mise à jour de la doctrine (22-11-23)
patrickmichaud@orange.fr
L’OCDE ayant mis à jour son guide sur les principes applicables en matière de prix de transfert à l'intention des entreprises multinationales et des administrations fiscales
L’administration francaise a mise à jour (22 :11 :2023)
Guide des prix de transfert à l'usage des PME ,
Des précisions doctrinales sont apportées sur les principes de détermination des prix de transfert.
- Principes
- Définition
- Lien entre les prix de transfert et la fiscalité
- Prix de pleine concurrence
- Vérification de la conformité du prix de transfert au principe de pleine concurrence
Les prix de transfert constituent un sujet important lors d’une vérification de comptabilité. L’administration doit, en effet, s’assurer que le résultat déclaré en France par l’entreprise contrôlée correspond aux activités déployées sur le territoire national conformément au principe de pleine concurrence.
En droit interne, l’article 57 du code général des impôts (CGI) permet à l’administration de s’assurer du respect de ce principe et de rectifier les résultats déclarés lorsque des bénéfices ont été indirectement transférés à l’étranger, soit par voie de majoration ou de diminution des prix d’achat ou de vente, soit par tout autre moyen.
Ce texte est conforme à l’article 9 du Modèle de Convention fiscale
Obligation déclarative en matière de prix de transfert
Obligation documentaire permettant le contrôle des prix de transfert
Contrôle et procédure de remise en cause des prix de transfert
15:39 | Tags : prix de transfert :mise a jour fiscale | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
Contentieux du recouvrement et déclaration des droits de l Homme de 1789 (CE 15.11.23)
patrickmichaud@orange.fr
Les décisions en matière de recouvrement sont peu nombreuses
Le conseil d 'état vient de rendre un arrêt en faisant application de la declarations des droits de l Homme de 1789 qui a valeur constitutionnelle
La primauté des droits de l Homme sur les règles de Bruxelles
( CE assemblée 21 AVRIL 21 Conc LALLET
LA NOUVELLE RESPONSABILITE DES COMPTABLES PUBLICS
l'administration fiscale avait notifié à Mme A... le 11 juillet 2023 une saisie administrative à tiers détenteur auprès de Pôle emploi afin d'obtenir le paiement de la somme de 1 016 euros correspondant à des reliquats de cotisations de taxe d'habitation de l'année 2007 et d'impôt sur le revenu de 2006.
En application de l'article L. 281 du livre des procédures fiscales, Mme A... a contesté l'obligation de payer ces sommes par une réclamation adressée au service des impôts de Fréjus le 25 juillet 2023, demeurée sans réponse, puis saisi le juge des référés du tribunal administratif de Toulon, sur le fondement de l'article L. 521-2 du code de justice administrative, d'une demande tendant à la suspension de l'exécution de cette saisie administrative à tiers détenteur et à la restitution des sommes d'ores et déjà prélevées. Par l'ordonnance du 13 octobre 2023 dont Mme A... relève appel devant le juge des référés du Conseil d'Etat, le juge des référés du tribunal administratif de Toulon aayant rejeté sa demande.
ET CE ALORS MEME QUE
la CAA de Marseille avait par un arrêt n° 19MA03350 du 20 avril 2021 devenu définitif a déchargé Mme A... de l'obligation de payer les sommes mentionnées dans ces mises en demeure en raison de la prescription de l'action en recouvrement
Conseil d'État N° 488864 15 novembre 2023
Sur l'atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale
qu'en émettant à l'encontre de la contribuable l'avis de saisie administrative à tiers détenteur en litige en vue du recouvrement de ces mêmes sommes, l'administration fiscale a porté une atteinte grave et manifestement illégale au droit pour un propriétaire de disposer librement de ses biens
l’application de la déclaration des droits de l homme est expressément prévu par l administration dans son BOFIP du 19.08.2020
Le recouvrement des créances fiscales contribue, au même titre que les opérations d'assiette et de contrôle, au respect du principe d'égalité devant l'impôt (Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, art.13).
11:29 | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
25 novembre 2023
fiscaliste internationale,ancien inspecteur des impôts Patrick Michaud ,
Qui est Patrick Michaud ?
Patrick Michaud ,avocat fiscaliste international
ancien inspecteur des impôts
L’objectif du cabinet Patrick Michaud, avocat fiscaliste, est
d’assurer la plus grande sécurité juridique,financière et fiscale
à ses clients sans tomber dans les pièges de l’abus de droit ou autres.
Sa formation et sa pratique sont larges : Maitrise de droit,
Ecole nationale des Impots, Sciences PO et CPA HEC
24 rue de madrid 75008 PARIS
Tel 00 33 (0)14387 8891
Portable 06 07 26 97 08
Fax 00 33 (0)14387 6065
patrickmichaud@orange.fr
Patrick Michaud, avocat fiscaliste, a écrit de nombreux ouvrages de fiscalité internationale notamment "Les relations fiscales franco suisse et "implantation internationale d'entreprise.régime fiscal" et de nombreux articles de fiscalité
Il participe à de nombreux colloques sur la fiscalite international
Pour recevoir la lettre
par mail inscrivez vous en haut à droite
Twitter: Etudes. fiscales Internationales
La lettre « Etudes Fiscales Internationales » est diffusée par le cabinet Patrick MICHAUD, ancien Inspecteur des Finances Publiques et Avocat au Barreau de Paris.Elle a un objectif d’information et de formation afin de créer un rapport collaboratif entre les avocats fiscalistes, les experts comptables, les notaires et les conseillers patrimoniaux pour mieux protéger, ensemble, les contribuables à la fois contre les aventuriers de la fiscalité conseillés par notre Professeur Tournesol et aussi contre les textes liberticides et anticonstitutionnels comme le conseil constitutionnel les censure de plus en plus souvent.Cette lettre est diffusée à titre d’information gratuite et amicale.
LE SECRET PROFESSIONNEL DE L’AVOCAT
Patrick Michaud, avocat fiscaliste au Barreau de Paris,ancien membre du conseil de l'ordre,et ancien inspecteur des finances publiques est spécialisé en droit fiscal et droit douanier.
Par ailleurs il participe activement à des comités administratifs fiscaux
Brochure du cabinet P.Michaud avocats
cliquer
e.
Pour Patrick Michaud ,la fiscalité ce sont d’abord des choix politiques, à la fois de solidarité, d'investissement et de soutien de la compétitivité.
La technique n’étant que des modalités d’application
En sa qualité d’avocat fiscaliste, il exerce trois activités :
A) Patrick Michaud, avocat fiscaliste,conseille les particuliers et les entreprises en collaboration avec leurs conseils habituels, leurs établissements financiers, leurs experts comptables, leurs notaires, dans leur situation fiscale, dans leurs investissements fiscaux, notamment pour les non résidents qui désirent acquérir des immeubles.
B) Patrick Michaud, avocat fiscaliste, spécialisé en droit fiscal assiste les contribuables et les entreprises en cas de contrôle fiscal tant dans la vérification fiscale d’une entreprise que dans le cadre de l’examen de la situation fiscale personnelle d’une personne physique, qu’elle soit domiciliée en France ou non résident.
C ) Patrick Michaud, avocat fiscaliste représente les contribuables devant les juridictions administratives ,civiles pénales et devant les commissions administratives fiscales
L’objectif du cabinet Patrick Michaud, avocat fiscaliste, est
d’assurer la plus grande sécurité juridique,financière et fiscale
à ses clients sans tomber dans les pièges de l’abus de droit ou autres.
Ancien inspecteur des impôts, Patrick Michaud, avocat fiscaliste est respectueux de la loi mais demande à l’administration qu’elle respecte aussi l’esprit de la loi ainsi que les traités signés par la France
cliquer
Assistance personnalisée en cas de contrôle fiscal
Cliquer
Assistance en cas de contentieux fiscal
19:44 Publié dans a secrets professionnels, Formation EFI, Fraude escroquerie blanchiment, TRACFIN et GAFI | Tags : avocat fiscaliste international patrick michaud | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
22 novembre 2023
Le delit de « facilitation » de fraude fiscale ( art. 20 PLF 2024)
L’article 20 du PLF pour 2024 propose la création d un nouveau delil fiscal
ARTICLE 20 DU PLF 2024 du PLF 24
DÉLIT DE MISE À DISPOSITION D'INSTRUMENTS DE FACILITATION DE LA FRAUDE FISCALE
cliquez pour lire
Un précedent
Le delit de fraude fiscal par fournitures de moyens ;
l’exemple JP MORGAN
- Nous avons déjà connu une situation pénale similaire dans le cas de l affaire JPMORGAN dont la responsabilité penale en sa qualite de banque préteuse mais non conseil a éte engagée dans l affaire WENDEL sur le motif que la banque avait financier le montage fiscal conteste
Cette affaire a fait l objet d une profonde réflexion dans les services de conformité bancaire qui sont devenus encore plus « surveillant « de leurs clients
En clair, cette affaire a eu un énorme impact sur la prévention de la fraude fiscale
ce nouveau texte a donc pour objet de prevenir des montages fiscaux internationaux "ayant pour but de permettre à un ou des tiers de se soustraire frauduleusement à l’établissement ou au paiement total ou partiel des impôts"
I une nouvelle infraction de fraude fiscale
Art. 1744. – I. – Est punie de trois ans d’emprisonnement et d’une amende de 250 000 euros la mise à disposition, à titre gratuit ou onéreux, d’un ou plusieurs moyens, services, actes ou instruments juridiques, fiscaux, comptables ou financiers ayant pour but de permettre à un ou des tiers de se soustraire frauduleusement à l’établissement ou au paiement total ou partiel des impôts mentionnés dans le présent code.
II Les services visés par le projet
le texte vise d'abord des montages internationaux
mais le §5 permet d élargir l incrimination "à la réalisation de toute autre manœuvre destinée à égarer l’administration."
Ces moyens, services, actes ou instruments consistent en :
1° L’ouverture de comptes ou la souscription de contrats auprès d’organismes établis à l’étranger ;
2° L’interposition de personnes physiques ou morales ou de tout organisme, fiducie ou institution comparable établis à l’étranger ;
3° La fourniture d’une fausse identité ou de faux documents au sens de l’article 441‑1 du code pénal, ou de toute autre falsification ;
4° La mise à disposition ou la justification d’une domiciliation fiscale fictive ou artificielle à l’étranger ;
5° La réalisation de toute autre manœuvre destinée à égarer l’administration.
III DATE d'APPLICATION
Ce texte pénal donc non retroactif s'appliquera pour les prestations de services posterieures à la date de publication au journal officiel
III Ce delit est indépendant des poursuites éventuellement engagées
contre les benéficiaires
-l infraction est indépendante de la constation d’une fraude fiscale par le bénéficiaire du moyen d evasion
L’administration a la possibilité d’engager directement des poursuites pénales à l’encontre de l’organisateur présumé d’un montage de fraude fiscale complexe ou aggravé ce qui permettra de mobiliser rapidement des moyens d’investigation judiciaire de nature à appréhender de manière plus efficace et exhaustive le schéma frauduleux concerné notamment par l utilisation de l’article L 16B chez les clients du prestataire facilitateur et ce afin de connaitre l ensemble de ses clients ...
Ce texte permettra d 'organiser des visites domicilaires fiscales -art L16B ou pénales- chez les prestataires de services et ce dans le but de saisir les dossiers de leurs clients qui pourront etre poursuivis fiscalement
III le principe constitutionnel de la preuve de l' intention frauduleuse
est supprime
Au cas de poursuites pénales tendant à l'application des articles 1741 et 1743 du code général des impôts, le ministère public et l'administration doivent apporter la preuve du caractère intentionnel soit de la soustraction, soit de la tentative de se soustraire à l'établissement et au paiement des impôts mentionnés par ces articles.
IV Des sanctions lourdes
1° Il est rétabli un article 1744 du CGI ainsi rédigé :
Art. 1744. – I. – Est punie de trois ans d’emprisonnement et d’une amende de 250 000 euros la mise à disposition, à titre gratuit ou onéreux, d’un ou plusieurs moyens, services, actes ou instruments juridiques, fiscaux, comptables ou financiers ayant pour but de permettre à un ou des tiers de se soustraire frauduleusement à l’établissement ou au paiement total ou partiel des impôts mentionnés dans le présent code.
21:02 | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
21 novembre 2023
FISCALITE D UNE LLC LE COURS DE DROIT de MME CIAVALDINI, Rapporteure publique CE 13 novembre 2023
MME CIAVALDINI, Rapporteure publique, nous livre , dans ses conclusions , un grand cours de droit fiscal international sur l imposition en France de l imposition de l avantage en nature dans le cas d’une mise à disposition gratuite, par une société étrangère, de biens immobiliers lui appartenant.et ce pour l’application du 1 de l’article 206 du code général des impôts (CGI),
La société Carmejane, société de droit américain constituée sous la forme d’une Limited Liability Company (LLC), a pour associés M. T C et son épouse, qui demeurent en Californie. Elle possède pour seuls actifs deux biens immobiliers situés à Ménerbes (Vaucluse) : d’une part, un hôtel particulier situé à l’emplacement d’un ancien château féodal et ayant conservé des vestiges médiévaux, doté de somptueux jardins, d’autre part une maison plus modeste. Ces biens immobiliers sont mis à la disposition gratuite des parents de M. C , qui occupent l’hôtel particulier et ont attribué la maison, à titre de logement de fonction, à la personne qu’ils emploient comme jardinier et gardien de la propriété.
A la suite d’un contrôle, l’administration fiscale a estimé que la société était passible de l’impôt sur les sociétés (IS) et a mis à sa charge des cotisations supplémentaires de cet impôt, au titre des exercices clos en 2011 et 2012. La société en a vainement demandé la décharge au tribunal administratif de Nîmes, puis à la cour administrative d’appel de Marseille. Elle a conteste en cassation l’arrêt de cette cour, en tant qu’il l’a jugée passible de l’IS.
La CAA de Marseille confirme le redressement
arrêt n° 19MA05309 du 17 mars 2022
le conseil d etat annule l imposition avec renvoi
Conseil d'État N° 465852 8ème - 3ème chambres réunies
13 novembre 2023
Les conclusions de Mme Karin Ciavaldini,
rapporteure publique
un grand cours de fiscalite internationale
BOFIP du 25/02/2013 sur la SCI
Locaux dont le propriétaire se réserve la jouissance
09:40 | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |
19 novembre 2023
Exoneration d une LLC US pour une habitation principale en France (CE 13.11.23 Conc Ciavaldini)
La société Carmejane LLC, de droit américain dont le siège est situé dans l'Etat de Californie (Etats-Unis), a été assujettie à des cotisations supplémentaires d'impôt sur les sociétés au titre des exercices clos en 2011 et 2012, procédant de sa soumission à cet impôt à raison du montant des loyers qu'elle avait, selon l'administration, renoncé à percevoir des parents de l'un de ses associés, M. A...
La CAA de Marseille confirme le redressement
arrêt n° 19MA05309 du 17 mars 2022
le conseil d etat annule l imposition avec renvoi
Conseil d'État N° 465852 8ème - 3ème chambres réunies
13 novembre 2023
Les conclusions de Mme Karin Ciavaldini,
rapporteure publique
un grand cours de fiscalite internationale
BOFIP Revenus fonciers
Propriétés dont le contribuable se réserve la jouissance -
Qualification fiscale des LLC américaines en France
La mise à disposition à titre gratuit par une société de biens immobiliers aux parents de son associé à titre de résidence principale ne saurait caractériser, par elle-même, une activité lucrative au sens du 1 de l'article 206 du code général des impôts (CGI) ( en 2011).
-Ni la circonstance que l'objet social de la société en cause inclut notamment l'achat, la location et la revente de biens immobiliers,
-ni celle que les parents de l'associé mettent à leur tour à la disposition de leur salarié chargé d'entretenir la propriété et d'assurer son gardiennage, à titre d'avantage en nature, une partie des biens en cause, ne permet de regarder la société en cause comme se livrant à une telle activité.
15:23 | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook | | |