17 juillet 2018
Les chiffres du Contrôle fiscal 2017
Comme chaque année, la DGFIP a publié le mardi 17 juillet les chiffres du contrôle fiscal et du contentieux fiscal 2017.Ces chiffres seront affinés par catégorie de contrôlés et moyenne et médiane des contrôles sur place .
L'activité de contrôle mobilise environ 10 000 agents dont plus de 4 000 vérificateurs qui ont effectué 47900 contrôles externes en 2017 (-2%). Soit 7 710 MM€ de droits nets (-3.5%) et de 3 014 de pénalités (+ 6.5%) encaissés
dans le rapport au parlement en octobre 2018
Contrôle fiscal 2005 à 2016: le rapport au parlement (octobre 2017)
Contrôle fiscal 2005 à 2017: le rapport au parlement (octobre 2018)
Les statistiques officielles du contrôle fiscal 2017
Le répartition du contrôle fiscal externe par montant de redressements
COUR DES COMPTES La DGFiP, dix ans après la fusion
Pour une modernisation du contrôle fiscal par JP Lieb, C Ménard, P Schiele
L'activité de contrôle mobilise environ 10 000 agents dont plus de 4 000 vérificateurs qui ont effectué 47900 contrôles externes en 2017 (-2%). Soit 7 710 MM€ de droits nets (-3.5%) et de 3 014 de pénalités (+ 6.5%) encaissés
Les statistiques officielles du contrôle fiscal 2017
Le répartition du contrôle fiscal externe par montant de redressements
PRELEVEMENT A LA SOURCE
Le rapport GUIRAUD, rapporteur de la commission des finances de l’ AN (18.07.18)
une reforme techniquement nécessaire mais politiquement incomprise !
Que se passe-t-il entre la commission des finances de l’AN et le MINEFI
Le rapport GUIRAUD La position de Audrey Tonnelier ,journaliste
Un bras de fer mené sur la forme, d’abord. Faute de réponses au questionnaire envoyé fin avril à la direction de la législation fiscale (DLF), chargée d’élaborer les textes fiscaux, M. Giraud est allé faire, le 5 juillet, un « contrôle sur pièces et sur place ». Ce procédé lui a permis de s’inviter à l’improviste à Bercy, dans les bureaux des administrations concernées, pour prendre connaissance des dossiers.
Les services de Bercy « considèrent de plus en plus que le Parlement n’a pas à se mêler de ces sujets ». Une tendance accentuée par le faible effectif des cabinets ministériels, plafonnés à dix membres par le nouvel exécutif. Cette contrainte « risque de donner à l’administration fiscale le soin de gérer les orientations politiques des réformes à venir, alors que c’est bien au politique que revient ce rôle », alerte M. Giraud.
les différents types d'examens et vérifications fiscales
BOFIP du 4 octobre 2017
l existe plusieurs formes de contrôle fiscal
trois formes de controle fiscal sur place càd chez le contribuable (environ 48.000 par an )
Le contrôle sur place c’est à dire que l’administration se rend sur place chez le contribuable et assoit les rectifications d’une manière essentiellement contradictoire
la vérification de comptabilité des entreprises clique
L'examen de comptabilité sans déplacement ( depuis le 1er janvier 2017)
l'examen de situation fiscale personnelle cliquez
une forme de Contrôle fiscal sur pièces
càd à partir de votre dossier de particulier ou d'entreprise
Le contrôle sur pièce des particuliers et des entreprises (+ de 1.000.000 par an )c'est-à-dire que l administration analyse le dossier du contribuable à partir des éléments en sa possession
12 000 agents équivalents temps plein de la DGFiP sont dédiés au contrôle fiscal, dont 4 500 vérificateurs en charge du contrôle fiscal externe (rap cour des comptes page 360)
Comment interpréter ces chiffres ?la politique de notre contrôle fiscal n’a pas pour unique objectif le rendement net encaissé (RNE) par dossier mais aussi un objectif de prévention et d’égalité républicaine par une présence permanente sur l’ensemble du territoire et pour tous les contribuables et ce même si le RNE par dossier n’est pas la meilleur
La véritable critique provient de la cour des comptes qui dans trois rapports constate que la fraude fiscale internationale est très peu poursuivie et ce à cause des procédures chronophages, coûteuses et d’un résultat toujours aléatoire. ( cf la relaxe wildenstein ou l'affaire GOOGLE)
la question interdite de poser est de savoir pour quelles raisons la France n'a pas établie de prévention de la fraude fiscale organisée notamment internationale comme cela est pratiquée dans d’autres pays démocratiques
Le rapport d’activité 2017 le cahier statistiques 2017
les chiffres du contrôle fiscal 2017 le contentieux fiscal 2017
les indicateurs de performance
Note EFI Attendons le rapport au parlement en octobre 2018 pour déterminer le montant médian des redressements par catégories de contribuables , la moyenne n'ayant aucun intérêt statistique sauf politicien. Par ailleurs les montants encaissés visent des contrôles fiscaux de l'année et des années antérieures et de la relance des déclarations de succession et d'impôt de solidarité sur la fortune et des dossiers déposés auprès du STDR
Deux nouvelles brigades
une brigade patrimoniale dans chaque DIRCOFI, Pour lutter notamment contre le développement des montages patrimoniaux complexes et les comptes non declarés .Elles auront à notre avis la mission d’ étudier les dossiers de futures régularisations (en attente des textes )
une brigade chargée du suivi des dossiers de « police fiscale » et de la coordination des contrôles fiscaux faisant suite aux enquêtes judiciaires fiscales, a été créée au sein de la direction nationale des enquêtes fiscales (DNEF).
Une présence sur place en légère baisse continue
En 2017, la présence en contrôle externe est en légère baisse :
47.900 opérations réalisées contre 48 871 en 2016 et 50 168 l’année précédente.
44 287 vérifications de comptabilité et 33613 ESFP (-
Note EFI le nombre de vérificateurs externes semble inchangé (4500)
Le nombre de dossiers traités par un inspecteur de régularisation STDR est de 100 par an,
celui d’un vérificateur sur place de 10 à 15 (source cour des comptes)
les statistiques du controle sur place 'externe )1997 à 2017
Le contrôle fiscal rapporte moins à l’Etat...et c’est normal ! par Raphael Legendre
Malgré 15 années de durcissement de la répression, les recettes tirées des contrôles fiscaux sont tombées pour la première fois sous les 10 milliards d’euros l’année dernière
Le contrôle externe |
2015 |
2016 |
2017 |
Vérifications de comptabilité |
46 266
|
45 314
|
44 287(1)
|
Droits d’enquête |
1 871 |
1 612 |
1 661 |
Examens de la situation fiscale personnelle |
3 902 |
3 557 |
3 613 |
Total des vérifications externes |
50.168 |
48.871 |
47.900 |
Droits d’enquête (art. L. 80 F à L. 80 J du LPF) |
1 871 |
1 612 |
1 661 |
les redressements et les encaissements
les chiffres 2016 (rapport au parlement octobre 2017
Notre robot fiscal fonctionne fort
19:27 Publié dans Controle fiscal | Tags : les chiffres du contrôle fiscal 2017 | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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Pour une modernisation du contrôle fiscal par JP Lieb, C Ménard, P Schiele
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Les avocats Jean-Pierre Lieb, Charles Ménard, Pascal Schiele dressent le bilan de dix années de renforcement de la législation
Ces nouveaux chevaliers du Droit dénoncent un déséquilibre entre mesures légitimes de rétorsion et protection des contribuables
Le grand flou sur l’efficacité de la lutte contre la fraude fiscale par Raphaël Legendre
L’analyse du contrôle fiscal de 2007 à 2016
Les chiffres du Contrôle fiscal :
les rapports de la cour des comptes et du parlement (octobre 2017)
Les résultats du contrôle fiscal de 2007 à 2016 (source le bleu parlementaire)
L’analyse du contrôle fiscal 1997 à 2017(
le taux du recouvrement n'est pas mentionné?!
La lutte contre la fraude par Bruno Parent
Pour une modernisation du contrôle fiscal : Jean-Pierre Lieb, Charles Ménard, Pascal Schiele |
Contribuable-administration : un couple en recherche d’équilibre 6
LEUR DIAGNOSTIC Un renforcement sans précédent des moyens et de l’arsenal répressif de l’administration 9 |
12:01 | Tags : modernisation du contrôle fiscal | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer |
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Utilisation de preuves d’origine illicite par l’administration fiscale
Autorisé en matière pénale, le recours à l’utilisation de documents obtenus de manière illicite a longtemps été débattu au plan fiscal.
La multiplication des « lanceurs d’alertes » ou des « repentis » a favorisé l’accès, pour l’administration, à des fichiers de noms de contribuables français (listing UBS par exemple). A la suite de l’affaire des fichiers volés d’HSBC, l’administration fiscale a obtenu le vote d’un texte permettant à ses services de procéder à des redressements sur la base de fichiers d’origine illicite.
L’objectif de ce texte était d’éviter que les agents de l’administration ne soient inculpés pour recel de vol.
Note EFI nous reprenons en le complétant le rapport Lieb,Ménard Shielle
L’OBLIGATION DE LOYAUTE EN DROIT FISCAL (2008)
L’OBLIGATION DE LOYAUTE DANS LA RECHERCHE DE LA PREUVE
Une demande de communication déloyale
Cour de Cassation, Chambre criminelle, du 28 octobre 1991, 90-83.692,
Entre les mois de janvier et avril 1983, six bandes informatiques ont été dérobées à Lausanne au préjudice de la banque susvisée par deux personnes qui ont déclaré avoir agi contre la promesse d'une rémunération et à l'instigation des Douanes françaises Les dispositions de l'article 342 du Code des douanes, selon lesquelles les délits en matière douanière ou cambiaire peuvent être prouvés par toutes voies de droit, impliquent que les éléments de preuve produits devant le juge pénal n'aient pas été obtenus par des procédés frauduleux ( .
C'est à bon droit qu'une chambre d'accusation, saisie par application de l'article 171 du Code de procédure pénale, prononce l'annulation d'une procédure suivie contre un résident français pour infractions cambiaires, dès lors qu'il s'avère que celle-ci est assise sur des extraits de compte de particulier provenant d'un vol commis à l'instigation d'agents chargés des constatations et poursuites
Des preuves illicites peuvent elles être utilisées pour ????
I Procéder à un contrôle fiscal dans le cadre des procédures visées au Titre II du LPF. 1
Mais sous les réserves suivantes : 1
Concernant le contribuable visité. 2
Concernant un tiers (i.e. une personne autre que le contribuable visité) 3
II Fonder une demande de visite domiciliaire (L16 B LPF) auprès du JLD ?. 3
III Fonder une procédure pénale pour fraude fiscale ?. 3
01:30 Publié dans La preuve en fiscalité, Perquisition civile (visite domiciliaire), perquisition fiscale et penale fiscale | Tags : utilisation de preuves d’origine illicite par l’administration f | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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14 juillet 2018
Pas d activité occulte en cas d'erreur (CE 21/06/18)
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Dans un arrêt du 21 juin 2018, le conseil d état rejette la qualification d’activité occulte pour un exercice durant lequel « ni la jurisprudence et l'administration fiscale n’avaient expressément estimé que de de tels gains étaient, dans certaines conditions, imposables à l'impôt sur le revenu. »
Conseil d'État N° 411195 21 juin 2018
l' Administration fiscale ayant fait usage du délai de reprise applicable en matière d'activités occultes pour imposer à l'impôt sur le revenu les gains réalisés par une personne à raison de son activité de joueur de poker. Ce délai n'était pas applicable au motif que le contribuable établissait que l'absence de souscription de déclaration devait être regardée comme une erreur justifiant qu'il ne se soit pas acquitté de ses obligations, dès lors que ce n'est que postérieurement à l'année d'imposition en litige que la jurisprudence et l'administration fiscale ont expressément estimé que de tels gains étaient, dans certaines conditions, imposables à l'impôt sur le revenu.
CAA PARIS 16PA02189 du 6 avril 2017,
1 - Prescription du droit de reprise de l'administration en cas d activité occulte
La notion d’activité occulte§ 120 du BOFIP du 2 septembre 2015
Découverte d’une activité occulte.
Lorsqu’une activité occulte est découverte ou que sont mises en évidence des conditions d’exercice non déclarées de l’activité d’un contribuable, au cours d’un ESFP, le vérificateur est autorisé à en tirer toutes les conséquences fiscales, sans avoir à procéder à une vérification de comptabilité (LPF art. L. 47 C).
MAIS
Il ressort des énonciations de l'arrêt attaqué par le ministre que l'administration fiscale a fait usage du délai de reprise applicable aux activités occultes pour imposer à l'impôt sur le revenu les gains réalisés, au titre de l'année 2009, par M. B...à raison de son activité de joueur de poker. En jugeant que ce délai n'était pas applicable au motif que le contribuable établissait que l'absence de souscription de déclaration devait être regardée comme une erreur justifiant qu'il ne se soit pas acquitté de ses obligations, dès lors que ce n'est que postérieurement à l'année d'imposition en litige que la jurisprudence et l'administration fiscale ont expressément estimé que de tels gains étaient, dans certaines conditions, imposables à l'impôt sur le revenu, la cour n'a pas commis d'erreur de droit. Le ministre de l'action et des comptes publics n'est, par suite, pas fondé à demander l'annulation de l'arrêt qu'il attaque.
12:34 Publié dans aa REVENUS OCCULTES, Activité occulte | Tags : pas d activité occulte en cas d'erreur | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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13 juillet 2018
Modulation des sanctions fiscales : vers un renouveau démocratique une nouvelle QPC (CE 11.07.18)
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rediffusion avec MAJ
Modulation des sanctions fiscales :
un combat démocratique en cours
La tribune prémonitoire de 23 septembre 2007
De la modulation des sanctions fiscales et administratives par o Fouquet
Modulation des pénalités fiscales : le Conseil d'Etat persiste et signe. Par Julie Burguburu,
Pour lire et imprimer la tribune cliquer
Modulation des sanctions fiscales efi.
Le conseil d’état, le conseil constitutionnel et la CEDH mais pas la cour de cassation ont jugé que les sanctions fiscales-souvent très lourdes - décidées par l’administration étaient conformes à une société démocratique alors même que le juge n’avait pas la possibilité de les moduler suivant le comportement personnel du contribuable
Ce n’est pas notre avis
le conseil d etat vient de pser au conseil constitutionnel une nouvelle QPC sur la possibilité pour nos juges de moduler une sanction fiscale et ce dans la cadre de
Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789
rticle 8 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789.
La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni
qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.
Conseil d'État, 10ème et 9ème chambres réunies, 11/07/2018, 419874,
L'article 1740 A du code général des impôts dispose que : " La délivrance irrégulière de documents, tels que certificats, reçus, états, factures ou attestations, permettant à un contribuable d'obtenir une déduction du revenu ou du bénéfice imposables, un crédit d'impôt ou une réduction d'impôt, entraîne l'application d'une amende égale à 25 % des sommes indûment mentionnées sur ces documents ou, à défaut d'une telle mention, d'une amende égale au montant de la déduction, du crédit ou de la réduction d'impôt indûment obtenu. / L'amende prévue au premier alinéa s'applique également en cas de délivrance irrégulière de l'attestation mentionnée à la seconde phrase du 2° du g du 1 de l'article 200 et à la seconde phrase du 2° du g du 1 de l'article 238 bis.".
3. La société requérante soutient que l'article 1740 A du code général des impôts est contraire à l'article 8 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Selon elle, cette disposition porte atteinte aux principes de nécessité, de proportionnalité et d'individualisation des peines en ce qu'elle sanctionne toute irrégularité commise par un contribuable dans la délivrance à un tiers de documents permettant à ce dernier d'obtenir un avantage fiscal, par une amende dont le taux n'est pas susceptible d'être modulé et qui est égale à 25 % des sommes indûment mentionnées sur ces documents ou, à défaut, au montant de l'avantage indûment obtenu par le tiers, sans que cette sanction ne nécessite l'établissement du caractère intentionnel des faits reprochés.
- L'article 1740 A du code général des impôts est applicable au litige et n'a pas déjà été déclaré conforme à la Constitution par le Conseil constitutionnel. Le moyen tiré de ce qu'il porte atteinte aux droits et libertés garantis par la Constitution, notamment aux principes de nécessité, de proportionnalité et d'individualisation des peines, soulève une question présentant un caractère sérieux.
Par suite, il y a lieu de renvoyer au Conseil constitutionnel cette question prioritaire de constitutionnalité.
18:29 Publié dans aa)DEONTOLOGIE, Protection du contribuable et rescrit | Tags : modulation des sanctions fiscales | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer |
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12 juillet 2018
Suisse le "faux vrai " domicilié et l’assistance fiscale sur des résidents suisses
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mise à jour
Le tribunal fédéral a rendu le 16 février 2017 un arrêt qui améliore les relations frondeuses entre le France et la Suisse et surtout qui est un gage pour que la suisse reçoive son certificat edelweiss au forum fiscal.
Cet arrêt sera d'une portée pratique considérable pour nos gardiens du temple budgétaire lors des prochains contrôles de nos vrais faux exit taxés !!!! du moins ceux qui ont suivis les conseils de notre professeur TOURNESOL.
En effet La décision a d’autant plus de quoi satisfaire Berne que la Suisse se trouve actuellement en pleine deuxième phase de son examen par les pairs dans le cadre du Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales.
assistance administrative en cas d'utilisation de documents volés
Des données volées peuvent être transmises
le Tribunal fédéral confirme la décision de l’administration des contributions de transmettre à la France des documents volés
2C_893/2015 du 16 février 2017,
l'art. 28 par. 3 let. b CDI CH-FR ne permet pas de refuser d'entrer en matière sur une demande d'assistance administrative
en raison de la manière dont l'Etat requérant s'est procuré les données qui ont abouti à la formulation de la demande.
Seul est déterminant pour l'application de cette disposition le fait que les renseignements demandés puissent en eux-mêmes
être obtenus dans le respect des dispositions du droit interne des Etats contractants. Ce résultat ne lèse pas le contribuable
visé par une demande d'assistance administrative.
: Fabien Liégeois, Données volées : Arrêt de principe du TF ,
Transparence avant le secret bancaire
Arrêt 2C_1174/2014 du 24.09.2015.
"L'Administration fédérale des contributions doit livrer à la France, par le biais de l'assistance administrative en matière fiscale, des informations
relatives à des comptes bancaires suisses détenus par un couple français ayant son domicile fiscal en Suisse. Le secret bancaire ne s'oppose pas
à l'assistance administrative, qui comprend également la transmission de documents relatifs à des transactions effectuées sur ces comptes
et qui mentionnent des tiers."les faits
17:22 Publié dans a secrets professionnels, Suisse | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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11 juillet 2018
Droit du débiteur solidaire à la communication du dossier fiscal (CE 06/06/2018)
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Le CE fait application de la décision du conseil constitutionnel n° 2015-479 QPC du 31 juillet 2015
Le droit de se défendre est un principe constitutionnel QPC GECOP 31/07/15
Le droit de se défendre est un principe constitutionnel
Aff. GECOP Par Y Tournois et P Michaud , avocats
LE RECUEIL DE JURISPRUDENCE DU CONSEIL D'ÉTAT 2014-2015
Conseil d'État, 8ème - 3ème chambres réunies, 06/06/2018, 418863,
Lorsque l'administration adresse un avis de mise en recouvrement (AMR) par lequel elle met en oeuvre une solidarité de paiement, telle que celle qui est prévue par l'article 1724 quater du code général des impôts (CGI) à l'encontre d'une société qui n'a pas procédé aux vérifications prévues à l'article L. 8222-1 du code du travail, elle est tenue de lui adresser un avis de mise en recouvrement individuel qui doit comporter les indications prescrites par l'article R. 256-1 du livre des procédures fiscales (LPF).
Ces mentions permettent au débiteur solidaire d'obtenir, à sa demande, la communication des documents mentionnés dans cet AMR ainsi que de tout document utile à la contestation de la régularité de la procédure, du bien-fondé et de l'exigibilité des impôts, taxes et cotisations obligatoires ainsi que des pénalités et majorations correspondantes au paiement solidaire desquels il est tenu.
Cette communication, qui vise à garantir à l'intéressé la possibilité d'un recours juridictionnel effectif, dans le respect de la réserve d'interprétation à laquelle le Conseil constitutionnel a, par sa décision n° 2015-479 QPC du 31 juillet 2015, subordonné la conformité à la Constitution du deuxième alinéa de l'article L. 8222-2 du code du travail, a un objet distinct de celui du droit d'accès aux documents administratifs prévu par le livre III du code des relations entre le public et l'administration (CRPA).
L'administration est par suite tenue de faire droit à la demande du débiteur solidaire, sans pouvoir subordonner la communication des documents sollicités au respect des règles et conditions prévues par ce code, notamment sans pouvoir exiger le paiement de frais.
18:55 Publié dans a Question prioritaire de constitutionnalite, Protection du contribuable et rescrit | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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acte anormal de gestion Provision ou compensation : l’affaire Altran ‘CE 22/02/18)
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la société française possédait à l’actif une créance sur sa mère américaine et au passif un dette envers celle-ci
La société américaine dépose son bilan et la société française provisionne sa créance au lieu de faire une compensation
Est-ce fiscalement possible ?? ou est ce un acte anormal de gestion ?
Conseil d'État, 9ème - 10ème chambres réunies, 22/02/2017, 387661
ANALYSE DU CE
09:47 Publié dans Acte anormal de gestion | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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07 juillet 2018
les salariés ont ils un droit de regard sur le résultat fiscal ?(Cass 26.02.18 et 06.06.18)
En France, la participation des salariés aux résultats de l'entreprise ,initiée par le général de Gaulle est une forme d'intéressement des salariés aux résultats de leur entreprise.Le montant est déterminé en tenat compte du résultat FISCAL, c'est-à-dire que la réorganisation internationale peut modifier le montant du à chaque salarié
Participation des salariés aux résultats de l'entreprise
La question s’est donc posée pour savoir si les salariés pouvaient contester et remettre en cause le résultat fiscal en invoquant une optimisation fiscale abusive ou illégale et de dans leur intérêt MAIS aussi dans l interet de notre budget pour lutter contre l organisation de l 'évasion fiscale internationale
Dans deux arrêts de Salomon , la cour de cassation vient de rappeler que l’ assiette de la participation des salariés au fruit de l expansion DOIT être certifiée par soit l’inspecteur des impôts soit par le commissaire aux comptes et non par un expert et que les salariés n'ont pas un droit de regard direct sur le résultat fiscal ??????
17:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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06 juillet 2018
PRUDENCE Pénalités pour distribution occulte de revenus-qui doit répondre ? ‘ CE 13.04.18
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L’article 1759 du CGI dispose que les sociétés et les autres personnes morales passibles de l'impôt sur les sociétés qui versent ou distribuent, directement ou par l'intermédiaire de tiers, des revenus à des personnes dont, contrairement aux dispositions des articles 117 et 240,elles ne révèlent pas l'identité, sont soumises à une amende égale à 100 % des sommes versées ou distribuées.
Le BOFIP sur les distributions occultes
Mais l’amende est elle justifiée lorsque le « révélateur n’est pas « dument « mandaté ?
21:17 Publié dans aa REVENUS OCCULTES, Activité occulte | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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wildenstein D'abord une échec pour le PNF . CA PARIS 29.06.18
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Rapport parlementaire sur les procédures de poursuite des infractions fiscales
Le rapport 2017 de la commission des infractions fiscales
Les conseillers de la cour d'appel de PARIS ont jugé que l'action en blanchiment de fraude fiscale engagée par le PNF était prescrite
des années de travail de fonctionnaires de talent mais de moins en moins nombreux , des dépenses engagées par les contribuables pour se faire rappeler les cours de 1er année de droit :le droit : la prescription est un droit fondamental
Le parquet national financier l audition de Mme HOULETTE
Fraude fiscale :Pan sur la parquet national financier (cons constitutionnel du 8/12/16)
Délai de reprise en matière de droits de succession et de donation
Bofip du 6.7.16 interruption et suspension de la prescription fiscale
un partage de sanctions financières entre le PNF et le US Dpt of Justice
La cour d appel de paris a confirmé vendredi 29 juin la relaxe générale prononcée en 2017 pour les héritiers de la famille de marchands d’art Wildenstein et leurs conseillers, qui étaient poursuivis pour une fraude fiscale de plusieurs centaines de millions d’euros. La cour « constate que le délit de fraude fiscale est prescrit (…) et confirme le jugement » de première instance, a déclaré la présidente de la cour, sans livrer d’autre explication.
La synthese du monde source AFP
La cour a constaté la prescription de l’action publique qui en 2002 était de trois ans .
La première déclaration de succession ayant été déposée en 2002
la prescription est d'ordre public.
Ce moyen peut dès lors être soulevé à tout moment, y compris pour la première fois devant la, Cour de cassation dans la mesure où les magistrats trouvent dans les constatations des juges du fond les éléments nécessaires pour en apprécier la valeur (Cass. crim., 6 février 1989, n° 87-90944
S'il s'agit d'une fraude par omission volontaire de déclarations, le délit doit être considéré comme étant commis à la date d'expiration du délai légal fixé pour le dépôt de la déclaration (Cass. crim., 13 décembre 1982 n° 8095151)etCass. crim., 20 février 1989 n°87-90806 ).
lors que, selon les dispositions de l'article 8 du Code de procédure pénale, les délits de droit commun se prescrivent par trois ans, l'article L230 du LPF édicte une prescription spéciale en matière de délits fiscaux, en disposant dans son premier alinéa que « les plaintes peuvent être déposées jusqu'à la fin de la troisième année ( en 2002 )qui suit celle au cours de laquelle l'infraction a été commise ».
L AFFAIRE DEVANT LE TRIBUNAL CORRECTIONNEL
06:11 Publié dans aa SUCCESSION internationale, aa TRUST ; REGIME FISCAL ET JURIDIQUE, PRESCRIPTION: reprise et remboursement, Responsabilité, SUCCESSION et donation, TRUST et Fiducie | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer |
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05 juillet 2018
Utilisation d’informations provenant de documents irréguliers ? CE 27/6/18
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Utilisation d'informations issues de documents frauduleux
lors de l enquête fiscale ou du contrôle fiscal
Les suites de l affaire HSBC CE 27/6/18
B..., gérant et associé majoritaire de la société civile immobilière (SCI) l'Immobilière de l'Oise et de la SCI Péronne, sociétés relevant de l'article 8 du code général des impôts, a fait l'objet d'une plainte pénale et d'une procédure judiciaire d'enquête préliminaire, à la suite de la saisie auprès d'un tiers de fichiers informatiques laissant apparaître qu'il était susceptible de détenir en Suisse des avoirs financiers non déclarés.
Les perquisitions et interrogatoires effectués dans le cadre de l'enquête ont fait apparaître une pratique de fausse facturation mise en place dans les deux SCI.
ces deux sociétés ont fait l'objet de procédures de contrôle sur pièces , M. et Mme B...ont parallèlement fait l'objet d'un contrôle sur pièces au titre de l'année 2007, à la suite duquel l'administration fiscale a rehaussé leurs revenus fonciers issus des deux SCI et leur a notifié à ce titre des cotisations supplémentaires d'impôt sur le revenu, assorties de majorations pour manoeuvres frauduleuses
Les contribuables soutenaient notamment que « les compléments d'impositions sont fondés sur des documents d'origine illicite en méconnaissance des principes constitutionnels de respect des droits de la défense et de loyauté dans l'administration de la preuve et de l'article 16 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 ; l'administration n'est pas en droit de fonder l'imposition sur des pièces ou documents obtenus par une autorité administrative ou judiciaire dans des conditions déclarées ultérieurement illégales par le juge ; en l'espèce, le Premier Président de la Cour d'appel de Paris a jugé par une ordonnance du 8 février 2011 n° 10-14507 devenue définitive que les fichiers informatiques saisis constituaient des données volées à la banque HSBC Private Bank Suisse SA, de sorte que l'origine de ces pièces est illicite »
la cour administrative d'appel de Paris confirme les redressements
CAA de PARIS, 9ème chambre, 06/04/2017, 16PA00245, Inédit au recueil Lebon
le conseil d état maintient
Conseil d'État, 8ème - 3ème chambres réunies, 27/06/2018, 411301,
sur l utilisation d'informations issues de documents frauduleux
Eu égard aux exigences découlant notamment de l'article 16 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (DDHC) du 26 août 1789, l'administration fiscale ne saurait se prévaloir, pour établir une imposition, de pièces ou documents obtenus par une autorité administrative ou judiciaire dans des conditions déclarées ultérieurement illégales par le juge
Toutefois, la seule circonstance qu'avant de mettre en oeuvre à l'égard d'un contribuable les pouvoirs qu'elle tient du titre II du livre des procédures fiscales (LPF) aux fins de procéder au contrôle de sa situation fiscale et de recueillir les éléments nécessaires pour, le cas échéant, établir des impositions supplémentaires, l'administration aurait disposé d'informations relatives à ce contribuable issues de documents initialement obtenus de manière frauduleuse par un tiers est, par elle-même, sans incidence sur la régularité de la procédure d'imposition.sur la prescription
Lorsque des insuffisances ou omissions d'impositions sont révélées à l'administration fiscale postérieurement à l'ouverture d'une instance au sens de l'article 170 du LPF, le délai spécial de reprise prévu par cet article est applicable, alors même que ces insuffisances ou omissions sont mises en évidence par des pièces de la procédure établies au stade d'une enquête préliminaire.
20:44 Publié dans aa SOCIETE CIVILE, Assistance et droits de la défenxe, Changement de regime fiscal, MEUBLEE, Sté de personnes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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03 juillet 2018
COUR DES COMPTES : Incertitudes sur le prélèvement à la source
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MISE A JOUR 6 JUILLET 2018
Prélèvement à la source: il est encore temps d’arrêter
par Nicolas BEYTOUT
Il faut soit un culot d’acier, soit une inconscience totale pour prétendre, comme l’a fait Gérald Darmanin, que le report d’un an du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu pour les salariés de particuliers serait « une mesure de simplification »
: les incertitudes sur le rendement de l’impôt sur le revenu
dues à la mise en œuvre du prélèvement à la source
Salaire : combien vous restera-t-il avec le prélèvement à la source ?
Marie-Christine Sonkin / chef du service patrimoine des Echos
L’introduction du prélèvement à la source constitue une modification importante du mode de recouvrement de l’impôt sur le revenu. Un changement de cette importance s’accompagne d’incertitudes sur le rendement futur de l’IR, en régime permanent, mais plus encore pour l’année 2019, de transition entre l’ancien dispositif et le nouveau
- Les grandes lignes de la mesure
- Les incertitudes sur le rendement de l’IRPP
xxxxxxxx
L'établissement, le contrôle et le recouvrement de l'impôt outre-mer
25.06.2018
La Cour a examiné l'établissement, le contrôle et le recouvrement de l’impôt dans les départements et régions d’outre-mer pour les exercices 2011 à 2016. Ces missions ne sont pas assurées dans les mêmes conditions de qualité selon les territoires : acceptable à La Réunion, dégradée en Guadeloupe et à la Martinique, très dégradée en Guyane et à Mayotte. Des défauts d’ordre juridique (impôts non prélevés malgré des bases juridiques existantes, taxes non perçues par défaut de fondement juridique, taxes perçues sans fondement juridique) sont à corriger sans délai.
La coopération entre les collectivités territoriales et les administrations fiscales doit en outre progresser. La Cour émet quatre recommandations.
Le référé la réponse du premier ministre
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02 juillet 2018
Résidence fiscale ; détermination du foyer fiscal en France ( CE 26/06/18)
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Pour les recevoi
Salarié détaché à l’étranger :
les conditions de l’exonération (CAA Nancy 22.03.18)
MISE A JOUR JUILLET 2018
e lieu du séjour principal d’un contribuable ne peut déterminer son domicile fiscal que dans l’hypothèse où il ne dispose pas de foyer
Expatrié: le guide fiscal du départ et de l'arrivée (2017)
Dans un arrêt didactique du 27 juin 2018, la CE nous précise les conditions de domicile en France d’un salarié détaché à l étranger, en l’espèce en ANGOLA
Arrêt du Conseil d’État du 27 juin 2018, n° 408609
Pour l'application des dispositions de l’article 4 B du CGI , telles qu'éclairées par les travaux préparatoires de la loi du 29 décembre 1976 modifiant les règles de territorialité et les conditions d'imposition des français à l'étranger ainsi que d'autres personnes non domiciliées en France dont elles sont issues, le foyer d'un contribuable célibataire s'entend du lieu où il habite normalement et a le centre de sa vie personnelle, sans qu'il soit tenu compte des séjours effectués temporairement ailleurs en raison des nécessités de la profession ou de circonstances exceptionnelles.
Le lieu du séjour principal de ce contribuable ne peut déterminer son domicile fiscal
que dans l'hypothèse où il ne dispose pas de foyer.
Instruction"matrice" du 26 juillet 1977 BODGI 5 B 24 77
un monument historique de
misa à jour mai 2018
Dans le cadre de la convention fiscale entre la France et le Burkina Faso
Conseil d'État, 3ème chambre, 22/06/2017, 391379, Inédit au recueil Lebon
le foyer d’un contribuable célibataire s’entend du lieu où il habite normalement et a le centre de sa vie personnelle (CE 17 mars 2010, Ministre c/ M. B…, n° 299770 et 300090 ; CE 31 mars 2014, M. N…, n° 357019,
CONCLUSIONS M. Vincent DAUMAS, rapporteur public 22 juin 2017 391379
mise à jour avril 2018
Portée des stipulations d'une convention fiscale CAA Lyon - 12 avril 2018
CAA de LYON, 5ème chambre - formation à 3, 12/04/2018, 16LY04442, Inédit au recueil Lebon
Par un arrêt du 12 avril 2018, la CAA de Lyon rappelle une règle fondamentale s'agissant de la portée des stipulations d'une convention fiscale: d'une part, celles-ci n'ont ni pour objet ni pour effet d'aménager les règles de territorialité propres à l'IR ou à l'IS et, d'autre part, leur portée est strictement limitée aux impositions qu'elles visent. Au cas particulier, la CFE était exclue du champ de la convention fiscale applicable.
Elle rappelle en outre la règle habituelle selon laquelle une société ne saurait se prévaloir de décisions de dégrèvement prises par l'administration à propos de d'entités se trouvant dans une situation identique à la sienne.
mise à jour mars 2018
Commentaires OCDE sur la définition de la résidence fiscale
(art4 de la convention modèle)
Dans un arrêt didactique du 30 mars 2018, le conseil d état vient de nous rappeler quelques critères de fait pour déterminer le domicile fiscal en France au sens du droit interne mais après 20 ans de procédure et deux années d’enquêtes préalables!!!
Cet arrêt nous montre les méthodes pour rechercher les faux vrais non résidents
Les contribuables n’ont par ailleurs fourni aucun élément prouvant leur rattachement à la grande Bretagne pays dont ils étaient ressortissants ????
Conseil d'État, 9ème chambre, 30/03/2018, 361828, Inédit au recueil Lebon
et Mme A. qui se déclaraient résidents fiscaux en Grande Bretagne, sont propriétaires, depuis 1969, d'un ensemble immobilier situé au lieu-dit " Le Moulin de Margaux " à Margaux (Gironde) .M. A...était titulaire, au cours des années 1995 à 1997, d'un titre de séjour délivré par la préfecture de la Gironde et régulièrement renouvelé, mentionnant une domiciliation à Margaux.
Les renseignements recueillis par l'administration dans le cadre du droit de communication attestent de consommations régulières et importantes d'électricité, d'eau, de fuel et de téléphone, dans cette résidence, au cours des années 1995 à 1997. L'enquête diligentée par l'administration fiscale auprès de la Poste a, en outre, révélé que les époux A...disposaient, depuis de nombreuses années, d'une boîte postale et qu'ils ne faisaient pas suivre leur courrier. Par ailleurs, le compte bancaire ouvert, à la banque Barclay's de Bordeaux, au nom de M. ou MmeA..., à l'adresse de leur résidence française, a été régulièrement mouvementé au cours des années considérées. Enfin, la visite sur place au "Moulin de Margaux" a révélé l'existence de deux véhicules Peugeot immatriculés en France au nom des requérants et de quatre coffres loués au Crédit Agricole de Castelnau du Médoc.
Eu égard à l'ensemble de ces éléments, et alors qu'aucune pièce justificative ne confirme l'allégation des requérants selon laquelle ils vivaient en Grande-Bretagne au cours des années 1995 à 1997, M. et Mme A...doivent être regardés comme ayant eu, au cours des années en cause, leur foyer en France au sens des dispositions de l'article 4 B du code général des impôts en dépit de la circonstance, à la supposer établie, que leurs enfants, alors majeurs, résidaient en Grande-Bretagne.
Ils étaient, dès lors, imposables en France à raison de l'ensemble de leurs revenus en vertu des dispositions précitées de l'article 4 A du même code.
08:32 | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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01 juillet 2018
Echange automatique : 26 (?!) loopholes dans le collimateur de l OCDE (mise à jour)
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A l’OCDE, on se montre inquiet: un passeport acheté pourrait accroître les risques d’escroquerie. «Certains prestataires vendent de tels titres de citoyenneté en guise d’instrument servant à contourner l’échange automatique de renseignements (EAR)», estime Pascal Saint-Amans, directeur du Centre de politique et d’administration fiscales de l’OCDE.
mise à jour mars 2018
Le souci du poulpe par jan Langlo
directeur de l'association de banques privées suisses
Lorsqu’un poulpe est effrayé, il crache de l’encre.
Qu’en est-il de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE pour les intimes), dont l’influence est tentaculaire ?
mise à jour février 2018
Alerte aux « golden visas », ces passeports ou certificats de résidence « dorés » offerts par plus de 90 pays dans le monde, dont un bon nombre de paradis fiscaux et de pays en développement, tels Saint-Kitts-et-Nevis, dans les Caraïbes, Malte, dans l’Union européenne, ou encore la Thaïlande, en Asie, contre l’achat d’un bien immobilier ou même de l’argent sonnant et trébuchant.
Dans une note publiée lundi 19 février, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) met en garde contre le risque de détournement de ces programmes dits d’obtention de « la résidence ou la nationalité par l’investissement ». Ceux-ci avaient été initialement conçus, dans les années 1990, pour des raisons tout à fait défendables et d’ailleurs soutenues par le Fonds monétaire international (FMI) : attirer des capitaux étrangers dans des territoires isolés ou délaissés par les investisseurs, afin de favoriser ainsi leur développement économique. Cliquez En savoir plus
PREVENTING ABUSE OF RESIDENCE BY INVESTMENT SCHEMES TO CIRCUMVENT THE CRS
Consultation document
As part of its CRS loophole strategy, the OECD is releasing a consultation document that (1) assesses how these schemes are used in an attempt to circumvent the CRS; (2) identifies the types of schemes that present a high risk of abuse; (3) reminds stakeholders of the importance of correctly applying relevant CRS due diligence procedures in order to help prevent such abuse; and (4) explains next steps the OECD will undertake to further address the issue, assisted by public input.
Demandes OCDE des précédentes contributions publiques sur la fraude ou l évasion
X X X X
1ère tribune 26.10.17
L'OCDE a lance un dispositif de signalement des mécanismes
d’évitement de l’ EAR
THE 26 OECD COMMON REPORTING STANDARD LOOPHOLES
En pdf sur notre grosse mémoire
Washington D.C. : The OECD Secretary-General updated the G20 Finance Ministers on tax transparency. “The OECD should address potential loopholes, both actual and perceived and taking action whenever necessary.”
Analyse des trois mécanismes d’échanges automatiques
Echange automatique : la pratique américaine depuis le 1er octobre 2015 (
Le site officiel de signalement de l’OCDE
Common Reporting Standard
Share your insights on CRS avoidance schemes with us
Les solutions proposées par Tax tranparenccy par Naomi Fowler
NOTE EFI nos amis de Washington pensent que dans le cadre du budget 2018 les USA vont préparer des dispositions pour inciter les non us residents à investir sans EAR Quelle sera alors la réaction de l OCDE et de ses fonctionnaires internationaux dont les USA sont les plus importants contributeurs (+ plus de 20% cliquez )
Le cas du passeport contre investissement
Par Marco Brunner, Handelszeitung
Les programmes «cash for passports» intriguent désormais la communauté internationale.
A l’OCDE, on se montre inquiet: un passeport acheté pourrait accroître les risques d’escroquerie. «Certains prestataires vendent de tels titres de citoyenneté en guise d’instrument servant à contourner l’échange automatique de renseignements (EAR)», estime Pascal Saint-Amans, directeur du Centre de politique et d’administration fiscales de l’OCDE.
Car lorsqu’un citoyen allemand présente à une banque suisse son passeport maltais, les informations dans le cadre de l’EAR sont transmises à Malte. Et non à l’Allemagne où il est effectivement contribuable. Le passeport acheté devient ainsi un instrument d’évasion fiscale: «Nous ferons prochainement des propositions pour aborder ce problème», réagit Saint-Amans.
Buying tax haven passports and properties won't avoid CRS for long
Le coût d’un passeport supplémentaire
Chypre: 2 millions d’euros, investis dans l’immobilier ou l’économie. Permet de se déplacer sans visa dans 159 pays.
Malte: 1,15 million d’euros, investis dans un fonds public, de l’immobilier ou des obligations d’Etat. Permet de se déplacer sans visa dans 168 pays.
Saint Kitts & Nevis: 250 000 dollars, investis dans l’économie ou dans un fonds public. Permet de se déplacer sans visa dans 130 pays.
Grenade: 250 000 dollars, investis dans l’économie ou dans un fonds public. Permet de se déplacer sans visa dans 112 pays.
Antigua-et-Barbuda: 200 000 dollars, investis dans l’économie ou dans un fonds public. Permet de se déplacer sans visa dans 134 pays.
La Dominique: 100 000 dollars, investis dans un fonds public ou dans l’immobilier. Permet de se déplacer sans visa dans 115 pays.
Sainte-Lucie: 100 000 dollars, investis dans un fonds public, dans l’immobilier, dans l’économie ou dans des obligations d’Etat. Permet de se déplacer sans visa dans 125 pays.
05:44 | Tags : echange automatique : 26 (?!) loopholes dans le collimateur de l | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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