11 septembre 2022
La directive TVA crée t elle une concurrence déloyale en faveur des prestataires de services extra communautaires
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La justice financière pénale vient d’être saisie de plusieurs affaires sur des contrats de conseils entre des administrations françaises et des prestataires de services non communautaires
La directive TVA prévoit que les prestations de services rendus par des conseils non communautaires à des non assujettis communautaires c'est-à-dire à des particuliers mais aussi à des administrations publiques ne sont pas soumises à la TVA
Les affaires McKINSEY ,initiée par le sénat , et MICROSOFT initiée par des organisations professionnelles, vont t elle nous révéler que cette directive détruit en fait de l activité économique et sociale en Europe grâce l interposition de societe relais non communautaire et ce pour permettre à des non assujettis puissants d’èviter de supporter la TVA ????
Par ailleurs les montants des sommes versées prncipalement en dollars et en pound nuisent gravement à notre balance des paiements
L’application de la directive TVA soumise au Parquet National Financier par ANTICOR ?
le rapport du senat sur l’affaire McKINSEY-
UN GRAND COURS DE TVA
LE CADRE JURIDIQUE DE LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE
Christophe Pourreau directeur de la DLF (biographie)
LA SITUATION DE CONCURRENCE DELOYALE
La TVA est une imposition nationale mais dont l assiette harmonisée est déterminée par des directives de Bruxelles et dont une minime partie est affectée au budget de l UE
Et en pratique de nombreux – mais pas tous- se posent la question de savoir si L’article 43 de la directive TVA a supprimé la concurrence entre les prestataires de services européens et non européens , au profit de ces derniers, en supprimant le TVA pour ces derniers sur de nombreuses prestations de services
Le lieu d'une prestation de services est l'endroit où le prestataire a établi le siège de son activité économique ou dispose d'un établissement stable à partir duquel la prestation de services est fournie ou, à défaut d'un tel siège ou d'un tel établissement stable, au lieu de son domicile ou de sa résidence habituelle.
La France a introduit ce texte en interne
Le Lieu des prestations de services fournies à une personne non assujettie (BOI-TVA-CHAMP-20-50-20 29/12/2021
En ce qui concerne les prestations de services fournies à des personnes non assujetties, le lieu des prestations de services autres que celles désignées à l'article 259 A du CGI, est dans tous les cas réputé se situer en France lorsque le prestataire a en France le siège de son activité économique ou un établissement stable à partir duquel le service est rendu ou, à défaut, a son domicile ou sa résidence habituelle, sous réserve, le cas échéant, des dispositions de l'article 259 B du CGI, de l'article 259 C du CGI et de l'article 259 D du CGI (BOI-TVA-CHAMP-20-50-40-20).
LA RUPTURE DANS LA CONCURRENCE
EN CLAIR un preneur européen non assujetti à la TVA par ex administration publique,banques,URSSAF etc
-paiera la TVA si son conseil est européen
-ne paiera pas de TVA si le conseil n’est pas européen
cette situation anticoncurrentielle s'est amplifiée depuis le 1er janvier 2022
date de sortie du royaume uni de lUE
Les premiers à avoir pose cette question politiquement incorrecte sont des avocats de l IACF qui ont été soumis à la concurrence des avocats suisses qui pouvaient facturer leurs clients francais sans TVA dans la situation des régularisations Cazeneuve
Les observations de l’IACF devant la commission des finances le 16 mai 2016
Quel est le droit applicable sur cette optimisation anticoncurrentielle
L’abus de droit « TVA » sur les prestations de services extra communautaires :
la position de la CJUE
"L’abus de droit TVA est montage purement artificiel, dépourvu de réalité économique,effectué à la seule fin d’obtention d’un avantage fiscal"
Pour l'application de ces règles de territorialité, la notion d'assujetti retenue par l'article 43 de la directive TVA, transposée à l'article 259-0 du CGI, n'est pas la même que celle qui détermine le champ d'application de la TVA (CGI art. 256).
Le lieu d'imposition des prestations de services dépend de la qualité d'assujetti ou non du preneur
(dir. TVA art. 43 ; règlt UE 282/2011, art. 17 à 19).
Le lieu des prestations de services est situé en France lorsque le preneur est un assujetti agissant en tant que tel qui a en France le siège de son activité économique ou un établissement stable pour lequel les services sont rendus ;
Ne sont pas considérées comme des assujettis les personnes qui réalisent exclusivement des opérations hors du champ d'application de la TVA et celles qui ne doivent pas être immatriculées.
Par dérogation à l'article 259, le lieu des prestations de services suivantes est réputé ne pas se situer en France lorsqu'elles sont fournies à une personne non assujettie qui n'est pas établie ou n'a pas son domicile ou sa résidence habituelle dans un Etat membre de la Communauté européenne :
4° Prestations des conseillers, ingénieurs, bureaux d'études dans tous les domaines y compris ceux de l'organisation de la recherche et du développement ; prestations des experts-comptables ;
7° Mise à disposition de personnel ;
En clair, les particuliers et les administrations et associations ne sont pas assujettis
LES SHEMAS " DIT D OPTIMISATION" FISCALE DE TVA ACTUELLEMENT PRATIQUES ???
I LE PRESTATAIRE RELAIS HORS UE
II LE BÉNÉFICIAIRE NON EFFECTIF HORS UE
09:45 | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer |
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07 septembre 2022
La fiscalité du patrimoine immobilier ( rapport OCDE par F Ecalle
L’OCDE vient de publier un
rapport sur la fiscalité immobilière
dont cette note publiée par FIPECO expose les principales conclusions, notamment celles qui pourraient inspirer des modifications de la législation fiscale française.
Le rapport de l’OCDE souligne d’abord que « le logement constitue le principal actif pour la plupart des ménages et joue un rôle encore plus important pour la classe moyenne car les résidences principales représentent en moyenne 60 % du patrimoine détenu par celle-ci. Néanmoins, les ménages à haut revenu, à haut patrimoine et plus âgés détiennent une part disproportionnée du patrimoine immobilier global. L’augmentation sans précédent des prix de l’immobilier au cours des trois dernières décennies a rendu de plus en plus difficile l’accès des jeunes ménages à la propriété immobilière ».
La fiscalité du patrimoine immobilier par François ECALLE
15:05 | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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03 septembre 2022
L’intelligence artificielle au service de la lutte contre la fraude : bilan de l’expérimentation « Foncier innovant »
la DGFIP a annoncé fin aout qu'elle allait généraliser à toute la France son dispositif de détection des piscines non déclarées par intelligence artificielle.
Lancé l'an dernier dans quelques départements, le dispositif, baptisé « Foncier innovant », a semble-t-il tenu ses promesses.
Il vise, en optimisant le processus de détection des constructions ou aménagements non déclarés, à lutter plus efficacement contre les anomalies déclaratives
L'expérimentation a été menée dans 9 départements (Alpes-Maritimes, Var, Bouches-duRhône, Ardèche, Rhône, Haute-Savoie, Morbihan, Maine-et-Loire, Vendée) afin de détecter dans un premier temps les piscines non imposées.
à l'issue des traitements des opérations de relance auprès des propriétaires et de· l'exploitation de leurs réponses, plus de 20 000 piscines ont été confirmées et vont être nouvellement imposées au titre de la taxe foncière (TF) de l'année 2022 ; plus de 94 % des propriétaires ont confirmé le caractère imposable de leur piscine ; cela représente près de 10 M€ de recettes supplémentaires pour les communes concernées pour la seule année 2022
Le coût global du projet est de 24 M€ sur les années 2021 à 2023
Au regard des résultats obtenus sur 9 départements sur le seul cas d'usage de détections des piscines (qui représentent près de 20 % des piscines imposées sur le territoire métropolitain), les gains en matière d'impôts directs locaux devraient atteindre près de 40 M€ en 2023. Ces nouvelles ressources, qui seront en partie récurrentes pour les collectivités locales, permettent d'assurer une rentabilité du projet dès sa première année de déploiement.
17:14 | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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Investir aux Emirats arabes unis الإمارات العربية المتحدة
LES EMIRATS ARABES UNIS الإمارات العربية المتحدة
Le régime social et fiscal des expatriès
Le site de l'Ambassade de France
Le régime des investissements étrangers aux EAU
LES LIENS OFFICIELS AVEC LES EMIRATS I
LES LIENS OFFICIELS AVEC LES Emirats II
Les conventions de protection des investissements
- le CIRDI
- le décret du 22 décembre 1967
La Convention de protection des investissements entre les Emirats et la France
11:58 Publié dans Moyen Orient | Tags : dubai, emirats arabes unis, cirdi | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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28 août 2022
Les dépenses fiscales sur la sellette pour 2023 Un Credit d impot recherche abusif (CE 4/02/22 conclusions MERLOZ
Le montant des dépenses fiscales s’est élevé à 92,7 Md€ en 2020 (montant définitif, + 3,6 Md€ par rapport aux prévisions) et s’élèverait à 90,3 Md€ en 2021 (+ 4,4 Md€ par rapport aux prévisions) et 91,4 Md€ en 2022.
Le coût des dépenses fiscales est extrêmement concentré.
En effet, quatorze dépenses représentent à elles seules plus de 50 % du coût total des dépenses fiscales.4P 22
Tout savoir sur le crédit impôt recherche (CIR)
Le crédit d'impôt recherche est la niche fiscale la plus coûteuse pour les finances publiques. (CIR), inscrit à 7,4 milliards d'euros dans le budget 2022 (p 109), il représente 65 % des aides à l'innovation octroyées aux entreprises.
Plus de 20.000 sociétés bénéficient de cet avantage qui compense leurs efforts en matière de R & D. Pourtant la question de l'efficacité de ce dispositif fiscal reste difficile à trancher.
Un nouveau rapport de France Stratégie, rattaché à Matignon, , estime que ce crédit d'impôt ,malgré son cout, n'est pas un levier d'attractivité puissant pour notre pays. il a eu des effets bénéfiques pour les PME mais a peu amélioré l'attractivité de l'Hexagone pour les grands groupes
Évaluation du Crédit d’impôt recherche
- Rapport France Stratégie CNEPI 2021
UNE SOUS TRAITANCE ABUSIVE
Alors que certaines entreprises cherchent à créer des montages abusifs leurs permeetant d’obtenir encore plus Suivant la position de lqa DGFIP le conseil a juge que de tels montages pouvaient constituer un abus de droit MAIS en dehors meme de l application de l article L64 lpf
CREDIT D IMPOT RECHERCHE et SOUS TRAITANCE ABUSIVE?
(CE 4/02/22 AFF HAYS conclusions MERLOZ)
Apres une longue procédure, le conseil d’etat a confirme la position de l administration en suivant les principes de l abus de droit dégagés par la JP JANFIN du 26/09/06 avec conclusions OLLEON
mais en ne visant pas l’article l64 du LPF
Conseil d'État N° 455278 3ème - 8ème chambres réunies 4 février 2022
conclusions DE Mme Marie-Gabrielle MERLOZ, Rapporteure publique
.
12:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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27 août 2022
Lanceur d’alerte ; le canard enchainé, déjà la première cible
La loi etendant le champ d’action du lanceur d’allerte doit rentrer en application le 1er septembre apres la publication d’un decret validé en conseil des ministres du 31 aout
Mais dèjà notre presse a trouve une premiere cible ; le canard enchaine
En matière d'emplois fictifs, le Canard enchaîné dispose d'une vraie expertise. Le journal satirique a notamment bâti sa réputation en révélant les affaires Penelope Fillon en 2017 ou le scandale RPR à la mairie de Paris.
- Cette fois, c'est au tour de l'hebdomadaire de se retrouver sur le banc des accusés. Un de ses journalistes, Christophe Nobili, soupçonne son employeur d'avoir embauché la compagne d'un des dessinateurs pendant environ 20 ans, sans travail en contrepartie, a révélé France Inter.
Une plainte contre X a été déposée le 10 mai pour abus de biens sociaux et recel d’abus de biens sociaux par Christophe Nobili, journaliste au Canard depuis une quinzaine d’années.
Selon Le MONDE , le rédacteur aurait des raisons de penser que la compagne d’un des dessinateurs historiques du journal, qui en fut longtemps administrateur, aurait bénéficié d’un emploi fictif pendant environ vingt ans.
15:03 | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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25 août 2022
Vers un renforcement des règles antiblanchiment aux USA
en juin dernier, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté une version révisée de la loi ENABLERS (Establishing New Authorities for Businesses Laundering and Enabling Risks to Security) qui devrait être incluse dans la loi d’autorisation de la Défense nationale (NDAA).
Cette législation "vise à imposer des exigences en matière de lutte contre le blanchiment d'argent aux activités dites de "contrôle", telles que les services juridiques et comptables" (Thomson Reuters).
Ainsi, une série d'intermédiaires professionnels devront désormais, tout comme les banques, enquêter sur la source des fonds de leurs clients et signaler toutes activités suspectes au Trésor américain.
Ce projet de loi, s'il est accepté par le Sénat, serait "la réforme la plus importante des lois américaines contre le blanchiment d'argent depuis 20 ans" explique l'ICIJ, car elle ciblerait des professions qui ont pour l'instant peu d'obligations déclaratives outre-Atlantique, comme les avocats et comptables, conseillers en investissement et agents de formation de sociétés ou de trusts
14:52 | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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21 août 2022
Un recours contre des décisions du procureur de la republique sera t il possible??(cass 12.07.22)
La cour de cassation a-t-elle révolutionné l’activité des procureurs de la république
en autorisant le contrôle de leurs decisions par le juge judiciaire
Va-t-on vers la création un recours pour exces de pouvoir pénal ???
Les actes de l’autorité judiciaire ne sont pas susceptibles de recours pour excès de pouvoir
Conseil d'Etat, 6 août 1897, Sieur R, S. 1898.3.81 Conseil d’Etat, 8 décembre 1926, Desmarais, publié au recueil
Nous savons que les ordonnances d un juge d instruction ou du juge des libertes sont susceptibles d’ appel
MAIS QU EN EST IL DES DECISIONS DU PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE
Par 4 arrêts du 12 juillet 2022 , la Cour de cassation a tiré les conséquences en droit interne d'une décision de la Cour de justice de l'Union européenne du 2 mars 2021 se prononçant sur les conditions dans lesquelles une réglementation nationale peut autoriser l'accès aux données de téléphonie (géolocalisation, fadettes, SMS notamment) ainsi que leur conservation dans le cadre des enquêtes pénales (CJUE, 2 mars 2021, aff. C-746/18 :).
. La Cour de cassation a confirmé que le procureur de la République, parce qu’il est une autorité de poursuite, ne peut pas être compétent pour ordonner de telles mesures d’investigation attentatoires à la vie privée.
Le statut du procureur de la republique en France
Dans ses arrets de luillet 2022 La Cour constate donc que les réquisitions – du parquet ou des enquêteurs – visant les données issues de la téléphonie sont contraires au droit de l’Union européenne et doivent désormais être autorisées au préalable par une juridiction ou par une autorité administrative indépendante, ce que la loi française n’organise pas
Pourvoi N° 21-83.710 Pourvoi N° 21-83.820 Pourvoi N° 21-84.096 Pourvoi N° 20-86.652
notamment la cour a dit pour droit
- 42. Ainsi, les articles 60-1, 60-2, 77-1-1 et 77-1-2 du code de procédure pénale sont contraires au
droit de l'Union uniquement en ce qu'ils ne prévoient pas un contrôle préalable par une juridiction
ou une entité administrative indépendante.
charte des droits fondamentaux de l'union européenne
Ces décisions, protectrices de la liberté individuelle ont entraîné une réaction très négative des procureurs de la république
la Cour de cassation paralyse le travail des procureurs Par Paule Gonzalès du FIGARO
Rappel de la primauté du droit européen
Afin de garantir l'effectivité de l'ensemble des dispositions du droit de l'Union européenne, le principe de primauté impose aux juridictions nationales d'interpréter, dans toute la mesure du possible, leur droit interne de manière conforme au droit de l'Union.
A défaut de pouvoir procéder à une telle interprétation, le juge national a l'obligation d'assurer le plein effet des dispositions du droit de l'Union en laissant au besoin inappliquée, de sa propre autorité, toute disposition contraire de la législation nationale, même postérieure, sans qu'il [L] à demander ou à attendre l'élimination préalable de celle-ci par voie législative ou par tout autre procédé constitutionnel (CJCE, arrêt du 9 mars 1978, Simmenthal, 106/77).
Sur les exigences européennes en matière d'accès aux données
La CJUE a jugé (CJUE, arrêt du 2 mars 2021, H.K./Prokuratuur, C-746/18) que l'accès aux données de connexion ne peut être autorisé que :
- si ces données ont été conservées conformément aux exigences du droit européen ;
- s'il a eu lieu pour la finalité ayant justifié la conservation ou une finalité plus grave, sauf conservation rapide ;
- s'il est limité au strict nécessaire ;
- s'agissant des données de trafic et de localisation, s'il est circonscrit aux procédures visant à la lutte contre la criminalité grave ;
- et s'il est soumis au contrôle préalable d'une juridiction ou d'une entité administrative indépendante.
Sur la sanction de cette non-conformité,
la juridiction doit rechercher si l’irrégularité a occasionné un grief au requérant.
Un tel préjudice ne peut être établi que si le requérant démontre une ingérence injustifiée dans sa vie privée et la protection de ses données à caractère personnel, parce que :
- les données ne pouvaient être régulièrement conservées au titre de la conservation rapide,
- la ou les catégories de données visées, ainsi que la durée pour laquelle l’accès à celles-ci a eu lieu, n’étaient pas, au regard des circonstances de l’espèce, limitées à ce qui était strictement justifié par les nécessités de l’enquête.
18:20 | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer |
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19 août 2022
Un avantage anormal peut etre un traitement et salaire et non un RCM (CE 19 juillet 2022, n° 456671)
B..., par convention conclue le 17 décembre 2010, a bénéficié à cette date de l'attribution de 298 actions de la SA Prosol gestion, à prix préférentiel, de la part de la SARL Charly, relevant du groupe Prosol Gestion, et de Mme A..., actionnaire au sein du groupe familial A... contrôlant le groupe Prosol.
B... exerce des fonctions de responsable logistique au sein d'une des filiales de la SA Prosol gestion et détient différents mandats sociaux au sein de nombreuses entités du groupe.
A la suite d’un contrôle sur pièces, par proposition de rectification du 23 décembre 2013, l'administration a considéré l'avantage constitué par la différence entre le prix unitaire fixé à 850 euros par action par la convention du 17 décembre 2010 et la valeur vénale réelle unitaire des titres évaluée à 3 938 euros comme un complément de rémunération imposable dans la catégorie des traitements et salaires.
Il n’y a eu aucune rectification pour la SARL Charly , contributrice des actions ????.
Par un arrêt du 15 juillet 2021, la cour administrative d'appel de Lyon (19LY01234 du 15 juillet 2021) a rétabli ces impositions dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers x
Le ministre de l'économie, se pourvoit en cassation contre cet arrêt
Le conseil d etat confirme la position De l administration sur la qualification en traItement et salaires de l’avantage
-
Pour juger que l'administration avait imposé à tort dans la catégorie des traitements et salaires l'avantage correspondant à l'attribution à prix préférentiel à M. C..., par la société Charly et Mme B..., d'actions de la société Prosol Gestion, la cour s'est fondée sur ce que, si la convention du 17 décembre 2010 concernait onze cadres clés du groupe, dont M. C..., ce dernier n'était salarié ni de la société Charly ni de la société Prosol Gestion, mais d'une autre société du même groupe.
En statuant ainsi, alors que la circonstance que l'avantage en cause avait été consenti non par la société mère du groupe mais par une de ses filiales et une de ses actionnaires de référence ne lui ôtait pas le caractère de versement incitatif visant à rétribuer l'exercice effectif de fonctions dirigeantes de M. C... au sein de ce groupe, la cour a commis une erreur de droit.
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16 août 2022
Le droit d’accès aux données par le parquet est il conforme à la charte européenne ?? (Cass crim 12.07.22° )
Par 4 arrêts du 12 juillet 2022 , la Cour de cassation a tiré les conséquences en droit interne d'une décision de la Cour de justice de l'Union européenne du 2 mars 2021 se prononçant sur les conditions dans lesquelles une réglementation nationale peut autoriser l'accès aux données de téléphonie (géolocalisation, fadettes, SMS notamment) ainsi que leur conservation dans le cadre des enquêtes pénales (CJUE, 2 mars 2021, aff. C-746/18 :).
. La Cour de cassation a confirmé que le procureur de la République, parce qu’il est une autorité de poursuite, ne peut pas être compétent pour ordonner de telles mesures d’investigation attentatoires à la vie privée.
La cour de cassation , dans ses arrêts du 12 juillet 22 a profondément modifie le statut du parquet soumis au pouvoir hiérarchique du ministre ( article 5 de l ordonnance du 22 decembre 1958) en permettent un contrôle judiciaire sur leur activité
Le statut du procureur de la republique en France
L’article 5 de l'ordonnance du 22 décembre 1958 portant loi organique relative au statut de la magistrature dispose en effet :
« Les magistrats du parquet sont placés sous la direction et le contrôle de leurs chefs hiérarchiques et sous l'autorité du garde des sceaux, ministre de la justice.À l'audience, leur parole est libre. »
Toutefois L’article 1er de la LOI n° 2013-669 du 25 juillet 2013 relative aux attributions du garde des sceaux et des magistrats du ministère public a modifié L'article 30 du code de procédure pénale est ainsi rédigé :«
Art. 30.-Le ministre de la justice conduit la politique pénale déterminée par le Gouvernement. Il veille à la cohérence de son application sur le territoire de la République.« A cette fin, il adresse aux magistrats du ministère public des instructions générales.« Il ne peut leur adresser aucune instruction dans des affaires individuelles.
Dans ses arrets de luillet 2022 La Cour constate donc que les réquisitions – du parquet ou des enquêteurs – visant les données issues de la téléphonie sont contraires au droit de l’Union européenne et doivent désormais être autorisées au préalable par une juridiction ou par une autorité administrative indépendante, ce que la loi française n’organise pas
Pourvoi N° 21-83.710 Pourvoi N° 21-83.820 Pourvoi N° 21-84.096 Pourvoi N° 20-86.652
notamment la cour a dit pour droit
§ 42. Ainsi, les articles 60-1, 60-2, 77-1-1 et 77-1-2 du code de procédure pénale sont contraires au
droit de l'Union uniquement en ce qu'ils ne prévoient pas un contrôle préalable par une juridiction
ou une entité administrative indépendante.
charte des droits fondamentaux de l'union européenne
Ces décisions, protectrices de la liberté individuelle ont entraîné une réaction très négative
des procureurs de la république
la Cour de cassation paralyse le travail des procureurs Par Paule Gonzalès du FIGARO
Le parquet national financier est il indépendant ???
Rappel de la primauté du droit européen
Sur les exigences européennes en matière d'accès aux données
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lire la suite dessous
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14 août 2022
Les piliers fiscaux de la déclaration des droits de l Homme d' aout 1789 :
Les lettres fiscales d'EFI
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patrickmichaud@orange.fr
MISE A JOUR AOUT 2022
La création ou la modification d’un impôt doit respecter les principes de valeur constitutionnelle, de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.de 1789 texte resté inchangé depuis cette date
De même, les lois fiscales internes sont aussi soumises au traite de l union européenne et à la convention européenne des droits de l'homme, traites internationaux qui ont une force légale supérieure à la loi interne
L’institution d’une imposition peut également affecter d’autres principes de valeur constitutionnelle, comme le droit de propriété, le respect de la liberté individuelle et la protection de la vie privée (pour un exemple concernant ce dernier principe : CC, no 2016-744 DC du 29 décembre 2016, cons. 61 à 63, prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu), la liberté d’entreprendre (CC, no 2013-685 DC du 29 décembre 2013, cons. 88 à 91)
Ces sept piliers, protecteurs du citoyen, peuvent être in fine soumis au contrôle du conseil constitutionnel, de la Cour de justice de l union européenne ou de la cour européenne des droits de l homme
Les piliers fiscaux de la déclaration des droits de l Homme
du 26 aout 1789
LES 7 PRINCIPES INCONTOURNABLES A RESPECTER
MMr Marc Guillaume, secrétaire général du gouvernement et Jean-Marc Sauvé viceprésident du Conseil d’Etat (h) avaient, fin 2017, réédité le GUIDE DE LEGISTIQUE afin de mieux protéger nos concitoyens par une meilleur préparation des textes officiels notamment des lois financières et prévenir des contentieux chronophages
Guide dit de Légistique pour l'élaboration des textes législatifs et réglementaires ( 2017 )en pdf
par
Le secrétaire général du Gouvernement, Le vice-président du Conseil d’Etat,
Marc Guillaume Jean-Marc Sauvé
Pouvoirs d’enquête de l administration et garanties du citoyen
(Rapport du conseil d etat avril 2021 )
Des garanties qui répondent à des principes communs
2.6.1. L’impartialité .
2.6.2. L’adéquation, la nécessité et la proportionnalité aux finalités poursuivies
2.6.3. Les droits de la défense et la procédure contradictoire
2.6.4. Loyauté de la preuve et loyauté de l’enquête
2.6.5. Le droit à un recours juridictionnel effectif
2.6.6. La protection des secrets
2.6.7. Le droit à l’erreur
Les piliers fiscaux de la déclaration des droits de l Homme
du 26 aout 1789
I Les principes de la déclaration des droits de l’Homme de 1789
1er Pilier Le Principe d’égalité devant la loi fiscale. 1
2ème Pilier Le Principe d’égalité devant les charges publiques. 2
3ème Pilier le Principe de non-rétroactivité. 4
- en ce qui concerne les sanctions fiscales
-en ce qui concerne les droits en principal
4ème Pilier le Principe de la Garantie des droits. 5
5ème Pilier l’Objectif de valeur constitutionnelle d’accessibilité et d’intelligibilité de la loi 6
II Les principe du droit de l’union européenne
6ème Pilier Le respect du droit de l’Union européenne. 7
III Les principes de la convention européenne des droits de l homme 8
7 eme pilier la convention européenne des droits de l homme. 8
des droits de l Homme de 1789
LES SEPT PILIERS D UNE LOI FISCALE CLES SEPT PILIERS D UNE LOI FISCALE CONSTITUTIONNELLE version 2 .docONSTITUTIONNELLE.doc
10:20 | Tags : fiscalite et declaration de 1789 | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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12 août 2022
LES 4 RÈGLEMENTS AMIABLES EN FISCALITE (le rapport 2023 de la DGFIP )
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patrickmichaud@orange.fr
Le règlement non contentieux des litiges fiscaux est une solution de mieux en mieux comprise il est appliqué pour eviter des contentieux chronophages et souvent incertains tant pour l administration que pour les contribuables et ce dans l intérêt de chacun
Plusieurs procedures non contentieuses existent et l administration vient de remettre à nos parlementaires son rapport annuel sur 2023
L'adéquation des moyens humains et matériels aux enjeux du contrôle fiscal :
une évaluation difficile, une stratégie à clarifier
Rapport d'information fait au nom de la commission des finances du seant t, déposé le 22 juillet 2020
L'intérêt pratique de ces rapports est de mieux connaitre
les modalites d'application de ces procedures
Les procédures analysées en droit et en pratique
sont les suivantes
Les règlements d’ensemble ,
Les remises gracieuses ,
Les transactions fiscales et
Les conventions judiciaires d’intérêt public (CJIP) relatives à des délits de fraude fiscale
I Les règlements d’ensemble
Le terme de règlement d’ensemble désigne la situation où, en présence de sujets complexes marqués par une forte incertitude juridique, l’administration conclut avec l’usager un accord global qui inclut une atténuation des droits par rapport à la lecture initialement retenue par l’administration de contrôle dans sa proposition de notification. Le règlement d’ensemble d’un dossier est destiné à accélérer la conclusion d’un contrôle et atténuer le risque contentieux. Il ne s’agit pas d’un dispositif spécifique mais d’une étape de la procédure de contrôle.
La pratique dite du règlement d ensemble est une procédure prétorienne fiscale dont le but est de faciliter un accord entre l administration et un contribuable et ce afin d’éviter des procédures chronophages et aléatoires et d’accélérer le recouvrement.
Cette pratique administrative de bon sens mais qui ne faisait l’objet d’aucun encadrement juridique a été instituée par une note de la direction générale des impôts en date du 20 juin 2004 qui précise ainsi que
09:56 | Tags : les rÈglements amiables en fiscalite (le second rapport de la d | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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Société relais et bénéficiaire effectif ( CE 20 mai 22 Sté Planète avec conclusions GUIBE
Dans sa décision du 20 mai 2022, le conseil d état pose le principe de l’applicabilité de la convention conclue entre la France et l’État de résidence du bénéficiaire effectif peu importe que le flux transite préalablement par des entités relais intermédiaires.
Evasion fiscale et Bénéficiaire effectif ;
Les deux approches du CE : Qui contrôle et Qui encaisse in fine ?
(CE 5.02.21 avec conclusions Laurent Domingo
Le conseil d état annule avec renvoi l’arret de la CAA de Marseille pour ne pas ’avoir pas effectivement recherché si la société néo-zélandaise était bien elle-même le bénéficiaire effectif des sommes litigieuses MAIS il confirme le principe de l imposition dans le tat du bénéficiaire effectif
Conseil d'État N° 444451 9ème - 10ème CR 20 mai 2022
Conclusions de Mme Céline Guibé, rapporteur public
Confirmation du bénéficiaire effectif véritable
Devant le Conseil d’État, se posait la question de la convention fiscale applicable.
La société revendiquait l’application des conventions conclues avec la Belgique et Malte, notamment pour la qualification des sommes litigieuses.
Il juge ainsi que « les stipulations du 2 de l’article 12 de la convention fiscale franco‑néo‑zélandaise sont applicables aux revenus de source française, dont le bénéficiaire effectif réside en Nouvelle Zélande, quand bien même elles auraient été versées à un intermédiaire établi dans un État tiers » (considérant n°3).
Pour fonder sa decision , le conseil s’appuie sur le commentaires OCDE
Eu égard à son objet, et tel qu'il est éclairé par les commentaires formulés par le comité fiscal de l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) sur l'article 12 de la convention-modèle établie par cette organisation publiés le 11 avril 1977, et ainsi d'ailleurs qu'il résulte de ces mêmes commentaires publiés respectivement les 23 octobre 1997, 28 janvier 2003 et 15 juillet 2014 et en dernier lieu le 21 novembre 2017, 2) le 2 de l'article 12 de la convention fiscale franco-néo-zélandaise est applicable aux redevances de source française dont le bénéficiaire effectif réside en Nouvelle-Zélande, quand bien même elles auraient été versées à un intermédiaire établi dans un Etat tiers.
Les commentaires de l article 12 de la convention OCDE
La notion de bénéficiaire effectif a été introduite au paragraphe 1 de l'article 12 pour clarifier l'application de l'article par rapport aux paiements à des intermédiaires afin de préciser clairement que l'État de la source n'est pas obligé de renoncer au droit d'imposer les revenus de redevances uniquement parce que ces revenus ont été immédiatement perçus par un résident d'un État avec lequel l'État de la source a conclu une convention.
Le terme « bénéficiaire effectif » n'est pas utilisé dans une acception étroite et technique, mais doit être entendu dans son contexte et à la lumière de l'objet et du but de la Convention, notamment pour éviter la double imposition et prévenir l'évasion et la fraude fiscales.
Annulation avec renvoi pour forme
le conseil nous rappelle les principes applicables
- Si une convention bilatérale conclue en vue d'éviter les doubles impositions peut, en vertu de l'article 55 de la Constitution, conduire à écarter, sur tel ou tel point, la loi fiscale nationale, elle ne peut pas, par elle-même, directement servir de base légale à une décision relative à l'imposition. Par suite, il incombe au juge de l'impôt, lorsqu'il est saisi d'une contestation relative à une telle convention, de se placer d'abord au regard de la loi fiscale nationale pour rechercher si, à ce titre, l'imposition contestée a été valablement établie et, dans l'affirmative, sur le fondement de quelle qualification. Il lui appartient ensuite, le cas échéant, en rapprochant cette qualification des stipulations de la convention, de déterminer - en fonction des moyens invoqués devant lui ou même, s'agissant de déterminer le champ d'application de la loi, d'office - si cette convention fait ou non obstacle à l'application de la loi fiscale.
En l espèce
- 4 « Pour rechercher si les sommes en cause étaient constitutives de redevances, …., sans se prononcer elle-même sur sa qualité de bénéficiaire effectif desdites sommes pour les quatre années en litige, la cour a commis une erreur de droit. »
En clair , le bénéficiaire effectif n’est pas en l’espece ( ?) -présumé,
IL DOIT ETRE PROUVE
La situation de fait
En 2011, la société Planet, qui exerce une activité de distribution de programmes sportifs à destination de clubs de fitness avait versé à une société belge, puis de 2012 à 2014 à une société maltaise, des redevances en contrepartie de la sous-distribution de programmes sportifs à destination de clubs de fitness, élaborés par une société installée en Nouvelle-Zélande.
Ces redevances n ont pas été soumise a la retenu à la sourcde
À l’issue d’une vérification de comptabilité, l’administration fiscale a considéré que ces versements devaient être soumis à la retenue à la source prévue à l’article 182 B du CGI, mais a ramené cette retenue au taux de 10 % prévu par la convention entre la France et la Nouvelle‑Zélande, estimant que le bénéficiaire réel des sommes versées était, en réalité la société néo-zélandaise
Par un jugement n° 1605447, 1605448, 1705980 du 18 mai 2018 le tribunal administratif de Marseille annule l imposition
un arrêt n° 18MA04302 du 15 juillet 2020, la cour administrative d'appel de Marseille a fait droit à l'appel du ministre de l'action et des comptes publics contre ce jugement et remis à la charge de la société Planet les sommes en litige
09:22 | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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10 août 2022
Tva intracommunautaire:une filiale étrangère exonérée peut elle devenir une etablissement stable local imposé ( CJUE 7 avril 22 C 333/20
L’imposition des prestations de services à la tva intra ou extra communautaire est un domaine d’une grande complexité dans lequel de nombreuses « solutions « permettent d’y échapper et ce non seulement au détriment des finances publiques mais aussi en faussant le jeu d’une saine concurrence entre nos entreprises avec des retombées sociales et humaines conséquentes
La lutte contre l évasion fiscale internationale est elle entrain de devenir un objectif non seulement des pouvoirs publics
mais de nos organisations professionnelles comme
dans le cadre du contrôle du résultat fiscal ,assiette de la participation
Optimisation fiscale : les salariés de GE portent plainte contre leur employeur
Par Isabelle Couet journaliste aux ECHOS
Le principe fondamental fortement « recommandé « par les investisseurs anglosaxons est en effet que la TVA ne doit pas « etre assimilée » à un droit de douane ce qui serait contraire au principe de la liberté du commerce ?? Les prestataires de services non communautaires connaissent sur le bout des doigts cette réalité à forte incidence concurrentielle (aff en cours )
Le principe est que la TVA est due par le prestataire effectif du service rendu à une personne , assujetti ou non, resident dans un etat membre
Chacun des mots de cette petite phrase permettra à nos artistes de la fiscalité de poser des interrogations ?
L’article 44 de la directive 2006/112/CE du Conseil, du 28 novembre 2006, relative au système commun de taxe sur la valeur ajoutée, pose ce principe, precisé, pour la France par le BOPIP du 21 décembre 2021
UN GRAND COURS DE TVA
note efi Christophe Pourreau est à ce jour directeur de la legislation fiscale à la dgfip
Lieu des prestations de services - Règles générales - BOFiP
Tva sur des opérations portant sur des services internationaux
La déclaration européenne de services (DES) - Douanes
La CJUE a eu a de nombreuses reprises à analyser l’application des regles
LA décision de principe contre l evasion fiscale
CJUE abus de droit et optimisation fiscale
(Grande chambre CJUE 26.02.19)
Notamment dans les relations intragroupes, une pratique pour éviter la Tva est de facturer une filiale et non un établissement stable MAIS à condition que la filiale ne soit pas assimilée à un ES du moins en matière de TVA
Depuis des années, la commission a protege le principe communautaire de mondialisation avec des regles favorables au commerce extra communautaire notamment en matiere de TVA, impot qui ne devait surtout pas apparaitre comme une taxe douaniere surtout en matière de prestations de services extracommunautaires
Mais ce système, peut-être nécessaire à une époque, est il encore adapté alors que de nombreux montages tels que le donneur d’ordre fictif ou la société prestataire relais créent une immense évasion fiscale nuisible d’une part à nos budgets c(est à dire aux taxpayers et surtout néfaste à une saine concurrence comme l avaient rappelé des avocats de l IACF le 18 mai 2016 devant la commission des finances de l’AN
La question indirectement soulevée est aussi celle de la recherche d’une définition unique du bénéficiaire effectif
La question indirectement soulevée est aussi celle de la recherche d’une définition unique du bénéficiaire effectif
I TVA INTRA COMMUNAUTAIRE
II TVA EXTRA COMMUNAUTAIRE
20:51 | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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06 août 2022
Tva intracommunautaire:une filiale juridique communautaire exonérée peut elle devenir un établissement stable local imposé ( CJUE 7 avril 22 C 333/20
L’imposition des prestations de services à la tva intra ou extra communautaire est un domaine d’une grande complexité dans lequel de nombreuses « solutions « permettent d’y échapper et ce non seulement au détriment des finances publiques mais aussi en faussant le jeu d’une saine concurrence entre nos entreprises avec des retombées sociales et humaines conséquentes ainsi qu en matier de balance des paiemesnt
Le principe fondamental fortement « recommandé « par les investisseurs anglosaxons est en effet que la TVA ne doit pas « etre assimilée » à un droit de douane ce qui serait contraire au principe de la liberté du commerce ?? Les prestataires de services non communautaires connaissent sur le bout des doigts cette réalité à forte incidence concurrentielle (aff en cours )
Le principe est que la TVA est due par le prestataire effectif du service rendu à une personne , assujetti ou non, resident dans un etat membre
Chacun des mots de cette petite phrase permettra à nos artistes de la fiscalité de poser des interrogations ?
L’article 44 de la directive 2006/112/CE du Conseil, du 28 novembre 2006, relative au système commun de taxe sur la valeur ajoutée, pose ce principe, precisé, pour la France par le BOPIP du 21 décembre 2021
Lieu des prestations de services - Règles générales - BOFiP
Tva sur des opérations portant sur des services internationaux
La déclaration européenne de services (DES) - Douanes
La CJUE a eu a de nombreuses reprises à analyser l’application des règles
LA décision de principe contre l'optimisation (?)fiscale
CJUE abus de droit et optimisation fiscale
(Grande chambre CJUE 26.02.19)
Notamment dans les relations intragroupes, une pratique pour éviter la Tva est de facturer une filiale et non un établissement stable MAIS à condition que la filiale ne soit pas assimilée à un ES du moins en matière de TVA
Depuis des années, la commission a protégé le principe communautaire de mondialisation avec des regles favorables au commerce extra communautaire notamment en matière de TVA, impôt qui ne devait surtout pas apparaître comme une taxe douanière surtout en matière de prestations de services extracommunautaires
Mais ce système, peut-être nécessaire à une époque, est il encore adapté alors que de nombreux montages tels que le donneur d’ordre fictif ou la société prestataire relais créent une immense évasion fiscale nuisible d’une part à nos budgets c(est à dire aux taxpayers et surtout néfaste à une saine concurrence comme l avaient rappelé des avocats de l IACF le 18 mai 2016 devant la commission des finances de l’AN
La question indirectement soulevée est aussi celle de la recherche d’une définition unique du bénéficiaire effectif
La question indirectement soulevée est aussi celle de la recherche d’une définition unique du bénéficiaire effectif
I TVA EXTRA COMMUNAUTAIRE
Le cas de la filiale polonaise facturant sans TVA des prestations de services à sa maison mère coréenne
Le fisc polonais soutenait que la maison mère coréenne avait un établissement en pologne donc imposable à la TVA
II TVA INTRA COMMUNAUTAIRE
Le cas d’une filiale roumaine facturant sans TVA à sa societe mère allemande
Le fisc allemand soutenait que la filiale était une Etablissement stable TVA assujeti
09:08 | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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